Polyamour.info

Katouchka

Katouchka

Paris (France)

Participation aux discussions

Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

Profil

Katouchka

le mercredi 31 octobre 2012 à 19h49

Je vous réponds en privé car ce n'est pas le sujet du fil. :-)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

Profil

Katouchka

le mercredi 31 octobre 2012 à 18h57

ok pour les moments volés je te comprends mais est-ce que dans son comportement il t'a fait sentir cela? Et en quoi le fait de rencontrer sa femme va changer quelque chose? Tu ne m'as pas répondu là-dessus, sur tes attentes...

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Katouchka

le mercredi 31 octobre 2012 à 17h42

LuLutine
Par contre j'ai beaucoup de mal à comprendre les exclusifs qui semblent ne pas faire d'effort pour accepter la situation, mais préfèrent quand même rester dans une situation poly...

Ok mais le fait que le poly accepte cette situation où l'exclusif ne fait pas d'effort n'est pas compréhensif non plus. Soit il se plie au désir exclusif de son compagnon soit il le quitte, non? Au bout d'un moment j'entends bien et de nombreuses discussions.

@effondrée
Moi aussi au début je croyais qu'il pourrait m'abandonner et j'avais ce sentiment mais comme il m'a toujours rassurée, comme il a toujours entendu ces angoisses et qu'il m'a toujours soutenue et bien ce sentiment semble disparaître. Je lui ai fait confiance et je ne regrette pas.

Voir dans le contexte

Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

Profil

Katouchka

le mercredi 31 octobre 2012 à 17h35

Alouette, je ressens comme un énorme manque de confiance en ton amoureux or déjà dans une relation mono il me semble que la confiance c'est plus qu'important mais dans une relation poly il m'est d'avis que c'est une condition plus que nécessaire.
Alouette, pourquoi voudrais-tu rencontrer sa femme? Que voudrais-tu lui dire? À ton avis à quoi ça servirait? Et que pense ton amoureux de tout ça?
Je te pose toutes ces questions parce que moi je suis "la femme" dans notre configuration et du coup ça m'intéresse beaucoup.
Par ailleurs, je suis assez d'accord avec Siesta, le côté organisation et introspection c'est pas très léger or l'amour est censé apporter justement un peu de légèreté à la vie, je comprends donc la fuite de certains face à ce genre de situation.

Voir dans le contexte

Discussion : Ma relation avec son autre amoureuse

Profil

Katouchka

le mercredi 31 octobre 2012 à 17h16

Des nouvelles, 2 mois après et surtout de nouvelles angoisses...
Croyant qu'elle désirait une autre place que celle de maîtresse, moi-même (et mon amoureux) souhaitant que leur histoire ne soit pas tout à fait parallèle à la nôtre, j'avais suggérer il y a un mois et demi l'idée d'un planning. Tout le monde avait l'air satisfait, surtout elle qui enfin voyait se profiler la possibilité de construire quelque chose avec lui et moi je voyais un moyen de communiquer avec elle. Bon bah ça n'a pas marché. Visiblement, elle a des soucis au niveau de l'organisation et elle effectuait des changements de dernier moment dans ce planning sans communiquer avec moi. Ce qui fait que ce planning ( que je croyais être "LA" solution) a volé en éclat... Grande déception...
La situation est devenue très tendue ces derniers temps, notamment parce que du coup elle le voit moins et que cette situation continue de générer des frustrations, des angoisses, des jalousies.
Je vois bien qu'il faut que je fasse plus ou moins le deuil de cette relation avec elle, et que j'essaie de nous concentrer sur nous. Mon amoureux ne fera pas le forcing sur les situations qui m'angoissent terriblement comme les nuits, les vacances... Mais parfois, il va me demander si ça pose problème de passer certaines nuits ou certains week-end avec elle, et pour moi oui ça pose problème mais en même temps de quel droit devrais-je dire non? Le temps qu'elle passe avec lui dépend-il pas trop de ce que je ressens et du coup n'est-il pas légitime qu'elle pense que ce qu'elle a avec lui ce sont les miettes que je veux bien lui laisser?
Je ne sais pas comment je dois agir vraiment dans ces cas là et c'est vrai que le planning c'était plus facile parce qu'il aurait pu être discuté à 3.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Katouchka

le jeudi 25 octobre 2012 à 09h44

gdf
Le problème ne vient pas de l'éducation de nos filles mais de nos garçons.

Le problème reste à mon avis global!
Les garçons et les filles doivent apprendre à se respecter en tant que "personnes" et non être vus avant tout comme des "genres". Il ne s'agit pas de décréter l'égalité entre les sexes pour qu'elle soit, il faut amener les enfants dès le plus jeune âge à penser, à réfléchir comment la société, la culture peut influencer leur jugement sur "l'âme d'une personne" et les amener à établir de nouveaux critères plus objectifs. Les filles par exemple ont aussi une image de ce que doit être ou comment doit se comporter un garçon.
Mais il est vrai que socialement les conséquences semblent aujourd'hui plus lourdes pour les filles que pour les garçons.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Katouchka

le mercredi 24 octobre 2012 à 13h21

J'ai souvent utilisé mes élèves comme cobayes pour approfondir ma réflexion à ce sujet: notamment en mater, les enfants rentrent un à un dans la classe, les garçons se précipitent sur les légos, les voitures, les filles sur les poupées, la cuisine, les dessins... Essayer de sortir de ce modèle est difficile mais pas impossible et plus ils sont jeunes plus c'est facile. Mais j'ai croisé pas mal de ptits loulous et ptites louloutes qui sortent du lot évidemment. La plupart de ceux-là ont souvent des parents qui comme toi ont eu la volonté d'élever leurs enfants hors des clichés. Il y en a aussi qui tout simplement sortent du lot comme ça sans influence. En tous cas, en mater, j'ai rarement vu des enfants qui se jugent. Dans mes classes, il y avait souvent des déguisements. les enfants pouvaient les mettre comme ils voulaient et les garçons aimaient bien les costumes de princesse. ils n'étaient pas gênés du tout! Mais évidemment, plus ils grandissent plus ils sont influencés...

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Katouchka

le mercredi 24 octobre 2012 à 12h07

Cette question mériterait au moins 6 copies double mais je ne vais pas m'étaler.
Cette enfant est élevée sans aucun doute dans un milieu et un cadre qui l'ouvre sur le monde d'avantage que la plupart des enfants de son âge. Je sais un peu de quoi je parle pour vous avoir rencontrés plusieurs fois et pour connaître la plupart des enfants. Vous lui montrez un modèle ou justement il n'y a pas de clichés. Sur aucun sujet, pas même sur les femmes. Son modèle de féminité c'est toi principalement pour le moment et franchement c'est un très joli modèle de féminité absolument pas cliché en plus! Alors j'ai envie de dire ne t'inquiète pas. Cela ne l'empêchera pas de vouloir peut-être à un moment vouloir jouer aux Barbies et s'habiller tout en rose, toi cela va te rendre verte mais c'est comme ça. L'important il me semble c'est de lui montrer qu'il n'y a pas un seul modèle de féminité, c'est de développer son esprit critique sur tous les sujets. Et lorsqu'elle sera grande elle choisira toute seule le modèle qui lui correspond le mieux. (voire peut-être elle en inventera un tout neuf!)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Choc

Profil

Katouchka

le vendredi 19 octobre 2012 à 14h58

Je vis une situation similaire, depuis un an j'ai déjà fait un bout de chemin. Déjà, ce que je trouve positif dans ce que tu dis c'est que tu l'aimes, que tu sais qu'il t'aime et que tu es dans une démarche de compréhension.
Outre la condition culturelle, je trouve que lorsqu'on est la seule personne à être aimer par un être que l'on aime ça donne du plaisir, un plaisir comparable à l'effet d'une drogue, c'est bon pour l'égo, ça donne un sentiment de puissance. Moi j'essaie de dépasser ça en me disant que l'amour c'est autre chose, peut-être quelque chose de plus profond que ça.
Pour la question, que je me suis posée mille fois: "pourquoi ne suffis-je pas à son bonheur?": Tu suffis très bien à son bonheur et cela est le cas depuis 10 ans mais il peut être encore plus heureux. Ce bonheur en plus, tu ne peux lui apporter car tu es toi et elle est elle, ce que vous lui apportez est différent. Ce qui est rassurant c'est que pour le "garder" tu n'as pas besoin d'être toutes les femmes à la fois, tu peux être toi et cela suffit.
L'acceptation, même pour moi qui savais que cela pourrait arriver un jour, c'est parfois long et douloureux. Des déprimes, j'en ai vécues quelques unes mais je ne regrette rien, je suis en paix avec moi-même car je veux une relation honnête avec lui.
En un an, j'ai appris à plus apprécier ce qu'il m'apporte concrètement que ce qu'il pourrait faire pour moi. En un an, j'ai plus discuté avec lui qu'en 7 ans précédents. En un an, il m'a dit des choses que je n'aurais jamais cru que j'entendrais un jour. Je trouve nos moments plus précieux. Mais il est vrai que j'ai beaucoup pleuré, qu'il s'agit d'une épreuve, notamment d'une épreuve intellectuelle, physique et psychologique. Ici, j'ai rencontré plusieurs personnes qui m'ont beaucoup aidée et je n'hésiterais pas à le faire pour toi si tu en as besoin. Alors n'hésite pas à me joindre en privé si tu as des angoisses, ou des questions précises.
Bon courage

Voir dans le contexte

Discussion : [Lexique] Juste une question de vocabulaire

Profil

Katouchka

le vendredi 19 octobre 2012 à 14h20

Waouw
Paul-Eaglott... ça donne envie de devenir polyamoureuse... :-D

Voir dans le contexte

Discussion : [Lexique] Juste une question de vocabulaire

Profil

Katouchka

le vendredi 19 octobre 2012 à 09h03

Merci pour ce lien Siestacorta mais je ne parle pas anglais.

Voir dans le contexte

Discussion : [Lexique] Juste une question de vocabulaire

Profil

Katouchka

le jeudi 18 octobre 2012 à 19h34

Belle manière humoristique de contourner la question :-)
Franchement je ne demande pas: ce qu'est l'amour, je voulais juste savoir si ceux qui ont initié le terme ont voulu y mettre de l'amour ou si malgré eux, l'amour s'est imposé plus qu'il ne devait.

Voir dans le contexte

Discussion : [Lexique] Juste une question de vocabulaire

Profil

Katouchka

le jeudi 18 octobre 2012 à 18h53

Puisqu'un fil a été lancé la-dessus, j'en profite pour demander. Quelqu'un connaît-il l'histoire exacte du pourquoi du comment est apparu le terme "polyamory" et de l'idée précise que ses inventeurs avaient derrière la tête en utilisant ce terme là?
Même si la définition du terme anglais qui utilise la forme latine du mot "amour" est finalement éloignée de ce qu'est l'amour (quoi que ça se discute évidemment, l'amour c'est subjectif, chacun a son idée de ce que c'est pour lui), n'y a-t-il pas eu une volonté tout de même d'y mettre un peu d'amour dans cette philosophie?
Par ailleurs, un barbarisme n'est-il pas, historiquement, un mot qui ne vient ni du grec, ni du latin? Là pour le coup, ça viendrait des deux.:-)
Par ailleurs, même si le mot "polyamour" est considéré souvent ici comme une mauvaise traduction du terme anglais et que ça signification en français diffère légèrement du terme anglais, est-il anodin d'y retrouver encore de "l'amour" (voire plus)?
Car finalement, ce qui semble gêner parfois ici certains polyamoureux c'est le terme "amour", plus que le terme "poly". Personnellement, ça ne me gêne pas, bien au contraire mais j'ai conscience que tout dépend de la conception que chacun a de ce qu'est l'amour. Pour certains ce serait "POLYamour, pour d'autres polyAmour, pour d'autres encore polyAMOUR etc."
Personnellement, je trouve le mot polyamour plus laïque que le mot polygame et cela me semblerait formidable pour cette raison que le mot monoamour existe aussi mais bon je n'ai pas l'impression que ce terme soit apparu...

Voir dans le contexte

Discussion : Dépasser la trahison

Profil

Katouchka

le mercredi 17 octobre 2012 à 09h05

Admettons qu'effectivement chacun est responsable de ses ressentis et qu'une fois ceci admis, un dialogue de coopération est possible. Admettons qu'il n'y ait que des "responsabilités" et non des "culpabilités". Je suppose quand même, pour que ce dialogue ait lieu, que les personnes qui ont provoqué ce sentiment se sentent également responsables de l'avoir provoqué, non? (Surtout quand ils savent à l'avance que c'est comme ça que les choses seront ressenties)
Dans l'exemple d'OGM, son partenaire n'est-il pas responsable de quelque chose?
Cette histoire m'interroge sur la question de la confiance. Certains diront qu'il n'aurait pas du s'engager. Certains diront même qu'en amour, on ne devrait pas s'engager. Je l'ai lu plusieurs fois sur d'autres fils. La question de l'engagement revient souvent. Mais sans parler de quelque chose d'aussi fort que l'engagement, je me pose cette question: "Si l'on considère évidemment que les actes comptent plus que les paroles, sur quoi repose la confiance, qui me semble nécessaire (sauf si quelqu'un me prouve le contraire) entre deux êtres qui s'aiment, si lorsque l'une de ses personnes ne fait pas ce qu'elle a dit qu'elle ferait?"
Et sans vouloir rentrer dans un débat stérile sur qui est plus responsable de quoi dans cette histoire, je constate que le travail que doit accomplir OGM à la suite de "cet acte malencontreux" est très difficile, il lui faut dépasser ce sentiment de trahison. Ce qui pourrait provoquer un autre sentiment, celui d'injustice, car après tout elle n'a rien fait.
Du coup, je conclus par : pour dépasser ce sentiment de trahison, qui peut être personnel, il faut qu'il y est reconnaissance par l'autre parti de sa propre responsabilité. C'est un minimum non?
Dans le message de Paul Eaglott, qui a été une révélation pour moi (merci (+) ) la seule chose qui me gène c'est ça, on a l'impression qu'OGM porte à elle seule la responsabilité de ce sentiment là.

Voir dans le contexte

Discussion : Dépasser la trahison

Profil

Katouchka

le lundi 01 octobre 2012 à 14h41

OMG, ton histoire est très touchante et je trouve tout à fait normal que tu réagisses ainsi, que tu te sentes trahie.
Certains diront qu'il a fait l'erreur de s'engager un peu trop vite sur cette période. Il a commis une erreur certes. Maintenant, c'est sûr qu'il n'y a que toi qui peut voir si tu peux lui faire confiance à nouveau, si tu peux pardonner. Et avec ton histoire c'est d'autant plus compliqué. Malgré ce qu'il a fait peux-tu imaginer vivre sans lui? Ce qu'il t'apporte ne vaut-il plus la peine d'être pris? Autant de questions qui doivent tourner en boucle dans ta tête, pas étonnant que tu veuilles partir loin. Sans aller en Inde, vous pourriez peut-être faire une pause chacun de votre côté en faisant tout de même en sorte que l'enfant voit ses deux parents. Cela te laisserait l'espace nécessaire pour réfléchir.
Lorsque j'ai appris que mon amoureux en aimait une autre, j'étais enceinte et j'ai beaucoup souffert qu'il ait choisi ce moment là, celui auquel je m'y serais le moins attendu, celui où justement il ne fallait surtout pas que ça arrive parce que tout comme toi je suis ouverte et je suis capable d'accepter pas mal de choses mais là je voulais qu'il se concentre sur nous. J'ai souvent voulu fuir, j'ai pensé brièvement à partir pour de bon, j'ai pensé des trucs horribles. Cela n'en aurait pas voulu la peine il me semble. Et puis je me suis raccrochée à mes deux loulous et à ce qu'il m'apporte chaque jour de bonheur et à son amour. Je n'ai pas pardonné et je serais toujours un peu méfiante c'est sûr mais je veux dépasser ça.
Bon courage dans ta réflexion.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

Profil

Katouchka

le jeudi 20 septembre 2012 à 15h32

Aïe aïe aïe... Le sujet qui fache!!!
@Ian
Juste pour dire encore (puisque la question part de moi) que je n'ai jamais dit que ça c'était mal et ça c'était bien. Juste que je voyais à force de vous fréquenter plusieurs manières de vivre cette liberté. J'ai reconnu dans ce fil que la question était mal posée. Et j'ajoute que j'ai communiqué "ma" vision des choses, "mes" ressentis qui n'engagent que moi. Alors oui Iam si mon amour meurt j'aurais l'impression d'être amputée d'un morceau de moi-même mais ça c'est juste moi, toi et le reste du monde vivez comme vous l'entendez et je n'ai jamais donné de leçons de morale à qui que ce soit.
D'ailleurs, je te signale que la phrase à laquelle j'adhère c'est je fais partie de ta vie et non je suis une partie de ta vie. Et je trouve ça étrange de ne pas pouvoir décrire ici ce que je ressens sans que l'on prenne cela pour des injonctions.
Oui je suis romantique, je suis fleur-bleue, je suis gnan-gnan, j'ai une vision de l'amour "idyllique" mais j'ai le droit non? Et j'ai le droit de dire que justement le polyamour ça peut être autre chose que ce que toi tu décris non?
Si je viens souvent sur ce site c'est justement pour comprendre et dans un esprit d'ouverture mais en aucun cas pour dire aux autres ce qu'ils doivent faire ou pas faire.
Tu me cites: "Par exemple je me sens agressée quand je lis que "certaines manières de vivre le polyamour pourraient nuire à l'amour"": Je suis désolée que tu te sentes agressée alors que je n'émets qu'un avis personnel en utilisant le conditionnel et que c'est vrai que si tu sors la phrase de son contexte et de son explication elle ne veut pas dire grand chose. Excuse-moi car ce n'était pas du tout mon intention.

Voir dans le contexte

Discussion : Vos poly se connaissent-ils / elles

Profil

Katouchka

le jeudi 20 septembre 2012 à 10h23

Pourquoi diviser les poly entre les "méchants" et les "gentils"? En quoi les uns seraient plus méchants que les autres selon qu'ils ont choisi telle ou telle manière de vivre? L'important c'est que tout le monde soit à l'aise avec la manière dont il vit les choses non? Si l'indifférence convient, si la communauté convient alors pourquoi chercher autre chose? Inutile de revendiquer l'une ou l'autre des manières de vivre.
Je pense que ce qui est plutôt soulevé actuellement sur ce site c'est justement:
- le fait qu'il y a de multiples manières de vivre ses histoires d'amour,
- le fait que malheureusement tout le monde ne les vit pas comme il le souhaiterait et qu'il trouve sur ce forum, la possibilité d'exprimer ce à quoi il aspire.
Personnellement je trouve le débat intéressant parce que justement je me trouve dans ce cas et que j'apprends en vous lisant ce qui pourrait faire que cette situation me convienne mieux même si elle ne ressemble pas à ce que je souhaitais vraiment.

Pour revenir au sujet de départ, je connais l'autre amoureuse de mon conjoint. J'aimerais mieux la connaître, pouvoir partager autre chose avec elle que "mon mec" mais elle, elle n'en a pas vraiment envie. Elle est surement comme le décrit Janis, un "peu sauvage"...
Bien souvent, j'ai essayé d'établir le contact et bien souvent je n'ai eu comme réponse que de l'indifférence. Ce n'est pas comme ça que je voyais les choses mais comme le dit Janis elle a tout à fait le droit sans être jugée de réagir ainsi.
(Même si parfois je ne trouve pas ça très juste. Mais bon ça ce serait un autre thème de discussion)

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

Profil

Katouchka

le mardi 18 septembre 2012 à 22h55

Lulutine je n'ai jamais dit que l'on aimait moins une personne parce qu'on passait moins de temps avec elle.
"Petits compartiments séparés" signifie que les histoires se vivent de manières totalement indépendantes et isolées les unes des autres. Comme si le polyamoureux avaient plusieurs vies, une avec un tel, une avec un tel autre.
Mon point de vue est qu'en divisant ainsi sa vie il divise aussi son amour, il est "plusieurs" au lieu d'être "un".
Mais je conçois que certains y trouvent leur compte et d'ailleurs tant mieux si ça les rend heureux.
Pour ma part, je trouve le polyamour intéressant car il rend possible cela: je t'aime, tu l'aimes alors moi je l'aime etc... En gros les amis de mes amis sont mes amis. Du coup, dans mon idéal, plus tu as d'amoureux(ses) plus tu as d'amis...( Tu vois bien, je ne fais pas l'apologie de la monogamie) Tu es quelque part amené à comprendre, à aimer des gens que tu n'aurais peut-être jamais croisés de ton propre chef.
Peut-être avons nous du mal à nous entendre sur le mot "division" mais c'est ce que je ressens moi. Parce que j'assimile vie et amour. (Pourtant je ne suis pas catho) Il y a une subtilité non dans le "je fais partie de ta vie" et "je suis une partie de ta vie".
Alors je sais tu vas me dire que tous tes amoureux font partie de ta vie qu'ils se croisent ou non.
Et bien moi qui suis l'amoureuse d'un poly je peux te dire que je vivrais mal qu'il ait une "autre vie" de laquelle je sois totalement exclue. Parce que d'une façon ou d'une autre j'ai envie de partager ça aussi avec lui même si évidemment ce n'est qu'une petite partie car il y a énormément de choses qui n'appartiennent qu'à eux.

LuLutine
J'en ai parlé avec certaines personnes à la soirée hier :

Dommage, ce n'était pas avec moi et pourtant j'y étais...:-)

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

Profil

Katouchka

le lundi 17 septembre 2012 à 15h02

"Comment le polyamour pourrait il nuire à l’amour ?"

Je ne sais pas trop comment l'exprimer autre que par l'exemple:

Exemple n°1
Un homme aime 2 femmes. Il est normal qu'il consacre à ces 2 amours un temps, un espace qui lui est propre MAIS si les 2 relations sont totalement séparées, s'il n'y a pas de temps et d'espace commun alors il y a perte d'amour car l'une exclut l'autre. Pour moi cela me semble aussi claire que cette maudite métaphore sur les enfants que je ne voulais pas entendre il y a un an quand j'ai découvert que mon amoureux en aimait une autre aussi; on peut aimer plusieurs personnes, comme on peut aimer tous ses enfants qu'ils soient 1, 2, 3 etc... Pourtant, même si on essaie de privilégier des temps à chacun d'entre eux, en général, on vit sous le même toit et on essaie de vivre ensemble.
Si le polyamour entraîne une division de la vie amoureuse, en petits compartiments séparés sans volonté ou possibilité de les réunir alors on ne "fabrique pas de l'amour", on le divise! a+b et a+c c'est toujours moins que a+b+c.

Exemple n°2
J'ai remarqué que certains polyamoureux(ses), pour préserver leur liberté, leur indépendance, leurs relations, mettaient de la "distance" avec leurs amoureux(ses). En gros, qu'ils s'interdisent de se donner tout entier à leur(s) partenaires. Vous allez me dire, mais ce n'est pas le propre du polyamoureux, beaucoup de monogames sont ainsi. Oui mais alors du coup, si le polyamour devenait un moyen de ne pas "se donner" vraiment. Donner un peu à beaucoup de partenaires, éviterait de donner beaucoup à peu de partenaires.

D'où ma question, le polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance? Mais en fait, cette question est plutôt mal posée par rapport à là où je voulais en venir, le polyamour ne rimerait-il pas plus avec individualisme qu'avec communauté?
Communauté au sens d'amour de groupe comme l'explique mieux Eric.

Par ailleurs, la solidarité.
Je trouve très beau ce qu'Aurélien a écrit sur le blog de son trio et j'espère qu'il ne m'en voudra pas de le citer ici:
"Entre .... et moi, l'entente cordiale de tolérance et de non-destruction mutuelle a fait place à plus, sans vraiment nous en rendre compte. Chacun de nous prend soin de ...., bien sûr, mais aussi de la relation que .... entretient avec l'autre; indirectement, nous prenons donc soin l'un de l'autre. "
C'est ainsi que je vois les choses et , au fond de moi, j'ai toujours été polyamoureuse car j'ai toujours cru en ça, en cet idéal. C'est un peu comme le conte de fée version polyamour, je sais, comme quoi même le polyamour a ses "princes charmants"!

Il n'y a donc pas d'unique réponse à cette question. En réalité, il y a de multiples manières de vivre le polyamour. Je voulais juste exprimer ainsi qu'il me semblait que certaines manières de la vivre pouvait d'un certain point de vue nuire à l'amour.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

Profil

Katouchka

le lundi 17 septembre 2012 à 13h19

Ah je savais que tu allais aimer cette question Eric! :-D

Eric_50
"Personnellement, je pense que vivre seul est un bon début de solution pour se protéger de l'inquisition, mais que la muraille ainsi dressée, a un effet secondaire important, celui de finalement nuire à l'amour. En effet, l'impossibilité (ou le refus) de vivre avec les êtres aimés crée une inhibition qui se propage jusque dans les relations amoureuses, les privant de l'espoir de vivre sans barrière. "

"J'ai l'impression qu'elle nous demande s'il y a une place pour la "distance" et le "rejet" (même partiel) dans le polyamour. "

Oui c'est ça!!! C'est ce que je comprends ce certaines façons de vivre le polyamour au fil des fils... et ça me désole un peu...
Et si finalement le "polyamour" nuisait à l'amour?...

Voir dans le contexte

Retour au profil