Polyamour fermé et ouvert
#

zina
le mardi 03 janvier 2012 à 09h50
Bonjour à vous,
Je viens avec une nouvelle situation personnelle qui mettra peut être en lumière deux facons de vivre le polyamour, en espérant aussi pouvoir trouver des conseils. Le premier de tous m'a déjà été donné : communiquer avec la personne concernée.
J'expose le souci. Je suis polyamoureuse, dans le sens où je me sais capable d'aimer plusieurs personnes, et que j'ai choisi de vivre des relations où je suis honnête envers toutes les personnes impliquées, et où je me sens libre de vivre des relations avec d'autres personnes, déjà présentes dans ma vie ou nouvellement rencontrées, sans devoir stopper aucune des relations à cause d'autres amours.
J'ai rencontré une polyamoureuse qui voudrait dans l'idéal être en relation avec deux autres personnes dans une tryade fermée, exclusive entre les trois personnes.
Cette demoiselle et moi nous sommes vues plusieurs fois, puis avons entamé quelques dates etc... La demoiselle m'a alors informé que nous étions en relation, et nous avons eu la conversation sur "quel type de relation on a"... C'est là que nos visions différentes du polyamour nous ont fait mal.
Je ne me sens pas amoureuse de cette demoiselle, même si ´ca pourrait arriver avec le temps. Prendre soin d'elle un peu, passer de bons moments/nuits avec elle, oui. Me considérer en relation exclusive avec elle, moins.
Si vous aviez des conseils ou idées, je serais preneuse. Pour l'instant on m'a dit de communiquer, ce que j'essaye de faire, mais j'ai du mal... Parce qu'en reparler ´ca lui fait mal, et que je ne me sens pas de lien assez fort avec elle pour lui parler de choses intimes. On m'a aussi conseiller de cesser de la voir, de l'embrasser ou toute chose ambigue (genre passer la nuit + intimité) pour faire cesser explicitement la relation. Personnellement je n'en ai pas envie, d'autant que la réconforter par des câlins est une chose qui me vient naturellement, vu qu'elle traverse une passe difficile... sauf que ´ca ne veut pas dire pour moi que je suis forcément amoureuse. Pareil pour l'intimité, ce sont des moments qui égoistement me plaisent.
Pensez vous que ces conseils là gagneraient à être suivis? Si oui pourquoi (surtout le deuxième)? Parce que je dois avouer que j'ai du mal à suivre des conseils sans les comprendre :)
Merci de votre attention :)
#

zina
le mardi 03 janvier 2012 à 09h56
Une petite précision qui peut s'avérer utile :
Une chose importante que m'a apprise ma facon de vivre le polyamour c'est de savoir être bien seule, de savoir supporter la solitude et de ne pas attendre des gens que j'aime qu'ils comblent mes moments de solitude.
La demoiselle dont je parle semble avoir réagit à l'inverse. Pour elle, la tryade est un moyen de ne jamais se retrouver trop tout seul de manière involontaire. "Si l'un des trois doit partir ou veut être seul, les deux autres ne sont pas seuls comme ´ca". De même elle a exprimé sa peur de ne pas pouvoir entamer une relation avec quelqu'un de mono si elle est en relation avec moi... Pour ´ca, j'ai l'habitude de voir des gens me quitter parce qu'ils sont entrés en relation avec des monos, donc limite je comprendrais (même si de mon côté ce n'est pas du tout dans mes plans).
PS : pardon pour le manque de cédilles. Mon clavier n'est pas francais et c'est difficile de les écrire.
#

tentacara
le mardi 03 janvier 2012 à 14h59
J'ai du mal à ne pas voir un profond paradoxe dans le polyamour fermé. Pour le coup, ça me semble multiplier les inconvénients sans bénéficier des avantages. Je comprends mal sur quel principe on peut baser ce mode de vie. Soit on s'offre la liberté d'aimer, soit non ; soit chacun est responsable de sa propre vie, de son propre bonheur, soit non. Je conçois évidemment que l'engagement avec une ou plusieurs personnes demande de tenir compte de leurs sentiments, mais s'interdire par principe toute ouverture, tout amour extérieur, ça me paraît tout aussi difficile à réaliser et tout aussi frustrant qu'on ait un seul partenaire ou qu'on en ait trois.
#

(compte clôturé)
le mardi 03 janvier 2012 à 17h45
Bonjour Zina,
Tout d'abord je rejoins Tentacara : le concept de polyamour fermé me semble aussi très paradoxal et dans ce que tu décris des attentes de ton amie je vois plutôt de l'exclusivité pure et simple, limitée aux membres d'une triade au lieu d'un couple mais exclusivité quand même.
Maintenant pour répondre à ta question (suivre ou pas les conseils que l'on t'a donné), je pense que dans une relation une chose essentielle que l'on doit à l'autre c'est l'honnêteté (quant à ses propres sentiments, envies, attentes, etc.). Car lorsqu'on est honnête, l'autre sait à quoi s'en tenir et peut faire ses choix en connaissance de cause.
Appliqué à ton histoire, ça règle la question de continuer ou pas à la voir, à l'embrasser, etc. Si tu lui dis honnêtement ce que tu ressens, à elle de décider si cela lui convient et si dans ce contexte elle souhaite continuer à te voir ou pas.
D'où ma question : as-tu dit clairement à ton amie ce que tu ressens pour elle ? (le fait qu'actuellement tu n'es pas amoureuse d'elle mais que tu souhaites quand même la voir et être présente pour elle puisqu'elle traverse une période difficile). Car tu mentionnes que tu ne te sens "pas de lien assez fort avec elle pour lui parler de choses intimes".
Voilà ce qui me vient en tête pour l'instant.
#

PolyEric
le mardi 03 janvier 2012 à 22h14
Zina. Si tu n'aimes pas vraiment cette demoiselle, je dirais que votre relation n'est pas vraiment du polyamour. Ceci dit, tant que la situation te plait, il parait inutile de la rejeter.
Y a t-il un problème à l'horizon ? A priori, oui, puisque vous ne partagez pas ce souhait d'exclusivité, donc ça va forcément coincer un jour ou l'autre. Au moment ou ça coincera, vous verrez bien si l'une d'entre vous a envie de changer de point de vue. Par contre, investir sur elle (être là pour elle) semble être un investissement bien risqué, à moins que tu y trouve vraiment ton compte au jour le jour, car le jour ou ça coincera, ou lorsqu'elle aura trouver ce qu'elle cherche, elle pourrait bien se séparer de toi brutalement, purement et simplement. Le fait que tu sois pour elle un moyen de "combler le vide" peut se retourner contre toi le jour ou il n'y aura plus de vide, et qu'il faudra faire un trou exclusif pour y loger la nouvelle venue. Enfin, comme tu es prévenue, ça peux faire moins mal, mais dans l'échelle des valeurs humaines, on doit pouvoir trouver mieux.
#

LittleJohn
le mercredi 04 janvier 2012 à 09h58
Eric_49
Zina. Si tu n'aimes pas vraiment cette demoiselle, je dirais que votre relation n'est pas vraiment du polyamour. [...]
Ah !? o.O
Mieux vaut lire ça que d'être analphabète ! :D
(ouais, je sais, pas constructif, toussa...)
#

zina
le mercredi 04 janvier 2012 à 11h17
zut--- j'avais écrit une réponse longue et tout est parti :/ je recommence...
En premier lieu, je me permet de resituer : le polyamour fermé comme je le décrit est bien du polyamour. Il correspond tout à fait en tout cas à la description : Relation sentimentale honnête, franche et assumée avec plusieurs partenaires simultanément.
On en trouve même des témoignages, le premier qui me vient à l'esprit est celui du blog poly4mour.
Merci pour vos réactions, ca fait du bien de pouvoir discuter un peu. D'un point de vue personnel, je me retrouve un peu dans l'idée du paradoxe décrit par Tentacara et Shamal. Pour autant, je comprends que quelqu'un qui n'a pas cherché à sortir de l'exclusivité ne le voit pas ainsi. Il y a eu pour moi un cheminement entre mon passé monogame et mon présent polyamoureux, notemment un apprentissage du fait de bien vivre la solitude. Je comprends intellectuellement que ce soit difficile voire impossible dans d'autres circonstances. Aucun jugement de ma part là dessus.
Pour répondre à Shamal : Concernant mes sentiments pour J. (la demoiselle en question), c'est un peu plus complexe. Après notre toute première nuit, j'avais eu une poussée de culpabilité de ne pas être amoureuse, de ne pas vouloir une relation avec elle. On en avait parlé, et on était tombées d'accord que l'on ne se connaissait pas assez pour déjà être amoureuses, que c'était normal, et que je n'avais absolument pas à m'en sentir coupable, d'ailleurs à ce stade là elle non plus n'avait pas d'amour pour moi. Depuis, je fais bien attention à ne pas dire de mots doux ambigüs ou qui dépasseraient mes ressentis. Je suis moyennement partante à l'idée de devoir lui _redire_ que je ne suis pas amoureuse, surtout parce que c'est du domaine du méta-relationnel, et qu'on a déjà peu de communication en relationnel de base... Mais peut être me direz vous que c'est nécessaire d'être super explicite et donc de le redire? Ca fait à peine un mois qu'on s'est revues et qu'on a entamé un peu plus d'intimité physique...
Pour répondre à Eric_49 : je considère que le fait d'être encore amoureuse de mes ex, de le reconnaitre, de me sentir libre de dire des mots doux à qui je veux (et plus si affinités) tout en vivant une relation avec J. est du polyamour. Cette position tient pour moi beaucoup du fait que j'ai très peu de limites claires, et que ma vision de l'amour/amitié tient beaucoup du continuum flou. Quand j'étais monogame, j'avais une vision binaire, et je m'efforcais de détruire toute relation intermédiaire (ou de l'upgrader direct en relation amoureuse). Cela m'ayant fait beaucoup de mal, lorsque je suis devenue polyamoureuse, j'ai beaucoup apprécié la liberté que j'avais de vivre ce que je ressentais relationnellement parlant sans avoir besoin de le catégoriser. J'ai dit que actuellement je n'étais pas amoureuse de J. parce que c'est l'impression que j'ai. Ca ne m'empêche pas de vouloir la rendre heureuse, tout en sachant parfaitement que je n 'attends rien en retour (là ca serait un comble). J'avais écrit tout un laius sur mes expériences passées d'amoureux ou de sex-friends qui m'ont quittée pour des relations mono, juste pour dire que j'en ai l'expérience. Merci toutefois de me rappeler que c'est à mes risques et périls. Quant à trouver mieux... Je ne cherche pas un type de relation, je ne peux donc pas "trouver mieux". J'essaye juste de vivre les relations qui sont possibles avec les personnes que j'apprécie. Et j'évite de mettre une échelle de valeur sur mes relations, si je les vis c'est probablement qu'elles m'apportent quelque chose. Pour autant, j'entends qu'il ne faut pas une fois de plus oublier ce dont moi j'ai envie.
(bon, il ne devait pas y avoir que de la réponse à Eric_49 là dedans :P )
Je poste et je continuerai plus tard si d'autres idées me viennent.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
#

clairobscure (invité)
le mercredi 04 janvier 2012 à 12h16
J'aime bien le
"Cette position tient pour moi beaucoup du fait que j'ai très peu de limites claires, et que ma vision de l'amour/amitié tient beaucoup du continuum flou. Quand j'étais monogame, j'avais une vision binaire, et je m'efforcais de détruire toute relation intermédiaire (ou de l'upgrader direct en relation amoureuse). Cela m'ayant fait beaucoup de mal, lorsque je suis devenue polyamoureuse, j'ai beaucoup apprécié la liberté que j'avais de vivre ce que je ressentais relationnellement parlant sans avoir besoin de le catégoriser."
Depuis que j'ai affaire aux relations "plus qu'amicales", donc bien avant de mettre un mot sur ce flou que je ne pouvais pas me résoudre à classer de force dans une catégorie OU une autre, il était clair pour moi que tout était affaire de nuance et la seule différence était la façon dont on en parlait aux autres pour faire simple, parce que, après tout, ça ne les regarde pas. Moi aussi, essayer de trancher m'a toujours mis beaucoup de doutes et je me suis toujours posé beaucoup de questions sur mes sentiments réels pour les gens. Maintenant je comprends que je n'ai rien d'anormal, c'est seulement une affaire d'honnêteté avec moi-même, mais je marche toujours sur des œufs avec la majorité des gens quand je me retrouve à discuter du sujet... ça, c'est un truc qui me pose vraiment problème, car tout le monde n'est pas capable d'entendre certaines choses.
#

PolyEric
le mercredi 04 janvier 2012 à 23h20
zina
Cette position tient pour moi beaucoup du fait que j'ai très peu de limites claires, et que ma vision de l'amour/amitié tient beaucoup du continuum flou.
En fait, je n'ai pas douté une seconde du fait que tu étais polyamoureuse, et pas non plus douté une seconde du coté polyamoureux de la relation fermée que ton amie veut vivre à trois. En fait, je parlais de la relation elle-même entre vous deux. C'est à dire qu'il me semble que vous êtes deux polyamoureuses qui vivez une relation non polyamoureuse. J'insistais lourdement sur ce point qui paraissait évident, justement parce qu'il me semblait que ça ne te sautait pas aux yeux. Hors cette vision des choses me parait être la clé qui permet d'analyser votre situation. Aucune expérience polyamoureuse ne peut éclairer cette relation, pourtant tu utilise ta vision de polyamoureuse pour regarder cette relation, c'est pour ça que tu ne voit qu'un épais brouillard. Pour bien profiter de la relation, il faut la regarder comme une liberté pour toi de n'être ni mono ni poly. Donc pas besoin de dire la vérité ni de dire des mensonges, et pas besoin d'aimer ni de s'en empêcher, juste de prendre ce qui vient et de voir comment ça évolue. C'est un peu stressant, mais c'est ça qui en fait le charme.
zina
Quant à trouver mieux... Je ne cherche pas un type de relation, je ne peux donc pas "trouver mieux".
Ici, par contre, je voulais parler des valeurs humaines, et pas de la relation elle-même. Ton amie, cherche semble t-il à combler un vide avec une personne jetable (toi), qui n'est là que pour combler le vide et qui devra partir lorsqu'il n'y aura plus de vide. Cela me parait mettre en jeux des valeurs humaines relativement basses. Certes, si on ne cherche pas spécialement de valeurs humaines, on peut se contenter de ça, c'est toujours ça de pris. Mais quand-même, à mon avis, on paye toujours d'une façon ou d'une autre, le fait d'être considéré comme un mouchoir jetable. On peut jouer au dur (à la dure dans ton cas), croire que ça ne nous affecte pas, mais à force d'accepter des rôles de mouchoir jetable, on finit par se dire que c'est notre destin, on risque de le prendre comme une fatalité, et c'est là qu'à mon avis, ça peux nous fait perdre le fil de notre vie. Peut-être que justement il faut chercher, voire peut-être même construire, les relations qui ne nous détruisent pas, car peut-être que ces relations ne tombent pas toutes cuites dans l'assiette.
#

zina
le jeudi 05 janvier 2012 à 08h11
Eric_49, en essayant de cadrer les choses avec des termes inflexibles tu en vient à mettre des mots choquants et totalement faux sur une situation que tu sur-interprètes...
La relation que j'ai avec J. n'est pas uniquement sexuelle, il y a des sentiments dedans. Elle m'apprécie beaucoup et de mon côté je l'apprécie et j'ai envie de prendre soin d'elle.
Si tu commences à mettre des limites claires là où moi je n'en mets pas, cela revient à nier par exemple tout statut de relation "naissante" où les sentiments se construisent. Selon toi on serait d'un coup amoureux? Jamais entre deux?
Je comprends parfaitement bien ce que tu veux dire, et ta vision des choses me saute aux yeux depuis le début. MAIS, je ne suis pas d'accord avec ta vision des choses. Comme je l'ai déjà dit, les termes amour et amitié ainsi que tout type de relation sont pour moi dans un continuum et il est donc légitime d'employer le terme de polyamour pour décrire _toutes_ mes relations où je m'autorise potentiellement de l'amour, d'autant plus si plusieurs éléments empêchent de caractériser la relation comme purement amicale.
Et comment te permet tu de juger mon amie comme me considérant comme un mouchoir jetable? C'est justement parce qu'elle ne me considère pas ainsi qu'une relation polyamoureuse ouverte lui pose un problème. Si elle s'en moquait, je me poserai moi même moins de questions. De plus, je le répète : je ne cherche pas un type de relations, je cherche la meilleure relation possible avec telle ou telle personne. J'ai de l'expérience dans la construction de relations, t'inquiètes pas (ça m'irrite tout de même un peu que tu me prennes pour quelqu'un d'aussi naïf). Le truc c'est que même avec des efforts, on ne peut pas toujours construire la relation qu'on veut avec telle ou telle personne. J'ai déjà épuisé mes efforts à essayer de construire toute seule une relation comme je le voulais, et je t'assure que c'est pas simple.
Enfin, dans ma vision des choses, vivre une relation sans engagement ne signifie pas être un mouchoir jetable, et n'exclut pas de l'amour ou des sentiments. J'ai vécu de très beaux moments avec X. qui est quelqu'un de très important pour moi, qui me connait bien, avec qui les sentiments, l'intimité, les projets ont pu être au rendez-vous. Nous savions pourtant tous les deux que s'engager était utopique, au vu de nos situations de vie. Je ne suis pas jetable, et je ne me sens pas jetée alors même qu'il a presque cessée toute communication depuis quelques temps et sa mise en couple mono. Je sais que nous avons un lien important (et je te prie de ne pas juger de ce lien ou de sa qualité / de son importance sans le vivre).
Désolée si le ton de ce message est un peu emporté, mais tes catégorisations envers des bouts de ma vie me semblent vraiment abusives, au point de donner des rôles de méchants à des personnes qui n'ont rien fait pour.
Les relations ne tombent pas toutes cuites, non, en effet, il faut savoir accepter toutes les nuances et accepter de partir de ce qui est possible. J'aime vraiment pas les tout noir ou tout blanc en fait :-(
#

bouquetfleuri
le jeudi 05 janvier 2012 à 18h31
bonjour Zina, je me retrouve presque mot pour mot dans ce que tu décris de ce que t'apporte l'expérience du polyamour, la capacité à vivre mieux sa solitude entre autres choses...
Et il me semble que tu as écrit au fil de tes interventions la solution à la difficulté que tu nous exposes : envie de la rendre heureuse, ne pas juger, continuum flou, sentiments partagés mais pas identiques, manière différentes de vivre une même histoire. Le respect que tu as de cette personne transparaît dans tes mots. Savoir tout cela, c'est déjà avoir les moyens d'agir.
Tu parles de communication verbale que ton amie supporterait moins, mais tu décris en même temps tout un ensemble de gestes de communication autre.
Je ne suis pas sûr qu'il puisse exister un conseil applicable. Pour la raison simple que la relation humaine n'est pas une cuisine faite à base de recettes. Et si je devais me permettre de te dire quelque chose, à ta demande, c'est que vous avez de la chance (toutes les deux) de vivre quelque chose qui soit analysable par toi comme tu le fais.
Mais voilà, l'objectif d'une relation n'est jamais sûr, seul le chemin peut être plus ou moins balisé par les expériences précédentes.
Écoute toi, comme tu l'écoutes, la tranquillité devrait bien vous gagner rapidement... pas forcément ensemble, d'ailleurs