Polyamour.info

Ca va pas partir tout de suite parce qu'elle ne sait pas encore combien elle a perdu. La question de la quantité est souvent très angoissante pour le conjoint, je m'en suis rendu compte.
Le vrai question ne devant pas se poser en terme de quantité mais de qualité... Ca me fait penser a ma fille qui petite avait fait la gueule parce que je lui avais échangé deux pièces de 2 euros (j'avais besoin de monnaie pour mon boulot) contre un billet de 5. Elle s'est sentie lésée, même si on lui a expliqué que ça valait plus et qu'il y avait une jolie bande brillante... La quantité était absente. Et puis elle a fini par trouver ça mieux parce qu'elle avait un billet et pas ses copines! Bon, dans ton cas c'est peut être un peu moins simple mais y a de ça quand même, puisque tu parles de vol.
Il va falloir petit a petit changer le point de vue quantité par le point de vue qualité. Parce que c'est sur que dans ton cas, il y a toujours des moments où tu passeras moins de temps avec ton épouse qu'avant. Mais il est fort probable que le temps restant soit vécu plus intensément et a mon sens, c'est ce qui compte. Moi je travaille sur ce point avec ma chérie, c'est celui qui coince le plus...

salsero
Il va falloir petit a petit changer le point de vue quantité par le point de vue qualité.

Je suis d'accord, et je rajouterais qu'il faut aussi qu'elle comprenne que tu ne lui appartiens pas.
Si elle a vraiment tendance à parler textuellement de "vol", elle a peut-être une réflexion à mener là-dessus aussi.

Oui exact LuLutine, j'avais oublié ce "détail" qui est loin d'en être un: on appartient pas a son conjoint, même si c'est l'idée courante incluse notamment lors du mariage.
D'ailleurs c'est vrai aussi pour elle: elle ne t'appartient pas, c'est peut être aussi quelque chose que tu dois lui dire.

en droit, lorsqu'un squatteur est resté suffisamment longtemps sans payer de loyer (genre 20 ans), on considère parfois que la situation est désormais normale.
Il y a quelque chose de la validation d'une habitude.
Quand on a l'usufruit de quelque chose pendant très longtemps, on finit parfois par considérer qu'on en a aussi la propriété.
Et ensuite, pour éviter les ennuis, l'autre peut être amené à ne pas remettre cette illusion en question.
Du coup on arrive à un double traumatisme, l'un rappelant l'autre et réciproquement : le polyamour oblige à rappeler qu'on n'appartient pas à l'autre, donc les deux réalités apparaissent liées.
Peut-être qu'il faut conseiller à chacun de rappeler régulièrement à son conjoint qu'on ne lui appartient pas, afin que cette "révélation" ne soit pas rappelée le jour où on veut partager son temps avec un(e) autre?

eulren
Peut-être qu'il faut conseiller à chacun de rappeler régulièrement à son conjoint qu'on ne lui appartient pas, afin que cette "révélation" ne soit pas rappelée le jour où on veut partager son temps avec un(e) autre ?

mmh... je crains que ce ne soit un voeux pieux... mais je le partage tout à fait et très au-delà des questions de polyamour...