Comment faites-vous ?
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atchoum (invité)
le dimanche 13 mars 2011 à 22h42
Bonsoir,
Cela fait un an que j'ai deux amoureux et que j'ai de plus en plus l'impression d'avoir deux vies... et que je le vis de moins en moins bien. je vis en province et mon autre amoureux vit à Paris, je fais donc des séjours brefs à Paris régulièrement. En gros quand je suis chez moi, avec l'un, qui est aussi le père de mes enfants, je suis heureuse mais l'autre me manque et quand je suis avec l'autre, à Paris, c'est mon compagnon qui me manque. Je me rends bien compte qu'au fond , j'aimerais pouvoir vivre avec tous les deux, ou du moins dans la même ville, ou à proximité. Mais ce n'est pas possible, mon compagnon ne veut pas en entendre parler.Il ne veut pas que mes deux vies se mélangent, c'est la seule chose qu'il exige.
Est-ce que vous avez déjà vécu ça ?
Comment arrivez-vous à le vivre plus sereinement ?
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amantparisien
le lundi 14 mars 2011 à 11h40
Prend en un troisième, pour voir ? ;-)
(bon.. je sors..)
Plus sérieusement, tu es peut être arrivée a une routine qui te pèse.
Est ce qu'a chacun de tes departs, tu as encore les papillons dans le ventre, ou bien c'est rentré dans l'ordre des choses ? Le petit piment est il encore là ?
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 14h56
Ton compagnon ne veut pas que tes deux vies se mélangent, c'est tout ce qu'il exige?
Mais... c'est une seule demande, certes, mais tellement énorme qu'elle te contraint de partout ou presque.
Je vais dire un truc peut-être gonflé, mais tout en n'ayant l'air que de demander un tout petit truc, il fait peser une tonne de contraintes sur toi.
En causer, avec lui, de cette exigence, why not? Parce que ça va bien au-delà de l'apparente liberté qu'il te laisse. Je sais pas... je trouve ça pas net-net... vouzautres, ça vous paraît pas... démesurément petit?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Romy
le lundi 14 mars 2011 à 15h07
Ça ne me paraît pas démesuré comme demande... La difficulté vient du fait que les deux habitent loin l'un de l'autre, pas du fait que le compagnon ne veut pas former un trio... Si ton compagnon te manque lorsque tu es à Paris avec l'autre, il faut faire avec j'imagine...Tu ne peux pas forcer ton conjoint à t'accompagner là-bas, non?
Je travaillerais plutôt sur ton sentiment de manque.
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 15h28
Rosy
La difficulté vient du fait que les deux habitent loin l'un de l'autre, pas du fait que le compagnon ne veut pas former un trio...
Pas certain. Le même argument peut être aisément surmonté si on est à quelques kils de distance, mais pas s'il faut un bon trajet en train pour se retrouver. "Ne pas vouloir savoir" a un impact très différent.
Le compagnon d'atchoum ne veut rien savoir, elle le dit clairement. Il ne voudrait pas pour autant être en trio s'ils étaient moins distants, je gage!
Qu'est-ce qu'elle en pense, atchoum?
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Romy
le lundi 14 mars 2011 à 16h40
De ce que je comprends, c'est que la distance fait souffrir Atchoum, parce que, par exemple, elle ne peut pas voir les deux dans la même journée... Lorsqu'elle va à Paris, elle reste un bon moment sans être avec son conjoint...
Bien sûr qu'elle peut espérer que les deux s'entendent bien et qu'ils forment éventuellement un trio...mais on ne peut pas forcer les alliances il me semble...
Si le compagnon d'Atchoum ne veut rien savoir d'être en présence d'Atchoum et de son amant...ça me semble être une demande raisonnable! On ne peut pas forcer les gens à être des amis... même s'ils habitent tout près l'un de l'autre.
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atchoum (invité)
le lundi 14 mars 2011 à 16h54
Atchoum elle pense comme toi @Wazaa.. que c'est une énorme contrainte pour moi, qui me pèse de plus en plus. Je sens qu'au fond mon compagnon n'accepte pas que j'ai deux amoureux. Il "tolère". Il est dans le fantasme qu'un jour tout va redevenir comme avant. Or ce n'est pas possible, tout bouge tout le temps, je ne redeviendrais jamais celle qu'il a connu "avant", du temps où il était l'unique".Et bien sûr que non qu'il ne veut pas être en trio, à mon grand regret. Même l'idée que mon autre amoureux, qui ne dit pas non à cette idée, se rapproche simplement, vienne habiter dans le coin, il dit non.
Quand à ta remarque @amantparisien,oui le petit piment est toujours là. Plus que jamais, ce n'est pas ça le problème. C'est ce que dit @Rosalie, pardon @Rosy : c'est le manque qui est difficile à vivre, quand je suis éloignée plusieurs jours des uns ou des autres. Mais surtout souvent deux à trois semaines de mon second amoureux. J'y arrive de moins en moins. J'ai l'impression d'arriver à une impasse. Je voudrais plus, mais mon compagnon s'y refuse. Ils étaient d'ailleurs amis avant que le second devienne mon amoureux, il n'a jamais voulu le revoir. Je ne peux pas le forcer. Rosy a raison, on ne force personne . Il a surtout peur je pense de l'équilibre psy de nos enfants, des dégâts que pourraient faire le mélange dans leurs têtes. Je ne suis pas d'accord avec lui, je pense que des enfants sont capables d'entendre que j'ai deux amoureux, que j'aime leur père mais que j'aime aussi un autre homme. Et qu'ils peuvent le rencontrer comme avant ! Ce qu'ils n'ont plus le "droit" de faire. Ils sont petits en plus... il n'y a pas encore ces histoires de normes sociales qui peut être pourraient peser...
Je suis pas très bien en ce moment. Je passe mes nuits à chercher LA solution, là où je sais qu'il n'y en a pas, qu'il faut juste le vivre. Je suis une vraie cocotte minute.C'est un vrai souci dans le polyamour quand ce n'est pas "réellement" partagé. Mon compagnon a conscience qu'il peut lui aussi vivre d'autres histoires, mais il n'en a pas encore "profité" jusqu'à maintenant ;-). Il me tarde, je me dis qu'alors, sûrement, tout cela va se tasser..
Quand à prendre un troisième amant ;-), je crois qu'avec toutes ces histoires je ne suis pas super disponible dans la tête ( ni dans mon emploi du temps ! ) pour rendre la chose possible ! ;-)
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 17h06
Ouille, si ton compagnon commence à faire parler les enfants à leur place, je trouve ça dérangeant, un peu manipulateur.
Une contrainte de plus. C'est donner d'une main et reprendre de l'autre, ça. Tu peux imaginer de parler avec lui de cette attitude?
Ca fait une tripotée de questions différentes à gérer, pour le même "problème"... Une à la fois, c'est toujours plus facile à traiter.
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tentacara
le lundi 14 mars 2011 à 18h51
Je comprends que le compagnon d'atchoum craigne pour l'équilibre des enfants, après tout, ça a l'air d'avoir perturbé son équilibre à lui, et qu'il projette ses sentiments sur les enfants me semble logique (quoique pas fondé en l'espèce). C'est d'ailleurs la principale question à laquelle on doit répondre en tant que PA parents ou futurs parents, ce schéma contrevient aux dogmes en vigueur et il reste difficcile de s'en défaire.
Je crois, en revanche que ton compagnon ne devrait pas avoir son mot à dire sur la ville où habite ton autre amoureux. Qu'il ne veuille pas mélanger vos vies, que ce soit en trio ou simplement en le fréquentant, c'est une chose. Qu'il s'oppose à ce qu'il se rapproche de toi, ça devient de la tyrannie. Ton compagnon ne peut pas tout contrôler. Certes il est probable que tu verras ton autre amoureux plus souvent, mais tu peux faire valoir que tu ne seras plus obligée de partir aussi loin aussi longtemps, qu'en cas de besoin tu seras plus facilement disponible en cas de problème d'un côté ou de l'autre. Je pense que tout le monde gagnerait à un peu plus de souplesse dans ton emploi du temps, à commencer par tes enfants et leur père.
@Wazaaa, pour répondre à ta question dans un autre fil, tout va pour le mieux. Le squatteur prend de plus en plus de place et l'organisation logistique pour son arrivée avance bien.
:-)
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 18h54
tentacara
@Wazaaa, pour répondre à ta question dans un autre fil, tout va pour le mieux. Le squatteur prend de plus en plus de place et l'organisation logistique pour son arrivée avance bien.
:-)
:-) :-) :-) :-) :-) Le premier bébé du site, quelque part... :-) :-) :-) :-) :-)
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 19h04
tentacara
Je comprends que le compagnon d'atchoum craigne pour l'équilibre des enfants, après tout, ça a l'air d'avoir perturbé son équilibre à lui, et qu'il projette ses sentiments sur les enfants me semble logique (quoique pas fondé en l'espèce). C'est d'ailleurs la principale question à laquelle on doit répondre en tant que PA parents ou futurs parents, ce schéma contrevient aux dogmes en vigueur et il reste difficcile de s'en défaire.
Je crois, en revanche que ton compagnon ne devrait pas avoir son mot à dire sur la ville où habite ton autre amoureux. Qu'il ne veuille pas mélanger vos vies, que ce soit en trio ou simplement en le fréquentant, c'est une chose. Qu'il s'oppose à ce qu'il se rapproche de toi, ça devient de la tyrannie. Ton compagnon ne peut pas tout contrôler. Certes il est probable que tu verras ton autre amoureux plus souvent, mais tu peux faire valoir que tu ne seras plus obligée de partir aussi loin aussi longtemps, qu'en cas de besoin tu seras plus facilement disponible en cas de problème d'un côté ou de l'autre. Je pense que tout le monde gagnerait à un peu plus de souplesse dans ton emploi du temps, à commencer par tes enfants et leur père.
Moi, je renifle que sous couvert de tolérer la situation (ce qui est quand même vachement différent de "être OK avec le polyamour d'atchoum"), il fait du double-bind: oui, mais non. Comment s'y retrouver?
Il a pas envie, il souffre, et concède le partage pour des raisons qui lui appartiennent, mais qui ne respirent pas la liberté de choix. La liberté de l'un contre la liberté de l'autre, c'est triste... Y'a pourtant plein de situations gagnant-gagnant. Atchoum, comment ça s'est mis en place, ton histoire?
[Dis donc, j'ai un vocabulaire orienté "sinus bouchés", moi... vive les foutus pollens...]
Je comprends le choix de pseudo d'atchoum... la situation est un rien allergène...
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tentacara
le lundi 14 mars 2011 à 19h20
Je suis d'accord avec toi, mais la pratique polyamoureuse d'atchoum a apparemment fait l'objet d'une négociation avec son compagnon qui a l'air bien mono. Le problème me semble venir du fait qu'il perçoit sas "tolérance" comme un sacrifice et que du coup, il reste fermé aux évolutions possibles de la situation. Mais dans ce genre de cas, quand le "+1 historique" ne partage pas la philosophie (après tout, il a bien le droit de ne pas adhérer au principe), le plus efficace n'est-il pas de focaliser sur le concret? Je t'accorde que c'est triste, mais même s'il sort tout de travers, j'ai l'impression qu'il y a de l'amour et de la douleur dans tout ça. Je suis assez d'accord sur le côté gagnant-gagnant, reste à lui montrer les choses sous un jour moins pathogène pour lui, non?
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 19h57
'gzactement, pour la notion de sacrifice. Alors là, déjà, il y a un os, ouille.
Et en effet, le piège c'est de sembler adhérer, même du bout des lèvres; de concéder, puis, en l'occurrence et je ne jette la pierre à personne, vraiment!, de tant souffrir qu'on finit par faire peser toute sa douleur sur l'entourage en plus de soi-même; faute de la verbaliser, de rester dans un acte pourtant passif - la résistance.
Je crois, infiniment, au pouvoir du verbe pour se remettre les idées en place, même si comme pour Françoise, ça a été plus un monologue qu'une thérapie réelle. Les choses informulées pèsent comme plus lourd, ça me fait penser à un bouton en train de se former: zone diffuse, rouge, douloureuse, pas facile à repérer. Une fois le bouton formé, on le voit avec sa petite tête blanche, on le presse, ça fait sprouatch, on n'a plus mal, reste plus qu'à désinfecter le temps que ça cicatrise. Analogie dégueu j'en conviens, mais bon.
"Focaliser sur le concret", là, je ne capte pas bien l'idée, par contre.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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tentacara
le lundi 14 mars 2011 à 20h12
Par exemple, le compagnon d'atchoum bloque sur la possibilité que son autre amoureux vienne s'installer dans la même ville. "Focaliser sur le concret" ici, ça peut-être de lui montrer les avantages de cette situation, que la proximité de l'autre amoureux est plus simple au niveau logistique, économique.. et pour l'équilibre des enfants, par exemple..
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(compte clôturé)
le lundi 14 mars 2011 à 20h45
OK, je percute. L'expérience par le concret, oui, aussi. Essayer pour voir, oui.
Moi ce qui me laisse perplexe quand même, c'est que la puissance de son refus est telle qu'il arrive même à imposer, quelque part, sa volonté de bloquer la situation. Or, que je sache, tout citoyen qui n'est pas sous la contrainte d'une interdiction de s'approcher d'une personne est libre de s'installer où elle veut dans l'Hexagone...
Donc, j'imagine que si ça ne se fait pas, c'est que le verrou se trouve dans la crainte de voir la situation sauter d'une manière ou d'une autre: que le number One d'Atchoum pète un câble, par exemple, s'il assiste, impuissant, au rapprochement du number Two; qui par ailleurs fut son pote; et si j'ai bien compris, les deux ne se voient plus depuis que number Two est devenu number Two?
Or ça suppose un minimum de paix, et là, je la sens plutôt bidon de TNT, la situation. Aïe aïe aïe.
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amantparisien
le mardi 15 mars 2011 à 06h49
Il me semble qu'un detail qu'a dit atchoum, et que personne n'a soulevé (je n'ai pas eu le temps de tout lire...), est le noeud du probleme :
Le conjoint était ami avec cet homme, et ne veut plus le voir maintenant.
çà veut dire, en effet, qu'il tolere, mais que le fait que ce soit un ancien ami, complique l'acceptation. Ce serait un etranger a la base, la situation serait peut etre mieux acceptée.
Ma femme me dit bien qu'elle n'accepterait pas que j'aie une liaison avec une de ses connaissances...
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atchoum (invité)
le mardi 15 mars 2011 à 11h02
On ne peut pas vraiment dire qu'ils étaient "amis", c'était mon ami , que mon compagnon connaissait et s'appréciait. Et réciproquement. Ça ne rentre pas trop en ligne de compte, je pense. Je ne pense pas que le fait que cela soit un étranger aurait joué différemment.
@Tentacara pour résumer la situation, c'est moi qui aie "introduit" le polyamour dans notre couple mono, un peu en force, je le concède, mais je n'avais pas le choix, j'aime profondément ces deux hommes, je n'aurais pas pu quitter l'un ou ne rien envisager avec l'autre... Mon compagnon adhère sur le principe, politiquement, etc.. sa tête dit oui,oui, oui, au polyamour. Mais son corps au début à dit non. Je vous passe les détails mais les premiers mois ont été terribles, intrusion dans mes boites mails, lecture de toute notre correspondance avec amoureux 2 qui était à ce stade plutôt passionnelle. Crises de jalousies impressionnantes qui lui déchiraient le ventre. Bon... je trouve qu'aujourd'hui dans sa manière de fixer des limites, un cadre, à ce polyamour, il trouve un moyen de l'accepter à sa manière.Les règles sont difficile à vivre pour moi, mais je n'ai pas vraiment le choix.. je me sens coincée. Lui dit être devenu le spectateur de sa vie. Je n'aime pas la tournure que cela prend tout ça... Sa posture de victime. On en parle. Cela ne change pas grand chose. Oui je le sens aussi, c'est explosif, mais que faire ?
Et une autre donnée importante c'ets que nous vivons en milieu rural, tout le monde se connait, et je pense qu'il a très peur si mon amoureux 2 débarque dans le coin, que tout le monde le sache, même si nos amis le savent et que cela ne lui pose pas de problème, et que tout se mélange ! ;-) Il me dit, qu'il a pas envie de le voir débarquer dans des fêtes ou au marché... C'est certain que dans ce contexte, on ne vit pas l'anonymat que permet une ville et qui permet de ne pas trop mélanger les sphères....
Pfffff... pas facile le chemin du polyamour... je le savais , bon, j'aime le rafting ( clin d'œil à Françoise) , y'a pas de soucis, mais bigre que ce n'est pas facile.
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amantparisien
le mardi 15 mars 2011 à 11h12
En relisant un peu plus, j'ai vu qu'il y a même eu une periode où il cherchait a savoir, espionner ta deuxieme vie... çà a dû être tres dur a vivre tout çà, pour lui comme pour toi.
Sûrement que le fait qu'il n'ait pas une deuxième amoureuse joue aussi.
Il n'en a pas parce qu'il ne veut pas, ou parce qu'il ne trouve pas ?
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atchoum (invité)
le mardi 15 mars 2011 à 12h02
Il ne trouve pas... ben oui, on ne vit pas en ville... c'est moins facile.
Quand à la période d'espionnage, c'était un enfer. Ça a brisé quelque chose, je ne lui fais plus confiance pour ces choses-là, je ne laisse plus mon portable trainé, j'ai protégé mes boites mails par des mots de passe qu'il ne connait pas etc.. Il me dit lui-même qu'il ne peut pas me promettre de ne pas refaire une crise de jalousie et dans ces cas-là de ne plus pouvoir se maitriser au point de fouiller mon ordi par exemple. Même s'il dit aussi, que de savoir, maintenant, puisqu'il l'a lu, la force et l'immensité de ce que je vis avec mon second amoureux, ça l'aide à le vivre mieux. Il sentait que je minimisais la chose pour le rassurer. Ce qui n'est pas faux. Mais je trouvais normal de le faire, nous étions en pleine période passionnelle, au tout début de notre histoire, c'était complètement déséquilibré, je savais que cela allait passer, je ne voulais pas lui dresser ce tableau. Et au contraire des mails ( dévastateurs) qu'il a lu, je lui tenais des discours très calmes, sereins, posés, rassurants : "Je vous aime tous les deux", " je t'aime toi, pas plus , pas moins, mais différemment." C'était son obsession à l'époque : " mais tu m'aimes moins, tu l'aimes plus que moi". Je ne sais pas si j'ai bien fait, puisque quelques jours après la tempête terrible de la lecture de la correspondance, il s'est calmé. Comme si cela lui avait fait du bien, de savoir exactement ce qui se jouait entre mon second amoureux et moi.