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Rien

Témoignage
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Personne (invité)

le mercredi 08 mai 2013 à 00h28

C'est quand même tellement difficile d'être comme ça, sans faire de peine, sans croire que tout est de sa faute, sans finir par croire qu'on est malade, sans se dire qu'on pourrait juste renoncer pour que tout aille mieux, se mettre en boule et se dire qu'on est comme l'autre voudrait qu'on soit.
Des fois , je sais plus ce que je dois faire même si je sais qui je suis.
C'est tellement dur.
J'avais juste envie de le dire ici.
Merci.

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Profil

Kolin

le mercredi 08 mai 2013 à 00h45

bonsoir Personne(invité)

Sans connaître ton histoire, ton post me touche par la souffrance qu'il laisse transparaître..
que te dis la personne que tu sais savoir être ?
Il n'y a pas de souffrance sans issue, ni sans solution, accroches-toi et ne renonce jamais,
même si tu dois revenir sur des choix, tu vas trouver le bon dosage pour ton équilibre, fait confiance au temps.

:-/ :-)

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Profil

Cendre

le jeudi 09 mai 2013 à 00h50

Je connais très bien cette sensation, de se sentir au cœur de tous les problèmes, de se dire qu'on en serait pas là si j'avais été raisonnable, décente, etc...
Mais je me suis accrochée, parce que vouloir entrer dans la "norme" de l'adultère, c'était accepter que ce que j'avais fait était un accident, une erreur, quelque chose que je devais regretter et corriger.
Et l'idée de regretter un truc pareil, ça me retournait tout l'estomac : non, j'avais pas cédé pour la première amourette venue, non, je ne suis pas une fille facile, et oui, j'ai encore de la valeur à mes yeux pour mériter leurs amours à tous les deux (et plus si affinité)
Hors de question que l'on passe l'éponge sur cette histoire.

Prend le temps de respirer, d'être toi même, de découvrir ce qui est vraiment important pour toi, réserve toi un espace pour t'oxygéner un peu, ne te projette pas trop loin dans l'avenir, mais arrange toi pour profiter au maximum des bonheurs que peuvent t'apporter ces amours multiples au jour le jour.

Et reviens nous donner de meilleures nouvelles.

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personne (invité)

le samedi 11 mai 2013 à 03h26

Merci, merci à Kolin, d'avoir répondu immédiatement, j'ai lu, je n'ai pas su dire merci aussi vite. Merci à la pétillante Cendre, avec ses mots toujours aussi rassurants.
Mon humeur est évidement liée au gré des humeurs de mon amour (lui, le seul), celle que je suis: j'essaye de lui expliquer des qu'il me le demande, des que je le ressent. Mais c'est long et je le sais, il me dit qu'il est comme moi, mais je sais que non.
je sais que c'est naturel pour moi, je sais que ça ne l'ai pas pour lui, et ça me rend très triste tellement je l'aime et que j'aimerais qu'il soit moi pour qu'il le comprenne.
être moi, c'est avoir des sensations si fortes avec des personnes si particulières, sans pour autant grignoter la place de "LUI". et pas souvent, ou plus, je n'appartient pas, il n'appartient pas, je l'aime, par dessus tout. Et je ressent d'autres.
C'est .
Dur.
Je persiste et je signe.
Mais jusqu'où doit on aller? Je connais ma réponse, mais à quel prix?

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(compte clôturé)

le samedi 11 mai 2013 à 13h07

Jusqu'où aller? Jusqu'à te sentir en accord avec ce que tu es, parce que vivre contre ce que tu es, ce serait t 'infliger une souffrance, et en vouloir à celui que tu aimes, parfois jusqu'à te demander s'il t'aime vraiment pour vouloir ainsi que tu te renies. Par expérience, je sais qu'on peut même tomber malade de se faire ainsi violence...
Ce que tu dis pour te culpabiliser, tu pourrais le lui retourner: vous ne souffririez pas s'il admettait que tu es ainsi,s'il comprenait que tu ne l'en aimes pas moins, s'il se demandait pourquoi on persiste à dire que c'est "mieux" d'aimer une seule personne que d'en aimer plusieurs et pourquoi il croit cela, etc...
Je te dis cela, parce qu'avant d'arriver à notre équilibre actuel, j'ai traversé ces périodes où les autres vous traitent de cinglée, vous accusent de tout gâcher, vous disent "tu veux l'argent du beurre et le beurre", te traitent d'égoïste, prédisent un avenir épouvantable à ton couple et à tes enfants, les malheureux, etc. Je l'ai évoqué mais en ai peu parlé dans mes livres parce que je n'aime pas fixer sur le papier les mauvais souvenirs, je préférais dire le bonheur d'y être arrivée, à ce bonheur justement, plutôt que m’appesantir sur des moments que je me demande encore comment j'ai pu les traverser.
Tu n'es pas personne, tu es quelqu'un, et ce quelqu'un n'a pas à se sentir coupable d'être ce qu'il est. Ecouter l'autre, tenir compte de son avis, le rassurer tant que tu peux, oui. Te sentir coupable parce qu'il n'arrive pas à te comprendre totalement, non. C'est un adulte, toi aussi, à chacun d'assumer sa part de difficultés, sans la faire porter aux autres.

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Profil

LuLutine

le samedi 11 mai 2013 à 16h39

aimerplusieurshommes
Jusqu'où aller ? Jusqu'à te sentir en accord avec ce que tu es, parce que vivre contre ce que tu es, ce serait t'infliger une souffrance, et en vouloir à celui que tu aimes, parfois jusqu'à te demander s'il t'aime vraiment pour vouloir ainsi que tu te renies. Par expérience, je sais qu'on peut même tomber malade de se faire ainsi violence...
[...]
Tu n'es pas personne, tu es quelqu'un, et ce quelqu'un n'a pas à se sentir coupable d'être ce qu'il est. Ecouter l'autre, tenir compte de son avis, le rassurer tant que tu peux, oui. Te sentir coupable parce qu'il n'arrive pas à te comprendre totalement, non. C'est un adulte, toi aussi, à chacun d'assumer sa part de difficultés, sans la faire porter aux autres.

Je n'aurais pas mieux dit...

Pour ma part quand j'envisage la possibilité d'être exclusive "pour" quelqu'un, j'ai juste l'envie de disparaître. Pas juste se rouler en boule comme le dit "personne", mais vraiment disparaître complètement, au fond d'un trou où plus personne ne me trouvera, ne plus exister...

Alors, je sais que je ne suis pas capable de vivre ainsi, que l'exclusivité est quelque chose qui me détruit à petit feu (pas si petit que ça en fait, le feu). Mon choix est facile. Ce sont les conséquences qui certes, sont difficiles, mais que je préfère assumer plutôt que de me détruire.

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