Prévention mst/ist
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Mark
le jeudi 24 mars 2016 à 18h51
histoire de ne pas lancer un nieme fil...
www.francetvinfo.fr/sante/prevention/sante-flambee...
ça donne à réfléchir..
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Camille_B
le mardi 16 janvier 2018 à 16h30
Euh ... vous savez que ça existe les tests de dépistage ? Si un partenaire ne peut pas bander avec un préservatif :
1 - essayer le préservatif "féminin". Pas sûr que ça règle le problème, mais ça vaut le coup de tenter.
2 - Essayer des préservatifs particulièrement fin ou ayant une composition particulière. Pareil que 1.
3 - Faire un dépistage des MST ( ce qui devrait être plus ou moins une nécessité un moment ou à un autre dans des relations multiples, je dis ça je dis rien ... ).
Faites-vous dépister, renseignez-vous sur les règles du "safer sex", c'est pas les infos qui manquent sur ce type de situations.
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aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h13
Oh, pour avoir travaillé sur la santé sexuelle, je n'ai pas besoin d'information, merci ;)
1 et 2 nop.
3 ? Lorsque vous rencontrez quelqu'un qui vous plait. Vous allez au resto ? Au ciné ? Puis vous prenez rdv pour vous embrasser et faire l'amour ? Avec demande explicite de test papier ?
Je dis ça, je dis rien...
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Camille_B
le mardi 16 janvier 2018 à 18h14
Pour 1 et 2 c'est ce que je dis : la personne peut essayer, mais peu probable que ça fonctionne.
Quand au 3, votre réponse m'intrigue ... D'un côté vous balancez de grandes généralités sur la "justification" et l'irresponsabilité, de l'autre vous trouvez étrange ... une attitude responsable.
Cela me laisse perplexe, vous me donnez surtout l'impression de ne surtout pas vouloir connaître de solution afin de "justifier" ( pour le coup ) votre vision négative du polyamour.
Alors je vous explique cher spécialiste de la "santé sexuelle" : les règles du safer sex sont connues et pratiquées par grand nombre de personnes.
Quand à l'étrange idée que lorsque l'on rencontre quelqu'un la seule chose à faire serait de baiser sauvagement "là, maintenant, toute de suite", je m'interroge quand au sérieux de vos reproches contre l'irresponsabilité de la société moderne ...
Au risque de vous choquer, oui, lorsque je rencontre quelqu'un je vais au resto, boire un verre, discute, et il peut se passer une période très longue avant que la sexualité s'invite dans les "activités". Et quand c'est le cas je fais attention à ne pas prendre de risques. C'est si difficile à croire ?
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Camille_B
le mardi 16 janvier 2018 à 18h31
Message modéré pour la raison suivante : Réponse à troll.
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Umjawban (invité)
le mercredi 17 janvier 2018 à 11h56
Et dans le cas de cette femme, plus haut qui disait que de temps à autre, malgré le contrat avec son mari, elle passait outre le préservatif. Quid de cet homme ? Tant pis ? Après tout puisque le travail et l'amour sont précaire, pourquoi pas la vie... ?
Sauf que c'est quelque-chose qui n'est pas spécifique aux relations non-exclusives, et que la transparence de la non-exclusivité permet à chacun de discuter de ses limites et des risque qu'il considère acceptable.
Les relations adultérines, non seulement ne protègent pas de ces travers, mais aussi empêchent d'aborder le sujet clairement.
La monogamie sérielle aussi peut facilement permettre d'éviter la question de la protection contre les MST, sous le prétexte que « de toute façon je n'ai pas pris de risque, je n'ai toujours eu qu'un partenaire à la fois » (oui, mais non, c'est pas si simple).
Je vais te lâcher un bout de moi, pour illustrer : actuellement, j'ai deux relations amoureuses suivies : avec une personne je viens d'avoir un enfant, et l'autre est une des marraines de cet enfant.
J'ai toujours été clair avec elles deux (et d'autres) sur les méthodes de protection que j'utilisais et avec qui.
Et cet été, quand elles se sont revues, elles ont discuté entre elles de leur moyens de contraception et de protection contre les IST, avec moi mais aussi dans leurs autres relations. Et elles ont vu entre elles comment ça leur allait de continuer avec moi.
Il y a quelques mois, j'ai réalisé que la manière dont une de ces amoureuses s'était protégé ces derniers temps ne m'allait pas. Du coup, j'en ai parlé à l'autre, et on a rechangé la manière dont on partageait de la sexualité en attendant les résultats des tests.
Pas de quoi en faire un drame, au final : une partenaire a pris des risques et ses responsabilités, elle m'en a parlé ouvertement, et j'ai pris mes dispositions pour moi-même, et agit en conséquence pour mes autres relations.
Ce qu'il faut que tu te mettes en tête, aruspice, c'est que si certaines personnes peuvent en effet se cacher derrière une posture « polyamoureuse » pour adopter une forme d'irresponsabilité affective/sexuelle/whatever, ce n'est pas intrinsèque aux relations exclusives.
Et à mon sens, au contraire : multiplier les relations amoureuses/affectives/sexuelles augmente les contraintes et les besoins de composer avec les besoins des uns et des autres.
On pourrait employer le parallèle technico-juridico-administratif suivant :
- la monogamie, ça peut être choisir et signer un type contrat pré-rédigé parmi d'autres (avec une sélection assez limitée), sans trop se casser la tête. C'est légitime, et ça peut parfaitement convenir aux parties impliquées.
- la non-exclusivité, ça peut être prendre le temps de rédiger un ou plusieurs contrats point par point, à deux ou plus, et voir si tous les détails vont bien à tout le monde. Alors oui, ça peut être plus long et compliqué à mettre en place, mais c'est tout aussi légitime, et le résultat final peut avoir cet avantage d'être plus consensuel.
Dans chacune de ces manières de procéder, n'importe-qui peut choisir de se foutre des termes du contrat, et d'être irresponsable dans son application.
Ça ne rend aucune des deux fondamentalement mauvaise.
Ça ne donne pas à la non-exclusivité tous ces torts dont tu l'accuses de manière aigrie, en semblant clairement avoir un historique personnel à régler à ce sujet.
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Polyamour.info
le jeudi 18 janvier 2018 à 02h41
Merci de re-centrer le sujet et d'éviter les trolls, et de leur répondre.