Cette sensation de décalage entre les dire et les faits ?
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(compte clôturé)
le jeudi 06 mai 2010 à 12h30
chacun son fil...
moi j'aime celui-là, je suis attaché, il est gros :-) déjà, inscrit dans sexualité, on a surmonté des épreuves, changé de propriétaire, car l'initiatrice l'a abandonné et l'intitulé correspond à ce qui est critique pour moi, sur ce terrain, ce décalage là... précisément.
Je demande des avis : ça y est, je me relance dans une histoire. Je connais la personne, que j'avais rencontré il y a deux ans sur un site internet. Ca avait été une histoire de fascination, fusion, ecceuil, rejet. Comme beaucoup d'autres avant et après, sauf qu'ici ça avait été suffisament bref pour pas laisser trop de dégats colatéraux et suffisament longue, pour avoir permis une bonne connaissance mutuelle. Donc ça repars fort. L'autre jour on est sortis et quelqu'un nous demande : alors vous êtes ensembles? On s'est regardé, silence lourd, rires et j'ai dit, oui, finalement. Difficile de dire oui, car je m'efforce pour ne pas tomber dans le schéma habituel de la fusion-rejet, ce qui est une première pour moi. Il n'y a pas d'autre histoire pour le moment, mais je m'efforce de mettre au clair que c'est une question de temps, inévitablement il y aura...
Apprendre a aimer, sans tomber dans le gouffre fusionnel et le la représentation de ce qu'on a attendu de moi... vous dites que s'est possible. On va voir.
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(compte clôturé)
le jeudi 06 mai 2010 à 13h34
Cette expression, "être ensemble", n'est pas si facile à manier. Ça m'interroge souvent.
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(compte clôturé)
le jeudi 06 mai 2010 à 13h48
Je trouve ça super indiscret et pas finaud de la part de la personne qui vous l'a demandé. C'est le genre de truc qui met le malaise si rien ne s'est encore passé, déclaré... et ça contribue à casser le mystère de la séduction.
A la limite, le demander à un des deux... mais encore: culotté.
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Drya
le jeudi 06 mai 2010 à 14h05
Pourtant, avec une vision standard, donc simpliste, du couple, c'est tellement banal que poser la question est tout aussi banal. Quand on comprend que les choses ne sont jamais aussi standard qu'on le croit, cette question devient tellement complexe que la réponse sera trop personnelle pour être anodine.
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Drya
le jeudi 06 mai 2010 à 14h10
Je trouve que cette question "est-ce qu'on peut dire qu'on est "ensemble?" rejoint le besoin de reconnaissance par l'entourage, seulement dans le cas du PA 99% des gens n'ont pas les clés en main pour comprendre - et difficile de vivre en cachette ce qui nous rend tellement heureux...
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(compte clôturé)
le jeudi 06 mai 2010 à 15h30
Oui la question est difficile, elle a été assez indiscrette, mais des gens bien, une amie même, dans ce cas, plutôt vieille exploratrice du PA elle même, s'autorisent, sans trop de complèxe, surtout lorsqu'il s'agit de me la poser à moi, qui me traine une de ces réputations de coureur ... donc on se marre, voilà la prochaine victime... rien de plus naturel. Et dire non n'était pas possible non plus : pourquoi ne pas le dire, pourquoi ne pas reconnaitre que je commence à sortir avec? Il n'y a pas de raison... Mais là, je fais attention, car sortir avec, être ensemble, aimer quelqu'un s'est tellement chargé, surtout dans ma tête, avec toute la trimbale de trompes l'oeil, etcetc... tous vos témoignages et analyses me sont précieuses, votre présence même, m'y encourage, a éviter les mêmes ecceuils. Je mets donc les cartes sur la table. J'en suis au : "soit consciente que celà va arriver et que tu n'auras pas à te pleindre. Tu peux dire non maintenant, avant que ça aille trop loin. Et surtout ne dis pas que ceci arrive à cause de toi, mais que c'est un besoin à moi." ... négotions plutôt les modalités de mise en oeuvre d'un engagement sur mesure... et si moi je fais pareil, dit-elle: alors là non ! Si tu le fais c'est pas parceque moi je le fais, mais parceque c'est un besoin à toi....
Je vous tiendrais au courant de l'évolution de la chose...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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(compte clôturé)
le jeudi 06 mai 2010 à 17h31
Hé hé, pas mal plein de lucidité, tout ça. Je tendrais à croire que tu es capable de bien plus que tu ne croyais, 786, non?
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(compte clôturé)
le jeudi 13 mai 2010 à 17h33
Finalement je trouves plus d'intimité dans un fil public comme celui ci que dans une réunion houleuse, dans sa préparation, même si intéressante finalement et un peu rigide dans sa forme, comme celle du 8 mai à Paris : cercle de chaises alcooliques anonymes, bonjour tout le monde... bonjour ! voici mon histoire, et hop on passe au suivant... avec ordre du jour. Mon avis c'est qu'il faut que ça reste fun, léger, sans conduction des anciens, comme un soirée normale, avec des appartés en tête à tête ou à plusieurs, mais à la différence des soirées "normales", pleins de PA, des sympathisants sans carte du parti ni cotisation à jour... Le format 8 mai je l'ai trouvé rigide et intimidant... c'est mon point de vue et mon ressentis, même si j'ai apprécié de voir qu'il y a des humains derrière les super héros.... les pelouses d'été, si jamais on a un cette année, risquent d'être plus adaptées...
Sinon aux intéressé(e)s, par les avancés du mélodrame, je suis à un point dans mon histoire assez curieux : je commence à me sentir bien dans ma nouvelle relation, et par le fait d'avoir posé dès le départ une perspective d'ouverture, l'histoire ne m'etouffe pas, au contraire je suis soulagé, voir même amoureux et je le dis! Je dragouille ailleurs comme d'habitude, maintiens des perspectives plurielles, de petits feux allumés ici ou là, dans la dance, etc, mais sans que rien ne se profile comme autre relation et sans le besoin que celà arrive. Par contre le fait d'approfondir cette relation, d'ouvrir mon coeur, d'aller plus loin, de me projetter, planifier des vacances, etc, c'est tellement beau, ca fait tellement bien. Ca me donne un socle émotionnel, ou bien la perspective d'un socle. Ce qui est important pour moi, car c'est comme si j'en avais plus un et que ma méthode ces derniers temps, soit la fuite en avant, un peu à la Casanova.
Donc, mon objectif est de briser ce schéma, faire un chemin en évitant l'étouffement d'une relation fusionnelle, et la froideur du désengagement ou des relations purement sexuelisées ou cérébrales... et je trouve que les échanges PA peuvent aussi suivre cette voie... pas que du cérébral, à la super Clémentine. D'ailleurs je me suis bien maré de me prendre au petit journaliste l'autre jour, lorsqu'il s'est mis à l'attaquer sur un registre personnel ; toi tu est seule, tourne toi, il n'y a personne derrière.. Ce n'était plus la peine de discuter, il suffisait juste de lui marquer une limite et de passage se moquer de lui, le ridiculiser, même si celà à pu derranger certain ma virulence. J'aurais aimé qu'on face pareil pour moi dans les même circonstances. Et j'ai aimé tendre une main à l'une des notres attaquée gratuitement.
Je précise finalement que mon intention si je raconte un peu de mon intimitée ici ce n'est pas par l'exhibitionnisme, mais c'est dans une attente d'echos, sur n'importe quel registre, pour me rassurer, dépasser mes peurs, que je ne vais pas encore casser une histoire par une sorte de tare dont je serais porteur.
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(compte clôturé)
le jeudi 13 mai 2010 à 18h25
Ah ben n'en voilà un de plus qui a compris que la peur du loup est pire que le loup.
Sinon, ben c'est parce que les rencontres tournaient comme tu dis que j'ai cessé d'y aller ou d'en organiser.
Ceci dit, c'est pas d'être assis sur du gazon et de s'échanger un pilon de poulet yassa contre du taboulé aux crevettes qui va automatiquement changer la donne! L'atmosphère se détend quand tout le monde se connaît un peu mieux. Ou alors il faut y aller du parti pris de ne pas laisser la rencontre prendre ce tour.
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Siestacorta
le jeudi 13 mai 2010 à 19h25
J'va créer un fil organistion de cafés/rencontres, parce quel je pense que le nombre de membres croissant d'intéressés et les desideratas déjà exprimés....
Mais, heu, 786, "conduction des anciens", hum, j'étais lourd à ce point samedi ? (siesta sensibilisé)
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Lilie
le jeudi 13 mai 2010 à 19h56
Siestacorta
Mais, heu, 786, "conduction des anciens", hum, j'étais lourd à ce point samedi ? (siesta sensibilisé)
Moi je trouve qu'ils ont bon dos les anciens! Tout le monde est plus ou moins responsable du déroulé de la soirée.
Quand il a été proposé de se présenter devant tout le monde pour ceux qui le souhaitaient puis d'éclater le cercle pour poursuivre de façon plus intime, beaucoup de monde a souhaité prendre la parole : c'est bien que ça répondait à une demande!
Puis la discussion à pris un tour un peu plus informel, puis tout le monde est parti, puis ceux qui ont voulu prolonger sont allés manger des sushis.
Bref, de mon coté, je me suis pas sentie prise en otage.
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LuLutine
le jeudi 13 mai 2010 à 21h28
L'aspect "tour de table" a ceci d'avantageux qu'on peut rapidement situer tout le monde et faire les liens éventuels entre les pseudos sur le forum et les "vrais gens" qui sont devant nous (lorsque ces gens souhaitent préciser leur pseudo évidemment).
Moi je trouve cela pas mal, car je ne me vois pas aller parler à tous les gens un à un pour leur dire "Alors, et toi, tu es qui ? Quelle est ton histoire ?".
Puis vu qu'on ne se connaît pas toujours, c'est le fait d'avoir eu quelques éléments sur les gens justement, qui permet d'aller leur parler ensuite : on a un peu plus d'idées pour amorcer la conversation.
C'est vrai qu'il peut être un peu intimidant de se présenter devant tout le monde, mais comme les présents sont en général bienveillants, je ne vois pas trop le souci. Puis chacun raconte ce qu'il veut.
Il y a enfin le fait que certains ont envie de parler d'eux, de leur expériences, de leurs doutes : comme ici sur le forum mais "en vrai".
Dans un cadre différent, ce n'est pas évident du tout d'aller vers des gens qu'on ne connaît pas forcément pour leur dire "moi je"...
Alors qu'avec une présentation un chouia formelle comme ça, on n'a pas l'impression d'être impoli ou prétentieux à raconter son histoire.
En résumé, le tour de table, je trouve ça bien, et on peut toujours envisager de ne rien dire (ou juste se présenter par son prénom et/ou pseudo) pour ceux qui le souhaitent.
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le jeudi 13 mai 2010 à 22h22
Le problème, c'est ceux qui se répandent pendant un quart d'heure... et les arrivées consécutives qui font que le tour de table s'éternise, à force de se (re) présenter. C'est assez capital de penser à ce genre de choses pour ne pas lasser les gens, car cet aspect roboratif des rencontres peut devenir vraiment chiant.
Donc, quitte à désigner un "médiateur" pour cadrer légèrement, donc dynamiser les échanges, idée à considérer.
Pour des rencontres ultérieures en Suisse, lassés de l'ambiance peu stimulante du tour de table perpétuel, on avait pensé dresser une liste de thèmes qui étaient susceptibles d'intéresser les participants (et ébauchée auparavant sur le forum par les participants eux-mêmes). Donc on aurait embrayé sur un thème, et chaque personne prenant la parole aurait pu simplement se présenter rapido pour qu'on fasse raccord avec un pseudo.
Je recolle mon intervention dans le fil idoine ouvert par Siesta tout-à-l'heure.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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(compte clôturé)
le jeudi 13 mai 2010 à 23h08
786
... pas que du cérébral, à la super Clémentine.
Ouah, t'es comique, j'arrête pas de bassiner mon monde avec mes invitations à se laisser sentir ses émotions... :-)
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le jeudi 13 mai 2010 à 23h19
Siesta, Lilie, Lulutine, ce n'était rien de personnel contre ceux qui ont pris le lead. Au contraire ils étaient très gentils, rien à dire... c'est juste mon renssentit à moi, et d'ailleurs vous n'avez retenu que ce que j'ai dis sur la rencontre.... avec les tensions journalistiques, la première rencontre, mais aussi, le format, un peu rigide, à mon goût... parler que de ça, du PA machin chose, ... mais je passe à l'autre fil pour ça.
Sinon, Clémentine, s'était par rapport à ton côté énergique et cadrant, qui m'impressionne beaucoup d'ailleurs....
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LuLutine
le jeudi 13 mai 2010 à 23h33
786
... parler que de ça, du PA machin chose, ...
On n'a pas forcément parlé que de ça, justement. Bien sûr tout dépend sans doute des gens avec qui tu as parlé.
Mais comme c'est la raison qui nous réunit, il n'est pas étonnant qu'on en parle beaucoup. Cela dit on parle aussi d'autres choses.
Ah, je me rappelle de la soirée pendant laquelle le "Baron de Senquisse" a expliqué à quelques-uns d'entre nous qu'il y a 800 ans, la terre était plate....tu vois, rien à voir avec le PA ! ^^
Je pense qu'en n'ayant assisté qu'à une seule soirée, tu généralises un peu vite. Si tu as envie de parler d'autres choses, libre à toi de lancer la conversation. Si ensuite quelqu'un a envie de revenir sur le PA, libre à lui aussi !
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le vendredi 14 mai 2010 à 04h12
786
Sinon, Clémentine, s'était par rapport à ton côté énergique et cadrant, qui m'impressionne beaucoup d'ailleurs....
Me flatte pas trop, j'ai les chevilles qui raient le parquet :-)
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le vendredi 14 mai 2010 à 15h07
et j'ai pas tout dis...
Je suis très perturbé, d'ailleurs, car tu coupe court de façon assez radicale avec la séduction, tout en restant ouverte et très professionnelle et disciplinée à la fois, côté principes du PA du coup c'est troublant, pour moi.
sans blague
là je serais TRES intimidé si on était amenés à se croiser quelque part, c'est pour ça que je sugérais une réunion spécifique, avec une tiers personne, qui partage les principes du PA... comme nous :)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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le vendredi 14 mai 2010 à 15h17
T'as raison, je te boufferais tout cru, je suis trèèèès méchante et cynique, en plus, et j'aime pas rassurer les gens, je suis du genre à dire "va falloir couper cette jambe" en plantant mon regard d'âzuûûr dans celui de mon interlocuteur(j'viens d'poser un article sur mon blog pour esssspliquer pourquoi, d'ailleurs.)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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le vendredi 14 mai 2010 à 15h22
Clémentine, avec tout ce qu'on a pu échanger et comme je suis dans un travail personnel pour surmonter mes peurs, tu ne trouves pas qu'il faudrait qu'on planifie ça... tu sais, ça m'aiderais à surmonter cet attachement attavique à ma mère ... qu'en dis tu, peux tu te chargée de convaincre lilie ou ... ?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.