Vous avez deux partenaires, ils sont les deux polyamoureux...et ils se détestent!
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(compte clôturé)
le vendredi 08 mai 2009 à 13h50
Ha, on avait pas encore eu ce cas de figure...
Mais quand bien même... ouye ouye!
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(compte clôturé)
le vendredi 08 mai 2009 à 17h10
Du vécu extérieur! A partir d'une situation abordée sur un autre forum... la cohabitation semblait pourtant marcher...
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LuLutine
le samedi 09 mai 2009 à 15h10
Ah ils habitaient ensemble ?
Une solution consisterait peut-être à habiter séparément dans ce cas ??
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(compte clôturé)
le samedi 09 mai 2009 à 16h31
Ben, ils n'habitaient pas vraiment ensemble, mais se retrouvaient à trois, en trio amoureux. Au départ, le couple était monogame homme/femme, et ce sont les filles qui ont commencé la relation en V; puis les sentiments entre le gars et la troisième sont nés, et ils ont vécu comme ça en trouple. Après un temps où les choses marchaient bien, le gars a commencé à s'absenter quand les filles se montraient d'humeur amoureuse, à manifester que ça ne le branchait plus; donc elle a cessé d'aller les retrouver, pour ne voir que la femme. Puis il a avoué voir en l'amie du couple une rivale, les filles ont fini par s'installer ensemble... puis le couple de filles a explosé.
Je me disais aussi qu'on peut garder les relations séparées quand il s'agit d'un V et pas d'un trouple, quand les deux extrémités du V ne fittent pas ensemble, et ça me semble plus sage de s'ignorer, au moins.
On parle plus souvent de faire se connaître les deux autres personnes, et comme c'est super-et-magnifique de les réunir, et quand ils ou elles deviennent amis, c'est le top du top et on nage en plein bonheur, on est confits de bien-être; et si ça n'arrive pas? Qui plus est, comment supporter de voir un être qu'on aime vivre une moitié du temps avec quelqu'un qui nous insupporte?
Bref, moi j'aimerais en savoir un peu plus, lire des expériences de trouples, en V, etc; quand ça marche, quand des difficultés sont survenues, comment on a fait alors...
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(compte clôturé)
le mardi 12 mai 2009 à 07h38
Et ce sont des cas extrêmes. Le cas le plus répandu, c'est celui où les deux personnes des branches du V s'apprécient peu. Ne pas dire qu'on voit Truc à Muche ni le contraire, ça devient alors une règle d'hygiène relationnelle: sauver la paix du polyménage.
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LuLutine
le mardi 12 mai 2009 à 16h55
"Ne pas dire qu'on voit Truc à Muche ni le contraire, ça devient alors une règle d'hygiène relationnelle: sauver la paix du polyménage. "
Oui, et dans ce cas c'est pas trop difficile à gérer...
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le mardi 12 mai 2009 à 17h14
Si on s'en tient là, oui! Mais si tu vois ta copine partir à un rendez-vous avec quelqu'un que tu trouves con, ou nuisible, pour dire les choses franchement... Ah là là.
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Interpelee
le mardi 12 mai 2009 à 19h44
Si on le trouve juste "con", est-ce que c'est forcément une source de mécontentement ou d'aigreur que de savoir que son partenaire, lui, l'apprécie? Ou est-ce que tu rajoutes à ça l'idée qu'on pense que cette personne fait du mal à notre partenaire?
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(compte clôturé)
le mardi 12 mai 2009 à 20h22
Aussi, mais pas exclusivement. Ca peut être provisoire, et profitable à long terme.
Quand je dis "con", je pense " de mauvaise influence", "consommateur plutôt que nourricier"...
Bref, quand tu vois quelqu'un s'éloigner de toi parce que le troisième manoeuvre pour t'éjecter, que la personne entre les deux est tiraillée, voire déchirée. Faire du mal, c'est rarement délibéré.
Mais aussi, avoir une relation longue durée avec une personne, c'est assister à son évolution, fatalement. Alors, qu'est-ce qui fait partie de son "devenir soi-même" (qui a priori est bon) et qu'est ce qui fait partie des "errements"? J'extrapole: je sens que mon compagnon, pour comprendre un truc qui va le faire progresser énormément peut-être, doit vivre un épisode très difficile, une relation particulière, un abus, que sais-je. Dans l'absolu et l'idéal, je me mets en retrait, pour le laisser grandir. Dans la réalité, heuh, mon abnégation tendrait à la séparation...
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Interpelee
le mardi 12 mai 2009 à 20h33
Je vois ce que tu veux dire dans la première partie de ton message, et du coup, j'ai plus ou moins vécu cela. J'ai en grande partie fait confiance à mon partenaire, en me disant qu'il ne se laisserait pas "happer", tout en m'ouvrant un peu sur mon malaise vis-à-vis de certaines situations qui m'impliquaient directement (quand son autre amoureuse prenait un verre avec moi uniquement pour que je lui propose ensuite de passer chez nous, pour le voir lui, et rester finalement toute la nuit...même si c'était une interprétation de ma part et que c'était certainement pas calculée de la sienne, à cette jolie demoiselle...)
J'ai fais confiance au temps et à mon partenaire, je savais qu'il ne pouvait pas brutalement secouer la jolie demoiselle, il a fallu un moment pour adapter tout ça (c'est ce que je raconte un peu dans le fil sur "connaissez-vous les partenaires de votre partenaire?")
Par contre, quand tu extrapoles, je ne suis pas sûre de saisir...heu, peut être parce qu'en ce moment c'est moi qui ne sait pas si j'erre ou si je vais grandir :) en tous cas mon compagnon vis à vis de cette situation me laisse en effet faire ma vie, tout en me soutenant, même si c'est pas toujours facile pour lui d'en entendre parler (et ça c'est ce que je raconte dans le fil "que faites vous si votre partenaire vit une relation qui le rend malheureux?")....
Peux tu m'expliquer le lien entre ton abnégation et une séparation?
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(compte clôturé)
le mardi 12 mai 2009 à 21h07
Ben, si ça me mettait trop en tension... je me mettrais en retrait... l'abnégation n'irait pas jusqu'à rester me bouffer devant la situation, je prendrais un peu de recul pour penser d'abord à moi, quelle place je suis d'accord de laisser prendre à qui, quoi, comment. Respirer un peu pour mon compte, remettre mes compteurs à zéro, sortir la tête du guidon.
En laissant la porte ouverte à la relation avec le compagnon que MOI j'ai choisi, pou remettre certaines limites, les redéfinir... Mettons aussi que je me vis mieux en solitaire qu'en couple au quotidien, hein.
Donc, séparation provisoire.
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(compte clôturé)
le mardi 12 mai 2009 à 21h22
Pour l'aigreur et le mécontentement de voir qu'il apprécie cette personne, c'est un truc tellement bipolaire et schizoïde! Non? Voir revenir son ou sa partenaire d'un moment passé avec l'autre, quand on l'apprécie ou qu'on ne le connaît pas, OK, cool... Mais si ce troisième nous est antipathique, hein... Tiens... Vl'à aut'chose.
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titane
le mercredi 13 mai 2009 à 11h27
Je ne sais pas trop par quoi commencer...
Il y a d'abord le fait que "voir" l'autre comme con reste une interprétation personnelle... même si tu penses y voir un comportement nuisible (consommateur) pour ton compagnon... et si ton compagnon veut (temporairement) être consommé par cette personne, ou y trouve quand même son compte (il doit aimer ça d'une façon ou d'une autre?)... Donc première question: est-ce que ma perception du troisème est une perception "juste"?... au delà de l'apprécier ou pas, j'entends...
De là découle, si la question est positive, la question de l'ingérence; dois-je intervenir?... je l'aime, je veux son bien-être et le guider vers son "devenir soi-même"... donc je DOIS intervenir !...hm... pas sur... tu "dois" intervenir dans ton champs d'influence certainement... dans cette intimité que tu partages avec lui... mais de là intervenir dans l'intimité qu'il partage avec l'autre ? je doute de l'efficacité autant que de l'éthique... Intervenir dans son intimité partagée serait alors d'exprimer ce que toi tu ressens: ton désir de l'accompagner, ton doute ?... faudrait le formuler plutôt sous forme positive plutôt que négative... ton questionnement ? oui pourquoi pas... la question est plus invitante que le doute, non?...
Par contre aimer la seconde branche: ça ne se commande pas!... mais "aimer" que son compagnoin puisse aimer une personne qu'on n'apprécie pas... hm... au delà de tout interventionnisme... j'ai entendu des témoignages où la personne dans cette position (de voir son compagnon en aimer une qu'elle n'appréciait pas) se sentait dévalorisée... soit parce que l'autre aurait ce qu'elle pense ne pas avoir (plus grandre, plus mince, plus sportive, plus coquine que sais-je)... ou parce que elle aurait "moins" et alors elle se demanderait si son compagnon apprécie réellement ce qu'elle aurait de "plus"... la troisième larrone devenant un "miroir" ??
Est-ce ds le sujet ?
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titane
le mercredi 13 mai 2009 à 11h32
j'oubliais... l'intervention par le retrait stratégique... "brûle toi, et si tu reviens je soignerais tes blessures"... ?
ou retrait par pudeur et humilité ? je ne suis pas obligée d'aimer l'autre, mon antipathie pour elle pourrait nuite à la relation que tu as pour elle, alors je me "retire" comme pour te laisser plus de place... c'est de l'amour ça!... à condition que ce soit fait avec sincérité et sans ressentiment ni culpabilité... de la pudeur... laisser à l'autre le choix de venir te voir pour "toi"...
Ce serait ma réaction à moi en effet... patience, confiance...
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LuLutine
le mercredi 13 mai 2009 à 13h55
"brûle toi, et si tu reviens je soignerais tes blessures"
Je prends ! :-)
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(compte clôturé)
le mercredi 13 mai 2009 à 16h15
Bien bien... ça revient donc à apprendre à se mêler de ce qui nous regarde: la jalousie ou le droit d'ingérence allant dans le même panier - étiquetté "Ce n'est pas ma vie". Avec en sous-titre "Ca en fait partie". Et en sous sous-titre "Bon courage pour démêler".
Finalement, qu'il s'agisse d'une personne... ou d'une expérience de vie comme un voyage dangereux, une entreprise risquée quelle qu'elle soit... je n'ai plus qu'à apprendre à être funambule.
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Dreltak
le lundi 18 mai 2009 à 01h36
"Mais si ce troisième nous est antipathique, hein... Tiens... Vl'à aut'chose. "
En même temps que faire d'autre a part agir, exprimer son antipathie d'une manière ou d'une autre?* "Pet contenu, furoncle au cul" (si j'puis me permettre ^^).
* par un dialogue constructif, c'est mieux, mais bon
Si il m'arrivait de me retrouver entre deux partenaire qui se déteste, ou plus simplement qui ne sont pas franchement amis, que faire si ce n'est tenté de les réconcilier? "laisse tombé la neige" répond l'proverbe, moi j'place des filet pour la récolte ^^
Après, si j'en venais a détester l'autre "branche" du V (par exemple), j'irais m'couler un bon bain histoire de m'détendre... Avant d'appeler m/melle ""l'arbitre"" pour entamer une longue discution. Ensuite méthode QQOQCP
"brûle toi, et si tu reviens je soignerais tes blessures"
Si j'peut éviter a quelqu'un que j'aime une douleur inutile, pourquoi s'en priver?
"Ce serait ma réaction à moi en effet... patience, confiance... "
J'ajouterais dialogue....
"je n'ai plus qu'à apprendre à être funambule. "
Ou a te laisser pousser des ailes ^^
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(compte clôturé)
le lundi 18 mai 2009 à 10h44
Pourquoi se mêler de la relation entre les deux, en fait?
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titane
le lundi 18 mai 2009 à 11h26
exactement... je ne vois pas pourquoi... exprimer son ressenti... son VRAI ressenti, pas son analyse perso... est une chose... le laisser réagir librement, spontanément et gratuitement (ça faisait longtemps celle là !!) en est une chose...
Le dialogue?... s'il le souhaite, une des réactions possibles...
En tous les cas, excellente opportunité pour travailler son amour inconditionnel!! une occasion de grandir et de libérer sa capacité d'aimer...
pas fastoche... mais cette "souffrance" est probablement un indicateur que l'on en sortira grandi(e)... non pas qu'elle soit nécessaire... mais juste un indicateur...
bises