Du candaulisme à la relation libre (très) mal vécue
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Bergamotte8
le lundi 28 octobre 2024 à 20h25
Bonjour à tous,
Tout d'abord, un grand merci à tous les contributeurs du forum, j'ai beaucoup lu les discussions avant de me lancer, et elles m'ont été très utiles.
Ma situation en quelques mots : je suis en couple depuis 11 ans avec celle qui est devenue ma femme il y a 8 ans. J'ai "adopté" son fils d'1 an au début de notre relation et m'occupe de lui comme s'il était mon fils depuis. Nous avons eu un petit garçon ensemble il y a 3 ans.
Notre relation a été dans l'ensemble harmonieuse et stable, avec des hauts et des bas comme dans tous les couples mais nous sommes toujours amoureux l'un de l'autre après 11 ans de relation.
J'ai toujours eu un fantasme candauliste très puissant : je rêvais que ma femme ait des relation sexuelles avec d'autres hommes, devant moi ou sans moi. J'ai parfois été assez insistant pour le réaliser avec elle, bien qu'elle ne se soit jamais montrée très emballée. Durant toute la durée de notre relation, nous avons expérimenté un seul plan à trois. Notre vie sexuelle a été en partie rythmée par l'expression de mon fantasme inassouvi et par l'absence de volonté de ma femme de le réaliser, malgré quelques phases un peu plus actives mais uniquement basées sur des scénarios.
Tout s'est accéléré il y a un peu plus d'un mois : elle m'a parlé un jour d'un de ses anciens collègues, que j'avais envisagé il y a plusieurs années comme une potentielle "target" pour elle, sans qu'elle ne réponde à cet appel du pied. Elle m'a indiqué qu'elle pensait à lui, qu'elle pouvait pour la première fois envisager quelque chose avec un autre que moi. Je l'ai bien sûr encouragée à concrétiser cette envie : nous étions en plein dans mon fantasme, cela me plaisait énormément. Ce qui a commencé par un baiser s'est mué depuis un mois et demi en relation "extra-conjugale" torride et extrêmement intense. Ma femme et cet homme se voient plusieurs fois par semaine, de façon transparente vis à vis de moi, puisqu'elle me raconte tout ou presque de leurs ébats, afin de "faire vivre" mon fantasme candauliste. La fréquence et l'intensité de nos propres relations sexuelles ont nettement augmenté, mais elle réserve à son "amant" la part du roi, puisqu'elle accepte avec lui des pratiques qu'elle m'a quasiment toujours refusées, et qu'elle me refuse encore maintenant. Egalement, je ne pense pas qu'elle se soit jamais refusée à lui, mais je dois endurer de temps en temps des "stop" difficiles à vivre pour mon ego. Elle est très manifestement emportée par la "NRE" et je confesse avec humilité et une part de honte que la situation est extrêmement difficile à vivre pour moi. Il s'agit de notre première relation non exclusive, je n'étais pas du tout préparé à cela, et je considère que mon fantasme était loin de cette relation intime et complice avec un homme que ma femme peut croiser (et veut croiser) tous les jours.
J'ai cependant conscience de ne pas avoir grand chose à lui reprocher, j'ai provoqué cette situation, et me retrouver dans la situation de l'arroseur arrosé. Il y a sans aucun doute des aspects positifs sur notre couple: notre relation quelque peu bercée par la routine a pris un sacré coup de fouet, notre vie sexuelle est plus riche, plus rythmée, nous continuons à beaucoup communiquer, et surtout, ma femme a l'air plus épanouie et heureuse qu'elle ne l'a jamais été.
Quelques disputes ont éclaté, provoquées au fond par mon inconfort face au tsunami émotionnel provoqué par cette aventure. Elle m'a reproché de vouloir être dans le contrôle sous couvert de lui laisser sa liberté, d'être trop tatillon sur des détails, de l'étouffer. Elle m'a laissé entendre que si cette humeur continuait, elle arrêterait de voir son amant, mais elle en serait très attristée et elle culpabiliserait aussi puisque c'est elle qui est "allée le chercher" et qu'il s'est depuis beaucoup accroché à elle. J'ai le sentiment qu'elle veut le protéger, le préserver, lui faire du bien.
Nous sommes passés au-dessus de ces disputes, et venons depuis quelques jours d'atteindre une forme de "plateau" - favorisé par une période de 2 semaines pendant laquelle ma femme va être seule, sans moi ni son amant - mais ce sont les montagnes russes pour moi. J'ai par exemple passé toute la journée d'aujourd'hui le coeur serré, l'angoisse au ventre, sans raison particulière.
Ma femme m'aime, me le dit tous les jours, me montre des signes d'amour et surtout, me dit qu'elle ne veut pas me quitter, que ce serait absurde de le faire. Cet homme ne peut en effet pas lui offrir l'engagement, la quiétude familiale et la stabilité nécessaires à ce que ma femme recherche sur le long terme. Il lui apporte tout l'inverse : un cocktail de sensations fortes et de nouveauté que je ne peux pas malheureusement pas lui offrir. Egalement, elle le connaît très bien, depuis des années, et cette proximité crée chez elle une confiance qu'elle juge être la clé de son entrée dans le monde des relations libres, après une décennie de résistances.
Malgré les promesses répétées de ma femme, j'ai peur, viscéralement, profondément, peur qu'elle me quitte pour lui, ou qu'elle me délaisse. Je me suis enchaîné à une forme de dépendance affective vis à vis d'elle, que je n'avais jamais éprouvée avant car je jugeais notre relation "acquise", ce qui expliquait pourquoi j'étais théoriquement à l'aise avec l'idée qu'elle diversifie ses partenaires.
Dernier point important : leur relation a, sur le papier du moins, une "date de péremption", dont ils ont tous les deux conscience, car cet homme a des projets de long terme qui le poussera à s'éloigner géographiquement. Cela joue en ma faveur, et me pousse à vouloir être patient et "serrer les dents" mais elle pourrait aussi décider de tout larguer et me quitter pour lui, angoissée par la perspective de le laisser partir.
Je lis énormément (les classiques du polyamour et de la relation libre), me renseigne, écoute des podcasts, travaille sur moi, médite, respire, cherche à me déprendre de ma dépendance affective pour ne pas l'imposer à ma femme car je sais que cela est contre-productif pour moi. Certains jours, ou à certains moments, tout va bien (surtout quand elle est avec moi et que nous partageons des moments en couple ou en famille, mais également des moments où je ne suis pas avec elle). D'autres jours, à d'autres moments, je souffre énormément, mais seul et en silence car je pense qu'il est légitime pour moi de faire profil bas et d'attendre que "cela passe".
Je serais très reconnaissant de lire vos conseils, histoires vécues, recommandations pratiques, afin de mieux passer ce cap, qui me fera j'en suis sûr grandir et devenir plus fort, et que je souhaite être aussi un moment de crise qui va rendre notre couple plus solide.
Merci,
B.
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AD32 (invité)
le mardi 29 octobre 2024 à 23h28
Bonsoir, je me reconnais bien dans ton histoire. J'ai 39 ans, 17 ans de couple, 2 enfants.
Je ressens aussi ce fantasme candau, qui m'a amené également à une forme de soumission et dépendance.
Fantasme non réalisé je précise.
Quoique..j'ai découvert que ma femme avait un amant. Grosse blessure..mais aussi un peu d'excitation.
Je comprends donc ton double ressenti.
Mon avis est le suivant : ma femme, comme la tienne, ne partagent pas ce fantasme. Mais elles peuvent en profiter pour voir leurs amants et réaliser ce que nous ne leur offrons pas.
Fair enough. Sauf qu'on commence sacrément à avoir peur. On voulait jouer avec elles, et elles jouent sans nous.
Cela nous insécurise fortement !
Même si elles nous aiment, il y a du changement, rien ne sera comme avant.
Il faut écrire de nouvelles "règles" et partager ses difficultés.
Au plaisir d'en discuter de vive voix.
Ad
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Bergamotte8
le mercredi 30 octobre 2024 à 09h16
Bonjour AD32,
Merci beaucoup pour ta réponse et ton témoignage, qui résonne effectivement pour moi.
Puis-je te demander quand tu as découvert que ta femme avait un amant ? Et depuis combien de temps ?
Où en êtes-vous maintenant dans votre relation ? Sait-elle que tu sais qu'elle voit quelqu'un d'autre ?
Je suis d'accord avec toi : ma femme ne partage pas mon fantasme candauliste, mais s'en sert pour vivre cette nouvelle expérience, à un stade de sa vie où elle en a besoin - ce qui n'était pas le cas avant, je ne pense pas qu'elle ait eu aucune velléité d'aller voir ailleurs avant.
Je pense cependant qu'elle s'est initialement lancée dans cette aventure avec la conviction qu'elle le faisait pour moi, et qu'elle s'est faite absorber par une NRE mal gérée.
J'ai du mal à le reconnaître, elle qui était si "rangée", "sage", vit cette relation de façon extrêmement intense, avec une liberté et une frénésie sexuelles que nous n'avons jamais connues tous les deux, hormis à nos débuts. Je sais que je ne dois pas le prendre contre moi, un "mari installé" ne peut pas lutter avec les mêmes armes contre la NRE. Je lui apporte autre chose, la part de stabilité et d'amour qui sont importantes dans sa vie.
Nous avons vécu une crise hier : à ma demande de faire un point sur cette relation et suite à mes aveux renouvelés que je vivais parfois mal la situation, elle a "vrillé" en me disant qu'elle n'en pouvait plus de mes questionnements, de mes doutes, de nos prises de tête (qui ont été effectivement fréquentes ces 2 dernières semaines). Elle m'a dit qu'elle voulait tout arrêter avec son amant et revenir à notre vie d'avant, reprendre notre "rythme habituel" car la situation était devenue trop compliquée à gérer pour elle et que les côtés positifs n'existaient plus. Elle estime que je serai éternellement insatisfait d'elle car après 10 ans de persuasion, je ne tiens pas 6 semaines face à la réalité de la situation. Le problème est que dans mon esprit, cette situation ne correspond pas à mon fantasme, et est bien plus engageante.
Bien qu'une partie de moi était rassurée qu'elle puisse tout arrêter et revenir à notre vie d'avant, je pense que comme tu le dis, AD32, rien ne sera plus comme avant, et que ce serait le chant du cygne pour notre couple (maintenant ou dans 1 ans, ou dans 5 ans) si nous revenions à notre ancien mode relationnel, après qu'elle a goûté à la "liberté" de la relation libre. Elle m'en voudrait, serait frustrée, et finirait par se détacher petit à petit de moi. Je l'ai donc convaincue une énième fois que j'allais travailler sur moi, ne plus lui faire de reproches, ne me concentrer que sur les aspects positifs (indéniables) que l'ouverture de notre couple nous apporte.
La solution serait vraiment que je me détache, prenne du recul et parvienne à gérer mes émotions. Je veux vraiment y arriver, et je mobilise plusieurs outils pour le faire, mais ces derniers jours ont été émaillés de rechutes qui ont tout remis en cause.
Ma femme pense que je vivrais mieux tout cela si j'avais moi aussi une "distraction" de mon côté, et c'est sans doute une voie pour rééquilibrer notre relation, qui est aujourd'hui fortement à son avantage à elle. Je vais explorer cette voie, bien que je ne sois pas au top de ma confiance en moi et désarmé par le manque d'opportunités pour les hommes en relation libre.
Encore une fois, tous vos témoignages et conseils sont plus que bienvenus, et m'aideraient j'en suis sûr à y voir plus clair sur les dynamiques de la situation et la façon de mieux (à défaut de "bien") la gérer pour moi.
Merci infiniment.
B.
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Topper
le mercredi 30 octobre 2024 à 11h12
Bonjour @Belnion8,
Tu dois absolument faire le deuil de ton couple d'avant. Qu'aujourd'hui la relation soit plus engageante que ce que tu avais escompté ne change rien. Au final, tu aurais eu ce deuil à faire. Il est naïf de croire que la non-exclusivité, même si elle n'est que sexuelle, ne modifie pas radicalement la dynamique du couple. Il est encore plus naïf de croire que relationner de manière suivie, en plus avec quelqu'un de l'entourage (professionnel ou amical) ne va pas créer des sentiments affectifs forts ou amoureux.
Tant que tu seras en résistance et que tu seras dans l'angoisse de ce que tu peux perdre, tu le vivras mal. D'une certaine façon, tu as déjà perdu ton couple d'avant. Désormais, tu lui as donné la liberté de vivre une autre relation. C'est dans cette nouvelle configuration que tu dois trouver ta place. Et même si tu refermais le couple, ça ne redeviendrait jamais comme avant. Vous redeviendriez monogame, mais ce serait différent de ce que vous avez connu car les expériences nous changent. Considère votre relation telle qu'elle était comme appartenant au passé.
Est-ce que c'est grave ? Non, pas forcément. A vous de bien gérer les choses pour faire évoluer correctement votre couple sans vous abimer ou vous éloigner.
Tu dois commencer par lâcher prise. Comme dit plus haut, on peut partir du principe que ce qui est fait, est fait, et ce n'est pas possible de revenir en arrière. Il est inutile de lutter contre ça. Plus vite tu accepteras cette situation, plus vite tu gagneras en apaisement. Cela te donnera du temps de cerveau disponible pour avancer qui est aujourd'hui occupé à imaginer toutes les situations négatives possibles.
Ensuite, tu dois faire un "switch" mental consistant à voir ta relation (et toutes les autres relations d'ailleurs) autrement. Ta femme est une personne, pas un objet. Si elle veut partir, elle partira. Peu importe votre mode relationnel, que vous soyez monogames ou non. Il y a tous les jours des couples monogames qui se séparent parce qu'il y a une envie de vivre une autre histoire. Le contexte n'a que peu d'importance. Cela peut être par ennui dans le couple, un coup de coeur à la salle de sport, un collègue, etc. Ce qui est important, c'est que dans la monogamie, il n'est pas possible de cumuler les relations. Ainsi, à moins de passer par l'adultère, une histoire chasse l'autre.
En étant non-monogames, vous vous donnez l'opportunité de vivre des nouvelles histoires sans que ça jette l'ancienne à la poubelle.
Garde bien ça en tête car c'est ce que vous cherchez à faire aujourd'hui. Votre relation est importante pour tous les deux et vous voulez absolument conserver ce lien si particulier que vous avez entre vous.
Tu as peur de la perdre, je comprends. C'est normal. Ce qu'il se passe pour toi est vertigineux. Tu as une perte totale de repère. Dans la monogamie, l'exclusivité sexuelle et amoureuse sont censés être des marqueurs fiables et sécurisants. Tu dois trouver d'autres moyen de te sentir en sécurité dans ta relation.
Cela peut passer par une autre façon de considérer cette sécurité dans le couple. Est-ce que mettre ta femme dans une cage (la monogamie) c'est vraiment de la sécurité alors qu'elle peut faire le choix de quitter la cage à n'importe quel moment ? Est-ce que c'est de la faire sortir de la cage en ayant un contrôle sur sa liberté possible avec une laisse (le libertinage) ? Ou alors, est-ce que la meilleure preuve d'amour n'est pas de laisser la cage ouverte et qu'elle revienne toujours alors qu'elle est totalement libre d'aller ailleurs ?
Je te garantie que ce changement d'état d'esprit peut tout changer sur ta façon d'appréhender ta relation avec ta femme.
A partir de là, tu pourras faire en sorte d'alimenter positivement ta relation avec elle qui fera que tu n'auras plus peur qu'elle parte car tu seras le meilleur chéri du monde pour elle. Sois attentionné, aimant, compréhensif, soutenant, à l'écoute, affectueux, etc. Cherche en toi les lacunes ou les défauts sur lesquels tu peux travailler. Ne cherche pas forcément la perfection, mais fais en sorte d'être encore mieux qu'avant. T'améliorer (pour elle mais aussi pour toi) va augmenter ta confiance en toi et réduire ta dépendance.
Quand je dis "être le meilleur chéri du monde", c'est une image. L'idée n'est pas d'être en compétition avec ses autres partenaires. Ce serait malsain et à côté de la plaque.
Il ne faut pas comparer les relations. Cela demande un effort conscient car cerveau a cet automatisme naturel.
Je prends l'exemple du sexe car c'est un aspect qui met souvent en insécurité par comparaison mais c'est valable pour n'importe quel aspect d'une relation. Avec l'expérience de la non-monogamie, on se rend compte que le sexe est chaque fois différent selon les partenaires. On pourrait éventuellement le remarquer en étant monogame avec des relations successives mais c'est moins évident. On pourrait imaginer qu'en multipliant les partenaires, on devrait retomber sur des dynamiques identiques, d'autant plus qu'on est un élément commun, mais non. Il y a toujours des différences, des nuances, qui font que la sexualité dans une relation aura toujours quelque chose d'unique et irremplaçable.
Ainsi, on a pas à se sentir remplacé. chaque partenaire a ses spécificités, ses caractéristiques, ses attraits, ses pratiques, etc. On ne peut pas remplacer quelqu'un d'autre. On ne peut pas non plus être le nouvel amant (avec la dose d'interdit que procure le cadre professionnel et la relation cachée). On ne peut pas apporter ce déluge d'émotions liées à ces situations excitantes et nouvelles découvertes. On ne peut pas être une femme si on est un homme. On ne peut pas être le petit jeune de 25 ans si on en a 40.
De la même manière, les autres partenaires ne peuvent pas remplacer le conjoint. Tu évoquais le candaulisme au début. Cette dynamique et cette complicité que vous pouvez avoir tous les deux, est propre à votre couple. Un amant ne peut pas lui apporter ce sentiment de confort, de confiance, d'excitation de te retrouver, cet amour et cette reconnaissance de lui permettre de vivre ça.
Et globalement, ils auront toujours 11 ans de retard (dans ton cas) par rapport à toi. Ils n'auront jamais autant de temps avec elle que toi. Ils n'auront pas ce lien particulier apporté par vos souvenirs, vos projets, vos expériences, vos obstacles passés ensemble, votre confiance respective, etc. (Dans le polyamour, c'est souvent un sujet de souffrance pour les relations dites secondaires.)
Ta femme t'engage à rencontrer d'autres personnes et ça pourrait être une bonne idée. Déjà pour perdre de la dépendance vis-à-vis de ta femme. Se rendre compte que l'on plait à d'autres, que l'on peut nouer d'autres relations, c'est valorisant. Attention à ne pas en faire une croisade car cela peut avoir l'effet inverse. Il est difficile de faire des rencontres (en particulier en étant déjà en couple) et ça peut être vraiment très déprimant. Je t'invite à te limiter aux services de rencontre adaptés comme OKCupid, polyrencontre ou veenvibe et t'ouvrir aux opportunités qui pourraient se présenter dans la vraie vie.
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De passage aussi ... (invité)
le mercredi 30 octobre 2024 à 14h57
N'oubliez pas que vous aussi, vous avez le choix ...négociez, OK, mais sans vous asseoir sur votre dignité.
On dirait que c'est inenvisageable de les quitter, c'est pourtant ce qui se passe dans la plupart des cas, et croyez moi, les femmes ne sont pas les dernières à le faire.
Ce sont elles qui sont à l'origine de la majorité des séparations.
Sur ce site on voit très peu de témoignages de femmes qui se trouvent dans vos situations.
Vos profils sont souvent les mêmes : dépendants affectifs ...
Ca ne fait pas des couples "équilibrés".
Je vous engage à travailler çà avec un psy, car "ce qu'on ne risque pas de perdre, n'a que peu de valeur ...
Et surtout " ne pas faire de quelqu'un une priorité dans sa vie quand on n'est qu'une option dans la sienne".
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Florflore
le mercredi 30 octobre 2024 à 16h09
Je vous rassure (ou pas), il y a bien des femmes dans la même situation.
Je vis la même chose avec mon mari. 20 ans de vie communes, 3 enfants en bas âge. Et il a une autre relation, mais que je n'ai pas du tout initiée, c'est une banale histoire d'adultère à la différence qu'il me l'a avoué aussitôt mais c'en est pas moins douloureux.
Je vis aussi les craintes et les peurs au quotidien. Dépendance affective et tout et tout...
Mais surtout, je ne veux pas gâcher ce que nous avons encore à vivre. Il ne veut pas choisir (choisir c'est renoncer !) Alors il nous a toutes les 2, mais ce n'est pas simple. Des règles ont été posées plus ou moins respectées... Je sais que notre vie et ce que nous avons construit et continuons à construire lui plaît et qu'il ne veut pas tout quitter. C'est ce qui me fait tenir, les moments passés ensemble, on s'est retrouvé en quelque sorte. Mais la souffrance est réelle. Je mets des choses en place mais quand le cœur prend le dessus le cerveau ne répond plus de rien et ce sont dans ces moments là que c'est extrêmement dur. Mais faut s'accrocher et croire en des jours meilleurs. Et surtout profiter des moments présents et penser à soi... prendre du temps pour soi et lâcher ce qui n'a pas d'importance en finalité.
C'est ainsi que je m'en sors au quotidien.
On communique aussi bcp, il est au courant de mes peurs et de mes craintes, il essaie de me rassurer comme il peut.
Le pb majeur de cette histoire est que l'autre relation n'accepte pas ce trio. Elle est profondément monogame et souhaiterait ma place et c'est là que la bât blesse...
Mais je tiens, j'ai été consulté dès le début de cette histoire, il y a 10 mois et ça m'aide bcp. C'est très important aussi de parler et surtout d'échanger avec des personnes, des amis bienveillants, qui même s'ils ne comprennent pas au moins écoutent et soutiennent.
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Intermittent
le mercredi 30 octobre 2024 à 21h51
Le pb majeur de cette histoire est que l'autre relation n'accepte pas ce trio. Elle est profondément monogame et souhaiterait ma place et c'est là que la bât blesse...
Comment le sais-tu ?
C'est ton mari qiu te l'a dit ?
Message modifié par son auteur il y a 11 mois.
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Florflore
le mercredi 30 octobre 2024 à 22h41
Je le sais par son comportement. Par ce que m'en dis mon mari aussi, mais de ce que je comprends aussi d'elle par ses attitudes. Elle a voulu tout plaquer pr mon mari et elle ne supporte pas mon existence. Elle est dans le déni de notre relation car elle voudrait vivre avec lui. Elle me supporte à la limite en tant que la mère de ses enfants mais sûrement pas en tant que femme qu'il aime encore.
Que pensais tu en me posant cette question ?
Message modifié par son auteur il y a 11 mois.
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AD32 (invité)
le mercredi 30 octobre 2024 à 23h42
Je vous comprends tous les deux et nous en souffrons tous les trois (-:
Car non, ce n'est si facile de se dire "laisse les vivre et fais en autant". Déjà, nous les hommes en couple, on a 10 fois moins d'opportunités , et parce qu'on a envie de sauver notre couple , pas d'aller voir ailleurs, en tous cas pas en l'état actuel de notre couple.
Ce qui est le plus dur est ce cercle vicieux : souffrance qui augmente la déprime et renforce la dépendance affective. Il n'y a pas plus repoussant pour notre partenaire ! Le désir, c'est admirer une personne en confiance, autonome, brillante. Le désir a besoin de distance.
C'est ça aussi qui nous fait mal : la personne a évolué et elle besoin d'autres choses, d'autres personnes.
@B: ma relation est à un croisement. Ma femme a une relation très peu suivie depuis 2 ans (car son amant habite loin). Elle en veut plus, son amant aussi (il est désormais celib). Mais elle ne veut pas me quitter, elle m'aime. Il y a pour moi deux lignes rouges que je comprends maintenant (il m'a fallu du temps ! Laisser les emotions s'entrechoquer, puis s'apaiser. C'est une vraie tempête qui recommence souvent: nous sommes en stress post traumatique) et je prendrai mes responsabilités ces prochains mois : si notre sexualité n'est pas meilleure et si elle n'est pas clair avec son amant sur le fait qu'elle ne me quittera pas pour lui.
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Bergamotte8
le jeudi 31 octobre 2024 à 09h16
Bonjour @Topper,
Merci infiniment pour tout le temps et l'attention que tu as consacrées à répondre à mon témoignage, de façon aussi précise et développée. J'ai bien entendu remarqué la qualité de tes posts dans un grand nombre de discussions, et je suis honoré que tu t'intéresses à mon histoire.
Je n'ai rien à redire par rapports à tes conseils. Ils sont tous pertinents et certains sont actionnables à court terme, ce qui est utile dans le type de situation que je vis, où le temps se distend sous l'effet de l'attente et des doutes. Tu ne me culpabilises pas et me donne les pistes pour accepter la situation sans jamais parler de rupture. Cela ne signifie pas que la rupture n'est pas envisageable pour moi - j'ai vécu plusieurs ruptures dans ma vie - mais je pense qu'il est prématuré de la déclencher.
A l'heure où j'écris, ma femme est refroidie par l'expérience à cause de mes réactions, a besoin de réfléchir à la situation, n'est pas sûre de poursuivre l'ouverture de notre couple, mais ne parle ni de break ni de rupture entre nous. Elle est en colère, déçue par le fait que je ne sois pas à la hauteur d'une certaine manière. J'essaie de mon côté de ne pas trop culpabiliser et ne brade pas ma dignité, car les émotions que j'ai ressenties était sincères et je constate qu'elles sont partagées et vécues par de nombreux contributeurs de ce forum. Pour répondre à @De passage aussi...,, oui il s'agit indéniablement de dépendance affective, mais est-il vraiment nécessaire de nous blâmer ? J'ai été pris de court par cette situation, que je n'ai pas connue en 11 ans de relation. J'éprouve de la dépendance affective au moment précis où mon couple traverse une crise qui le métamorphose profondément, cela me semble assez naturel. Pour autant, je suis déterminé à faire disparaître ou du moins à réduire le plus possible cette dépendance affective, pour mon bien et pour le bien de notre relation (ouverte ou non).
@Topper : tu as commencé ta réponse en indiquant que je devais absolument faire le deuil de mon couple tel qu'il existait. Sans parler de déclic, cette phrase a profondément résonné en moi, et j'ai compris que j'essayais de m'attacher de toute mes forces à quelque chose qui n'existait plus, que j'avais patiemment étouffé, avant que ma femme ne lui donne le coup de grâce. La seule attitude constructive possible est d'aller de l'avant et de rebâtir une nouvelle relation sur les fondations de l'ancienne, qui sont profondes et solides. Cette nouvelle relation peut être meilleure que la précédente, après tout, pour moi comme pour elle.
Le concept de lâcher-prise est lié et tout aussi important. Ne serait-ce que d'un point de vue physique, je dois lâcher prise, faire disparaître cette tension immense qui me pèse depuis plusieurs semaines. Autrement je vais imploser. Je dois aussi lâcher prise intellectuellement, en acceptant la "nouvelle donne" relationnelle, en arrêtant d'y résister, en me laissant même d'une certaine manière porter par elle.
Et quant au switch mental que tu évoques, c'est un concept également très pertinent, et j'ai réellement envie de "l'actionner" pour ressentir le fait que la seule option relationnelle apaisée (hormis la rupture évidemment) est de la laisser vivre son expérience avec cet homme sans lui adresser de reproches si elle respecte les quelques règles que l'ont s'est fixées. C'est une expérience qu'elle a eu besoin de vivre avec cet homme seulement (je suis à peu près certain que c'est une expérience ponctuelle car elle n'osera pas se lancer avec des hommes qu'elle ne connaît pas aussi bien, du moins pas tout de suite) et qui est limitée dans le temps (neuf/dix mois) en raison du départ programmé de cet homme. Mon objectif est désormais de gérer mes émotions, d'actionner ce fameux switch mental et de conserver ma place pour elle afin de limiter la probabilité qu'elle envoie valser la stabilité de notre famille et tout ce qui en découle.
Etre le meilleur chéri du monde, oui, c'est un bel objectif.
Merci encore infiniment Topper, pour tes excellents conseils, je continuerai à alimenter ce fil avec les évolutions de notre relation.
B.
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Topper
le jeudi 31 octobre 2024 à 11h56
Bonjour @Belnion8, merci pour tes compliments. Ça fait chaud au coeur. Il y a certains points que je voulais évoquer mais que j'ai zappés. Ma réponse était déjà très longue.
Concernant l'attitude de ta femme, c'est très compréhensible. Tu vois les laisses pour chien avec un enrouleur ? Eh bien ça fait un peu le même effet. Elle court vers une nouvelle aventure, se croyant libre, la laisse se déroule et n'exerce aucune contrainte jusqu'à ce que tu appuies sur le bouton, et TAC ! Arrêt violent et inattendu.
Tu as incité ta femme à tenter cette aventure (il n'y a pas de jugement dans cette phrase) et elle ne t'a pas semblée partante. Elle t'a pourtant écouté attentivement et a eu besoin de faire son cheminement de son côté. Elle a sans doute retourné cette possibilité dans tous les sens, sondé ses envies, mesuré les risques, peut-être aussi lutté avec la représentation du couple monogame, jusqu'à ce qu'elle se sente assez prête pour tenter. Est-ce que vous avez discuté en détail de ce cheminement ?
Tout ce processus n'a rien d'anodin.
Peu importe l'attrait qu'elle peut avoir pour l'autre personne, cela demande un certain courage de flirter et tenter de créer une nouvelle relation. C'est notamment se mettre en situation de vulnérabilité et de rejet. C'est aussi se jeter dans le vide sans trop savoir comment ça va se finir et comment elle va gérer tout ça.
Elle a finalement pris son courage à deux mains. Elle est sortie de sa zone de confort, en prenant de gros risques pour elle. Elle l'a fait pour elle mais aussi parce que tu étais là pour l'encourager.
La quantité et l'intensité des émotions qu'elle a pu ressentir en très peu de temps a dû être énorme. Peurs multiples, trac, soulagement, enthousiasme, plaisir, satisfaction, déception, culpabilité, colère, rancoeur...
Dans ta position, cela doit être déjà confus dans ta tête par rapport à tes ressentis, imagine pour elle qui en plus doit gérer désormais une autre personne.
Vivre tout ça, c'est une épreuve et émotionnellement épuisant. Si le résultat est que c'est conflictuel entre vous, c'est normal qu'elle soit refroidie.
Tu es son compagnon, son quotidien, ses projets de vie. Elle se dit certainement très raisonnablement, aussi chouette son amourette soit-elle, cela ne vaut pas une vie de conflits avec toi.
Il va falloir qu'elle reprenne confiance et que votre relation s'apaise pour qu'elle se sente suffisamment à l'aise pour continuer.
Je te conseillerais de la rassurer sur ton envie à poursuivre, lui dire qu'elle n'a rien fait de mal et n'a rien à se reprocher, le problème vient de toi et des peurs que tu as. Tu dois identifier tes sources d'angoisses pour travailler dessus et peut-être trouver ensemble des aménagements pour que tes peurs soient plus gérables dans un premier temps. Cherchez ensemble aussi si il y a des moyens pour elle de te rassurer sans non plus que ce soit trop contraignant lors de ses sorties.
Garde en tête que désormais lorsqu'elle va rentrer à la maison après avoir passé du temps avec un autre homme, elle aura énormément d'appréhensions et sera sur la défensive. Elle s'attendra forcément à ce que ça se passe mal. À toi de bien gérer à ce moment là même si tu as passé un sale moment.
Un conseil : lors d'un retour de date, ne parlez pas en détail de celui-ci. Souciez-vous de savoir si ça s'est bien passé et c'est tout. La priorité est de vous reconnecter. Faites des câlins, du sexe, selon ce dont vous avez envie et besoin. Reprenez le cours de votre vie comme si il ne s'était rien passé. Le retour à la normale a quelque chose de très apaisant.
Le lendemain, ou quelques jours plus tard, il sera toujours temps d'évoquer des difficultés ou de rentrer plus dans le détail du date.
Tu disais qu'il y avait des moments où ça allait mieux et d'autres où tu sombrais. C'est tout à fait normal d'avoir ces fluctuations. Une chose à savoir est que tu dois prendre soin de toi. Cela passe par avoir un bon sommeil. Sans repos, tu verras toujours les choses plus négativement, tu seras plus angoissé, stressé, irascible, impulsif. Essaie aussi de t'accorder chaque jour des moments de quiétude seul pour reposer ton cerveau, même si c'est 20-30 minutes. Cela peut être faire une balade, rester assis sur un banc, faire du jardinage, faire de la pleine conscience, du yoga, de la méditation, etc.
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Topper
le jeudi 31 octobre 2024 à 12h36
Je fais suite à ma précédente réponse, mais cette fois-ci je voudrais évoquer l'aspect candauliste initial.
Cette relation très intime et complice que vis ta femme, et qu'en plus elle a une sexualité qui lui est propre en dehors du couple, c'est le rêve absolu que beaucoup de candaulistes t'envieraient.
Je sais que ça va beaucoup plus loin que tes projections. Cela t'a fait gravir une marche beaucoup plus haute que ce à quoi tu t'attendais. Tu n'as pas bénéficié d'une progression qui aurait pu être bien plus confortable pour toi.
Je suppose selon ton récit que tu as été avide d'avoir tous les détails sexuels puisque tu sais ce qu'elle fait avec lui et pas avec toi. Rien de surprenant pour un candauliste. Tu ne peux pas revenir en arrière et effacer ce que tu as entendu.
Toutefois, tu peux entrer dans une dynamique où tu n'as plus ces détails. Tu as déjà une idée de la teneur de leur relation et de leur vie sexuelle. Tu peux estimer que c'est suffisant et axer le côté excitant sur le fait de retrouver ta femme après qu'elle se soit éclatée à l'extérieure, comblée et reconnaissante de lui offrir ça.
Ne plus être confronté à ce qu'il se passe en détail dans sa relation extérieure te donnera moins de matière pour alimenter tes angoisses.
Cela ne t'empêche pas de revenir plus tard dans une dynamique de partage lorsque tu te sentiras capable d'orienter les expériences vécues par ta femme comme quelque chose d'excitant*.
Il est aussi tout à fait possible de partager énormément sur certaines relations et quasiment rien sur d'autres. C'est ce que je fais avec ma compagne. Il y a des relations qui m'insécurisent davantage et je limite volontairement le niveau d'informations. Pour d'autres, elle peut absolument tout me dire et cela ne m'impacte aucunement.
* Je précise que dans le candaulisme, une grande part d'excitation est mélangée à de l'angoisse. C'est ce qui explique l'intensité des émotions et de l'excitation qui est ressentie. Elle s'abandonne dans les bras d'un autre, elle jouit de manière incroyable, elle est terriblement enthousiaste à l'idée de le retrouver, elle est sur un petit nuage, elle a telle pratique avec lui, il est plus endurant, il a un sexe plus gros, etc. Les candaulistes recherchent ce genre de situations, déjà parce qu'il y a une part de risque, mais aussi parce qu'il y a un caractère excitant de voir sa femme dans un état de plaisir et d'excitation inhabituel.
Il y a de nombreuses dynamiques dans le candaulisme, avec ou sans détails, avec ou sans humiliation, avec ou sans tromperie, ou "Stag & Vixen". Il y a quelque chose qui rejoint tous les candaulistes, c'est cette satisfaction de voir leur femme heureuse, comblée et épanouie.
Heureuse, comblée et épanouie.
Lorsque tu as des doutes, des peurs qui resurgissent, repense à cette envie.
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Aki
le jeudi 31 octobre 2024 à 17h16
De passage aussi ...
Ce sont elles qui sont à l'origine de la majorité des séparations.
Tes sources, stp ?
De passage aussi ...
Sur ce site on voit très peu de témoignages de femmes qui se trouvent dans vos situations.
Quelqu'un a-t-il fait des statistiques là-dessus ? :-D
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Intermittent
le jeudi 31 octobre 2024 à 23h30
Florflore
Je le sais par son comportement. Par ce que m'en dis mon mari aussi, mais de ce que je comprends aussi d'elle par ses attitudes. Elle a voulu tout plaquer pr mon mari et elle ne supporte pas mon existence. Elle est dans le déni de notre relation car elle voudrait vivre avec lui. Elle me supporte à la limite en tant que la mère de ses enfants mais sûrement pas en tant que femme qu'il aime encore.
Que pensais tu en me posant cette question ?
Message modifié par son auteur hier à 22h.
J'ai posé cette question parce que le fait que ton mari t'en parle ne peut qu'accentuer ta fragilité émotionnelle et ta dépendance affective envers lui.
Ca ne fait que renforcer tes inquiétudes d'être remplacée, alors que s'il avait tu ce fait ou l'avait minimisé, tu aurais pu accepter bon gré mal gré cette relation en la pensant destinée à rester secondaire.
Ce n'est pas très sympa pour toi et mon mauvais esprit me fait me demander si ce n'est pas
fait pour garder une emprise sur toi.
Est-il très clair avec toi , et avec elle sur le fait que tu es sa relation principale et elle une relation secondaire ?
J'ai l'impression qu'il joue sur les deux tableaux ...
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Intermittent
le jeudi 31 octobre 2024 à 23h43
Le divorce est une revendication féminine
Pourquoi les femmes demandent plus souvent le divorce que les hommes dans les couples hétérosexuels
Message modifié par son auteur il y a 11 mois.
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Florflore
le vendredi 01 novembre 2024 à 00h54
Intermittent
Est-il très clair avec toi , et avec elle sur le fait que tu es sa relation principale et elle une relation secondaire ?
J'ai l'impression qu'il joue sur les deux tableaux ...
Il est clair et honnête avec moi et je le crois. Avec elle je ne sais pas trop, je ne pense pas qu'il joue sur les 2 tableaux mais ce n'est pas si simple que ça, c'est un fait que je sois sa relation principale, mais ils ne considèrent pas réellement que leur relation est secondaire ni l'un ni l'autre je pense. C'est assez compliqué à comprendre leur façon de voir les choses et je n'ai pas tellement envie non plus, je me suis simplement aperçue qu'elle était dans le déni car elle n'est pas honnête avec elle même déjà.
Mais je m'attache à essayer de ne pas trop y penser. C'est aussi difficile pour lui de ne pas m'en parler et je lui pose parfois des questions car il y a souvent des crises avec elle et cela m'aide à comprendre pourquoi. C'est dans ces moments là que j'apprends des choses.
J'avance petit à petit pour me détacher de tout ça... enfin j'essaie.
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Intermittent
le vendredi 01 novembre 2024 à 14h39
Il me semble me rappeler avoir lu une histoire un peu comme ça sur le site ...
La maitresse a fini par se lasser et l'a laisse tomber ...
Comble d'ironie, sa femme a choisi d'entamer une autre relation à ce moment là ...
C'est marrant, pour le coup, il était beaucoup moins chaud pour le polyamour ....😄
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Intermittent
le vendredi 01 novembre 2024 à 14h42
Vous avez évoqué l'hypothèse que tu ais d'autres relations ?
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Florflore
le vendredi 01 novembre 2024 à 15h10
Intermittent
@Florflore
Il me semble me rappeler avoir lu une histoire un peu comme ça sur le site ...
La maitresse a fini par se lasser et l'a laisse tomber ...
Comble d'ironie, sa femme a choisi d'entamer une autre relation à ce moment là ...
C'est marrant, pour le coup, il était beaucoup moins chaud pour le polyamour ....😄
Peut-être que ce n'est simplement pas du vrai polyamour !! 😉
Si seulement... j'espère aussi qu'elle finira pas se lasser... ou moi peut-être...
C'est tellement de souffrances que à la longue ça use et ça détruit de l'intérieur.
Le fait que moi aussi j'ai une autre relation à été évoqué mais très vite écarté ! ...
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Miamou (invité)
le vendredi 01 novembre 2024 à 16h17
Bonjour Florflore,
Comment ça se traduit pour toi dans le quotidien le fait d'essayer de t'en détacher? Comment est-ce que tu gères le fait de t'occuper des enfants quand il n'est pas là ? Est-ce qu'il y a de la rancoeur envers ton mari, de vivre cette relation et de t'amener à faire tout ce travail sur toi, pour vous 2, lui et elle? As-tu des doutes? Est-ce que tu es rassurée vis à vis de ses sentiments pour toi ou est-ce que tu te poses la question de "pourquoi il souhaite vraiment conserver la relation" ? Est-ce que tu t'imagines vivre et accepter cette situation de cette manière toute ta vie ou est-ce que tu imagines aussi pouvoir t'en libérer si cela te fait souffrir? Qu'en dit ton mari, de la possibilité que tu ne puisses plus vivre cela et que tu fasses le choix de le quitter finalement? (si cela a déjà été évoqué).
Y a t-il des règles que vous avez définies ensemble ou à 3, (même si j'ai cru comprendre que les rencontres n'étaient pas particulièrement bien vécues).
Cela fait peut-être beaucoup de questions...