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Au secours

Jalousie
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Ennel

le dimanche 21 août 2022 à 19h03

Bonjour à tous

(effacé)

Merci de votre aide

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 19h37

Bonjour.

Il y a un nœud important dans ton adolescence, et peut-être avant.
Je veux dire que même si tu n'avais pas encore ce déluge d'émotions de l'époque, tu as sans doute eu une part importante de ton fonctionnement sentimental qui s'est construit autour de cette époque. Je dis ça parce qu'une histoire "fondatrice", à 14 ans, qui a encore des retentissements si longtemps après, c'est rare. Et c'est pas cette fille qu'est merveilleuse en soi (si ça se trouve maintenant elle est affreuse et con), c'est ton lien avec elle qui a été d'une intensité rare, et cette rupture de même.
On peut s'intéresser à ce qui s'est passé. Les ruptures ados c'est des drames d'ados, pourquoi celui-ci a tant compté ?
Mais je crois en réalité que la question c'est pourquoi il y avait de la place en toi pour être si fortement malheureux ? On a tous (la plupart, ok) des chagrins d'amour, ça nous construit généralement. Où ça s'enracine (à mon sens avant cette histoire) pour que tu fasses le lien avec la jalousie ?

Et si ça se trouve, cette douleur que ta tête laisse sortir maintenant sort parce que t'es plus prêt à la gérer qu'à l'époque. Il s'est peut-être passé un truc, directement ou dans ton entourage, qui a ouvert une porte. Sur ces souvenirs mais surtout sur tes besoins en amour.

Et tel que je le lis, ça va te demander de creuser assez loin pour que tu doives passer par la case thérapie. Pour parler de cette histoire, de ton souvenir, mais aussi de qui tu étais à ce moment-là et qui tu es devenu.
Je pense que si tu veux comprendre ce qui te rend jaloux et ce que tu désires (parce que la jalousie, ça peut être ça, un mélange de désir qu'on punit avec de la peur et de la colère, qu'on projette sur les actes des autres), ça vaudrait le coup.

Ta confidence est très sexuelle. J'avoue que là-dessus je pourrai sans doute pas dire grand chose... mais si c'est un thème qui t'a travaillé dans la vie, ça mérite aussi d'aller en parler, parce que bon, des collégiens qui ont pas l'occase de coucher, c'est encore assez courant. Donc pour que ce soit un "enfer" de penser à sa sexualité, à l'époque et aujourd'hui, ça vaut sans doute la peine de penser à ce qu'est le sexe. Pourquoi le charnel est si chargé, apparemment un peu plus qu'il n'en a besoin pour faire plaisir.

Continue à chercher, des évènements psychologiques comme ça te donnent la chance d'être plus disponible à la suite...

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Ennel

le lundi 22 août 2022 à 09h58

Merci beaucoup Siestacorta pour ton analyse et ta bienveillance
Cela m'a permis d'avancer sur le chemin de l’apaisement

(effacé)

Encore merci de m'avoir consacré du temps et de l'attention.
Bien affectueusement

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Siestacorta

le lundi 22 août 2022 à 11h01

Ennel

Quand à la partie sexuelle à proprement parler, il y a effectivement à creuser . Mon modèle est encore exclusif, dans le sens de l'autre vers moi, alors que dans l'autre sens, ça ne l'est pas puisque des désirs sont présents (mais me culpabilisent).

Encore merci de m'avoir consacré du temps et de l'attention.
(...)

De rien, content si ça peut t'apporter du grain à moudre.
Tu sais, la non-exclusivité poly n'est pas forcément saturée de sexe. La sexualité est quelque chose qui fait réagir les gens, leurs sentiments jaloux, leurs insécurités narcissiques, mais c'est souvent disproportionné par rapport aux évènements.

Quand je t'encourage creuser, c'est plus pour voir ce qui compte pour toi. Il y a des non-exclusivités où le sexe compte plus que le reste (plans cul, libertinages divers), le polyamour est peu prescripteur là-dessus ; pour préciser, selon moi les polys pour qui le sexe sont la motivation primaire pour relationner sont pas plus nombreux que les monos.
Et par ailleurs, il y en a encore un bon nombre qui ont plus ou moins régulièrement du mal quand cette partie de la non-exclusivité se manifeste. La différence majeure c'est pas de se définir comme décomplexé ou libéré là-dessus, mais de savoir si, en cas de difficulté avec l'autre vie sexuelle d'un partenaire, ça crée une condition de rupture (et dans ce cas savoir si c'est ce partenaire ou si définitivement on gère pas ça, et choisir de changer de cadre).

Tout ce passage pour pas que tu fantasme le polyamour comme tu fantasmes la libération sexuelle. Je dis pas que c'est pas des trucs bien, je dis qu'explorer tes désirs, t'interroger comptera autant sinon plus que de mettre le mot "polyamour" dans ta boite à idées.
D'où ma suggestion de travail avec un thérapeute, pour trouver là où ça te démange comme ça, si c'est important, et comprendre ce que tu veux en faire. Je persiste à penser que cette émotion retentissante que tu as confiée ici va plus profond que ton histoire passée et que cette fille, et si c'est vrai, c'est une exploration qui peut demander du temps et du soutien.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Ennel

le lundi 22 août 2022 à 11h25

Merci encore

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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