Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
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... (invité)
le jeudi 12 mars 2009 à 22h46
Ah ! bon.
Et pouvez vous me donner les sens que vous comprenez.
Sorelle.
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... (invité)
le jeudi 12 mars 2009 à 22h52
Clémentine,
je réponds bien à Siesta corta
7 messages plus haut,
le 12 mars 2009 à 18h12.
Sorelle.
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(compte clôturé)
le jeudi 12 mars 2009 à 23h10
Bon...
["A aucun moment j'ai dis qu'il fallait être ouvert pour se baigner nue en public.
Il faut être exhibitionniste pour se baignade nue en public quand ce n'est
pas autorisé. "
Siesta corta
-Si vous ne mettez pas le début du texte avec ce qui suis, vous en déformez le sens. ]
Alors quel sens vouliez-vous donner à votre discours?
[Mais j'affirme qu'il faut être tout simplement 'naturel' et 'ouvert" pour se baigner nue lorsque c'est possible. D'où ma question.
Vous arrivez à saisir la nuance ? ]
Mais quelle question??? Je suis perdue, tenez compte des interventions entre deux, resituez l'environnement, je ne vais pas relire toutes vos interventions pour trouver où le bout du fil se trouve... Aidez-moi à vous comprendre
[Donc je répète ; D'où ma question posée sur le forum, à savoir si
c"était possible de.... ]
Idem! De quoi parlez-vous, ici?
[Vous dites : "On peut être tout aussi ouvert et naturel quand on ne se balade pas nu et qu'on ne fait pas des câlins à tous même quand c'est permis ou attendu...""
A aucun moment , personne sur le forum, a parlé de se
balader tout nu etc.]
SI! C'est Siesta qui en parle... Une idée en amène une autre, c'est ça qui fait la richesse des échanges -pour autant que s'exprimer honnêtement ne semble pas à autrui une attaque personnelle - et que le lecteur soit intéressé également au processus de réflexion de l'interlocuteur.
[Faites comme vous voulez ça ne me dérange pas.
Arrêter de déformer tout le temps les propos des autres.]
Alors, là, soit je décide que c'est un double-message, et je cesse de répondre / Soit je me dis que décidément la convivialité n'est pas au rendez-vous; et je cesse de répondre aussi.
Dernière tentative pour essayer de comprendre pourquoi vous réagissez en posant des messages aussi difficiles à comprendre: qu'est-ce qui vous irrite, Sorelle?
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LuLutine
le vendredi 13 mars 2009 à 00h45
Moi, pour reprendre la comparaison chien/chat qui était dans l'autre sujet, je suis un chat ;-) miaow !
J'aime les câlins, mais pas n'importe quand, ni avec n'importe qui.
En général, j'ai besoin d'avoir d'abord fait connaissance avec les gens ; et puis il y a des jours où j'ai envie, et d'autres moins (je vous avez prévenus, les chats c'est capricieux ;-)).
Je n'interdis à personne d'agir différemment de moi, mais j'attends d'eux la même chose : qu'ils respectent mes limites et ma façon d'agir.
On a tous le droit de dire non, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas "ouvert".
Ou alors oui, peut-être qu'à ce moment-là précisément, en un certain sens, on n'est pas "ouvert", dans le sens "disponible pour" (un hug, se baigner nus...etc).
C'est notamment mon cas quand je ne connais pas suffisamment quelqu'un.
Je crois qu'il n'y a rien de mal à cela.
Ce choix ne signifie pas que globalement, on n'est pas quelqu'un d'ouvert.
Pour ma part quand on parle d'ouverture, je pense plutôt à l'ouverture d'esprit, à savoir envisager la différence, comprendre que tout le monde n'est pas comme nous, mais sans pour autant chercher forcément à imiter les autres, parce qu'on a notre liberté ! :-)
Chacun choisit ce qui lui convient !
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oO0
le vendredi 13 mars 2009 à 01h22
J'aurais mieux fait de laisser le crapaud en dehors de tout çà, enfin, c'est malgré tout du 2500 d'âge et c'est à lui que nous devons l'expression "se couper les cheveux en quatre" qui donne au substantif : tetra-capilo-sectomiste - une insulte qui me va comme un gant. (J'ai pas encore trouvé de cadeau à la hauteur de l'ami qui m'a gratifié de cette insulte.)
@ Françoise,
merci pour le témoignage. Pour ma part, cela confirme le sens continental du terme communauté alors que chez les anglo-saxon, il s'agit davantage de communauté de sens. En ce sens un FORUM participe davantage de l'idée de communauté de sens qu'une vie communautaire, soit en communauté de bien comme le montre ton récit, Françoise, puisque visiblement le "sens du partage" des personnes aimées n'était pas partagé par toutes et tous - désolé pour les raccourcis de langage. La question est ici de savoir si cette vie communautaire était sensée reposer sur un principe proche du polyamour, des amours plurielles ou libres - etc. Une communauté (de sens) chez les anglo-saxons ne signifie pas nécessairement une vie en commun, mais plutôt le partage d'un sens commun.
@ Clémentine,
limites et ouvertures : le libre consentement ?! ? Ca te va en tant que limites et ouvertures ? Le libre consentement permet autant de limiter (non) l'échange que de l'ouvrir (oui).
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/-g-/La-poly-pride-2008/
J'ai relu l'article sur la Poly Pride 2008 - Extrait :
"La Cuddle Party
Les activités du week-end ont commencé vendredi soir avec la Cuddle Party. Il a été dit le lendemain que la soirée a explosé les records de participation à ce genre d'évènements, avec pas moins de 110 participants ! Impressionnant... Malheureusement, je n'ai pas plus d'informations que ça car je n'ai pas pu y assister. Mais l'écho du lendemain semblait très positif."
"Cuddle/hug", je pense qu'il s'agit du même sujet. Même si je crois que j'hallucinerais à certain moment comme l'auteure de l'article, dans l'ensemble, cela m'a fait autant plaisir de lire cet article qu'elle de l'écrire. Reste qu'au vu du nombre total de participant, 250 au moment fort, le Cuddle/Hug ne semble pas constituer un quelconque rite initiatique obligatoire si cela peut rassurer. Tout comme les lectures dès lors qu'il y avait 90 personnes et que c'était déjà plus que prévu.
J'avais envie de pondre un truc sur l'assertivité - fr.wikipedia.org/wiki/Assertivit%C3%A9 - dès lors que la défense du hug me semble s'être "enfermée" dans l'affirmation face à la remise en question qui en a été faite, mais je vais arrêter les frais ici. Je me contenterai de dire que j'ai l'impression que la mentalité assertive que je pressens dans le hug a été comprise comme une affirmation envers et contre tout - libre consentement y compris - du hug. Le Free Hug véhicule un message positif : dans un monde où l'affection se marchande de plus en plus, le Free Hug rappelle que l'affection est (Free) gratuite. (En tous cas, c'est de la sorte que j'ai toujours compris les Free Hug Happening.) Voilà, moi, j'arrête les frais ici : fr.wikipedia.org/wiki/Free_Hugs
S'il y a une bataille de polochon, faites moi signe !
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LuLutine
le vendredi 13 mars 2009 à 01h23
"dans un monde où l'affection se marchande de plus en plus, le Free Hug rappelle que l'affection est (Free) gratuite"
Et cependant ce n'est pas parce que c'est gratuit qu'on est obligé d'en profiter !
Oui je suis d'accord je trouve cela positif !
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Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h44
"Si vous ne mettez pas le début du texte avec ce qui suis, vous en déformez le sens. "
Pas exactement. Le sens peut être déformé, mais si je ne cite qu'une partie, c'est que
- c'est plus lisible
- au pire, le texte complet est sur la même page.
Ma réponse, même en incluant ce qui vous semble indispensable, a le même sens.
Quand à "se balader tout nu", c'est effectivement moi qui en parle, comme reprise du thème de la baignade nue.
C'est sûr, j'irai pas à une plage nudiste pour y rester habillé... Peut-être risquerai-je le string, si il n'est pas interdit.
Par contre, sur une plage où il n'y a pas de règlement a priori, que tout le monde soit nu, ou en maillot 9 pièces, moi je fais comme je l'entend !
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Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h51
"Donc je répète ; D'où ma question posée sur le forum, à savoir si
c"était possible de.... "
Heu, je crois répondre sur les thèmes qui m'interpellent mais par soucis de précision, je peux revoir la formulation de la question évoquée dans ces lignes ?
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(compte clôturé)
le vendredi 13 mars 2009 à 09h44
S@m : oui, ça me va, libre-consentement. Le concept est bon, c'est la pratique qui pèche pas mal, souvent: on croit qu'on a décidé toute seule d'offrir voiturage, accompagnement au supermarché et rangement des achats de bouche du mois à la mama, mais elle vous a bien tordu en pleurnichant qu'elle n'avait plus rien au frigo.
Qui ne s'est jamais retrouvé avec sur les bras une corvée dont il se persuade pourtant qu'il a été l'initiateur bénévole et volontaire ("je le fais volontiers"... c'est lourd de sens -> "ça m'emmielle, mais bon, c'est moi qui l'ai proposé").
A part ça, merci pour vos témoignages, ça montre la diversité et la fluctuation des envies, j'aime bien.
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... (invité)
le vendredi 13 mars 2009 à 10h53
"A aucun moment j'ai dis qu'il fallait être ouvert pour se baigner nue en public.
Il faut être exhibitionniste pour se baigner nue en public quand ce n'est
pas autorisé.
Mais j'affirme qu'il faut être tout simplement 'naturel' et 'ouvert" pour se baigner nue lorsque c'est possible. (D'où ma question.)
Vous arrivez à saisir la nuance ? "
1) Vous me posez la question: Alors quel sens vouliez-vous donner à votre discours ?
- Pour la première partie : La sélection en amont. Je demande s'il est possible de se baigner nue dans un endroit car je ne vais sûrement pas apporter mon énergie à des gens ordinaires. Je qualifie d'ordinaire les êtres qui ne savent pas ce qu'est la jouissance de prendre un bain tout nu avec des amies (is),
-Pour la deuxième phrase : Je donne mon positionnement. Après le fait de voir ce qui est possible ou pas (c'est la première phrase),pour moi, Sorelle,
j'affirme qu'il faut être tout simplement 'naturel' et 'ouvert" pour se baigner nue lorsque c'est possible.
C'est-à-dire que dès que j'en ai la possibilité, je me baigne nue car c'est
naturel , c'est comme une envie de "pisser",une envie de se mettre à l'ombre sous 40° etc. je comprends que c'est pas le truc de certains, mais moi, c'est mon truc.
Quant à la question, c'est la petite phrase qui a un point d'interrogation (?)
et qui est : <<Vous arrivez à saisir la nuance ?>>
Verbe-sujet ou sujet -verbe avec ?, c'est une question.
Avez-vous saisie la différence entre les 2 phrases ?
Avez vous saisie qu'en ne répondant qu'à la deuxième phrase, on retire le côté respectueux de la demande et ça donne pour celui qui arrive, une image
bien différente.
Et après on arrive à ne plus savoir "quoi ? et qu'est ce?" on en arrive à :
<<Je ne sais pas qui a eu l'idée de dire que des polyamoureux doivent forcement être "ouverts", et donc aussi être "ouverts" à toute sorte de choses, câlins spontanés, baignade nue en public, ... ?>>
Le texte du départ du message est clair.
Et c'est vrai que même si une idée en entraîne une autre, comme vous dites,le résultat est qu'avec Siesta corta, c'est toujours déformé .
Pour ne pouvez pas savoir la joie que j'ai éprouvé en lisant Claude.
Nous avons eu en direct l'expérience de quelqu'un qui "ne peut pas..."
(voir ses postes) et qui est sincère.
Il a rectifié sans cesse ce qu'on lui faisais dire et qu'il n'avait pas formulé,
ce que l'on supposait et qui ne l'était pas, etc.
En fait, il m'a donné la marche à suivre. Merci Claude.
A force d'expliquer, il est vrai que je me suis emmêler les pinceaux.
Si j'avais lu Claude avant, j'aurai répondu bien différemment.
J'en tire la leçon.
Sorelle.
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(compte clôturé)
le vendredi 13 mars 2009 à 11h26
"1) Vous me posez la question : Alors quel sens vouliez-vous donner à votre discours ?
- Pour la première partie : La sélection en amont. Je demande s'il est possible de se baigner nue dans un endroit car je ne vais sûrement pas apporter mon énergie à des gens ordinaires. Je qualifie d'ordinaire les êtres qui ne savent pas ce qu'est la jouissance de prendre un bain tout nu avec des amies (is), "
Moi j'y vois un jugement de valeur, disqualifiant tous ceux qui ne ressentent pas la même chose que vous. Alors que la suite nous dit que vous comprenez que ce ne soit pas le truc de certains autres. Avouez que c'est déroutant, et qu'il est normal qu'on relève ce qui nous semble contradictoire.
"Quant à la question, c'est la petite phrase qui a un point d'interrogation (?)
et qui est : <<Vous arrivez à saisir la nuance ?>>
Verbe-sujet ou sujet -verbe avec ?, c'est une question."
Merci pour cette leçon de grammaire :-))) Là n'est pas le but: répéter inéfiniment la même séquence de mots n'aide personne à capter l'essence de votre discours, par contre faire l'effort d'expliquer les nuances des ressentis, ça marche mieux pour discuter tranquillement.
"Avez-vous saisie la différence entre les 2 phrases ?
Avez vous saisie qu'en ne répondant qu'à la deuxième phrase, on retire le côté respectueux de la demande et ça donne pour celui qui arrive, une image
bien différente. "
Ca, c'est votre analyse Sorelle; je vois que vous pensez être parfaitement claire, or à l'évidence ce n'est pas le cas: je ne vois pas de respect dans la première phrase, et peut-être que cela a heurté Siesta comme cela me heurte maintenant.
Et prise dans le contexte ou isolée, pas de différence de ce point de vue; la deuxième phrase ne tempère en rien le choc de la première. C'est ce qui pousse à vous demander ce que vous vouliez dire, à vérifier: il y a une incohérence, pour moi, à se laisser la liberté d'un côté, et à mépriser le système de valeurs du voisin, s'il n'est pas dans vos vues.
"Le texte du départ du message est clair."
Non, désolée, il se peut que vous vous compreniez très bien, mais ce qu'on comprend de notre côté semble conduire à des contresens.
"Et c'est vrai que même si une idée en entraîne une autre, comme vous dites,le résultat est qu'avec Siesta corta, c'est toujours déformé . "
Je trouve quant à moi qu'il n'y a aucune déformation, mais Siesta et moi avons je crois des systèmes de référence assez proches, c'est vrai. Donc je comprends bien qu'il souhaite faire avancer la discussion.
Peut-être alors que si vous voulez être bien comprise, c'est à vous de reformuler avec soin, pour ne heurter personne, pour affirmer votre individualité sans peser sur celle des autres.
"Pour ne pouvez pas savoir la joie que j'ai éprouvé en lisant Claude.
Nous avons eu en direct l'expérience de quelqu'un qui "ne peut pas..."
(voir ses postes) et qui est sincère.
Il a rectifié sans cesse ce qu'on lui faisais dire et qu'il n'avait pas formulé,
ce que l'on supposait et qui ne l'était pas, etc.
En fait, il m'a donné la marche à suivre. Merci Claude."
Personne ne veut faire dire quoi que ce soit à qui que ce soit, mais s'il faut mettre partout des panneaux "Pas compris, pouvez-vous réexpliquer, moi c'est ça que j'entends, est-ce ça?" pour ne pas vous mettre sur la défensive, alors je dis "Grosse fatigue", et je ne lis plus vos interventions. Voulez-vous que des gens très différents de vous puissent vous comprendre, ou les tenir à l'écart définitivement? Choisissez...
"A force d'expliquer, il est vrai que je me suis emmêler les pinceaux.
Si j'avais lu Claude avant, j'aurai répondu bien différemment.
J'en tire la leçon."
Mais Sorelle, la vie c'est ça, avancer plus clairement, offrir sa pensée de manière comestible, communiquer en réseau, s'apprécier malgré les différences, genre Voltaire, à qui l'on attribue cette phrase magnifique "Je ne susi pas d'accord avec vous, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire". On apprend autant de ceux qui ne nous comprennent pas que de ceux qui pensent comme nous.
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Noemi
le vendredi 13 mars 2009 à 11h26
je me cite moi-même :-) :
<"Je ne sais pas qui a eu l'idée de dire que des polyamoureux doivent forcement être "ouverts", et donc aussi être "ouverts" à toute sorte de choses, câlins spontanés, baignade nue en public, ... ?">
J'ai tiré un peu le trait et je fais référence à une discussion dans un autre fil (http://polyamour.info/discussion/-A-/Poly-Camp-international-cet-ete/#msg-382 ) ou Sandra a dit:
<""Un endroit pour se baigner nu" ... bien de poser la question effectivement ! [question posée par Sorelle]
J'avoue que pour moi ça irait presque de soi car j'associerai "polyamour" à "ouverture" y compris sur le plan physique, donc pas de problème avec la nudité, elle aussi naturelle">
Et il me semble d'avoir lu de la part de Sorelle quelque part une critique d'une personne qui se dit "ouvert" mais qui n'a pas participé à une baignade nu lors d'une soirée.
Et c'est là où je ne suis pas d'accord.
Pour moi, le polyamour met en question quelque chose que tout le monde trouve normal, la monogamie. On s'ouvre a d'autres manières de vivre l'amour.
On peut éventuellement par la suite s'ouvrir plus facilement a d'autres sujets, idées, pratiques qui remettent également en question quelque chose que tout le monde trouve normal. On peut être plus réceptif à des concepts et idées alternatifs, hors norme. On ne condamne éventuellement plus aussi vite des personnes ou des concepts qui divergent de la norme (parce qu'en tant que polyamoureux on fait partie d'un groupe minoritaire, on a des idées et pratiques hors norme).
On peut appeler ça "ouverture d'esprit".
Mais...mais! Premièrement ça ne concerne pas tous les polyamoureux, je peux imaginer qu'il y a des personnes qui ne sont pas sur le trip de remettre en question la monogamie ou autres choses que le polyamour met en question... ils veulent juste vivre tranquillement leurs histoires d'amour.
Deuxièmement, comme Françoise l'a déjà dit (ou c'était Clémentine? ou les deux?), on choisit ses ouvertures!
Personnellement, j'ai observé chez moi cette plus grande tolérance/compréhension envers des idées/pratiques/personnes "alternatifs", "hors norme".
Mais ça veut pas dire que je me mette forcement à les appliquer/pratiquer!
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(compte clôturé)
le vendredi 13 mars 2009 à 11h29
C'est dur parfois, c'est vrai, de faire coller la réalité au discours. Comprendre avec son coeur, ce n'est pas encore comprendre avec ses tripes.
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Noemi
le vendredi 13 mars 2009 à 11h37
@Sam: non, "cuddle" et "hug" ne sont pas la même chose.
D'après ce que j'ai compris, les "free hugs" sont dans la rue, on se prend dans les bras.
Une cuddle party est assez différent, c'est à l'intérieur et il y a plus de contact physique que "juste" se prendre dans les bras, on peut carement s'enlacer à deux ou trois sur un matelas par terre.
Ça peut avoir la forme d'un atelier avec un animateur qui propose des exercices et qui donne les règles. Voir
fr.wikipedia.org/wiki/Soir%C3%A9e_c%C3%A2lin
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... (invité)
le vendredi 13 mars 2009 à 11h42
Avant d'écrire Noémi, vérifiez vos dire car :
<<Et il me semble d'avoir lu de la part de Sorelle quelque part une critique d'une personne qui se dit "ouvert" mais qui n'a pas participé à une baignade nu lors d'une soirée.>>...
- Ce n'est pas de moi!
Sorelle
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... (invité)
le vendredi 13 mars 2009 à 11h43
Je ne reviendrais pas sur la tartine Clémentine.
Sorelle.
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(compte clôturé)
le vendredi 13 mars 2009 à 12h20
C'est très bien, Sorelle, je suis lasse de vous réexpliquer la convivialité, dont vous ne comprenez toujours pas l'essence, visiblement. Vous gagneriez beaucoup à ne pas vous crisper quand on essaye juste de comprendre ce que vous dites, car je crois que le français n'est pas votre langue maternelle... et vous prenez encore une fois ce que dit Noémi pour une accusation; alors qu'elle ne fait que faire référence à quelque chose de rapporté et contenu dans un de vos précédents posts; et cherche à comprendre également les apparentes contradictions !
Bref, passons. Oui, Noémi, le cuddle est autre chose, je copie colle 2-3 choses ici :
"Les règles
Garder ses vêtements (le port du pyjama est fortement recommandé),
pas de sexe,
pas de baisers,
ne jamais se forcer, être clair dans ses réponses et dans le doute s'abstenir,
personne n'est obligé de se blottir avec tous les autres participants,
toujours demander la permission avant de câliner quelqu'un et accepter les refus,
être respectueux envers soi-même et les autres et être à l'écoute de ses sentiments,
faire savoir ses impressions aux autres,
en cas de questions, d'incertitudes ou de besoin de soutien, il est possible de s'adresser au coach câlin (cuddle coach),
après le câlin, remercier ses partenaires.
Déroulement
Faire connaissance avec les autres participants,
accepter le câlin ou dire non,
créer une intimité corporelle,
se blottir,
après le câlin, continuer la conversation. "
Marrant, comme la question de la retenue et de la réserve est bien présente, hein ?
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... (invité)
le vendredi 13 mars 2009 à 13h47
Je comprend très bien le sens de la convivialité Clémentine.
Et je n'ai porté aucune accusation à Noémi , c'est vous qui avez ce ressentir.
je lui demande de vérifier ces dire car l'autre (moi) se reçoit quelque chose qui ne lui appartient pas.
Les 2 interventions citées dans le dernier poste de Noemi, au départ, ne sont pas de moi. Je dis au départ car je les ai commentées.
C'est incroyable que vous rameniez encore une fois sur le tapis ces
notions d'incompréhension de texte car hier, devant votre insistance à me demander de m'expliquer et comme je me remets toujours en question, j'ai envoyé ces 2 phrases à plusieurs personnes (amies(is) et relations) leurs demandant si elles comprenez ce que je voulais dire d'une part et de m'expliquer ce qu'elles en avaient compris d'autre part.
J'ai vérifié que tous avaient compris.
Conclusion : On sera peut être un peu plus sur le forum.
Sorelle
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(compte clôturé)
le vendredi 13 mars 2009 à 14h50
Une autre partie de l'article donne un éclairage intéressant sur le phénomène du cuddle (et aussi une des cultures nord-américaine - ce qui se passe dans la Grande Pomme est j'imagine assez différent de l'ambiance du fin fond de l'Arkansas)
"New York a la proportion de célibataires la plus élevée des États-Unis, un pays où le fait de toucher quelqu’un sur l’épaule peut être dénoncé comme harcèlement sexuel. La lente disparition des familles nombreuses, l’anonymat des grandes villes et l’allongement des heures de travail, combinés à la rareté du temps libre peuvent provoquer un sentiment de solitude chez les gens. La possibilité d’un contact physique mutuel et sans contrainte peut avoir ainsi chez nombre de gens un effet presque thérapeutique. Il existe différentes variétés de soirées câlin : d’après le groupe-cible, il existe des soirées pour les hommes, pour les femmes, pour un public mixte, pour un public de seniors et pour des célibataires. Les règles des inventeurs peuvent se résumer brièvement : d’abord, les hommes ne doivent pas se rendre aux soirées câlins pour draguer, mais seulement pour faire des câlins. Ensuite, les femmes doivent changer du tout au tout leur conduite envers les hommes, et proposer ce qu’elles veulent sans avoir peur qu’on leur refuse un rendez-vous."
Réactions ?