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Polyamour et infidélité (encore !)

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Peace (invité)

le mercredi 17 janvier 2018 à 11h27

Le rassemblement de citations ne me semble pas si éloigné de messages qu'on peut lire sur le forum qui disent en substance que le polyamour, il faut s'y mettre parce que ça nous parle, pas pour l'autre. En substance, pour ce qu'on en retire individuellement, soit indirectement parce qu'on croit à la beauté de la chose, soit directement parce qu'on en est plus heureux, soit les deux.

Idem, dans le forum on lit que comme polyamoureux, il faut apprendre à prendre soin de soi et mettre ses limites avant de pouvoir donner. Ce qui peut aussi être vu (à tort ou à raison et sûrement les deux à la fois) comme de l'individualisme à tout crin.

Quant à la voracité, c'est peut-être une façon très étrange de parler des polyamoureux(ses) qui ne peuvent tout simplement pas ressentir leurs sentiments sans l'imprimer en acte en laissant la relation évoluer librement, parfois carrément au dépend de leur relation initiale. Justement chez les personnes qui découvrent le polyamour par la porte de l'infidélité et où le respect du partenaire ou de la relation initiale ne prime pas sur ce qui naît de l'autre côté. C'est bien ce qui complique la donne pour la suite...

Je crains que ma réponse soit maladroite et perçue comme une attaque..., tout ce que je veux dire c'est que le point de vue est peut-être mal exprimé et il serait mieux dans son propre fil (sauf à répondre au sujet en question), sauf qu'il n'est pas dénué d'arguments, il ne me semble pas être une liste d'insultes gratuites. Je crois qu'au contraire l'individualisme est ce qu'un mono typique verra en premier dans le polyamour.

Bon, lynchez moi je vous lirai avec attention mais je répondrai sur un fil dédié. ☺️

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artichaut

le mercredi 17 janvier 2018 à 17h46

Si s'écouter et se respecter soi-même est de l'individualisme, alors oui il y a de l'individualisme dans le polyamour.

Après, si le polyamour donne l'impression (surtout à des monos semble-t-il) de vouloir PLUS (plus de relations, etc), moi je dirais qu'il s'agit surtout de vouloir MIEUX, …et pas que à titre individuel, pour le coup.

Finalement, relations multiples ou pas, c'est pas ça qui prime.

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TrioBulle

le mercredi 17 janvier 2018 à 19h17

aruspice
Riche non pas forcément (j'ai mis un ou), ni intelligent, loin de là !!! mais souvent jeunes et beaux certainement.

Pas seulement des hommes. Mais également des femmes...

Surtout des femmes à vrai dire.

Et c'est ce que j'ai pu observer jusqu'à présent.

Ce matin, j'écoutais l'émission de France Inter sur ce sujet, et les appels étaient assez illustratifs justement de cela.

Ressentiment, oui. Comme toujours lorsqu'une injustice se pare de beauté, de liberté, de falsification de l'égalité.

On sort un peu du sujet initial, mais ta petite pique mérite réponse.

J'ai 53 ans, je suis très ronde, je n'ai rien d'affriolant et j'ai 2 amoureux (qui eux-mêmes ne sont pas des mannequins). L'amour s'apprécie autrement que par un physique parfait, la jeunesse et tout ce que tu cites !

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bonheur

le mercredi 17 janvier 2018 à 21h20

:-D Il y en a même qui aime sans sexe... oh !!!

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bidibidibidi

le jeudi 18 janvier 2018 à 09h16

bonheur
:-D Il y en a même qui aime sans sexe... oh !!!

Ce sont des gens vraiment bizarre !!!!!

Moi, je suis hypersexué :-P

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artichaut

le jeudi 18 janvier 2018 à 09h30

bidibidibidi
Ce sont des gens vraiment bizarre !!!!!
Moi, je suis hypersexué :-P

Ce serait bienvenue de ne pas stigmatiser les asexuel.le.s sur ce forum.

Les "Moi, je" sont rarement constructif dans un débat.

Que tu soit "hypersexué" c'est ton problème. Mais en quoi ça induit quoique ce soit sur ce que sont, ou devrait être, les autres ? À moins, que tu te considère comme une norme, un exemple à suivre ?

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calinou696

le jeudi 18 janvier 2018 à 10h18

Haha que tu défendes bonheur face à un "moi je" je trouve ca énorme!
Merci pour cette grosse poilade :).

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bidibidibidi

le jeudi 18 janvier 2018 à 10h56

C'était une blague Artichaut. Je chambrais Bonheur. D'où l'utilisation du smiley pour bien indiquer que mon propos n'est pas à prendre au premier degré.
Et Bonheur n'est pas asexuelle, elle est juste polyromantique, ce qui est très différent.

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artichaut

le jeudi 18 janvier 2018 à 11h26

je n'ai pas l'habitude d'utiliser les smileys alors je ne les comprends pas, …limite je ne les vois pas…

et comme y'a des asex qui viennent sur ce forum (encore récemment une nlle abonnée, sans compter celles et ceux qui n'oseraient pas le dire), alors je préfère rester vigileant…

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bonheur

le jeudi 18 janvier 2018 à 15h06

Lorsque l'on dit "je", on parle de soi. Je ne vois pas où est le mal. Ma "bizarrerie" ne concerne que moi et là encore, avec le "je" approprié.

La gueguerre du "je consomme plus de sexe que..." ne me concerne pas. Je n'y prend donc pas part. J'ai des ami-e-s ou des connaissances, et pas seulement poly ou sur ce forum qui sont hypersexué-e-s et qui m'apprécient telle que "je" suis... et inversement. Donc, on s'en fout, si j'oserai dire.

Ma libido est faible, mais j'ai eu trois enfants, donc... loin de la virginité. Ma ménopause actuelle n'aide pas, mais je n'ai rien perdu de mon répondant, quand celui-ci est sollicité (préambule indispensable pour moi). Donc, non, je ne suis pas une asexuelle mais une unipartenaire. Je dois, et ça m'est indispensable (et je ne suis certainement pas la seule, je suis unique dans mon tout, mais pas dans chacune de mes particularités) d'avoir un temps relativement long (puisqu'en jours) afin de passer d'un partenaire à un autre. Ce qui impliquerait d'imposer à mon conjoint de tous les jours, qui est mono, de se priver sur au minimum 1 semaine à chaque fois. Mon mari est acceptant mais lui a une vie sexuelle satisfaisante, donc impossible pour moi d'agir ainsi. D'autre part, ça ne me prive pas. Aimer n'est pas du sexe, enfin pour moi. Donc voili voilà puisque je dois me justifier. Je suis ainsi, à aimer ainsi et je me moque de ceux qui ne comprennent pas.

Je n'ai rien à cacher, donc voici pour ce qui est de ma vie sexuelle.

Ce n'est pas pour me justifier devant bidibidi qui cherchait juste à m'indisposer. Je tiens ce discours pour les autres.

La poelade de champignons... hum ! Si je suis dans le "moi je", c'est parce que justement, je ne parle que pour moi. Le discours d'autrui peut avoir une similitude au mien... ou pas.

Je suis à prendre ainsi et tant pis si ça dérange. En plus d'être peu sexuelle, je suis hyper beaucoup de choses, notamment émotive et sensible. Ne pas mélanger avec fragile, ce que je ne suis pas du tout.

Bon j'arrête, c'est encore du "moi je" donc de trop :-/ mais bon :-) . Chacun-e lira à sa guise :-D

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bidibidibidi

le jeudi 18 janvier 2018 à 15h38

Je cherchais à te charrier, pas à t'indisposer. J'espère que tu ne l'as pas mal pris (hésite pas à me le dire, je sais que j'aime me moquer, mais j'arrête si je sens que ça ne passe pas).

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bonheur

le jeudi 18 janvier 2018 à 15h41

Comme je l'ai dit, je ne suis pas, mais alors pas du tout fragile. Oups, je donne encore dans le "moi je" !

Je tiendrais compte pour l'avenir.

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artichaut

le jeudi 18 janvier 2018 à 23h15

bonheur, il n'y a pas de problème a dire "moi je" quand c'est pour parler de ton vécu, de tes ressentis, et que tu prend la peine (ce que tu fais souvent) de dire que ce n'est que ton point de vue, et non LA vérité

ce que je ciblais là, c'est dire "moi je" comme critère de preuve dans une argumentation

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bonheur

le vendredi 19 janvier 2018 à 08h21

LA vérité universelle je ne la connais pas, sinon je serai Dieu. MA vérité m'appartient et n'est pas plus, ni moins bonne qu'une autre. Parfois ce que l'on exprime est mal interprété. Dire ceci m'écoeure, par exemple, est une réalité pour moi. D'autres n'ont pas de problème avec ce qui m'écoeure, soit, cela n'enlève en rien mon écoeurement. Ce n'est qu'un exemple, évidemment. Le "moi je" est un langage naturel, les divergences également.

J'ai aussi, pas nécessairement avec des smileys, le sens de l'humour, par contre.

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Merlyn

le vendredi 19 janvier 2018 à 23h05

Dieu n'existe pas.

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bonheur

le samedi 20 janvier 2018 à 08h33

:-D C'est bien ce qu'il me semblait !!!

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Renarde

le samedi 20 janvier 2018 à 15h07

Bonjour à tous !
C'est la première fois que j'écris sur ce forum. Je n'y arrive pas par hasard mais je suis complètement novice en tout ce qui concerne le PA. "Début" de questionnement, ou plutôt de questionnement sur le sens concret que je vais donner à ma vie amoureuse, donc. En tout cas je suis sensible à la qualité de vos réflexions, la manière de les dire et de votre ouverture/respect. Je sens beaucoup de maturité et c'est très positif pour moi.
Je suis une mono par habitude, par culture, mais je vole d'homme (au singulier, donc) en homme, histoires d'un an, un an et demi en moyenne. Puis je sens que mon chemin est ailleurs, alors je m'en vais. J'ai toujours été "fidèle" sauf lors de ma dernière histoire où j'ai trompé mon compagnon, sans le lui dire. Je m'attendais à terriblement culpabiliser mais...non ! Je ne l'en ai pas moins aimé même s'il était difficile pour moi de vivre pleinement deux histoires, quand le corps s'en mêle. La principale à survécu à la secondaire, pour dire simplement, quand il a commencé à s'en douter, et maintenant je ne suis plus avec le compagnon en question. Je me rends compte en vous lisant qu'avoir caché ma liaison était une fausse bonne idée car pour éviter une discussion, peut-être définitive, j'ai empêché l'évolution possible de cette relation et surtout, je l'avoue, évité de me confronter à son désir potentiel (probable) à lui pour d'autres femmes (et donc d'affronter ma potentielle jalousie). Son rapport à la sexualité n'y était peut-être pas pour rien, mais c'est une autre question.
Il y a 8 ou 9 mois j'ai rencontré un homme, en couple, un couple qui battait déjà de l'aile à l'époque. Nous nous sommes toujours vus et attirés et depuis quelques semaines nous avons commencé à faire l'amour et à moins nous voir "de loin en loin", mais de plus en plus. Sa compagne l'a tout de suite senti et il lui a dit que j'existais mais...j'ignore ce qu'elle sait précisément. J'avais l'impression que ça ne me regardait pas, tout en me disant que...quand même....si, ça me regarde ! Il me dit qu'il se sent capable de vivre pleinement cette aventure mais qu'il ne souhaite pas pour l'instant se séparer (je n'ai pour ma part aucune revendication à ce sujet ! je suis d'accord pour être une relation secondaire si je me sens pleinement respectée) mais j'ai besoin de questionner ma place et pourquoi pas, avoir vos éclairages là-dessus. Où s'arrête la sphère "privée" quand on a une relation avec quelqu'un qui a déjà un quelqu'un, pour vous ? Peut-être cette question est-elle indigne d'interêt..? Un exemple : est-ce légitime de savoir s'il a encore des relations sexuelles avec elle ? Je ne sais pas si ça me regarde en fait... Mais je m'intéresse profondément à ce qu'il vit et j'ai la sensation TRÈS étrange d'être...3, dans cette histoire. Et j'ai envie d'aller vers la plénitude.
Quel long message, désolée !

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Point technique (invité)

le samedi 20 janvier 2018 à 16h03

Bonjour Renarde, bienvenue ici.
Point technique : vu la taille de ton post, n'hésites pas a le copier-coller dans une nouvelle discussion et avec un joli titre. Tant que personne n'a répondu il est encore temps de le faire.
Ça lui donnera plus de visibilité !

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Siestacorta

le samedi 20 janvier 2018 à 16h07

Salut, et merci déjà pour ton témoignage.

Renarde
Où s'arrête la sphère "privée" quand on a une relation avec quelqu'un qui a déjà un quelqu'un, pour vous ? Peut-être cette question est-elle indigne d'interêt..?

Ah non, c'est même une question extrêmement importante. Mais elle n'a pas de réponse unique : parmi le gens qui choisissent le polyamour, tu peux trouver des gens qui vivent à plus de deux en communauté comme des gens qui papillonnent ouvertement, et énormément de possibilités encore.
La vie privée dépend donc des attentes de chacun et des situations. C'est totalement légitime de l'aborder. C'est même souvent nécessaire à la longue : on peut parfois préférer être discrets, ça ne veut pas dire qu'on met les choses sous le tapis. Pour pas se prendre ledit tapis dans les pieds en avançant dans l'histoire.

Bref : la sphère privée c'est pas la sphère d'invisibilité, ça fait partie des choses dont on discute. Tu peux avoir envie de savoir où l'autre en est dans une relation sans demander des détails d'alcôve. Tu peux demander comment l'autre se protège des MST sans lui dire quoi faire en dehors de vos relations. Tu peux rencontrer les autres partenaires sans chercher à rentrer dans leur vie.

La sphère privée est liée à la place que vous vous donnez l'un l'autre. Ca peut être compartimenté ou perméable... C'est important de définir les informations dont tu as besoin. Il peut bien sûr refuser de les donner, ou te demander une confiance inconditionnelle, mais rien ne t'oblige à rester dans des modalités de relation qui ne te conviennent pas.

Tu parles de "relation secondaire", et c'est une expression à la fois courante et mal acceptée. Assumer cette situation, c'est assumer aussi une forme de hiérarchie, non pas des sentiments (ce serait à mes yeux effrayant ou naïf ou les deux...), mais dans les priorités et les privilèges (qui on va rencontrer dans l'entourage de l'autre, qu'est-ce qu'on peut projeter ensemble). A mon sens, être heureux dans une relation secondaire est possible, mais cela demande de savoir sur quoi on peut et veut compter dans la relation, et quand ça devient nécessaire, d'en parler.
Bien sûr, la vie est pleine de souplesses et de surprises, mais s'il y a des besoins et des attentes, vaut mieux compter sur la bienveillance mutuelle que sur le karma pour se sentir bien là où on est.

Renarde
Un exemple : est-ce légitime de savoir s'il a encore des relations sexuelles avec elle ?

Oui. Si ça change quelque chose pour toi, c'est légitime de demander, et de voir comment il répond (ou pas...). Tu seras sans doute plus confiante en étant au clair avec toi-même sur ce que ça détermine pour toi...
Tu te poses sans doute la question parce qu'il ne l'a pas abordée de lui-même... Si je comprend l'histoire, lui ne se définit pas forcément comme un polyamoureux, sinon ce serait un peu plus probable qu'il s'exprime spontanément (avec la pratique on sait que nos relations ont toujours des impacts les unes sur les autres, esquiver le sujet ne change pas ça).
Les relations ouvertes demandent de l'engagement. Vous débutez peut-être tous les deux, savoir "ce qu'il faut faire" n'est pas inné, d'autant que ça change selon les personnes et les situations. Mais ça reste une relation, et si on se sert des mots du polyamour, c'est justement pour se donner le moyen de communiquer.

Renarde
Mais je m'intéresse profondément à ce qu'il vit et j'ai la sensation TRÈS étrange d'être...3, dans cette histoire.

C'est assez réaliste, la définition même du polyamour suppose qu'on peut être plus de deux...
C'est étrange parce que tu n'as pas l'habitude, mais en pratique, oui, vous êtes trois et ça repose sur la bonne foi de chacun.
Chacun peut développer des qualités pour bien vivre la situation. Ceci dit, la personne "pivot" entre plusieurs partenaires est un peu plus responsable que les autres, elle a plus souvent plus de choix à faire, et à faire comprendre.

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Renarde

le samedi 20 janvier 2018 à 17h15

Merci Siestacorta pour ta réponse ! Ah oui...savoir pourquoi on veut savoir est bien souvent plus intéressant que le truc qu'on voulait savoir au départ. J'adhère. Lui réfléchit également à la tournure que prendra sa vie amoureuse, même si ce n'est pas dans l'immédiat. Mais il n'est pas polyamoureux. Mais c'est clair que ça lui parle, étiquettent parlant et dans son vécu, maintenant. Même si les conditions ne sont pas réunies.
Sa compagne n'accepte pas du tout que son compagnon, mon amoureux, ait une autre amoureuse. D'autant plus j'imagine qu'elle se sent en insécurité dans une relation qui semble bien mal en point. C'est tout ce que je sais. Et je sais maintenant que je vais avoir besoin d'en discuter avec lui précisément pour me positionner clairement. Notre relation doit rester "dans l'ombre" mais je veux savoir de quelle type d'ombre il s'agit et ce qu'elle m'autorise. Je sais que je dois être l'investigatrice de ces discussions car il est un peu mystérieux et certainement "intimidé" lui-même par ce qu'il se passe entre nous et dans sa vie. Mais très franc et honnête une fois lancé :)
Bref. Pour moi il s'agit de la découverte d'un nouveau chemin, comme je le disais, et ça me va bien de "commencer doucement" dans une configuration comme celle-ci (car j'ai besoin d'expérimenter doucement et de réfléchir, de savoir qui je suis dans ce changement, de déconstruire certainement, classique). Seulement je déteste l'idée d'être source de souffrance pour cette femme. En même temps je ne m'en sens pas responsable : concernée mais pas responsable. J'adorerais qu'elle m'accepte et qu'on soit tous HEUREUX (bisounours, revenez !)...
En tout cas de vous lire, je me sens plus à même d'assumer cette histoire comme un réel choix, que je veux construire et non avoir l'air de subir. Et je sais que mes questions trouveront un écho donc c'est juste trop bien !

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