Que dois-je faire, je suis perdue ...
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Siestacorta
le vendredi 15 novembre 2013 à 14h34
Eric_50
L'être humain peut choisir son origine naturelle.
Pas vraiment.
Il a une origine naturelle plutôt riche, une histoire comme espèce très riche, d'une part.
Et d'autre part, il ne choisit pas une "nature", il a la possibilité de choisir ce qu'il fait dans ce cadre déjà très ouvert. Il peut, grâce à des savoirs et des outils issus de sa culture, aménager son rapport au naturel. Dans le cadre de la sexualité et de l'attachement sentimental, il peut utiliser plusieurs moyens de contraception, plusieurs modes d'habitat commun et de socialisation, plusieurs types de contrôles de la natalité, et la survie de son espèce demeure aujourd'hui fortement garantie indépendamment de ces conditions choisies (enfin comparée à l'espérance de survie d'autres espèces primates).
Donc qu'on choisisse individuellement être célibataire, volage, monogame, polyamoureux, ça ne dit rien sur la "nature" de notre espèce, ce qu'elle est censée avoir fait ni ce qu'elle est censée faire par la suite.
Pour savoir si la polygamie pourrait prendre sur les autres primates, et si ça peut nous donner des indications sur notre nature primate, il faudrait voir si, devant le choix d'une contraception et une garantie de survie (assez de nourriture, assez de descendance), sur le long terme (plusieurs générations), est-ce qu'ils pratiqueraient la même sexualité et les même attachements.
Etant donnée la difficulté de conjuguer "faire un choix individuel", "savoir utiliser un outil dont la portée pratique demande une intelligence conceptuelle très développée (la contraception est un outil différent de la pierre qu'on frappe pour ouvrir une noix)" et "partager avec une communauté des pratiques nouvelles", cette projection sur le sens des comportements primates serait assez limitée...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Siestacorta
le vendredi 15 novembre 2013 à 14h39
Par contre,
Eric 50
si ça se trouve, c'est peut-être ça, la vrai sexualité originelle de l'être humain : sa faculté de choisir sa sexualité.
me semble une bonne hypothèse. Et cette capacité à choisir est aussi vraie sur la satisfaction d'autres désirs et besoins.
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Caline
le samedi 16 novembre 2013 à 06h08
gcd68
Perso Jules et Jim... j'ai du mal. Par contre, les soeurs Groult, ouais ouais.
Tu as fait comme beaucoup Caline, tu as eu des exemples sous les yeux mais qui ne t'ont pas plus marqué que cela car c'était des exceptions. C'est ce qui me gène aussi dans la présentation du PA dans les médias... on expose des exceptions que chacun oubliera vite puisque l'on ne se sent pas concerné. C'est pas une critique, c'est humain. Ce n'est que le jour où l'on se sent concerné que l'on prend conscience, et encore, si l'on a un reste de souvenir qui ressurgit.
Un reste de souvenir qui surgit, justement, j'en ai un qui me vient à l'esprit, quand je devais lire " les murs sales" pour l'école, en secondaire, ma mère m'a dit, Sartre est laid comme un poux mais il a du succès avec les femmes, j'ai répondu, mais il est avec Simone, elle m'a répondu du tac au tac, il est avec elle tout en aimant d'autres femmes. Premier exemple inconscient dans ma petite tête d'ado?
Eric_50
Elle était perdue, maintenant, elle est complètement paumée, et elle ne sait toujours pas ce qu'il faut faire, la dame.
Le polyamour, en tous les cas, c'est ça dès l'origine. On vient avec des questions, et on repart avec...des questions.
Quelle dame? S'il s'agit de moi... J'ai lu vos réponses et si j'en reviens à ma question de départ, oui, j'ai même encore plus de questions qu'avant.
Une phrase pour clôturer ce fil:
" Il y a deux sortes de femmes: des machines à souffrir ou des déesses de l'amour" dixit Picasso.
Je voudrais, essayer du moins, d'être une déesse de l'amour.
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(compte clôturé)
le samedi 16 novembre 2013 à 09h17
Caline
elle m'a répondu du tac au tac, il est avec elle tout en aimant d'autres femmes
Ta mère a eu une éducation et tu n'es pas obligée de partager son avis. Oui c'était un bon exemple et ta mère a émis un jugement au lieu de sollicité ta réflexion. Mais bon, les parents font pas toujours ce qui est nécessaire.
Caline
Je voudrais, essayer du moins, d'être une déesse de l'amour.
Mwouis. Pïcasso a connu beaucoup de femmes et je pense les a aimé. Soit déjà toi-même et alors la déesse tu deviendras peut être. Découvre toi !
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bodhicitta
le samedi 16 novembre 2013 à 11h51
(rire) oui ton com m'a fait rire Eric!
mince je me suis rendue compte que je dis ça pour un truc d'hier, donc je rajoute
Eric_50
Le polyamour, en tous les cas, c'est ça dès l'origine. On vient avec des questions, et on repart avec...des questions.
je me suis quant méme demandé si je ne riais pas jaune...
mais non en fait!
c'est aussi pour ça que j'aime "ce monde"
parcequ'on se pause des questions, et touts les jours, des tas! on est dans l'instant...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Siestacorta
le samedi 16 novembre 2013 à 14h50
Caline
Une phrase pour clôturer ce fil :
" Il y a deux sortes de femmes : des machines à souffrir ou des déesses de l'amour" dixit Picasso.
Je voudrais, essayer du moins, d'être une déesse de l'amour.
Tu peux aussi tenter de vivre ta vie peu à peu sans penser que ne pas être la déesse fait de toi une machine. Tu peux aimer et être aimée, en cherchant la qualité de ce que tu vas vivre dans les personnes avec qui tu vas les vivre.
Picasso, il devait être très chiant, comme mec à aimer, hein, c'est gentil de voir les gens comme des machines à souffrir quand comme lui on a une priorité de création dans sa vie, et ceux qui supportaient pas de passer au second plan, c'est parce qu'ils étaient trop doués pour souffrir, pas parce qu'il leur donnait pas assez d'attention.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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(compte clôturé)
le samedi 16 novembre 2013 à 15h14
J'ai vu un film documentaire sur la vie de Picasso et je crois que oui, il devait être très chiant.
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Caline
le dimanche 17 novembre 2013 à 08h31
Siestacorta
Tu peux aussi tenter de vivre ta vie peu à peu sans penser que ne pas être la déesse fait de toi une machine. Tu peux aimer et être aimée, en cherchant la qualité de ce que tu vas vivre dans les personnes avec qui tu vas les vivre.
Picasso, il devait être très chiant, comme mec à aimer, hein, c'est gentil de voir les gens comme des machines à souffrir quand comme lui on a une priorité de création dans sa vie, et ceux qui supportaient pas de passer au second plan, c'est parce qu'ils étaient trop doués pour souffrir, pas parce qu'il leur donnait pas assez d'attention.
Message modifié par son auteur hier à 16h.
Parce qu’ils étaient trop doués pour souffrir...
Tout à fait, quand j’observe les gens, y en a toujours qui se plaignent de tout et de rien...
Et ils ont pourtant tout pour être heureux!
Je ne veux pas louper la deuxième moitié de ma vie, si je vis centenaire!!!, et je suis fermement décidée à rechercher la qualité dans mes fréquentations , riche de mes expériences passées, et, Siestacorta, tu l’as très bien exprimé, être aimée pour moi-même! Je ne suis moi- même pas douée pour souffrir.
Oui, certainement qu’il en a fait souffrir, des femmes pour les traiter ainsi de machines à souffrir!
Merci de remettre l’église au milieu du village, Siestacorta.
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(compte clôturé)
le dimanche 17 novembre 2013 à 11h37
Caline
Merci de remettre l’église au milieu du village
Je crois que ce site a aussi pour vocation de révéler les consciences et remettre le naturel au goût du jour, sans tabous. J'aime à suivre ton évolution positive Caline
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Caline
le jeudi 21 novembre 2013 à 05h58
À propos de naturel, depuis que je sais que mon compagnon a une relation avec une autre femme, je vois chaque homme et chaque femme autour de moi parmi mes proches, mes collègues, des connaissances et je me dis, en me basant sur ce que je sais de leur expérience de couple, celui- ci a eu une relation avec un tel ou une telle, idem dans le sens inverse.
Une " certaine" forme de libertinage, ce besoin d'aller voir chez l'autre ( sans nécessairement parler de polyamour) serait- il naturel?
Chassez le naturel, il revient au galop.
Voilà ma question du moment.
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Siestacorta
le jeudi 21 novembre 2013 à 09h49
Le libertinage et le besoin d'aller vers l'autre ne sont pas les mêmes choses.
Le désir, le désir de variété dans le désir peuvent se mélanger à notre curiosité envers les gens, et la séduction est, en elle-même, un comportement qui n'est pas forcément fait que de désir érotique.
Si par "naturel", tu entends "est-ce que tout le monde le ressent comme ça", alors on peut te répondre : ça arrive à la plupart des gens de le ressentir, plus ou moins souvent, mais la plupart des gens ressentent aussi tout un tas d'autres choses. La "nature" humaine est composée de plein de trucs contradictoires, mouvants. Donc on se détermine pas d'un seul bloc.
J'ai souvent des envies de séduction, mais j'ai pas une libido très forte. D'autres ont une forte libido, aiment batifoler, mais ne veulent pas vraiment "connaître" un autre, avoir une relation affective développée. D'autres ont besoin de plein de relations développées, mais ont besoin d'en assurer une en priorité.
Si par "naturel" tu entends "est-ce qu'il faut ressentir ça" pour être complètement humain, la réponse est non.
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(compte clôturé)
le jeudi 21 novembre 2013 à 11h37
Je rejoins complètement Siestacorta. Voici ce que moi je dirais
Oui Caline, le libertinage est une démarche très particulière mais ce besoin d'affection est inévitable. Tu imagines une personne étant amoureuse à 20 ans et qui a une espérance de vie de presque 80 ans... qui devrait ne plus regarder le monde extérieur, qui devrait se brimer, qui devrait fermer les yeux sur ses sentiments intérieurs durant une soixantaine d'années... L'amour unique, n'aimer qu'une seule personne est une aberration pure et simple pour moi. Joue au loto, tu auras plus de chance de gagner.
Yves Alexandre Thalmann l'explique très bien dans son livre "vertus du polyamour" (à moins que ce ne soit dans "les 10 plus gros mensonges de l'amour et de la vie de couple" ; ces deux livres sont super de toute façon).
Pour ce qui est du libertinage, je recommande "osez le libertinage" de Pierre Des Esseintes qui est vraiment très bien fait. On place trop facilement l'étiquette de libertinage sur tout et n'importe quoi... et ne surtout pas mélanger adultère (qu'il soit affectif ou sexuel ou les deux), polyamour (idem), drague (idem) et libertinage qui ne peut être que sexuel et sans sentiment affectif.
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Caline
le jeudi 28 novembre 2013 à 17h51
Je vous donne quelques unes de mes nouvelles,.Cela fait un peu plus de 1 mois que je suis au courant du nouveau chemin de vie pris par mon compagnon. Je prends davantage de recul par rapport à l’évènement, je suis dans un état de « me laisser guider par la Vie et me lâcher »... Nous nous sommes assez bien revus, lui et moi, durant ce dernier mois, nous avons fait assez bien de choses comme ce samedi, nous sommes allés en rando avec un groupe, nous sommes également allés aux thermes une soirée et nous avons passé beaucoup de temps à deux. Chaque instant fut réellement un instant de bonheur où j’ai goûté à divers niveaux, le bien-être d’être avec quelqu’un dont je sais que je suis aimée et que j'aime, pour mes défauts comme pour mes qualités. Je dirais même que notre relation a gagné en qualité et en intensité! :-)
Il est actuellement en voyage pour une dizaine de jours. Nous communiquons beaucoup par mail pour par sms (texto). Je ne peux pas lui téléphoner, vu que je n’entends pas ( je suis sourde de naissance mais je m’exprime parfaitement oralement et lis assez bien sur les lèvres). Mais cette séparation me fait du bien, elle me permet de me recentrer quelque peu.
Il m’a annoncé son intention de passer le Nouvel An avec son deuxième « amour", je ne dois pas faire de dessin pour me dire que cela m’a été comme un coup de poing dans l’estomac. Je n’avais aucun plan particulier, aucune attente car je suis dans le trip; « vis au jour le jour ». Mais cette annonce m’a rendue triste. Quand je le lui ai partagé, il m’a répondu, laisse ton coeur exprimer ce qu’il ressent, vis ta tristesse, ne la refoule pas... Maintenant, ça va, je supporte mieux l’idée. Je cherche une fête chez des amis pour ne pas être seule chez moi et me morfondre. Mais j’ai réalisé que la blessure était bien là, à vif. Et pourtant, je ne lui en veux pas, je sais que c’est moi qui ai un travail personnel à faire à ce niveau.
J’ai tout de même eu, dès le lendemain, le besoin de fixer plusieurs dates dans le courant du mois et surtout après le 1ER janvier avec diverses rencontres pour me rassurer. J’ai eu à chaque proposition une réponse positive, donc je sais qu’il tient à moi. Est-ce que ma démarche est ridicule?
Je dois aussi apprendre à lâcher un peu mon emprise sur lui, je ne voudrais pas qu’il ait l’impression que je le poursuis... Pendant son voyage, je compte bien lui envoyer un minimum de textos...
Si vous pouvez me donner des conseils « pratiques » pour que ça se passe le mieux possible pour nous deux le 31 au soir, je suis preneuse! Grand merci.
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Siestacorta
le jeudi 28 novembre 2013 à 18h24
Non, fixer d'autres dates pour toucher qu'il n'y a pas que la date manquante qui compte, ça me semble sain. A un moment, tu fixeras des dates parce que tu fixeras des dates, mais c'est normal aussi de chercher à être rassurée.
Que ce ne soit pas toi le jour du nouvel an, bon, ça peut se comprendre. Par contre, si ça doit être comme ça à chaque coup, c'est à dire qu'il y a durablement des priorités qui te font passer au second plan, il faut que ce soit verbalisé, et que tu saches dans quelle mesure tu es d'accord.
A priori c'est pas systématique.
Par contre, prends les trucs en main pour que ça soit égalitaire, pour que tu ne construises pas ce nouveau truc par défaut mais aussi en tenant compte de toi. Je me trompe peut-être, mais je crains que tu te sentes obligée d'accepter des choses pour ne pas tout perdre, et que du coup, tu n'oses pas toujours essayer de chercher des compromis.
La liberté que tu offres à ton compagnon en plus de l'amour que vous partagez, c'est pas un buffet à volonté, hein ? Tu as aussi le droit de dire ce que tu ne peux pas donner.
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Caline
le jeudi 28 novembre 2013 à 19h46
Siestacorta
Par contre, prends les trucs en main pour que ça soit égalitaire, pour que tu ne construises pas ce nouveau truc par défaut mais aussi en tenant compte de toi. Je me trompe peut-être, mais je crains que tu te sentes obligée d'accepter des choses pour ne pas tout perdre, et que du coup, tu n'oses pas toujours essayer de chercher des compromis.
La liberté que tu offres à ton compagnon en plus de l'amour que vous partagez, c'est pas un buffet à volonté, hein ? Tu as aussi le droit de dire ce que tu ne peux pas donner.
Bon, c’est décidé, l’année prochaine, je passe le Nouvel An avec lui. Trève de plaisanterie, je ne vois pas aussi loin. Les jours se suffisent à eux-mêmes et je suis satisfaite de la fréquence à laquelle nous nous voyons pour le moment :-) Je tiens à mon indépendance et à ma liberté d’action. Euh, un buffet à volonté (j’aime pas beaucoup la comparaison) , je ne pense pas que ce soit le cas. Il n’a plus vu son AUTRE depuis le 11 novembre. Il la reverra seulement le 31 décembre et 1er janvier, problèmes d’horaires professionnels et de distance géographqiue. Quant à nous, nous nous revoyons le 14 décembre pour le we et sans doute le 24 décembre. Ce que je peux pas donner, c’est pas encore très clair ce que je ne peux pas accepter... je n’accepte pas le fait qu’il ne sera pas avec moi le 31 mais je n’ai pas grand chose à répondre, il est libre, je ne vais pas commencer de lui interdire de voir son AUTRE, je ne suis pas sa mère, tout de me^me...
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LuLutine
le jeudi 28 novembre 2013 à 19h55
Caline
J’ai tout de même eu, dès le lendemain, le besoin de fixer plusieurs dates dans le courant du mois et surtout après le 1ER janvier avec diverses rencontres pour me rassurer. J’ai eu à chaque proposition une réponse positive, donc je sais qu’il tient à moi. Est-ce que ma démarche est ridicule ?
Tout comme Siesta, je pense que non, ce n'est pas ridicule, c'est plutôt sain.
Ce qui serait ridicule à mon sens, ce serait par exemple de ne pas le solliciter et de venir te plaindre ensuite que vous ne vous êtes pas vus suffisamment.
Bref, je pense que tu es sur la bonne voie :)
Pour le 31, ben choisis des amis que tu apprécies, amuse-toi, puis envoie-lui un petit texto à minuit (ou pas d'ailleurs, car on sait tous qu'à ce moment-là les textos ne passent pas toujours bien parce que tout le monde en envoie, alors si c'est pour stresser parce que tu ne reçois pas de réponse, c'est peut-être pas la peine ! ;) ). Bref vivre ta vie sans lui, ça te semble faisable ?
Je sais, peut-être plus facile à dire qu'à faire ? Dans mon cas j'ai appris très jeune à faire ce genre de choses (passer des moments qui comptent sans les gens qui comptent avec qui j'aurais voulu être à ce moment-là), alors ça ne me semble pas insurmontable. Je peux donc comprendre qu'on soit déçu mais j'ai du mal à imaginer que ce soit ingérable, mais ça c'est peut-être juste moi ! D'un autre côté je me dis que je ne suis pas si "rare" et qu'on vit tous ce genre de situation...non ?
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Caline
le jeudi 28 novembre 2013 à 20h06
LuLutine
Tout comme Siesta, je pense que non, ce n'est pas ridicule, c'est plutôt sain.
Pour le 31, ben choisis des amis que tu apprécies, amuse-toi, puis envoie-lui un petit texto à minuit (ou pas d'ailleurs, car on sait tous qu'à ce moment-là les textos ne passent pas toujours bien parce que tout le monde en envoie, alors si c'est pour stresser parce que tu ne reçois pas de réponse, c'est peut-être pas la peine ! ;) ). Bref vivre ta vie sans lui, ça te semble faisable ?
Je sais, peut-être plus facile à dire qu'à faire ? Dans mon cas j'ai appris très jeune à faire ce genre de choses (passer des moments qui comptent sans les gens qui comptent avec qui j'aurais voulu être à ce moment-là), alors ça ne me semble pas insurmontable. Je peux donc comprendre qu'on soit déçu mais j'ai du mal à imaginer que ce soit ingérable, mais ça c'est peut-être juste moi ! D'un autre côté je me dis que je ne suis pas si "rare" et qu'on vit tous ce genre de situation...non ?
Mais oui, je peux faire des activités sans lui, je suis assez indépendante, je vous l’ai déjà dit... Le coup du texto à minuit, pfff, je n’aurai pas le temps de le lui envoyer, vu que je dois souhaiter la bonne année à tous ceux qui m’entourent... Le hic, c’est de penser à lui qui est avec une autre au même moment, comment chasser cette image?
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(compte clôturé)
le jeudi 28 novembre 2013 à 22h02
Il est évident que l'on ne peut pas être partout et avec tout le monde. Pourtant les poly, ils aimeraient. A quand la téléportation !!! J'ai eu un magnifique bonheur en ce début novembre d'avoir réuni beaucoup de personnes pour mon anniversaire et comme il y a eu un we férié c'était encore plus génial mais j'ai conscience que cela n'arrivera pas souvent et comme le dit Lililutine "pincez moi". Reprendre le quotidien après cela, c'est difficile mais c'est ce qui fait de ces instants un vécu unique et donc merveilleux. C'est ce qui m'a fait savourer, déguster l'instant présent. Chaque instant avec chacun est spécial, quelque soit la date. J'ai à chaque fois l'impression de voler du bonheur à la vie. J'ai également parfois cette impression là avec mon mari alors qu'aucune occasion ne soit spéciale. C'est plus à l'intérieur, l'intensité qui fait la beauté du moment. Alors oui, ce serait dommage de passer le réveillon seul à ruminer et il faut s'amuser, profiter, même différemment et même si toutes les personnes ne sont pas là.
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Siestacorta
le jeudi 28 novembre 2013 à 22h44
Caline
Euh, un buffet à volonté (j’aime pas beaucoup la comparaison) , je ne pense pas que ce soit le cas.
C'est pas fait pour être aimable, c'est une caricature qui serait valable si ton partenaire abusait de ta bonne volonté, que ses nécessités semblaient plus d'importance que les tiennes.
Apparemment, tu ne ressens pas la situation comme telle, et c'est tant mieux.
C'est pas que je te vois comme une femme-enfant, sans recul. C'est qu'à force d'entendre les témoignages de gens qui sont prêts à tout pour ne pas rompre, quitte à mentir/ se mentir sur leur capacité à vivre comme ça, je suis devenu un peu hypervigilant sur ce sujet.
Pour les dates à poser, non, c'est évidemment pas la peine de chercher un an à l'avance, mais c'est effectivement rassurant de projeter, dans l'immédiat ou à plus long terme, des échéances qui te rappellent la continuité de ta relation.
Comment ne pas penser à l'image du partenaire avec une autre... Même si j'avais des trucs, je sais pas si ça marcherait pour toi.
Je vais répondre un peu à côté : peut-être qu'il faut pas à tout prix éviter de penser à lui. Il ya des chances pour que ce ne soit pas tout rose. Mais très probablement, ce sera un moment dont tu pourras te remettre et qui ne cassera pas tes sentiments.
La bonne nouvelle, c'est que si votre relation continue à bien se passer, les prochaines fois où une situation comparable se présentera, tu auras moins de mal avec ça.
On n'empêche pas le manque ou la jalousie, on se sensibilise aux autres choses (constat que la relation continue à vivre, ressentir le bien être indépendant, se dire "rho je suis content que l'autre soit libre et puis me revienne....).
Puis ces autres choses prennent finalement assez de place pour que, s'il reste de la jalousie ou du manque, ça soit un truc "pas grave", pas oppressant.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.