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Discussion : Le polyamour n'est pas une destination, mais une manière de vivre ?

demeter
le mercredi 09 janvier 2013 à 20h44
Et puis, malheureusement, il y a aussi des histoires qui s'écrivent dans les larmes et qui s'y noient. Celles là ne rencontrent jamais le bonheur.
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Discussion : Le polyamour n'est pas une destination, mais une manière de vivre ?

demeter
le mercredi 09 janvier 2013 à 20h39
Le bonheur n'est sans doute pas une destination, il n'est probablement pas un chemin du tout. Le polyamour est le récit de quelqu'un qui a suivi une route, une balise sur un parcours de vie déjà écrit, une "obscure clarté" sur la vie et, comme le dit bouquetfleuri, une expression d'une manière d'exister dans le monde. Il y a, aussi surement, d'autres façons d'être vivant, d’autres manières de voyager, d'autres manières de rencontrer l'Autre, d'autres bonheurs.
Discussion : Quelles sont les vraies raisons qui font qu'un monogame refuse un partenaire polyamoureux?

demeter
le samedi 29 décembre 2012 à 12h03
Aeliss
Demeter
C'est pas une conviction de penser que certaines personnes ne sont pas jalouses, c'est un constat. J'en ai rencontrés c'est tout, possible que ces personnes soient ultra-minoritaires.
Les constats sont souvent ce qu'on veut bien en faire. La jalousie est comme les autres sentiments, ou émotions. On les éprouve dans certaines circonstances et selon ce qu'on y met comme sens. Il est à mon avis aussi impossible de rencontrer une personne qui ne soit jamais jalouse que de rencontrer une personne qui ne soit jamais triste ou jamais gaie. Ce ne sont simplement pas les mêmes choses qui provoquent de la jalousie, de la joie ou de la tristesse. Après il y a des personnes qui dans la vie de tous les jours paraissent plus gaies ou plus tristes ou plus jalouses et dont on peut peut-être dire qu'elles vivent une existence gaie, triste, ou jalouse et dont les comportements relèvent dans les trois cas de ce que l'on considère à tort ou à raison comme une pathologie.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Quelles sont les vraies raisons qui font qu'un monogame refuse un partenaire polyamoureux?

demeter
le samedi 29 décembre 2012 à 01h20
Aeliss
... Certaines personnes ne sont pas jalouses.
Ah bon ? D'où sort cette conviction ? Personnellement je n'en ai jamais rencontrée.
Discussion : Besoin de soutien

demeter
le mercredi 26 décembre 2012 à 23h09
J'en rajoute une couche parce que j'aime bien brasser des idées plates et creuses dont je parlais plus haut dans lesquelles quelqu’un surement, j'espère, trouvera son bonheur :
Concernant les représentations de chacun de la relation amoureuse et leur impact sur la vie réelle :
mon prof de français pensait que en amour, 1+1=1 (c'est un poète très croyant)
mon prof de math lui affirmait qu'ici comme ailleurs, 1+1=2 (c'est un pessimiste rationnel)
ma psy, elle soutient que 1+1=3 ( moi; lui/elle, la relation)
mon chat, lui comme certains humains (la majorité sans doute quand tout va bien pour eux), s'en fout complètement de ces équations ce qui ne l'empêche pas d'avoir des relations que je qualifierais d'amoureuses
moi, qui aime les mots, il me semble que tous ont raison, hormis mon prof de math qui était un peu trop névrosé pour comprendre quelque chose.
En réalité, chacun de nous semble, avec ces idées là, y trouver déboires et satisfactions, mais en les suivant, aucun de nous ne vit ses relations de la même façon et chacun de nous aurait du mal à vivre sereinement avec un des autres, mis à part mon chat qui est très hypocrite.
Discussion : Besoin de soutien

demeter
le mercredi 26 décembre 2012 à 21h05
Katouchka, je me suis sans doute mal exprimé. Je voulais dire qu'il ne s'agit pas de faire le choix de convaincre l'autre qu'on l'aime, que ce choix soit facile ou difficile n'y donne pas plus de valeur, de légitimité ou d'efficacité, ne le rend pas plus possible. Il s'agit de prendre conscience du coté destructeur que l'expression incomprise de ses sentiments, non partagée, peut avoir pour l’autre, pour soi, pour la relation, de ne pas se détruire pour une idée, un concept relié souvent à un sentiment de justice ou d'injustice qui ne prend pas racine dans le vécu, dans le réel, dans la sensorialité mais uniquement dans les mots, dans la manière de raconter l'histoire, son histoire, notre histoire, dans notre incapacité à y donner du sens alors que le corps crie sa souffrance. On dit "je t'aime" et l'autre entend "je me fous de toi, de nous". On dit "tu te fous de moi, de nous" et l'autre devrait entendre "je t'aime tant que j'en suis malade que tu ne le vois pas".Le chemin, alors, est long de la honte à la fierté, de la haine à l'amour, de l'insécurité à l'espoir, de la culpabilité à la légitimité et ne peut pas se construire seul. Il prend racine dans la façon de se le raconter, mais ce discours ne peut pas se fabriquer sans violence, dans une confrontation rapide, absente de tout le ressenti qu'il trimbale. Il lui faut du temps pour mûrir, se frotter au vécu, à celui de l'autre, des autres.
Pour la même raison Flocon-de-neige, le besoin de sécurité, de respectabilité ne se décline pas pour tout le monde de la même manière et chacun ne peut qu'y inscrire ses propres mots. Il n'y a pas plus de respect que d'irrespect, dans le concept de polyamour comme dans celui de cocu systématique, comme dans dans toute autre façon de gérer ses relations dans une culture donnée. Il y a des histoires qui s'imbriquent, se répondent ou s'affrontent, sans que cela soit nécessairement un drame, une perte. Il est souvent violent de faire bouger nos représentations, d'accepter nos dépendances et de reconnaître (voir d'aimer) en même temps notre solitude. Alors il est bien tentant d'en faire des mots, des idées plates, pour masquer nos angoisses, des revendications qui souvent ne servent à rien ( crois moi, je suis un champion de cela :) ) que l'on milite pour le polyamour ou pour l'existence de Dieu, voire du père Noël selon les circonstances ou la période de la vie, ou simplement le droit de vivre avec ses propres représentations, ses propres symboles...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Besoin de soutien

demeter
le mardi 25 décembre 2012 à 10h42
Katouchka
.... il faut à mon sens le convaincre que tu l'aimes, et que tout ça, ne change rien à ce que tu ressens pour lui...
Tu as assurément raison Katouchka, mais il est parfois difficile, dangereux, destructeur et épuisant de le faire face à quelqu'un qui ne veut/peut pas l'entendre (pour l'instant, le temps de faire son propre chemin) et qui tout simplement ne te crois pas, et nie dans ses propos ta propre existence. Les mots ne sont pas le seul canal de communication et sont parfois nuisibles quand on croit qu'ils s'attachent uniquement à un raisonnement. Il n'y a pas grand chose de raisonnable dans le fait de dire je t'aime. Mais il est toujours urgent de continuer à vivre.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Besoin de soutien

demeter
le dimanche 23 décembre 2012 à 23h17
Piocher dans chaque relation ce qui convient à son bonheur personnel n'est surement pas un signe d'immaturité. Ce qui en est un c'est de demander aux autres de satisfaire le notre, au nom d'une morale ou d'une raison extérieure quelconque que l'on peut inventer ou symboliser par un processus purement théorique d'un raisonnement coupé de la sensorialité qui donnerait du sens à nos sens, coupé de la vie, de la réalité. Il me semble dans ce que je lis, que vous n'en êtes pas à la discussion mais à l'affrontement. Pour redonner vie à la communication, ne tombe pas toi même dans le piège de l'argumentation, de la justification. Ton raisonnement n'est utile qu'à toi même. Alors que lui répondre à ça ?
A mon avis, et de ce que tu décris, rien, pour l'instant du moins, et cela peut prendre des années. Il souffre, c'est le seul message qu'il semble capable de t'envoyer. Le contenu de ses propos n'a que très peu d'importance. Il souffre et se protège, protège son intégrité, ce à quoi il croit, ce à quoi il a cru jusque là. Écoute le, si et seulement si tu peux. Pour le reste cherche à comprendre pour toi, pense à toi, tu as le droit de vivre et tu ne sembles pas l'avoir délaissé, puisque tu es avec lui depuis si longtemps. Sûrement que tu lui es indispensable, et les mots qu'il emploie expriment le contraire de ce qu'ils semblent dire. C'est évidemment ce qu'il pense, mais pas ce qu'il ressent. De quel de ses besoins parle-t-il ? Il l'ignore encore peut-être et ce n'est pas en étant malheureuse ou en semblant d'accord avec lui ou bien en désaccord que tu le rendras plus heureux. Il ne peut faire ce chemin que seul ou bien même ne pas le faire jamais, mais ses peurs ne te sont probablement pas destinées et tu n'y es pour rien.
Discussion : L'ultimatum du monogame

demeter
le jeudi 22 novembre 2012 à 22h09
Plutôt qu'a l'ultimatum d'un monogame, cela ressemble à l'ultimatum de quelqu'un que tu aimes, qui t'aime et qui essaie de te dire qu'il a peur et qu'il a mal, non ? Ce n'est à mon avis pas le moment de ranger tout cela dans des cases, mais de s'écouter l'un l'autre.
Discussion : Ma présentation et ma peur actuelle

demeter
le samedi 17 novembre 2012 à 09h03
A mon sens, si cela vous parle, et si l’heure est aussi pour vous aux discours, le problème du contrôle de l’autre, de la société, de soi, relève du mythe de notre pensée. La recherche de la liberté, du sens à donner à sa vie, la volonté d’abandon de ses propres représentations, héroïques ou non, se décrit très bien de l’extérieur, par la réflexion, la mise en mot, l’intellectualisation, la présentation. Cette verbalisation fait de belles histoires dans lesquelles on peut se projeter avec enthousiasme, penser s’y retrouver, s’inventer des systèmes politiques ou philosophiques cohérents que l’on présente aux autres, pour lesquels on est presque prêt à faire une révolution mais qui simplement veut nous représenter aux autres dans un instantané figé, dans une simple idée qui est toujours bien loin de la manière dont nous rencontrent les autres. C’est dans l’intention de rendre conforme la vie à nos revendications, la société à nos envies, d’être conscient, que cela nous éloigne de la réalité, de nos capacités à ressentir, à comprendre, à être conscient, à accepter ce que nous vivons sans y entrevoir de pièges cachés dans lesquels il ne faudrait pas tomber, que cela nous contraint à faire des choix. Le choix ne s’impose que sous la contrainte, intérieure ou extérieure (cette distinction a-t-elle un sens ?), dans l’absence de liberté ; il n’est pas la manifestation de cette liberté, mais celle de notre désordre intérieur, du doute, de la division, du conflit, de la violence, de la peur. Personne ne semble pouvoir s’y soustraire. Même si c’est cette révolution intérieure qui est créatrice, elle échappe toujours à notre conscience, notre représentation, elle prend forme dans la vie de tous les jours, dans la confrontation avec les autres. Aujourd'hui, je trouve cela assez sympa en définitive, non ?
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Ma présentation et ma peur actuelle

demeter
le vendredi 16 novembre 2012 à 00h39
Cendre
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
Surement la peur a cette fonction inhibitrice de bloquer le raisonnement, du moins de le court circuiter. Mais, même sur Dune, les rêves de contrôle du Bene Gesserit ne prennent véritablement forme que lorsque leur plan de sélection génétique est remis en question par la désobéissance, et que Paul Atréide devient Paul Muad'Dib au contact d'Arrakis, quand le contrôle par le raisonnable se trouve confronté à la rudesse des éléments extérieurs. Tant qu'il s'agit de réinventer de nouvelles façons de coexister cela entraine nécessairement la violence puisqu'il s'agit de détruire les lois qui existent. Mais quand il n'y aura plus rien à inventer, "nous connaitrons enfin la paix des cimetières".
Discussion : Ma présentation et ma peur actuelle

demeter
le jeudi 15 novembre 2012 à 23h40
Oui, enfin, voir l'autre heureux quand on a mal ne rapproche pas forcément les gens. Tout dépend si tous les deux vous avez les mêmes représentations ou non, ou du moins si elles sont complémentaires. Son image de femme idéale à lui, peut se heurter un peu à son image de l'homme idéal qu'il peut être amené à abandonner. Pour éviter cela il faudrait qu'il soit suffisamment rassuré (pas forcément par toi du reste) pour ne pas se sentir personnellement blessé. Il y a pas mal de gens qui sont attirés par une autre personne dans l'espoir qu'elles vont changer grâce à eux, "par amour" pour eux. C'est un peu irréaliste, certes...
Bien sur il ne s'agit pas de souffrir à sa place non plus, mais de construire une histoire commune.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Représentations sociales ou psychologiques

demeter
le lundi 05 novembre 2012 à 09h12
Bonjour,
Il y a un débat qui revient régulièrement sur le forum et dans le « discours social » généralisant qui crée une dichotomie entre un soi disant développement personnel, une recherche de quelque chose de vrai, et une coercition de la société qui tendrait à opprimer, à restreindre ce champ de développement personnel par des normes sociales extérieures à l’individu tout en exprimant rigoureusement le contraire par le discours qu’il véhicule. Quelque chose qui ressemblerait à une injonction paradoxale entre le soi toi-même, écoute toi, tu es responsable de tes actes, ne rejette pas la faute sur les autres, ton bien être ne dépend que de toi, mais conforme toi à cette injonction sociale.
Si l’on en croit Erich Fromm, (merci bouquetfleuri de me l’avoir fait découvrir), l’aliénation du travail et de sa valeur serait responsable de la marchandisation de nos personnalités, en substituant à la recherche de la satisfaction de nos besoins fondamentaux (physiologiquement limités), de « l’être », la recherche d’une accumulation de biens, d’un « avoir » (potentiellement illimité) qui aurait valeur pour définir notre bien être et notre idéologie, avoir concernant également la possession des personnes que l’on aime et définissant par extension les rapports amoureux.
L’intellectualisation de nos discours nous couperait de nos « véritables » sentiments, en leur substituant une grille (sous entendu fausse).
Selon un autre discours, le plus présent celui là, en dehors de quelques « communautés » d’idée qui reste marginales, l’homme se caractériserait par sa capacité à raisonner et vivrait dans monde intellectuel et rationnel, ce qui le différencierait des animaux (pauvres êtres vivants inférieurs) qui ne vivraient que dans la sensorialité et l’affectivité. Qui n’a pas entendu cette distinction faite par l’entourage dans le cadre d’amour pluriel entre le choix de la raison (qui est cependant mal vu, triste, mais moral, soumis aux dogmes de la société) et le choix du cœur (qui serait passionné, plus susceptible de témoigner d’un véritable amour, d’un « développement personnel », mais immoral). Selon le pont de vue sociologisant ou psychologisant, les débats s’installent entre les défenseurs d’une solidarité qui disparaîtrait et les tenants des bienfaits d’une individualisation (qui se veulent tout autant solidaires mais ne sont souvent pas perçus comme tels). Différence de conception à la base de nos représentations, selon que l’on se considère dans un milieu constitué de personnes reliées entre elles, soumises à un réseau de représentations, ou juxtaposition d’individus qui décident de leur interrelation, en fonction d’un hypothétique libre arbitre.
Je viens de lire cet article :
www.cairn.info/revue-travailler-2003-1-page-19.htm
qui propose une approche intéressante à mon sens, en tout cas qui me donne à réfléchir, parce qu’elle permet de s’approprier un autre discours, ou du moins de le nuancer. Cela me fait un peu penser à celle de Cyrulnik qui suppose que la verbalisation de nos rites et de nos histoires de vie est une aventure que l’on ne cesse d’écrire. Pardonnez moi mes raccourcis et mes imprécisions qui pourraient certainement heurter quelques uns dans ce bref exposé de mes réflexions. Je suis curieux et intéressé par vos réactions. Merci.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

demeter
le jeudi 01 novembre 2012 à 17h42
tentacara
Je considère qu'il est nuisible à l'épanouissement des enfants d'être assignés à des rôles sociaux essentialisants en fonction de leurs genres. J'essaye d'épargner à ma fille un handicap social dû à une autocensure intellectuelle. Certes je ne la protègerai pas de tout. Mais j'espère lui donner autant que possible les moyens de s'accomplir en tant qu'individu.
Pour que un enfant ait "les moyens de s'accomplir", il faudrait essentiellement qu'il pense et agisse par lui même. Ce que tu "considères" n'a pas tellement d'importance, c'est surtout ce que, elle, considèrera qui l'est. En cherchant à lui éviter une autocensure dictée par le groupe social dans lequel elle est amenée à vivre (puis intériorisée par elle), c'est toi qui la censures et lui interdis de faire ses propres choix. Je tente de m'expliquer : en exprimant tes choix qui ne la concerne pas directement, pas tout de suite, tu la places dans un conflit entre ce que tu penses (et qu'elle ne peut mettre en doute) et ce que pensent les autres (qu'elle aime et à besoin d’aimer aussi) et tu lui apprends ainsi à obéir à ton injonction OU à celle de son environnement. (j'ai bien compris que tu ne penses pas faire ainsi et que tu vas discuter avec elle, bien expliquer le pourquoi, le comment, et tout ça, tout ça, mais...non...) La discussion avec elle sur cette question a tout propos, sans manifester de jugement, ni ton propre avis sur la question sera surement moins douloureux et plus efficace pour elle en tout cas, quelle que soient les valeurs qu'elle se construira, sans toi, avec toi, ou malgré toi, puisque tu es sa mère de toute façon et qu'elle ne pourra y être indifférente et que tu fais toi même partie de cet environnement.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

demeter
le mardi 28 février 2012 à 18h42
Ne pas y renoncer... mais où trouver l'énergie pour cela quand rien ni personne ne vient en redonner ?
Discussion : Évolution radicale ?

demeter
le lundi 20 février 2012 à 17h18
C'est vrai que je manque d'humour. Mais pas d'ironie. Il m'arrive même parfois de paraitre un tantinet méprisant, je sais. C'est détestable mais ça défoule. Revers de ma franchise, alors que la beauté du symbolisme de ta formulation cherche à condenser, en le moins de mots possibles, le plus de sens, permettant aux mots de conserver cette apparence hermétique et ce potentiel sémantique infini qui se confond dans la nuance, tout en visant l'expressivité d'une sensation, d'une pensée ambiguë, et cherche par tous les moyens à trouver l'équilibre entre l'exposition d'une idée et son expressivité. Les mots mis à nu, dépouillés de tout poncif et lieu commun, sont dès lors investis d'un sens multiple qui laissent découvrir une vérité subjective, mais collective, empreinte d'un profond mysticisme résiduel...
... sincérité.... franchise.... joliesse... beauté.... humour... Quel programme ! Bah, aujourd'hui, non.
Discussion : Évolution radicale ?

demeter
le lundi 20 février 2012 à 14h37
Tout le monde ne partage pas ton goût pour les cimetières. :-)
Discussion : Évolution radicale ?

demeter
le lundi 20 février 2012 à 14h20
p'tite julie
..........., mais que l'autre (ou autres) sache que l'on est avec son polyamoureux(se),
C'est beaucoup plus joli que ce que vous proposez....
En effet, c'est beau comme un cimetière la nuit un jour de pluie....
Discussion : L'anarchie relationnelle en huit points

demeter
le lundi 20 février 2012 à 10h02
Ne serait-ce pas plutôt la liberté qui implique l'anarchie ? Cette liberté étant de fait quand on réfléchit en terme de relation et non de droit, l'anarchie est aussi un simple état des lieux. Famille ou pas famille, cela ne change pas grand chose sinon le ressenti et la conscience que l'on a de cet état de fait selon les symboles que l'on induit par la notion de famille. Le possible intérêt de ce "mode d'emploi" est peut-être la prise de conscience de la réalité de nos "obligations" c'est à dire celle que l'on ressent comme telles. Vouloir s'en défaire au nom de la raison, ce serait supposer que la raison préside à cette "morale interne" qui nous a construit, ce serait dissocier une partie intelligente de nous et une partie émotionnelle, ce serait se couper en deux.
Discussion : Acceptation puis refus

demeter
le lundi 23 janvier 2012 à 13h04
miss
...Je dois me libérer de ce poids du non dit, du silence, de l'aménagement des mots qui conviennent..Je suis trop enfermée dans le raisonnablement correct sans doute dû à mon éducation..
Je me trompe peut-être mais n'est-ce pas encore croire qu'il est possible de décider de ce changement quand tu dis cela aujourd'hui ?