Participation aux discussions
Discussion : Les sentiments par les hommes

Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 16h45
titane
Et moi qui croyais que le castor avait la queue plate parce ce qu'il se faisait tailler des pipes par des canards... pffff... on peut pas tout savoir !
L'un n'empêche pas l'autre, Titane ! Ce que tu décris là : c'est ce qui se passe vraiment dans les p'tits coincoins des étangs sauvages, à la tombée de la nuit... Répression sexuelle oblige :-/
Discussion : Les sentiments par les hommes

Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 16h41
Françoise,
En parcourant ton blog, je me suis dit : youpie, voilà bien une amie pour m'accompagner jusqu'au bout, quand je monterai sur le bûcher !!!
Merci beaucoup, ça me fait déjà chaud au <3
Discussion : Confiance vers l'amour multiple

Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 14h24
titane
L'idée reste... ce que l'on en fait disparait avec nous
Au risque de voir l'idée, subir une subtile récupération idéologique, par exploitation morale de l'image ;-)
Discussion : L'épilation

Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 14h10
:-D
titane
Ils les ont où les poils les Panda ? au bout ?
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 14h06
MetaZet_de_passage
Bonsoir, Un petit commentaire d'un article contre la fornication et la concupiscence dont je tire un argument pour le polyamour : metazet.over-blog.com/article-adultere-fornication... Cordialement, Mikaël
Merci MetaZet !
C'est là toute une argumentation, dont le dogme central est : la notion de péché originel. C'est celle qui a rendu la notion de plaisir coupable, comme si c'était naturel... C'est là toute une idéologie quant à la conception de la vie : par morale d'inhibition, sur le thème central de la sexualité.
C'est celle d'un Dieu unique et élitiste dans l'idée formatrice, à la différence de la Nature dans toute sa biodiversité d'expression.
Le monde animal dont nous sommes issus, est régi selon la notion de plaisir/déplaisir ensemble. Alors la plupart du temps les couples changent selon les saisons et la mixité sexuelle fréquemment observée, est naturellement acceptée. Pire encore, selon les espèces : on peut observer des couples homos recueillir des petits, délaissés par les géniteurs ! Globalement, le mode cohésif de la tribu sans prérequis de cloisonnement familial, laisse un effet de solidarité au sein de l'espèce : qui ne laisse jamais personne mourir de faim...
Mais quel bordel, dans l'idée !!! D'où le contrepied, au sein de notre espèce d'élite : d'une vie sociale architecturée autour du thème central, de la répression sexuelle. Celle qui ressort parfaitement justifiée, à travers l'article qui nous est soumis... Son effet miroir : c'est d'engendrer une société tenue en vertu des intérêts économiques, sans aucune autre considération de valeur. C'est tout-de-même charitable et bien pratique !
Alors avec plus de 2000 ans de recul sur l'idéologie d'émergence de notre civilisation : par véritable génocide quant à la biodiversité, et exclusivité de notre espèce par son penchant suicidaire ou d'auto-extermination...
La vertueuse dénonciation de la fornication et de la concupiscence : c'est surtout l'apologie d'une morale d'hypocrisie, par culte du déplaisir... :-/
Comme si la morale était surtout là : pour briser l'instinct...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 11h24
Gin
"fatalement risible" il y a 2 mots que je n'aime pas dans cette expression.
Je te comprends, parce que cette expression là traduit un grand écart assez monstrueux : c'est une véritable défiguration, dans la provocation !!!
Tout comme j'aime provoquer jusque dans les derniers retranchements, sur les thèmes de la misère et de la répression sexuelle : c'est toujours extrêmement révélateur...
Gin, c'est à croire que je te réserve un traitement de faveur, puisque tu me vois te provoquer : dans la souplesse du grand écart...
Comme si j'étais déjà en train de craquer moi-même, de par ta fraîcheur d'esprit ;-)
Discussion : Découverte?

Goffio
le jeudi 28 octobre 2010 à 19h56
D'un point-de-vue professionnel : j'apprécie le transfert d'appel et la mobilité.
Autrement, je me reconnais pleinement dans ce que tu décris là, Gin : je me traine un boulet, dans la poche ou à la ceinture...
Pour peu qu'il y ait l'oreillette Bluetooth : ça fait là 2 prothèses de plus, à trimbaler :-/
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le jeudi 28 octobre 2010 à 19h36
Alors, voilà l’objet du scandale :
Je demande à ce que l'on puisse se promener nu ou faire l'amour sur le domaine public, sans plus être pénalisé : parce que c'est là l'ancrage le plus profond, de notre liberté fondamentale.
Initialement de ma part, c’était une réponse à Titane qui me « provoquait » quant à l’aspect potentiellement primaire de ma réflexion… J’ai donc démontré à quel point en effet, ma réflexion (ma « vision » comme je l’ai écrit) était primaire : parce qu’articulée autour de cet axe central, comme référentiel. C’est là le plus simple appareil… Eh bé : y aurait-il un tollé, finalement ?!
Là-dessus, déboule :
Charlotte
J'interviens dans une discussion visiblement entre hommes, mais là je dois intervenir. Tu n'as pas la liberté de faire n'importe quoi, ni chez toi, ni ailleurs. Ta liberté s'arrête là où commence celle d'un autre, je pensais que tu l'avais déjà intégré, et la mienne commence là où je ne veux voir personne se comporter dans la rue comme un animal ! Ni toi, ni un ou une autre. C'est déjà assez pénible de voir certaines personnes habillées se comporter comme des animaux, alors tout nus, non merci. Gardez votre beauté nudiste pour vous !
Elle fait valoir son besoin d’intervention, sur le fait que pour elle : le point-de-vue émis ne concernerait là que les hommes, insérant là comme une connotation sexiste à la problématique, qu’il faudrait démonter. 1ère hallucination.
Elle pose ensuite le principe que l’objet du scandale, cité en référentiel : revient à faire n’importe quoi, n’importe où, que ce n’est donc pas ça la Liberté mais la clé de l’anarchie, en quelque sorte… 2ème hallucination et 1ère inversion de valeurs symboliques !
Se promener nu ou faire l’amour sur le domaine public : c’est être dans l’expression du plus simple appareil, de la communication et de la création. Mais là c’est balayé d’un revers de manche : comme quoi la Liberté, serait une utopie ?!
Donc elle substitue le référentiel symbolique de la nudité de l’être, pour placarder le sien aux valeurs d’inspiration républicaine : ce qui n’est pas si mal, mais n’est déjà plus du tout le même référentiel, dans le symbolisme… Ainsi donc on me fait valoir que je n’ai pas intégré (aïe… ça fait donc mal à faire entrer !) le fait que « ma liberté commence là où s’arrête celle d’un autre » : comme si l’objet du scandale que j’avais proposé, était un danger ou une forme d’aliénation…
Serais-je donc le seul à percevoir ici, l’inversion de valeurs fondamentales, dénaturant complètement l’objet du débat pour la suite ???
Et la suite relève du fantasme : « la mienne commence là où je ne veux voir personne se comporter dans la rue comme un animal ! ». Parce que l’être humain, n’est pas un animal : 3ème hallucination. On n’est là plus dans une considération humaine, mais dans l’expression d’une idéologie ! Prouvez-moi donc que l’espèce humaine, n’est pas animale… Bon courage. D’accord pour l’exception : nous sommes la seule à pratiquer le cache-sexe, à savoir nous suicider par mal-être (et non uniquement pour la survie des nôtres), ainsi qu’à savoir nous entretuer ou torturer de manière industrielle. Autrement l’animal en soi, dans son milieu naturel : je le trouve plutôt sympa, moi… Simple point-de-vue de prédateur. C’est là aussi, la 2ème inversion de valeurs symboliques : en accablant l’animal de son infériorité, comme s’il se résumait aux tares de l’espèce humaine, alors que dans la pratique ils savent si souvent aimer bien mieux que nous et surtout, sans se prendre la tête…
Mais à ce stade, quelle importance ? Le débat quant au symbolisme est loupé : on est rendu en pleine expression fantasmagorique ! Alors c’est la part belle à l’émotionnel d’éducation, pour savoir ramener la raison à soi… C’est-à-dire que c’est maintenant celle du plus fort dans les arguments, qui l’emportera. Après 3 hallucinations successives et 2 inversions de valeurs symboliques : depuis l’amalgame, on peut dégager comme une force de persuasion…
« C'est déjà assez pénible de voir certaines personnes habillées se comporter comme des animaux, alors tout nus, non merci. »
Le risque fantasmagorique, à savoir vivre nu et copuler sur le domaine public : c’est celui de la régression au stade animal, qui consisterait en un danger d’anarchie ou de s’entretuer… Dans la réalité : cela revient à intégrer au débat des paramètres socioculturels totalement conditionnés et conditionnels, comme s’il était impossible de s’en défaire… Comme si l’on était tous incontrôlables, et des voyous potentiels uniquement. Je suis d’accord : que la notion fondamentale et initiale de Liberté paraît loin !!!
« Gardez votre beauté nudiste pour vous ! »
La conclusion donne raison au fantasme, à travers tout son montage sophistiqué… On en est rendu à un besoin de dissimulation du naturel : par rejet du plus simple appareil. Avec une tendance à la répression de l’hédonisme : comme si le plaisir de faire l’amour hors d’une sphère intime, dans l’abandon et l’insouciance du regard potentiel des autres, était coupable par essence…
Aïe-aïe-aïe : que c’est déjà chargé, tout ça !!!
Quel tour de passe-passe monumental, pour en parvenir à ramener la raison à soi, par la certitude que son point-de-vue est le bon, et en faisant littéralement fi du véritable symbolisme : ou essence de la spiritualité.
Alors maintenant, attention : je n’exerce là strictement aucun jugement de valeur, quant à Charlotte !!!
Ce que j’exerce là : c’est de la psychanalyse politique, telle qu’elle se base sur un référentiel symbolique, de valeurs universelles.
Au départ, on vivait nus et poilus ! Puis par la chasse, on s’est vêtus de peaux de bêtes, pour se prémunir contre le froid. On ne s’est jamais habillé dans le besoin d’un cache-sexe… Celui-ci est la conséquence d’une société chargée en règles morales, comme si c’était de toute évidence alors que c’est une prothèse : qui prévaut par la difficulté de notre culture, ayant maintenant le plus grand mal à dégager un référentiel de compréhension de la Nature, dans son expression ou intuition.
@Rosalie : Charlotte n’a certes pas parlé d’indécence, mais depuis la question fondamentale d’appréhension de notre Liberté, elle ramène bel-et-bien le débat à une problématique de décence… Ne serait-ce pas là extrêmement réducteur, quant à l’idée de départ ??? La sexualité est quelque chose d’intime : bien évidemment. Mais ton esprit a besoin de la « réduire » à ça, parce que pour toi : sexualité et spiritualité font 2. Tout comme tu dis que la spiritualité est chose intime : tu as raison, mais c’est « réducteur » encore… Il y a là 2 intimes, que tu n’aimes pas percevoir ensemble, alors que les frontières sont artificielles ! Donc tu ne saisis pas (encore ?!) quand je voudrais mettre en lumière, un raisonnement logique : de psychanalyse politique, ou technologie de l’esprit, ou règles d’appréhension du bon sens de la vie.
@Gin : Bien évidemment que l’image est poussée : puisqu’il s’agit d’un principe révolutionnaire !!! Mais y aurait-il vraiment de quoi en rire ??? Ta réaction m’étonne, là… Une telle considération de la nudité, ainsi que du rapport à la sexualité bien en face, devrait donc être fatalement risible ? En quoi la perspective du premier degré comme tu dis, constituerait-elle une violation d’intimité ? Qui t’oblige donc à regarder, en passant ?!
« pis on a pas forcément envie d'être voyeur non plus... »
A te situer comme voyeur(se) potentiel(le) : tu places les autres en considération d’exhibitionnisme, comme s’ils ne pouvaient simplement faire l’amour, dans l’insouciance et le bonheur de l’instant présent. Tu places des coupables : de ne pas savoir s’enfermer dans leur intimité ! Heureusement, notre loi est là pour criminaliser l’action naturelle d’être à poil, pouvant entraîner jusqu’à 15000 euros d’amende et un an d’emprisonnement. Alors qu’à la base, symboliquement : il n’y a rien ni personne de répréhensible, sinon une manière d’être libre… Oui, je peux en dire des banalités moi aussi, hein ;-)
@Siestacorta : C’est bien d’une question fondamentale de liberté d’expression dont il s’agit, merci !
« Mais aujourd'hui, je ne me balade pas spontanément à poil devant ma gamine (ça peut arriver, ça fait pas de scandale, mais ça n'est pas un truc "quotidien"), donc je n'ai pas envie que d'autres le fassent. Avant qu'elle puisse me donner elle-même un avis calme et argumenté sur le sujet, ce qui attendra bien.
Du coup, non, c'est pas une liberté que je soutiendrai. »
Si tu ne la soutiens pas, le risque en laissant la place vacante : c’est de soutenir tacitement le tabou du cache-sexe, qui est le cache-misère de toute notre société. Quand ta fille te donnera un avis calme et argumenté, le plus vraisemblable : c’est qu’elle ait alors atteint un âge de maturité, où le tabou fait partie de la norme comme de pour tout le monde… J’aime bien pour ma part expliciter en rigolant avec mes enfants, le fait que les fringues ont été inventées pour ne pas avoir froid, mais qu’il est bizarre quand même de devoir se cacher le zizi et les fesses, comme sur la plage : alors qu’on peut être très bien, tout nu… Eh zut… Ca gratte le maillot… C’est quoi le besoin, à part la dissimulation du naturel, comme si c’était un mensonge ?!
@Rosalie encore : Jusque-là tu n’as pas compris mon raisonnement, parce qu’il relève d’une logique te demandant de t’abstraire de conditionnements culturels, qui coulent de source comme dans le besoin pour toi ! Alors tu me renvoies toutes ces questions d’ordre moral, décentrant finalement le débat autour d’une problématique de décence, dans une réduction significative comme l’a fait Charlotte, depuis le thème central qui était : la Liberté.
A ce stade, en synthèse pour ma part, voilà ce que je perçois :
D’un débat qui semblait n’intéresser initialement que Titane et moi, il y a eu soudainement intervention de Charlotte, dans une réaction que je qualifierais pour ma part d’émotionnelle, quant à l’argumentaire sur la Liberté. Mais, c’est à partir de là qu’il y a eu comme un effet boule-de-neige, avec intervention en chaine de 3 nouveaux protagonistes. Et chacun des 3, à votre manière : vous justifiez symboliquement la tenue de notre société, par un certain degré de répression sexuelle.
Serait-ce si anodin ? Bah voyons : le cache-sexe, c’est comme si c’était naturel ! Et puis nécessaire surtout, au milieu de tous ces malades et névrosés, voire détraqués sexuels…
Quant à moi : je suis vraisemblablement un idéaliste voire un illuminé (lol), et je me voile la face quant à la réalité du terrain, ainsi que quant à la santé mentale de nos contemporain(e)s… Mais non, même pas, je le sais bien : je suis réaliste. Et optimiste, point :-)
Alors à quoi bon la manœuvre là, en conclusion ?
Le débat sur le thème de la Liberté était ouvert, mais n’intéressait au départ qu’un clan restreint, dans l’intervention. Quant l’émotionnel est intervenu, le débat s’est élargi rapidement dans les suffrages pour se justifier finalement : autour du besoin d’une société tenue par une forme (si anodine !) de répression sexuelle. Comme s’il n’existait aucune alternative… Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me fait froid dans le dos !!!
Parce que même là, entre polyamoureux : on continue de revendiquer les barrières symboliques du cache-sexe, ou cache-misère social, responsable des entraves du véritable savoir-aimer. Bonjour le niveau d’endoctrinement culturel, quant au besoin de dissimulation de l’essentiel !!!
Quant à l’objet du scandale : l’important n’est pas dans le « faire », mais dans le « pouvoir faire », par principe ! Parce qu’autrement, je vais emboiter le pas de Gin que j’ai lue en train de citer Coluche, sur l’autre fil : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, et l’on vous dira comment vous en passer ! ». Parce qu’en termes d’amour et d’éducation sexuelle : c’est là ce que l’on continue de cautionner, dans le fond du raisonnement pour nous-mêmes…
Moi je dis tout ça : parce que je voudrais qu’on arrête de nous prendre pour des cons…
Je me suis encore frité avec ma femme ce matin, pour l’entendre conclure : « Tu ne vas pas changer le monde ! ». Cela résume toute la différence entre elle et moi, je lui ai répondu : « Bah si ! ».
Alors je ne vais pas me foutre à poil devant l’Elysée avec une telle revendication, mais je pense que tout est dans l’état d’esprit, pour savoir bouger les cœurs et les mentalités.
Désolé pour cette nouvelle tartine encore : mais là vous êtes sur mon fil, faut bien savoir ce que vous risquez ;-)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le mercredi 27 octobre 2010 à 22h16
Euh... Charlotte ?! Peut-être fais-tu là de l'humour, tout comme c'est ainsi que j'avais perçu ta citation de Jeanne Calment ;-)
Mais là : il s'agit d'une question fondamentale de symbolisme spirituel.
Si le rapport à la nudité de l'être en communauté, t'apparait aussi chaotique et indécent, sans chercher à te remettre toi même en cause : alors tu peux lire beaucoup, beaucoup, beaucoup d'ouvrages de grands penseurs ou de personnages reconnus comme érudits, en spiritualité...
Mais je peux te garantir que tu garderas un travers monumental, quant à la perception et compréhension : de toi-même ou de ta propre liberté :-/
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Les sentiments par les hommes

Goffio
le mercredi 27 octobre 2010 à 13h14
KIKI
Comment reconnaitre un homme amoureux ?
A l'empathie que l'on peut ressentir, ou non...
Au degré de connivence, que l'on perçoit et que l'on ressent, quand on est effectivement ensemble...
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le mardi 26 octobre 2010 à 16h18
Je ne remets pas en cause le bien fondé du combat spirituel de Jésus !
Ce que je déplore et dénonce : c'est la morale de répression sexuelle qui l'a récupéré, tel que l'on véhicule son enseignement, qui en ressort profondément bouleversé...
Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés
En effet, que dire de plus ?!
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le mardi 26 octobre 2010 à 12h26
Tu parles de ma vision... Alors qu'est ce que je vois, ou qu'est-ce que je demande ?
Je demande à ce que l'on puisse se promener nu ou faire l'amour sur le domaine public, sans plus être pénalisé : parce que c'est là l'ancrage le plus profond, de notre liberté fondamentale.
Bien volontiers en ce sens, je reconnais être primaire.
Alors si l'on perçoit que je confonds "églises" et "religion" : c'est parce que je mets dans le même "sac", tout ce qui implique encore à l'heure actuelle, une morale tacite de répression sexuelle. Ce qui est le cas du "monoamour" : parce que l'Amour est insaisissable par définition, alors que nous éduquons moralement et culturellement, à son besoin d'amputation par le préfixe... C'est ce diktat, qui est intolérable : parce qu'il insémine bel-et-bien toutes les tares de l'inhibition, par éducation au besoin de cloisonnement.
Je ne dis pas que ça ne marche pas, l'amour à 2 toute la vie ! Mais tel que nous l'inculquons comme étant la norme : c'est prérenniser l'esprit de la servitude volontaire, par élitisme ou idéalisme, ce qui n'est pas réaliste d'un point-de-vue primaire ;-) Ce serait plutôt même le vivier de la jalousie, au titre de la propriété privée...
Je ne remets pas en cause le fait que Jésus ait été un être extraordinaire. Mais je le perçois avant tout dans son humanité, et dans son besoin d'humanité, tel qu'il a été réellement. La supercherie, c'est cet être qui fait tant de prodiges, jusqu'à rescuciter les morts, avec ce coeur magnifique mais surtout sans aucune vie sexuelle : c'est bien d'un Homme-Dieu dont il s'agit là, par amputation idéologique, dans sa restitution à notre époque. Je perçois là une terrible manipulation morale, aux effets dévastateurs, par confiscation idéologique de la vérité spirituelle.
De quoi est-il mort, autrement que de son humanité, certes... Mais dans quelle condition morale, effectivement ?
Si je t'apparais simpliste ou primaire, Titane : je suppose que c'est parce que tu me poses des questions simples, mais impliquant réellement un débat pointu dans les échanges, pour finaliser une réponse. D'où mon travail de recherche et d'écriture, en ce qui me concerne, depuis plus de 18 mois... Tu m'apparais bien curieux, en la matière qui touche mon travail ! On pourrait débattre de tous ces sujets de vive voix, avec grand plaisir : mais je te laisse d'abord prendre l'avion depuis les antipodes, jusqu'à Paris ;-)
Autrement après je ponds des tartines, et j'en ai déjà bien assez fait : ce qui n'est pas le but d'un forum de discussion. En outre ça prend du temps, et les journées sont déjà trop courtes...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Goffio
le mardi 26 octobre 2010 à 10h42
Il n'y a pas de quoi être désolé, Siestacorta ! Ce que tu écris là est plutôt poétique, et non dénué de sens : il me semble que je te suis bien, à travers les paroles... Sans pour autant affirmer, que j'ai tout saisi. C'est à la fois spontané et très personnel : l'expression d'une émotion, de bonne nature ! J'aime bien...
titane
routine = relationnel transactionnel d'occupations... wow Goffio! ! Tu ne serais pas consultant toi ? Pourquoi le coeur aurait des raisons d'abord ?... faut-il une raison à l'amour ? n'est-il pas la raison première ? celle qui n'a plus besoin de raison elle-même ? Goffio, attention... quelle la raison originelle qui n'a pas besoin de raison à elle-même ?
Concernant la raison originelle : Siesta a très bien répondu je trouve, par la nuance quant au phénomène... Parce qu'à citer Dieu : on le fige déjà comme pour en faire un dogme, ou une idéologie de projection personnelle. Alors qu'il s'agirait dans son insaisissabilité pour nous-mêmes, comment dire autrement : des énergies, ou de l'esprit de la Création ? A bien l'observer de près : notre humanité ne sait pas faire autrechose qu'entretenir la guerre pour le pouvoir, au prétexte de Dieu.
Routine = relationnel transactionnel d'occupations. Quand il n'y a plus de réelle volonté commune d'empathie. Bah quoi, Titane ?!
Le coeur aurait tout plein de raisons, d'avoir des raisons...
La raison de l'amour : c'est là dans l'expression, une question de degré de conscience...
Ouhlala ce fil est entrain de virer à la discussion philosophique et spirituelle, du genre de celles qui font stratégiquement fuir les électeurs... :-/
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le lundi 25 octobre 2010 à 17h58
A l'origine de leur découverte, ces manuscrits représentent un lot de 900 rouleaux couvrant plus de 3 siècles de témoignage d'histoire des Hébreux : depuis l'an -250 jusqu'à +68, c'est-à-dire au moment de la répression romaine, qui allait conduire à la destruction du 2nd temple de Jérusalem. Le site correspond à celui d'une communauté essénienne ayant existé jusqu'à cette époque, mais une partie du contenu pourrait tout-à-fait vraisemblablement provenir de la bibliothèque du temple, en ayant été enfouie par sauvegarde, à dire d'experts.
Comment le Jésus extraordinaire et magique, tel que la tradition nous l'a transmis, pourrait-il avoir véritablement existé ? Alors qu'à travers cette découverte monumentale :
- soit on considère qu'il est inexistant
- soit il transparait en tant que guide spirituel éminemment humain, dénué de pouvoirs surnaturels et crucifié pour son courage, face à l'autorité d'occupation
L'Homme-Dieu de nos évangiles, dont la preuve écrite la plus ancienne remontait jusqu'alors aux alentours de l'an 1000, ressort comme un montage aux enluminures inventées de toutes pièces, à partir de mythes ancestraux et besoins de croyance.
Ainsi donc, pour faire court : voilà comment on a justifié l'invention de toute une théologie, sur la base d'un besoin anti-sexuel, de tenue d'une société hiérarchisée, par contrôle marchand de l'amour... Cette idéologie, c'est :
Dieu = un homme au coeur extraordinaire, dénué de toute vie sexuelle dans les besoins, et né d'une mère vierge par besoin de pureté. Voilà donc l'exemple à suivre par la monogamie d'institution et de la procréation, limitant strictement le besoin de sexualité dans l'idéal de la vie spirituelle...
En termes de message religieux : c'est un anéantissement plus que potentiel.
Parce qu'à percevoir le véritable Jésus dans sa nature profondément humaine : on peut le comprendre comme étant un polyamoureux révolté contre la morale d'institution, et finalement crucifié par immoralité sexuelle et sentimentale, au nom de l'intégrisme de l'époque. Ce que j'affirme là est beaucoup plus proche de la vérité historique, plutôt que le recensement officiel, à mon sens.
Alors le message spirituel est potentiellement bouleversé : parce que la monogamie d'institution, ne sait plus à quel saint se vouer !
Bien évidemment, j'extrapole là par rapport au contenu révélé quant aux manuscrits, dont on connaît finalement encore très peu d'éléments, en vérité. Mais il faut bien illustrer le fait que l'Eglise telle qu'elle s'est batie : va à l'encontre de ce que Jésus et les siens ont pu vouloir démontrer à l'époque. Jamais ils n'auraient voulu fonder de religion, mais mettre en valeurs les véritables règles spirituelles de la vie dans l'équité : ça, oui !!!
Ce sujet est passionnant, et c'est une articulation majeure de l'histoire que nous sommes en train de vivre, en termes de compréhension des véritables besoins de la société.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Misère sexuelle

Goffio
le lundi 25 octobre 2010 à 14h14
« Big Love », Sister Wives : la télé américaine devient polygame
Bordels à Berlin : la prostitution, un business comme un autre
Chantal Brunel : « Il faut protéger les prostituées »
Entre rue89 et rue69, l'actualité est décidément très riche en la matière... Matière à débattre, sur la cause réellement palpable de notre misère tout court !
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Goffio
le lundi 25 octobre 2010 à 13h23
Eh oui, la vérité est pourtant simple, je suis d'accord : il suffit de l'oser...
Françoise, je t'aime ;-)
Discussion : Quand il est malheureux avec une de ses amoureuses

Goffio
le lundi 25 octobre 2010 à 11h23
Oui, je crois vraiment que Cham agit de manière tout à fait lucide et responsable. Elle est confrontée à un compagnon qui semble avoir des besoins fusionnels et préférentiels actuellement, avec son autre amoureuse. Après ces années passées avec lui, et le constat durable de la rupture de l'empathie, entre eux 2 : il semblerait qu'il n'y avait plus de réelle alternative, en l'état. Sauf à vouloir risquer de se prendre encore vraiment la tête, de tourner en rond, et de se faire du mal en définitive.
A coup sûr, je pense : la décision était la bonne. Facile à dire, mais difficile à mettre en pratique, certainement... Bravo Cham, et je sais que c'est con à dire, mais : haut-les-coeurs !!!
Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Goffio
le lundi 25 octobre 2010 à 11h05
Ce que je perçois pour ma part, à travers la société actuelle, c'est ô combien les couples monogames institués moralement, se retrouvent souvent dans un relationnel transactionnel d'occupations, au fil du temps : la fameuse routine !
Parce que c'est quoi, être ensemble, véritablement ? A mon sens, c'est savoir conserver la flamme de la connivence, du besoin de partage, de l'envie de percevoir l'autre en train de s'épanouir... Serait-ce vraiment ce qui domine, autour de nous ?
Pour ma part, je perçois surtout des gens partis du principe qu'il faut savoir "construire ensemble", et qui serrent les fesses autour du principe comme si c'était un épi de maïs : désolé pour l'image ni élégante ni glamour, mais très éloquente. Cette majorité de nos contemporains fait preuve de tout un état d'inhibition qu'elle ne veut plus percevoir, tout en transmettant par contre très bien cet état d'esprit là à ses enfants, quand il y en a. D'où le sempiternel malaise adolescent, comme s'il était normal et naturel que les ados soient rebelles...
Le coeur a ses raisons que la Raison ne connaît pas : je suis pleinement d'accord. Alors si la monogamie d'institution était une solution idéale d'harmonie sociale : cela se saurait... Mais à force d'imposition de cet état de fait, comme s'il s'agissait là d'un besoin fiscal : on retrouve surtout une société bien incapable, de percevoir l'aspect naturel d'un être pluri ou polyamoureux !!! C'est donc toujours celui que l'on dénonce comme étant complexe, parce que l'on ne sait plus être simple soi-même...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Quand il est malheureux avec une de ses amoureuses

Goffio
le dimanche 24 octobre 2010 à 06h29
(+) Courage Cham <3
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Projet Goffio

Goffio
le samedi 23 octobre 2010 à 08h00
Les manuscrits de la mer Morte numérisés par Google
Je ne sais pas si ce lien restera valide longtemps, sur le site du Monde. Mais ce projet est intéressant à suivre...
Ces manuscrits sont en réalité dispersés : certains ont disparu ou sont jalousement conservés, entre des particuliers et les caves du Vatican.
C'est un contenu extrêmement subversif, parce qu'il remet en cause le christianisme tel qu'il s'est construit jusqu'à nos jours : sur la base d'un Jésus qui n'est pas du tout celui émanant, de ce qui est considéré comme étant la plus grande découverte archéologique du 20ème siècle. Laissant là transparaître un Jésus beaucoup plus humain, et certainement pas magique...
Amène !