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Discussion : Des relations & des courts ou longs métrages ?

Geraldin-e
le mardi 17 septembre 2013 à 21h36
Tout d'abord, toujours les mêmes questions pour moi. Dans les choix courts et/ou longs, quelle est la part construite culturellement, la part des obligations de notre espèce animale, la part des variations de goûts persos réels ?
Dans le temps, j'étais pour des relations (amicales, amoureuses, mono ou poly) longues, durables.
A présent, après avoir pris un peu de distance vis à vis de ma culture et de mes penchants persos, je me dis qu'il vaut mieux de tout, du court et du long ! (et au cinéma j'aime bien les deux d'ailleurs :-)).
Du long parce qu'il faut le temps de se connaître (et aussi pour des projets communs à long terme), d'approfondir, et que si on s'entend bien c'est génial.
Du court pour plus de liberté, pour des expérimentations, des fenêtres.
Mais comme à la base je suis plutôt comme Lulutine et d'autres, quand j'aime (que la forme soit plus amicale ou carrément amoureuse), ça ne s'arrête pas (avec évolutions éventuelles), même si on ne se voit plus ou peu, donc pas vraiment de ruptures. Ce qui veut dire du court dans la pratique, mais pas vraiment dans ma tête.
N'empêche que je pense qu'on aurait à gagner à plus de libertés et de détachement, donc avec aussi des relations éphémères. A expérimenter...?
GreenPixie
Et comment aimeriez-vous entrer en relations, et relationner, si vous deviez en changer l'approche, la naissance, le contexte, les formes, les contenus,
De manière générale, il faudrait par exemple pouvoir dire ce que l'on pense/ressent sans que ça fasse des "drames". Avec le polyamour, éthique donc, on devrait pouvoir arrêter de calculer/se bloquer si la relation va être longue ou pas, si on va se faire rejeter ou pas, si l'autre partage les mêmes sentiments ou pas.
Plus de simplicité, de franchise.
On aurait intérêt à plus de "grégarité" positive, à réduire les frontières multiples : genres, physique, classe sociale... Il y a tellement de peurs mutuelles, de barrières, de compétitions...
Des pratiques comme le naturisme, les soirées "Open Kiss & Polysensuelle" :-), devraient aider à ça. (et aussi dans d'autres registres : militantisme, luttes sociales)
Les discussions cérébrales ne peuvent suffire, il nous faut aussi du contact, et donc de l'amour et de l'empathie.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Comment dynamiser nos échanges ?

Geraldin-e
le mardi 17 septembre 2013 à 21h09
Pour la newsletter, sur les sites dont je m'occupe (SPIP), il y a des systèmes de newsletter pouvant être automatisés. Peut-être qu'il y a cette possibilité ici aussi ?, pour faciliter le travail en listant les derniers trucs.
GreenPixie
> Et quelle(s) piste(s) vous intéresseraient d'explorer ensemble, dans le cas où vous partageriez l'un des questionnements ci-dessus ?
Par exemple :
- Pour les choix mono/poly, essayer de faire plus le tri dans ce qui vient de goûts véritablement personnels, de la culture ambiante, et de données biologico-anthropologiques (même question d'ailleurs pour d'autres domaines : genres, orientation sexuelle). Mais c'est sans doute impossible à faire...
- Dans la continuité des relations plurielles, n'aurait-on pas avantage à s'ouvrir à une "pensée plurielle" en général. Car souvent on reste à une mono-pensée (là aussi, quelle est la part de penchants persos réels, de formatage culturel) il me semble, c'est à dire de tenter de tout penser à partir d'un seul mode "d'analyse", ou d'être trop spécialisé.e.
Au lieu de simplement atténuer les frontières mono/poly, plutôt deux choses, pour reprendre les choses à la base :
1. Rechercher la construction d'un système social qui laisserait beaucoup plus de libertés, qui informerait de toutes les tendances au lieu de formater dans une seule
2. Les humains étant quand même très "plastiques" je trouve (malgré le fait de notre biologie parfaitement animale), ayant donc de bonnes marges de manoeuvres dans leurs organisations culturelles, en reste-t-on à des quêtes individuelles, ou cherche t-on d'autres organisations sociales (au moins telles que le point 1.) à même de permettre à toutes les personnes de s'épanouir dans leurs diversités réelles ? tout en favorisant une vie collective plus en paix.
Mais c'est un peu du rêve tout ça... Car généralement, on préfère gérer comme on peut à son niveau les "conséquences" plutôt que de réfléchir aux causes et de vivre/créer un mode de vie qui n'aurait plus de telles conséquences néfastes.
Discussion : Comment dynamiser nos échanges ?

Geraldin-e
le lundi 16 septembre 2013 à 22h59
Quelques réflexions en vrac :
Un forum est souvent trop chronophage, surtout pour les personnes qui n'ont pas trop l'habitude d'internet, si on tape lentement au clavier.
Donc, les cafés poly sont un bon complément. Surtout si des tas de personnes diverses y viennent.
Dans la même idée, organiser des débats publics sur la question ? mais c'est du boulot...
Côté pratique, une newsletter pourrait être bien pour notamment annoncer les événements, et éventuellement les nouveaux sujets de forum ?, les articles nouveaux ?
Créer un genre de magazine est plus compliqué, et implique tout une hiérarchisation subjective de l'info qui n'est pas du tout évidente, et pas forcément souhaitable ?
Oui pour de nouvelles formes d'expression. C'est tout un travail aussi...
Oui pour élargir les thèmes à d'autres normes que l'on questionne.
Même si la question de l'amour non-exclusif est très importante je trouve, j'ai toujours du mal à "militer" pour un seul "secteur", ce qui m'intéresse c'est la globalité, la convergence.
Je ne suis pas intéressée pour faire du poly-amour une simple question de goût personnel (qu'il soit inné ou acquis), ni pour en faire une question politique que l'on traiterait à part du reste, pour en faire un "lobbies" de plus réclamant des droits "catégoriels". (je ne dis pas que c'est ce que tu veux, c'est juste une réflexion pour situer pour moi les enjeux)
Ce forum est un lieu d'échange pluriel, de partages d'infos diverses sur la question, d'entraide, de partage d'expérience, et c'est très bien comme ça non ?
Pour un site plus attractif, avec plein de références, d'actualités, faudrait alors un site web magazine, avec des employés permanentes chargées de trier/récolter/créer les infos. Et donc c'est tout autre chose non ?
Là je suis fatigué, je réfléchirai mieux une autre fois peut-être...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le lundi 16 septembre 2013 à 20h36
Je suis tombé sur ce café associatif qui semble très sympathique : A l'affut :
cafealaffut.wordpress.com/un-cafe-social-interacti...
Seulement, c'est fermé le week-end... Ils disent pouvoir ouvrir d'autres horaires sur demande pour des événements. Là on est sans doute pas assez nombreureuses pour ce coup ci ?
A garder pour d'autres occasions peut-être.
A bientôt
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aimer... et travailler autrement ?

Geraldin-e
le jeudi 12 septembre 2013 à 11h19
Rimba
(ou peut-être que pour certains, le point de départ, c'est : remettre en question la norme ; et qu'aime autrement en est une des conséquences !).
Pour moi, ce fut plus cette version là au point de départ.
Très bien en effet GreenPixie si le polyamour entraîne de travailler moins pour aimer plus !
Dans la tentative de vivre le polyamour en groupe que j'ai vécu, on travaillait ensemble (en plus de vivre ensemble) souvent (en plus des tâches basiques : ménage, cuisine, entretien de la maison...). Il s'agissait de travail agricole et artisanal sans patrons au dessus.
Quand on pouvait, on choisissait nos rythmes de travail, ce qui permettait d'avoir du temps pour discuter parfois, pour avoir des moments d'intimité à deux.
Par ailleurs, le fait d'être à plusieurs ensemble pour diverses tâches, et pas toujours les mêmes personnes, permettait (ça marchait plus ou moins, ça dépendait) de se rapprocher, de mieux se connaître, etc.
Il me semble donc aussi que l'idéal ne serait pas seulement de travailler moins (chose tout à fait souhaitable aussi pour d'autres raisons que l'amour !), mais que les amoureux.ses aient certaines activités (de travail, militantisme, pas seulement "récréatives" :-) ) en commun. Comme ça c'est tout bénéf ! :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le mercredi 11 septembre 2013 à 23h13
Ok, merci EmmaG pour ce suivi. Très bien ta présentation.
Espérons que ça passe pour de bon cette fois ci.
et welcome aux lyonnais.ses !
On accepte aussi les savoyard.es, ...s'il le faut :-)
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Geraldin-e
le mercredi 11 septembre 2013 à 12h02
@Melily, les "mauvaises" raisons peuvent parfois aider à faire de bonnes choses... Tout est affaire de dosage ?
Et puis souvent, il y plusieurs raisons entremêlées. On arrive généralement à n'y voir plus clair là-dedans, à faire le tri, qu'après coup.
Des fois, souvent, il vaut mieux vivre les choses, expérimenter, que de renoncer parce qu'on a peur de, parce qu'on a peur d'être mû (?) par l'égoïsme, la peur du vide.
Ce qui n'empêche pas de "travailler" par ailleurs, sur soi et ses activités, etc., pour se vivre mieux ("gérer", utiliser, détourner...) nos inévitables peurs et fêlures diverses. C'est même essentiel.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le mardi 10 septembre 2013 à 22h59
Je le tiens par ouïe dire, je n'ai pas la copie du message de refus.
EmmaG nous en dira peut-être plus.
Je ne vois pas où passer une annonce ailleurs sinon..
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le mardi 10 septembre 2013 à 20h30
Apparemment, Indymédia Grenoble a refusé l'annonce ?! Pas assez politique !?
Faut être un groupe/asso indentifié ? Des individu.es ne sont pas crédibles s'il.elles se posent des questions ensemble en partant de leurs expériences multiples ?
Peut-être qu'on pourrait reformuler la chose pour leur faire saisir les dimensions politiques ?
Du genre : "discussion sur la recherche de relations non-exclusives, à partir de nos expériences diverses, pour inventer d'autres manières de vivre ensemble, s'éloignant de la monogamie exclusive et de l'appropriation et de la domination des êtres et des corps, pour plus de liberté des unes et des autres, d'émancipation, hors des cases de la famille hétéro et du patriarcat obligé."
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Geraldin-e
le mardi 10 septembre 2013 à 20h12
Melily
Lorsque tu avais 4 ou 5 relations, vous viviez tous ensemble ? En effet, cela "simplifie" les questions d'emploi du temps, même si j'imagine que cela soulève d'autres questions.
Oui, au même endroit, et puis ensuite parfois à un 2ème lieu. Mais c'était le contexte particulier d'une communauté avec un projet de vie, où le poly-amour faisait lui-même partie de ce projet.
D'un côté je suis plutôt ok avec BouquetFleuri ci-dessus, on ne peut pas matériellement avoir beaucoup de relations amoureuses en même temps.
C'est aussi pourquoi je préfèrerais la vie ensemble, ou en tout cas assez proches géographiquement, car il y a effectivement une sorte de "travail" qui demande du temps, de la présence mutuelle, de faire des choses ensemble.
D'un autre côté, je vois qu'il y a plein d'autres choses à faire de super dans la vie, et que je n'ai pas forcément envie de passer trop de temps à une relation (à part à certains moments, notamment au début), et donc ça laisse de la place à d'autres. Et d'autre part, d'autres "types" de relations d'amour, moins intenses (moins "globales" ?, et l'intensité est subjective, impossible à définir, variable suivant les cas/moments) et moins en présence, peuvent être très bien aussi.
Et aussi, pour moi une bonne dose de détachement peut être utile pour éviter trop d'intensité, d'attachement.
Et je pense aussi qu'il faut penser/essayer de vivre l'amour aussi ailleurs que dans les relations (créativité, aide sociale ou humanitaire, militantisme politique...).
Bref, en résumé, c'est mieux il me semble de ne pas faire des relations amoureuses une sorte de but primordial dans la vie, d'absolu ultime. Je ne crois pas que ce soit la "philosophie" de BouquetFleuri, mais ta manière de parler me fait penser à ça.
BouquetFleuri a raison aussi de dire qu'il vaut mieux essayer de "qualifier" chaque relation, ce qu'on veut y construire ou pas, un projet ou pas, mais en restant ouverts, évolutifs, sans se mettre des pressions ou des cases. Faire régulièrement le point de là où on en est, de ce que chacun.e souhaite.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Toute sortie est définitive ?

Geraldin-e
le mardi 10 septembre 2013 à 19h44
Dans mon expérience, toute sortie semble définitive au moins dans l'esprit !
Ce qui ne m'a pas empêché de vivre une période, assez longue, en relation "monogame", ce pour différentes raisons (persos, pas en raison d'interdits venant de l'autre).
Maintenant j'ai à nouveau envie de plus d'ouvertures, de diverses sortes de relations (amoureux.ses, et aussi autres, non identifiées), et même de vie collective. Même si j'aime la solitude, plusieurs relations amoureux.ses, une vie en "groupe", c'est fantastique.
A présent, si j'avais un amoureux.se très mono qui se mettait à me vouloir que pour lui.elle, ça ne pourrait marcher très longtemps je crois. Et même si il s'agirait une période où je n'ai pas envie/le temps/besoin d'autres relations, je le vivrai mal.
Et là à présent, je crois que j'éviterais de m'embarquer pour de bon dans une relation amoureuse avec une personne mono qui manifesterait une fermeture complète, je parlerais du sujet ça assez vite pour clarifier.
Plus généralement, il me semble aussi, comme GreenPixie, que si on a vraiment goûté à l'amour non-exclusif, dans les faits et en esprit, ça me paraît assez impossible de revenir pour de bon en arrière hors contraintes fortes extérieures.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Geraldin-e
le mardi 10 septembre 2013 à 13h43
Oui Evavita, pas toujours facile. Surtout qu'on fait quand même ses choix aussi en fonction de ceux des autres..., sans parler de projets de vie éventuels.
Et puis, il faut aussi que les "premiers.es" acceptent sans trop de soucis d'être moins souvent "visité.es" (donc de changer l'accord ou habitudes entre vous) si tu as beaucoup de nouvelles relations.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Geraldin-e
le mardi 10 septembre 2013 à 12h52
@Melily, ce ne sera pas égoïste si tu expliques bien ta situation aux autres, en disant que tu ne pourras pas être présente tous les jours, qu'ils ne doivent pas s'attendre au couple fusionnel 24/24 !
Il n'y a pas de nombre d'or c'est sûr. Tout dépend du type de relation que chacun.e cherche, de la disponibilité, de l'éloignement géographique.
Il y a des limites matérielles (temps, trajets) et d'autres personnelles (envie de passer du temps avec chacun.e ou pas, forme physique, ...).
Dans le temps, j'ai pu avoir par moments 4-5 relations en parallèle, mais on vivait ensemble, donc pas pareil, plus facile pour ce qui est du matériel.
A présent, je crois que si je devais avoir à nouveau plusieurs amoureux.ses, ce serait soit en vivant plus ou moins ensemble, soit avec des modes plus "légers", plus épisodiques, plus proches de l'amitié. Mais bon, tout ça est un peu théorique... On ne doit pas tout "planifier" !
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le dimanche 08 septembre 2013 à 20h27
Ok EmmaG, fallait bien trancher vu que la date approche.
Tu veux dire que tu l'as annoncé ailleurs, sur Indymedia ?
N'oublies pas aussi stp de modifier heure et lieu sur la page événement ici non ?
Ca me va si t'envois l'invit sur polyamour.info ! :-) , je pensais le faire, mais là je sature de l'ordi...
Yes, c'est parti pour de bon !
Discussion : Polyamoureuse dans l'âme ou suite de frustration?

Geraldin-e
le dimanche 08 septembre 2013 à 17h11
D'accord avec Yannine ci-dessous.
C'est vrai que c'est encore plus délicat si la personne est malade.
Yannine
L'honnêteté est une valeur sure et il n'est pas impossible que ton homme réagisse mieux que tu puisses le croire. Mais il aura certainement un besoin énorme d'être rassuré, même s'il ne demande et ne montre rien. Les gens malades ont une pudeur telle que cette dernière cache beaucoup de leur culpabilité d'être malade.
poly tristesse
On ne devient pas polyamoureuse, on l'est. Je l'ai lu à maintes reprises.
Mais se pourrait-il pourtant que l'on y rechercherait ce qui nous manquerait dans une autre relation sans pour autant renier cette dernière ?
Oui, sans doute que les relations peuvent servir à répondre à des "besoins" (par exemple sexuels, sensuels, affectifs). Mais généralement, les choses sont plus complexes que ça, vu qu'il y a aussi souvent l'amour qui a envie de "s'élargir", le désir de découvertes, l'envie de sociabilité...? Et puis, il n'y a pas de mal en soi à suivre ses besoins réels (si on essaie de se respecter et de respecter les autres), nous sommes des animaux avec des besoins divers.
D'autant que, rester dans une situation de frustration trop longtemps peut arriver à dégrader la relation non ?
Bref, s'il s'agit de frustration de relation, ce qui semble être le cas (tu n'es pas dans la peur bleue de la solitude, la surcompensation), il faudrait alors essayer d'y répondre, dans un esprit poly (écoute, temps, dialogue, respect mutuel).
Sinon, je me permet un avis perso plus général.
Je ne crois pas qu'on est ou pas poly de naissance. Ce n'est pas un truc figé à vie comme la couleur de la peau.
Pour moi, tout le monde a une capacité d'amour non exclusif et pourrait la mettre en pratique, mais bien sûr chacun.e à sa manière, à son rythme.
Les blocages à se niveau là ne sont pas irrémédiables si on désire évoluer (en revanche, pas moyen de changer sa couleur de peau), s'émanciper de nos peurs, cultures, normes, morales inadaptées, etc. Evidemment, ça peut être très dur, long, et il y a des personnes qui n'y parviendront peut-être pas, mais je vois ça d'abord comme une question sociale (donc avec une possibilité de choix et d'évolution, de changement), et pas comme une essence personnelle irrémédiable acquise de naissance (naître mono ou poly et le rester).
On peut devenir poly, consciemment ou pas.
Et je crois que ça peut être parfois une manière d'évacuer le problème et les remises en cause que de dire : "je suis mono c'est comme ça, je suis né.e comme ça, c'est comme mon ADN, je ne peux pas changer".
Donc pour moi, tout dépend du système de valeurs qu'a adopté ton compagnon, s'il a envie ou pas de se poser des questions là-dessus, de remettre en cause ou pas ses idées (et/ou les idées que le système lui a mises dans la tête depuis sa naissance).
Il y aurait donc à tâter le terrain sur les questions de l'amour, la fidélité, l'exclusivité, l'autonomie individuelle, les libertés de chacun.e, etc., ce avant de parler du fait que tu as envie d'autres relations et avec une autre personne précise.
C'est généralement très utile de toute façon non ?, qu'on aboutisse ou pas au poly-amour vécu.
Bon courage pour ce cheminement
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Éloge de l'adultère

Geraldin-e
le samedi 07 septembre 2013 à 18h51
Ce qui est sûr, c'est que stigmatiser d'emblée des amours adultérins alors que ces personnes subissent déjà de plein fouet la norme sociale de l'exclusivité (qu'ils avaient adoptée, souvent sans se rendre compte), ce n'est pas une bonne solution.
Inutile donc de les traiter de salauds ou salope. Devenir multi-amoureux.se n'est pas un crime.
C'est si l'un des conjoints en faisait ensuite un mode de vie que ça deviendrait hypocrite, méprisant de l'autre. En plus ça empêche à la norme d'évoluer, de disparaître, vu qu'on maintient une façade.
Après, c'est à chaque couple, chaque personne, de trouver le chemin pour se sortir au mieux de la norme/contrat qui interdisait au départ le poly-amour.
A priori, si j'ai bien compris, je suis donc ok avec BouquetFleuri.
Discussion : Des polys week-ends régionaux ?!

Geraldin-e
le samedi 07 septembre 2013 à 11h55
C'est une bonne idée tout ça !Mais perso je me rends compte que j'ai déjà tellement de projets divers en route, que ça ne serait pas raisonnable de m'engager dans une organisation.
Des coups de mains ponctuels peut-être oui. De l'aide sur le lieu pour les préparatifs sans doute si je suis dispo.
Donc là, je serais plus en simple "consommateur" :-)
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le vendredi 06 septembre 2013 à 17h05
D'accord avec EmmaG, un lieu plus "central" serait plus pratique.
Un parc (Paul Mistral ok) ça peut être bien pour commencer. Mais faut prévoir alors un lieu de repli par rapport à la météo.
Et par la suite, il faudrait aussi un lieu plus intime si il y a le jeu de rôle non ?
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Geraldin-e
le jeudi 05 septembre 2013 à 18h50
Merci Lulutine.
Pour l'invit des membres Grenoblois, voici un essai de texte :
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Evenement poly à Grenoble
Les polyamoureux-euses de Grenoble sont invités à se rencontrer.
C'est rassurant et intéressant de voir qu'il y a des "camarades" près de chez soi non ?
Après un tour de table où chacun.e se présente comme elle-il a envie, discussion libre, ou selon un thème choisit à l'avance ou sur place ?
RDV à partir de .... ?
Samedi 21 septembre
Où ?
On amène des jeux, de quoi grignoter pour un dîner partagé, etc.
Curieux.ses, "poly-friendly", "nouveaux.elles" ou "ancien.nes", tout le monde est le bienvenue. ??
A bientôt
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Oui Lalloutre a raison, faudrait avancer sur lieu/heure/theme.
Pour le lieu, je ne suis pas de Grenoble..., je ne connais pas spécialement de lieu
Pour l'heure : 17H ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Vers un retour vers la simplicité des discussions autour du PolyAmour ?

Geraldin-e
le jeudi 05 septembre 2013 à 18h36
J'apprécie aussi ici la liberté et la diversité, dans les manières de s'exprimer et les idées.
Le seul truc à faire attention à mon avis, c'est l'auto-modération pour d'éviter trop de digressions, surtout quand il s'agit d'un fil avec des questions concrètes à dénouer.