Polyamour.info

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Bordeaux (France)

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Discussion : Mariage gay et polyandrie

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le mercredi 06 février 2013 à 13h20

Siestacorta
La polygamie, c'est si grave que ça ?

Oui. Mais pourquoi... Je propose, au choix "parce que c'est ce que font les islamistes et les sauvages africains" ou "parce que ça reste un mariage".

(le bon moyen de se manger le recul dégoûté de pas mal d'alliés, menfin...)

Qui est en guerre, contre qui ?

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le mardi 29 janvier 2013 à 15h07

Siestacorta
Ils n'ont pas confiance dans la profondeur des sentiments de l'autre.

Axe d'observation intéressant. Beaucoup de gens ne manqueraient-ils pas de confiance dans leur propre profondeur en général ? On fait parfois remarquer que ce forum (entre autres) est un repaire de gens instruits et cultivés, est-ce que par hasard il n'y aurait pas un lien avec une forme de confiance en soi (pas forcément dans l'action, mais dans "l'état" et dans la réflexion), quelque chose qui fait qu'on s'aime en premier lieu nous-même pour ce que nous sommes, et qu'on cherche donc à aimer les autres, et à être aimé, de la même façon, et donc indépendamment du fait d'"être avec" quelqu'un ?

Ou alors c'est encore moi qui pars dans des hypothèses fumeuses, mais que voulez-vous j'aime ça.

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le samedi 26 janvier 2013 à 02h17

Oh oui un droit au sexe opposable pour que je puisse baiser !

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le vendredi 25 janvier 2013 à 17h14

J'allais dire quelque chose en lien direct avec les derniers messages, mais je me dis que ça serait trop (et trop sérieusement) m'impliquer dans ce débat naissant pour l'instant. Donc je dirai ceci : moi je n'aime pas cette idée de chapelles, ça sous-entendrait presque que le son d'une cloche y fait se réunir des gens, et qu'un officiant y célèbre leur foi commune. (alors que je n'ai pas besoin que les gens partagent ma foi pour la célébrer avec eux)

(mais c'est intéressant de voir les différences de points de vue, continuez je finirai sans doute par vous rejoindre)

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Discussion : Comment se partager pour la Saint valentin quand on est polyamoureux ?

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le mercredi 23 janvier 2013 à 04h39

Cette date résonne dans ma tête parce qu'il y a quelques années j'y ai rencontré une personne de qui je pourrais dire que je suis amoureux. C'était au cours d'une soirée "anti saint valentin" donc mon conseil est celui là : refusez cette fête de tant de choses détestables et faites de nouvelles rencontres.

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Discussion : Reportage ABC : deux hommes, une femme, un enfant

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le mardi 22 janvier 2013 à 19h15

Je n'ai pas encore regardé la vidéo mais les commentaires, eux, n'ont rien de surprenant.

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Discussion : Foire Aux Questions de alt.polyamory

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le mardi 22 janvier 2013 à 11h17

C'est juste parce que Polly est un nom courant pour un perroquet, en fait.

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le lundi 21 janvier 2013 à 17h02

Je n'ai pas de pratique tout court, donc rien de subversif non plus.

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le lundi 21 janvier 2013 à 16h25

Siestacorta
(pas la même chapelle anar', comme wolfram...)

Les chapelles anar', c'est comme les amours "déviantes" justement, on a pas besoin de fréquenter la même pour s'entendre sur beaucoup de choses et se tolérer sur ce sur quoi on ne s'entend pas. (tout ça pour dire que je ne suis pas de la même que wolfram non plus, du moins d'après ce que je peux lire ici)
(par contre je partage le symbole "religieux" de Siestacorta, c'est bien la preuve que je suis gentil, fhtagn)

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Discussion : Comment lui dire qu’on l’aime et qu’on est poly sans lui faire peur ?

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le lundi 21 janvier 2013 à 13h57

Je vais parler de ma "méthode", mais peut-être que c'est plutôt un exemple de ce qu'il ne "faut" (bêrk) pas faire.
Moi, au contraire de ce qui a été dit un peu plus haut, je balance tout à la gueule de tout le monde et de n'importe qui, parfois dès la première rencontre voire dès les premiers mots, parfois à coups de "le couple est une secte et la fidélité c'est pour les chiens". Le résultat est que je me retrouve dans la quasi-totalité des cas dans une case "fou-bizarre enragé" (case dans laquelle je serais sans doute tombé plus tard de toutes façons mais là n'est pas la question), et que ces relations resteront du coté "facile" de la Grande Muraille de Copinage.
Pourquoi je fais comme ça ? Peut-être pour me rendre intéressant, comme ces gamins qui foutent le bordel en classe, parce qu'après tout il faut bien sortir du lot d'une façon ou d'une autre. Peut-être que je réagis à l'extrême face à la douloureuse violence des ruptures causées par le fait que je n'avais pas été assez "clair" sur ce point, oui parce que quand on dit mollement "oui alors moi je conçois tout à fait pouvoir aimer plus d'une personne" on risque d'avoir pour réaction "hmoui bien sûr c'est ça" voire "ah ouais, moi aussi en fait" jusqu'au moment où cette conception se rapproche de la réalisation, et là c'est l'apocalypse. Ou peut-être que je me sens agressé par la norme monogame omniprésente et que j'essaie de lui rendre, oui agresser des murs en pierre à coup de tête c'est mon truc. Peut-être que j'oublie des pistes d'analyses, aussi.

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le lundi 21 janvier 2013 à 13h32

Une intervention et me voilà insulté d'homophobe insultant, il fallait préciser que les nouveaux pouvaient se sentir insultés pour rien.

Plus sérieusement, je ne vois pas ce que "déviant" a d'insultant. Au contraire même, il me semble que ce terme désigne (attends... wikipédia ! viens à ma rescousse !) "des comportements non conformes aux normes sociales", j'aurais plutôt tendance à y puiser une certaine fierté. Oui, voilà, et si on organisait un défilé qu'on appellerait la "marche des fiertés déviantes" ? Comme ça on n'aurait pas besoin de plein d'initiales.

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Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

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le dimanche 20 janvier 2013 à 14h27

Shadowbane

Car, oui, la majorité des L et G est monogame et considère libertinage, polyamour et autres formes d'amours/de sexes libres comme «  déviants».

Déviants ils le sont. Comme l'est toute préférence sexuelle autre que l'hétérosexualité, d'ailleurs. Et les déviants ne s'entendent pas forcément mieux du fait qu'ils soient déviants, si leurs déviances sont différentes, l'autre est différent, il est donc risqué de s'associer à lui.
LGBTQI... tu imagines si on doit rajouter "LPNE" ou quelque chose comme ça en plus ?

(sinon j'aime bien ton pseudo, ça me rappelle ma jeunesse idéaliste)

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Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

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le dimanche 20 janvier 2013 à 12h34

GreenPixie
Ce site devra de toute façon voir le jour tôt ou tard

Moi aussi je peux être optimiste, regarde : tôt ou tard la population francophone apprendra l'anglais et on sera tous sur okcupid.

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Discussion : Une pluralité de polys, de pratiques et de situations infinies...

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le dimanche 20 janvier 2013 à 12h30

Ouais ouais, listons, catégorisons. Faisons des arbres, histoire de pouvoir mettre des noms sur les branches et donnons-nous des badges pour pouvoir faire reconnaitre sur lesquelles on est assis. (oh ça va, je suis gentil, j'aurais pu dire "sur laquelle")

GreenPixie, quitte à faire une liste, plutôt que de mettre des affirmations, souvent la même dans un sens puis dans l'autre, j'aurais plutôt fait une liste de questions. J'aime les questions parce qu'elles couvrent l'infinité de leurs réponses (et pas seulement oui et non) tout en en étant indépendantes, parce que les réponses que chacun se donne n'est pas figée, et parce qu'elles poussent à réfléchir et non simplement à piocher dans le chapeau.

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Discussion : La peur : un mur entre femmes et hommes à dépasser ?

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le samedi 19 janvier 2013 à 19h35

Quelques réactions en vrac :
"hater" existe bien en argot : www.urbandictionary.com/define.php?term=hater
Il y a même un meme knowyourmeme.com/memes/haters-gonna-hate

Un "homme féministe" est parfois qualifié de "mangina", ou de rigoureuse impossibilité, selon le camp. Voir à ce sujet les réactions que peut provoquer la pub "pizza boomerang", je ne donne pas de lien j'imagine que tout le monde sait utiliser un moteur de recherche.

Quand on respecte ou déifie quelque chose, ce n'est pas forcément parce qu'on l'aime, ça peut aussi être simplement parce qu'on en a peur. J'aurais tendance à dire que l'être humain a toujours été un "hater" de ce qui n'est pas comme lui, selon sa perception en tous cas. Et cette perception se manipule, on divise pour régner (sur l'ensemble ou sur la partie, selon les moyens du moment) et il y a bien d'autres exemples de ce type de divisions. Mais celle entre hommes et femmes semble naturelle, si c'est naturel il faut le respecter/il n'y a rien à y faire.

(j'en ai sûrement d'autres mais là c'est un peu confus)

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Discussion : Perte, peur de la perte, fatalisme et cyclothymie (Timmmyyyy!)

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le mercredi 16 janvier 2013 à 18h20

Goldmund
car l’Homme, je crois, n’est pas fait pour vivre seul.

L'Homme serait fait pour quelque chose ?

La solitude c'est quoi ? Vouloir partager quelque chose avec quelqu'un mais n'avoir personne avec qui le faire ? Alors la solitude est plus ou moins permanente, quel que soit le nombre de personnes dont on est entouré.

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Discussion : Perte, peur de la perte, fatalisme et cyclothymie (Timmmyyyy!)

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Apsophos

le mercredi 16 janvier 2013 à 01h44

Je l'ai encore lu sur une discussion récente, et ça revient souvent dans les conversations sur la non-exclusivité : "peur de l[ae] perdre".

Alors bien sûr, on sait très bien qu'on ne perd pas une personne, on n'"a" jamais une personne, une personne est un être doué d'une conscience propre et réputé libre de ses choix et de ses actes. Ce qu'on perd, dans le sens où à un instant on l'a et à un instant ultérieur on ne l'a plus, c'est une relation avec cette personne. Lorsque cette relation (les choses qu'on partage avec cette personne) est agréable, on peut comprendre qu'on redoute sa fin, qu'on peut considérer comme définitive car si une nouvelle relation se crée avec cette même personne, elle sera façonnée par l'expérience commune.
Pour autant, selon moi, la peur n'existe que face à l'inconnu, l'incertitude. Si je sais que, par exemple, me piquer le doigt avec un compas (ne cherchez pas, ok) est douloureux mais pas dangereux et que j'ai décidé pour une raison quelconque de le faire (vulgairement, on appelle ça faire le con) je n'ai pas peur, je sais ce qui va m'arriver, aïe, ça pique, deux minutes plus tard c'est passé.
De même si je sais (là on en vient au fatalisme) que ma relation n'est pas éternelle, et que j'ai déjà vécu une rupture et l'inconfort qui s'ensuit, je sais que j'y survivrai, que je me rappellerai des bons moments, et que je pourrai envisager le reste de ma vie. Reste il est vrai l'incertitude quant au quand et au comment.
Pourquoi cyclothymie ? Hé bien parce que quand comme moi on n'a pas besoin de rupture pour vivre de petits épisodes dépressifs passagers, on a l'habitude, on sait que ça va passer, on sait même que ça va revenir après, et on arrive même à le sentir arriver quelques jours avant.

Mon message ? Juste un petit mot rassurant pour celles et ceux qui ont peur. Osez ne pas vous accrocher (je n'ai pas dit de couper tout lien, et encore moins de le faire au moindre cahot), n'ayez pas peur de la fin si l'expérience a été plaisante. Vous allez souffrir, l'autre personne aussi sans doute, d'ailleurs si vous avez peur de l[ae] perdre vous souffrez déjà. Cette souffrance est une expérience, je ne vous conseille pas d'y trouver du plaisir, mais sans doute un enseignement sur vous-même et votre rapport à votre environnement, et une certaine fierté de l'avoir vécue.

Et on pourrait croire que ce message provient d'une personne qui trouve facilement de nouveaux partenaires et peut donc se défaire de relations sans abandonner longtemps le plaisir et le confort qu'elles procurent. Les un ou deux qui passent ici qui me connaissent savent que rien ne saurait être plus faux.
(ce message ne fait pas non plus écho à une expérience récente dans ma vie, d'ailleurs)

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Discussion : Les amours et polycultures plurielles face au repli sur soi

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Apsophos

le samedi 12 janvier 2013 à 18h55

J'en pense que ce sujet est clos, je ne vois pas quoi rajouter de pertinent à ton mur de texte sans avoir d'abord à lui coller des grands coups de masse pour le commenter pierre après pierre. Et, sans prétendre être un modèle de courage et de motivation, je pense qu'il y a de quoi en décourager plus d'un.

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Discussion : Les amours et polycultures plurielles face au repli sur soi

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Apsophos

le vendredi 11 janvier 2013 à 14h18

C'est la faute d'internet. Et avant ça (approximativement dans l'ordre), celle de l'avion, de la voiture, du téléphone, du train et de l'industrialisation, non ? (et on pourrait rajouter la presse) Toutes ces techniques qui mettent à notre portée des choses et des gens qui étaient inaccessibles auparavant, tout en nous enfermant dans des rythmes de vie réglés par les autres et tournés sur nous-même ?
Oh attends, mais avant tout ça on connaissait tout le monde dans son village et presque rien autour, et certainement pas des modes de vie différents, c'est ça ?

Bon, à part le "c'était pas mieux avant", les "amours plurielles" sont une forme d'expression de sensibilités plus profondes, outre des "valeurs" (ce mot est à peu près aussi chargé que "amour" c'est dire...) je dirais que c'est une sensibilité à ce qui est différent. Quand on leur expose quelque chose qui est très différent de leur habitude, de leur "système de pensée" (et de... valeurs), que ce soit un mode de vie, une philosophie, ou simplement un courant artistique, la plupart des gens ont d'abord une réaction de rejet, après leur sensibilité (leur "intelligence" si vous voulez) par rapport à ce sujet-là peut se développer. Certains vont jusqu'à en faire une catégorie, les "néophobes", opposés aux "néophiles", en effet c'est de la réaction face à la nouveauté qu'on parle. (ce qui est nouveau est forcément différent, et ce qui est différent est forcément nouveau lorsqu'on le découvre)
Ce qui expliquerait tout à fait pourquoi il y a autant de "geeks" et d'ingénieurs ici :D

Donc tout ça pour dire que les gens casqués de Green-Pixie ne sont pas enfermés par leur casque, ils le mettent pour, inconsciemment, se protéger de l'extérieur, c'est un comportement qui me parait être vieux comme le monde et qui s'est juste adapté à l'évolution technologique.

Maintenant pour mon cas (ça peut permettre de saisir un peu mieux ma position) : j'ai depuis presque toujours passé énormément d'heures devant un écran, et pas un écran de télévision, je vis en colocation (et une coloc avec peu de règles), je ne travaille pas, je pirate divers contenus artistiques et j'en paye parfois (mais surtout des jeux), je n'ai jamais de casque audio quand je suis dehors, et pourtant je ne lis pas, je n'observe pas les gens et je n'imagine rien à leur propos, je préfère simplement être exposé à l'environnement tout en laissant mes pensées suivre leur cours, je fréquente environ trois cercles de connaissances quasi-disjoints que je n'appellerai pas ici "amis" (encore un mot trop chargé). (et on pourrait rajouter que j'ai mon vrai nom sur facebook, ce qui me rend moins identifiable que tous ceux qui ont un pseudo, et que je trouve que facebook et les autres sont des outils formidables qui me permettent d'interagir avec des gens que je verrais de toutes façons extrêmement rarement même si ils étaient mes voisins)

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Discussion : Combien de polys ?

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Apsophos

le vendredi 04 janvier 2013 à 15h25

MetaZet
Ben justement, en l'occurrence, je trouve que la monogamie, c'est plutôt du socialisme redistributif : on plafonne le nombre maximum de femmes autorisées à une seule par homme, afin d'éviter la concentration de "capitaux" à un nombre restreint d'hommes, et que chacun en ait une, de manière égalitaire :D

C'est une manière d'acheter la paix sociale, comme les allocations avec lesquelles je vis, si on veut.

Maripoza (tu m'excuseras de rajouter une majuscule à ton nom, il tombe au début de ma phrase), tu sais que le langage permet des choses incroyables, comme par exemple exprimer tout à fait sérieusement une position qu'on ne partage pas ?

Pour résumer, si quelques hommes ont les moyens (quels qu'ils soient) d'avoir plusieurs compagnes et que la majorité n'en a pas, ils vont se rassembler et renverser ces tyrans ! Il vaut donc mieux leur laisser la perspective d'avoir une petite part du gâteau. L'anecdote forumienne rapportée par MetaZet prouve que cette conception n'est pas totalement diluée par des siècles de promotion de la monogamie hétérosexuelle par la fiction populaire et l'autorité morale.

Mon hypothèse concernant cette apparente disparité hommes-femmes est la même que pour toutes les apparentes disparités hommes-femmes : l'éducation (au sens large, regroupant donc cette fameuse fiction populaire dont je parle plus haut) façonne les petits garçons et les petites filles avec des outils de forme bien différente.
Diviser pour régner, tout ça.

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