Polyamour.info

Boucledoux

Boucledoux

Paris (France)

plus.google.com/109981580850407496604/posts

Participation aux discussions

Discussion : [Paris] Goûter Poly, Avril

Profil

Boucledoux

le mardi 29 avril 2014 à 13h03

:D

Merci Atomix, j'ai cru un instant que tu avais oublié ta promesse ;)

En tout cas

- je recommande chaudement les cookies d'atomix
- je vote pour l'ouverture d'une rubrique échange-recettes-post-rencontres-poly sur le forum

des bises

Voir dans le contexte

Discussion : Besoin de conseils...

Profil

Boucledoux

le lundi 21 avril 2014 à 20h40

à oui, je plussoie aussi Siesta sur les conseils de lecture et je pense notamment que les chapitres de la Salope éthique sur la gestion de la jalousie et sur l'ouverture d'une relation mono pourraient t'être très utiles.

Voir dans le contexte

Discussion : Besoin de conseils...

Profil

Boucledoux

le lundi 21 avril 2014 à 20h38

Hello Kallista,

Oui, ça rentre un peu dans l'intime et ça recoupe des choses qui ont peut-être déjà été abordée mais autrement, dans un autre contexte et sous un autre angle. Et de toute façon, c'est le jeux, ici, aucun soucis là dessus, ne soit pas désolée et bienvenue.

Complètement d'accord avec (toutes) les remarques de Siestacorta d'abord pour commencer. Peut-être qu'un premier travail que tu peux faire pour toi c'est essayer faire le tri dans tes ressentis entre ce qui ressort de tes problèmes de couples et vis-à-vis de votre sexualité, de la frustration que tu ressens chez ton compagnon et de l'aide que tu as envie de lui apporter et de tes propres envies et aspirations (éventuellement polyamoureuses).

Non seulement je suis d'accord avec Siesta quand il dit que le polyamour ne peut pas être une solution pour des problèmes de couples mais en plus il me semble dangereux de vouloir trouver les solutions à la place de ton compagnon, que ce soit pour ce que tu ressens comme des frustrations ou pour sa jalousie. C'est lui qui peut trouver ça. Tu peux éventuellement l'aider en discutant ou en le faisant prendre conscience de choses mais rien ne dit que c'est d'avoir d'autres histoires qui peut l'aider là dessus. On peut très bien avoir d'autres histoires et ne pas cesser pour autant d'être jaloux et possessif vis-à-vis de son-sa conjoint-e... tous les maris adultères savent ça très bien par exemple. Inversement, il y a aussi des couples ou l'un est poly et ou l'autre arrive à dealer avec sa jalousie tout en étant tout à fait mono mais en trouvant ailleurs ses éléments d'épanouissement et d'assurance. Et oui, tu as raison, la confiance en soi à souvent beaucoup à voir là dedans...

Faire la distinction entre tout ça, c'est aussi ce qui te permettra de poser clairement tes demandes comme ce qu'elles sont : ton besoin à toi.

Enfin, je ne rentrerais pas dans la partie sexualité puisque ce n'est pas là dessus que tu nous interroges mais je fais juste une remarque parce qu'elle me saute aux yeux et que je me sens concerné directement. Pour des raisons qui n'ont rien à voir (et dont la première est que j'aime ça) j'ai très souvent des rapports sexuels sans pénétration. Et ce sont de "vrais" rapports sexuels.

Voir dans le contexte

Discussion : Et la capote ?

Profil

Boucledoux

le vendredi 18 avril 2014 à 22h41

PolyVaï
8% des contaminations VIH sont dus à la voie orale.

Ca sort d'ou ce chiffre ? y a une source ?

Voir dans le contexte

Discussion : Suis perdue sans collier.

Profil

Boucledoux

le mardi 08 avril 2014 à 23h29

Pas mieux que Siestacorta mais d'abord j'aime beaucoup ta façon de dire et le ton de ton post, merci Satori.

Après sur le fond, est ce que ça ne tiens pas à une posture (ah oui, tiens, je m'aperçois que je reprends spontanément le mot que tu utilises déjà) que certain-e d'entre nous peuvent avoir de manière un peu excessive (et je plaide coupable en ce qui me concerne) dans une relation ou l'un-e est déjà poly expérimenté-e et ou l'autre expérimente pour la première fois ? Quelque chose comme se sentir investi d'une mission de protection et d'accompagnement ? Je ne suis pas sure que ça tienne forcément du rapport de force dont parle Siesta (ça peut) mais plus, comme tu le dis aussi d'un care excessif (j'aime bien la formule) et ça peut peut-être expliquer ton ressenti dans la relation.

Parce que sinon, c'est aussi dans le poly que j'ai expérimenté les relations les plus égalitaires et les plus enrichissantes mutuellement que j'ai connu. Mais c'est vrai, dans un contexte ou, d'une certaine manière, on en était au même stade de réflexion et d'expérimentation sur les relations non-monogames.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamoureux, et quoi d'autre?

Profil

Boucledoux

le mardi 01 avril 2014 à 08h09

oui Siesta, tu as en partie raison mais quand même ça dépend, non ?

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le lundi 31 mars 2014 à 23h48

Green-Man-Outside

Donc, j'apprécierais un exemple de ces fameux "privilèges". Un exemple concret, s'entend.

Bon allez, deux parce que c'est toi :

- n'avoir pas à réfléchir à ce que tu montres/caches de ta vie personnelle et aux conséquences que ça peut avoir sur le regard que les gens ont sur toi ? Savoir que tu peux chercher du soutien dans des difficultés émotionnelles sans craindre d'être renvoyé à un jugement sur ta manière de gérer ta vie personnelle, y compris auprès de proches ?

- si c'est pas assez concret, ne pas avoir à cacher ta vie de crainte que ce ne soit utilisé dans des contentieux judiciaires dans des histoires de gardes d'enfants après séparation ?

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le vendredi 28 mars 2014 à 17h48

RIP
Le pire, c'est que vous semblez bel et bien conscients de l'opportunité que représente le XXI° siècle et là, c'est moi qui ne vous comprend pas.J'en resterai là pour l'instant, mais l'état de la société me semble favorable. En tous cas, il y a des phénomènes culturels qui proposent des tendances favorables, même si il y en a d'autres qui ne le sont pas, mais je pense qu'il faudra toujours faire avec. Ce qui est étonnant, c'est de voir des phénomènes favorables ou encore, des positions amicales. En comparaison, la communauté gay aura du se battre davantage pour rencontrer des positions ouvertement gay friendly. Libre à vous de vous concentrer sur les mouvements de sociétés défavorables quand ce qui est plus étonnant, c'est d'en trouver qui tendent à se montrer favorables.

Je voudrais développer là dessus mais pas le temps là de faire un très gros développement. Mais en très rapide, oui, je suis en partie d'accord avec toi RIP, il y a des choses qui bougent dans les dernières années. La preuve d'ailleurs, nous existons avec une parole publique même modeste, un nom, même affreux et donc la possibilité de poser la légitimité de comportements relationnels nouveaux. Tout cela n'existait pas il y ne serait ce que 5 ans, avant polyamour.info qui est à ma connaissance le premier cadre collectif sur le sujet en France (hors initiatives très ponctuelles dans des milieux radicaux très restreint genre anar) et encore moins avant les bouquins de Françoise. Et personnellement (je pense que je ne suis pas le seul) je pense que j'aurais gagné du temps sur un certain nombre de choses si j'avais trouvé polyamour.info il y a quinze ou vingt ans.

Mais ces mouvements de la société sont contradictoires et il n'est pas dit que la réaction à notre petite existence ait dit son dernier mot, particulièrement si nous nous structurons pour dire que nous existons et que nous entendons être reconnus à égalité de légitimité avec tout le monde. La encore, le parallèle avec les questions LGBT_Queer est instructif. Oui, le mariage, bla bla bla, oui, les progrès de l'acceptation de l'homosexualité etc. Mais oui aussi les manifs pour tous, l'homophobie décomplexée comme plus vue depuis très longtemps et la recrudescence des violences homophobes... Alors phénomènes favorables ? oui, incontestablement. Mais retour en arrière dans le même temps avec une violence qui n'est pas que symbolique. Bilan ? bien malin à mon avis qui peut le dire aujourd'hui....

un exemple horrible et touchant de ce qui bouge et ne bouge pas en même temps sur lequel je viens de tomber

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le vendredi 28 mars 2014 à 17h26

Janis
L'homme blanc hétéro cisgenre riche n'est pas coupable en tant que tel ; mais s'il refuse de voir en face la réalité de sa situation sociale et sociétale, il peut le devenir car il transforme son privilège en droit naturel et interdit de le questionner et éventuellement de l'abolir.

En fait Janis dit en toute limpidité ce que j'essaie de dire de manière embrouillée depuis plusieurs posts <3 <3 Janis :)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Pour que le polyamour soit un choix

Profil

Boucledoux

le jeudi 27 mars 2014 à 17h17

LittleJohn
J'ai soutenu cette idée, il n'y a pas si longtemps de ça encore. Et puis finalement, non. Passer de "lutter pour être accepté en tant qu'homosexuel qui a un mode de vie relationnel et familial hors norme" à "lutter pour être accepté en tant que personne qui a un mode de vie relationnel et familial hors norme", ça me semble déjà quand même être un progrès.

Mais toutafé, je suis absolument d'accord avec ça. Je dis juste que c'est un progrès qui se paye aussi et qu'il faut prendre l'ensemble de l'équation en compte sous peine de payer l'addition sévèrement. Au hasard, par exemple (et ce n'est que la partie visible donc facile à écrire de l'éléphant) sous peine d'avoir un pouvoir socialiste qui nous dise que maintenant qu'on a le mariage entre personne du même sexe, on devrait être content-e et pas faire chier avec la prévention des risques (ligne azur ou subvention aux assocs de santé), la PMA, la GPA, les droits des trans, des queers et autres fantasmagories issues de la théorie du genre. ET POURQUOI PAS LA POLYGAMIE OU LE MARIAGE AVEC DES ANIMAUX TANT QU'ON Y EST HEIN ???

Et je rejoins Caelur sur l'aspect subit (mais j'aurais plutôt envie de dire inné, naturel) : si l'on nait polyamoureux dans un monde monoamoureux, et que l'ont dit "heu, c'est pas ma faute, je suis né comme ça, j'ai pas choisi, hein", des personnes bien intentionnées (églises, médecins, psy) trouverons bien le moyen de nous soigner, car forcément, à leurs yeux, nous souffrirons de notre inadaptation (handicap) au monde existant.

Ça peut sembler plus simple, comme discours publique, de dire "c'est pas ma faute, je suis né comme ça". Nous imaginons que les gens nous accepterons comme nous somme (pas ma responsabilité, pas ma faute). Après tout, nous acceptons nous même tous les gens tels qu'ils sont, hein ! ?

De même qu'on peut naitre sourd et ne pas vivre en tant que sourd (implant, lecture sur les lèvres, parole apprise au prix de milliers d'heures d'orthophonie-torture) ou assumer son identité sourde (et ça aussi, j'ai mis du temps à le comprendre) et exister, se battre pour une culture sourde minoritaire dans un monde entendant.

Si nous sommes volontairement, par choix affiché, polyamoureux alors personne ne tentera ne nous réparer.

Toutafé aussi et c'est pour cela que je pense que c'est important de faire du polyamour une question politique, en relation avec les questions queers, LGBT et les questions de genre (c'est quand même pas à moi qu'on va faire dire le contraire sur ce forum.... ;) )

Simplement je pense aussi que notre discours et notre manière de poser le problème doit aussi laisser une place à celles et ceux pour qui le polyamour n'est pas une réflexion politisée mais le constat d'un état de leur orientation sentimentale (ce qui n'est pas la même chose en passant que le débat acquis / inné).

Et quand nous serons acceptés, nous nous battrons pour l'acceptation des formes minoritaires de polyamour ^^.

alors là par contre, j'ai plus de mal. Je pense qu'il faut trouver le moyen d'emmener tout de suite tout le monde sous peine de risquer de laisser définitivement des gen-te-s sur le bord de la route....

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le jeudi 27 mars 2014 à 13h13

RIP
Le fait est qu'une écrasante majorité de personnes préfèrent des relations exclusives, mais ce n'est pas parce qu'elle est écrasante, qu'elle écrase et opprime.(...)Qui n'a jamais pris cette écrasante préférence pour l'exclusivité comme une ennemie (dans ce genre de circonstances) ?

Encore une fois je ne comprends pas bien.... qui ici prends les monos pour des ennemis ? Il me semble au contraire que les pages de ce forum sont remplies de déclaration unanimes en sens inverse, que quand tu dis cela toutes les réactions sont unanimement de se récrier en sens inverse et que dès que dans une discussion il y a une formule un peu rapide, il y a toujours quelqu'un-e pour immédiatement rétablir et dire que mais non, nous on aime bien les monos, aucun problème etc... au point que cet acharnement à vouloir être gentil en est, à mon humble avis, un peu nauséeux à la longue...

Surtout, toujours à mon humble avis, si on s'arrête là, ça empêche de voir un aspect me semble t'il central de la question posée par ce fil. La monogamie, ce n'est pas seulement un comportement majoritaire d'individus (parce que bon, jusque là, OK, pas de problème). C'est aussi une norme sociale, c'est à dire une injonction permanente, un comportement qui est le seul reconnu pleinement légitime, le comportement en fonction duquel toute la société est organisée et donc source de privilèges, indépendamment de la volonté oppressante ou non (et la plupart du temps non) de celles et ceux qui s'y conforment (oui, GMO, toutes proportions gardées comme le fait d'être mâle, blanc riche et hétéro dans une société mâle blanche capitaliste et hétéro). Et si vous ne vous y conformez pas, ah ben tant pis pour vous, vous assumez vos choix dites hein....

Donc ce n'est pas prendre le monde (ni personne d'ailleurs) pour ennemi de constater que nous trouvons face à une norme sociale, de vouloir la reconnaître et comprendre par ou et comment elle s'exprime et donc de penser la question de l'orientation relationnelle (je reprends la formule d'un autre fil) comme une question politique.

Voir dans le contexte

Discussion : Pour que le polyamour soit un choix

Profil

Boucledoux

le mercredi 26 mars 2014 à 22h35

Coucou,
je vous lis avec grand intérêt mais un peu de mal à intervenir... je crois que j'ai du mal avec cette dichotomie de départ choix / subie, j'ai tendance à croire qu'on fait toujours des choix dans un contexte donné, contraint et qu'on se démerde comme on peut avec les constructions qui font qu'on est individuellement chacun-e ce qu'on est. Bon ça rejoint peut-être la dernière intervention de Vaniel ? Et est ce qu'on a besoin de donner une réponse à cette question par ailleurs ? Est ce que la complexité des itinéraires individuels ne fait pas qu'il est difficile d'avoir une réponse générale ?

Le parallèle fait au début de la discussion avec l'homosexualité (qui serait un donné). Bah, non, je ne crois pas. J'ai l'impression au contraire que le désir (cette dimension là du désir) c'est aussi quelque chose qui se construit. Cela peut être vécu comme quelque chose de tellement structurant que c'est une donnée de départ de la personnalité mais aussi comme quelque chose qui se construit au fur et à mesure de choix, d'itinéraires plus ou moins conscients, et aussi éventuellement pour des raisons politiques d'ailleurs. En fait, ça dépend ;) J'aime bien le parallèle orientations sexuelle / relationnelle, je ne suis pas du tout sur qu'il faille les opposer sur ce point là non plus.

Une autre remarque rapide sur l'intégration / marginalité. Le problème me semble t'il des dynamiques d'intégration qui touche les mouvements de revendication et d'identité, ce n'est tant qu'ils arrêtent d'être subversifs (la subversion pour la subversion bof) mais bien plus que cette intégration est rarement gratuite. Elle se paye en général d'une normalisation des comportements qui détermine quelles formes de vies sont acceptables -intégrables- ou pas, éventuellement d'un renforcement de la sanction pour celles et ceux qui sont en dehors de la limite. Le mariage pour tous est une bonne illustration. C'est un progrès législatif incontestable, le signe d'une avancée de l'acceptation.... mais avec quelles conséquences pour celles et ceux qui ne se retrouve pas une idée de l'homosexualité orientée sur le couple et la famille ?

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le dimanche 23 mars 2014 à 18h18

Sinon, il y a un point sur lequel tu as parfaitement raison, si on veux faire le profil rigoureux de la communauté invisible qui nous gouverne et maintien fermement ses privilèges, il faut ajouter un certain nombre d'axes de domination dont la classe mais aussi, par exemple, la distinction valide/handicap. Pour préciser la formulation, ça donnerait donc male-blanc-bourgeois-mono-hétéro-valide.

J'avoue que ce que j'en disais se voulait plutôt une réaction à chaud sur un discours qui m’énerve qu'une démonstration scientifique rigoureuse, désolé pour cette légèreté.

J'ajoute pour préciser d'ou je parle que je suis moi même un mec blanc, pas bourgeois mais plutôt aisé néanmoins et valide. Cela étant, ça n'empêche pas de réfléchir à sa position pour éviter justement ce communautarisme là, un communautarisme de dominant.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le dimanche 23 mars 2014 à 18h11

Green-Man-Outside
Dans la mesure où je suis mâle, blanc et hétéro, j'apprécierai qu'on arrête de pointer mes semblables - et donc moi malheureusement - du doigt de l'opprobre.

Pauvre. Ça va c'est pas trop dur la vie ?

quelques références sociologiques donc : très intéressantes réflexions sur la rhétorique « anti-communautaire » par l'excellent Louis-Georges Tin

sur le communautarisme de la "France d'en haut"

Enfin, je n'y résiste pas, pour les pauvres mecs blancs hétéro scandaleusement stigmatisés par les discours radicaux qui contestent leurs privilèges, un article plutôt bien écrit et rigolo qui explique ce qu'on veut dire par là (spécial dédicace geek et gaimers inside)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le dimanche 23 mars 2014 à 16h07

RIP / Green-Man-Outside

Ce qui m'inquiète le plus, c'est le repli communautaire et identitaire sur un sentiment d'oppression.

Oui le communautarisme c'est le mal. Bon, évidement, à part le communautarisme male-blanc-mono-hétéro qui écrase ou rejette dans les marges à peu près toute autre expression d'envie ou de forme de vie en s'assurant un monopole absolu de la parole sociale. Mais ça c'est pas pareil, c'est l'identité nationale, la vraie culture en quelque sorte...

non mais sérieusement, vous êtes plus inquiet du "repli communautaire sur le sentiment d'oppression" que de l'oppression elle même ??? Bah moi je crois qu'on a encore de la marge et que par contre jugements et préjugés eux sont bien réel et bien là. Bon, je ne sais pas s'il faut parler d'oppression (le mot est facilement mis à toutes les sauces) et je suis d'accord on est sur des processus plus soft pas sur de la violence et je n'ai encore jamais entendu d'histoire de poly agressés physiquement dans la rue pour ce qu'il sont ou empêchés de monter dans des bus ( et pour des références récentes...). Mais est ce que c'est une raison ?

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Profil

Boucledoux

le samedi 22 mars 2014 à 13h00

aimerplusieurshommes
Bref, la tendance à communautariser toute façon de vivre hors modèle dominant me pose problème (...)
J'adorerais un "café poly" où on se verrait pour parler de nos autres centres d'intérêt, pour mieux se connaître. Si ça vous dit aussi, je suis prête à l'organiser.

Why not mais personnellement je trouve ça super paradoxal. Précisément parce que je pense que la vie est très pluridimensionnelle, ce que je partage avec les polys c'est qu'ils sont polys et ce partage sur ce thème est important pour moi parce que je ne le trouve pas ailleurs. Mais ce n'est pas pour ça que sur plein d'autres choses j'ai plus d'atome crochus avec des polys qu'avec n'importe qui croisé dans la rue, ni même que l'avis des polys m'intéresse particulièrement. Et sur ces pleins d'autres choses j'ai d'autres cercles de soutiens et de discussion qui croisent ou pas le milieu poly.

Bien sûr ensuite avec beaucoup de poly croisé-e-s dans les cercles poly des relations humaines se créent et certain-e-s deviennent des ami-e-s et c'est autre chose. Mais du coup ce n'est plus parce qu'ils sont poly qu'ils m'intéressent mais parce que ce sont mes ami-e-s polys.

Voir dans le contexte

Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

Profil

Boucledoux

le samedi 22 février 2014 à 10h27

Salut Wazza,

je ne vais pas ajouter grand chose sur ce qu'on dit les autres mais très vite pour insister quand même sur un ou deux points....

Pour moi, le polyamour ça veut d'abord dire le consensus (au moins la recherche du consensus) et l'autonomie des partenaires. C'est contradictoire, bien sûr mais ça veut dire discuter pour trouver des modalités qui permette à chacun-e d'avancer à son rythme et d'y trouver son compte. Donc oui, des règles à se fixer ensemble et il me semble que parmi ces règles il y a deux choses de base qui doivent être prise en compte :
- l'égalité : il ne peut pas y avoir de "droit" à sens unique. L'envie ou pas d'avoir d'autres partenaire ça te regarde toi et je vois mal comment lui pourrait décider que c'est moins légitime ("vengeance" ou autre)
- le respect et le soin aux autres partenaires et en particulier la protection et la prévention, en particulier s'il y a comme c'est votre cas une relation principale déjà très installée... Et la beauté de l'amour ce n'est pas un moyen de prévention et ça peut-être un prétexte recevable à 15 ans (et encore...) mais surement pas après...

Enfin, ton partenaire est manifestement embarqué dans un tourbillon enthousiaste qu'on peut comprendre (qu'on appelle NRE ou autre chose) mais tu dois faire attention à ce que cela ne se fasse pas au détriment de toi et de tes besoins. Poses toi, réfléchi à toi, à ce que tu veux pour toi et pose les limites et les demandes qui te permettrons de le vivre bien pour toi.

bon courage

Voir dans le contexte

Discussion : Sa copine est l'une de mes meilleures amies

Profil

Boucledoux

le mercredi 12 février 2014 à 20h13

Coucou Albane,
je trouve très chouette la manière dont tu racontes votre histoire et les relations que vous établissez. Il me semble qu'il y a un truc fondamental là au milieu et j'ai l'impression de le lire entre tes lignes, c'est la bienveillance et l'envie de prendre soi les unes des autres dans vos diverses relations qu'elles soient amoureuses ou amies-confidentes, sexuelles ou pas. Et il est peut-être là le triangle important, pas un triangle amoureux mais un triangle de bienveillance.

Si vous avez ça, vous avez bien le temps d'avancer doucement en prenant tranquillement le temps de découvrir ce que vous voulez, si ça deviendra un jour un triangle, un rond, un carré, un hexagone, une étoile de mer ou toute autre figure géométrique... Si vous avez envie de faire des St Valentins ou des réunions de familles, vous aurez bien le temps (et par exemple si on a raté la date officielle on peut faire de très jolis réveillons de 4 janvier aussi :) )

Et non ce n'est surtout pas malsain d'être amie avec les amoureuses de ses amoureuses. Ca demande du doigté, de la prudence, de l'attention aux besoins de chacune et beaucoup de bienveillance mais c'est (ca peut être) aussi une formidable expérience.

Au fond, rien de mieux à dire que Janis : Enjoy !

Voir dans le contexte

Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Profil

Boucledoux

le mercredi 12 février 2014 à 19h36

Lili-Lutine

Je construis, doucement mais sûrement, «  mon polyamour à moa :-D » avec mes partenaires dans un dialogue continu qui nous permet d’avancer ensemble sans nous «  cabosser » les uns ou les autres, ou les uns contre les autres.

Le plus souvent nos dialogues sont sereins mais ils peuvent aussi être plus «  chauds » :-D

Ce dialogue n’est jamais un combat où l’on abime notre relation c’est un ajustement permanent qui nous permet à chacun et ensemble de trouver la bonne posture au bon moment, de rectifier si besoin quelques traits mais surtout de nous permettre d’essayer de construire une relation durable saine et pérenne pour ce «  tous ensemble » que j’affectionne tout particulièrement dans mes plus belles et fortes relations amoureuses.

Ca me parle bien ça, j'aime bien.

Si je cherche ce que je mets moi pour moi de fondamental dans polyamour, il y a avant tout autonomie des personnes (je préfère ce terme à celui de liberté), consensus et consentement, respect. Ça veut dire que le dialogue et le comment, quoi, jusqu’où dire c'est un moyen pour y arriver et pas une fin en soit, c'est quelque chose qui s'adapte et se règle en fonction des personnes impliquées.

Et pour rebondir tardivement sur des trucs que disait Eric il y trois pages de fils, ça veut dire aussi que la définition telle qu'elle est affichée sur polyamour.info est peut-être à a ajuster un peu....

PS : Vaniel et Caline, c'est pas cool de me spoiler sans prévenir des films que j'ai sur ma short list de trucs à regarder bientôt....

Voir dans le contexte

Discussion : Au secours : polyamoureuse ? Il me propose le mariage… monogame

Profil

Boucledoux

le dimanche 02 février 2014 à 13h10

Courage Liloufleur, on ne peut pas dire grand chose de plus que prendre soin de toi et après la pluie le temps est beau tout ça tout ça.

Ah si quand même un truc ou deux. Qu'il soit un mec bien ou pas n'a aucun rapport avec ce qui rend malheureuse ou pas. Et qu'il soit un mec bien ou pas, il faut savoir passer des caps quand ça ne marche pas et repartir pour soi avec soi. Et (parfois) ce qui ne te tue pas te rend plus forte (après).

take care

Voir dans le contexte

Retour au profil