Polyamour.info

lilitu

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dans les Landes (France)

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Discussion : Soirée poly-polie à Toulouse

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lilitu

le lundi 05 mars 2012 à 15h40

Merci Maude pour l'initiative :-)
Je ne connais pas Toulouse, donc pour le lieu de réunion, je laisse les toulousains décider.
Si ça a lieu le soir, ça me dirait bien d'être hébergée sur place.
A bientôt!

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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lilitu

le lundi 05 mars 2012 à 15h17

RIP
Une fois le point acquis, que la possibilité d'autres relations ne se concrétise dans le dos de personne, ils sont même souvent plus rassurés qu'avec d'autres.

Ben jusqu'à maintenant j'ai pas eu cette chance. J'ai plutôt des expériences de relations avec des monoamoureux qui deviennent vite étouffants. J'ai l'impression que d'une manière plus ou moins consciente, ils sont ultra présents pour éviter que je n'ai l'espace de rencontrer d'autres personnes. Pendant longtemps j'ai été trop gentille, je n'ai pas bien marqué mes limites. Je le faisais systématiquement par la parole mais ça n'était pas respecté. Et ils arrivaient à me faire culpabiliser, céder... du coup on passait ensemble beaucoup de temps qui n'était pas du temps de qualité, j'étais frustrée, je devenais désagréable... ou je restais gentille autant que possible jusqu'à ce que je n'en puisse plus et que je prenne le large brutalement, bien sûr en culpabilisant à mort.
Je crois que comme Eric_49, maintenant j'attends de tomber amoureuse d'un polyamoureux. Je peux envisager des relations avec des mono, mais certainement plus de leur laisser une place importante dans ma vie, encore moins d'habiter avec eux.
J'ai besoin que cette composante polyamoureuse de moi-même soit considérée comme une qualité par mes partenaires, et non plus comme un défaut à supporter, avec toujours ce secret espoir que je m'en débarrasserais un jour.

Je crois que je peux dépasser la culpabilité lorsque c'est ponctuel. Mais pour le quotidien, maintenant je ne peux plus le concevoir en terrain miné. J'aspire à plus de sérénité que ça, je ne veux plus vivre avec un monoamoureux de la même manière que je ne vivrais pas avec un héroïnomane ou un marchand d'armes.

Maintenant pour ce qui est de ce que pense mon entourage de ma manière d'appréhender mes relations... en fait je m'en fiche éperduement... et je crois que ça contribue au fait que je n'ai eu que très peu de réactions négatives. Les gens qui m'entourent ont toujours été bienveillants à mon égard. ça ne veut pas dire forcément qu'ils comprennent, ni même qu'ils approuvent, mais au moins ils restent respectueux.

@ soirie

soirie
Par contre "entre le diable et toi, j'ai choisi le plus confortable" Pourquoi le diable ? c'est la tentation ?

C'est comme ça que je l'ai compris aussi.

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Discussion : Soirée poly à Agen

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lilitu

le jeudi 01 mars 2012 à 23h56

Des nouvelles de cette soirée potentielle sur Toulouse?

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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lilitu

le jeudi 01 mars 2012 à 00h49

Anouk
Eric a raison : on a beaucoup de mal à assumer sa liberté tout seul, on voudrait que l'autre ne subisse pas, on voudrait que l'autre soit heureux... Mais il faut sans doute accepter sa solitude. Pire : sa cruauté.

Tiens, dans les dernières histoires ou je suis passée pour la méchante/cruelle- qui-fait-souffrir-les-autres-par-égoïsme, y'a un moment ou ma vision des choses a basculé. Elle s'est même complètement retournée. Je me suis retrouvée à me dire que en fait, c'était eux qui étaient cruels de vouloir m'emprisonner comme ça, de me manipuler avec leur regard de chien battu et de me rendre responsable de leur vide existentiel. Accompagner un amoureux qui souffre de se sentir abandonné, d'accord si il garde à l'esprit que cette émotion lui appartient, par contre si d'une manière ou d'une autre, il essaye de m'en coller la responsabilité sur le dos, maintenant, j'ai l'impression que c'est lui qui me manipule. Pour moi la cruauté elle est là.
Je crois que la cruauté c'est de faire quelque chose pour manipuler les émotions de l'autre. Soit en cherchant à le rendre jaloux d'un côté, soit en cherchant à le faire culpabiliser, de l'autre. Mais tant que chacun assume ces émotions, il n'y a pas de cruauté.

Au début de ce fil je croyais ne pas avoir de recette pour dépasser la culpabilité. En fait, je repense à un truc qui m'a bien fait avancer. C'est de réaliser, que culpabiliser, chez moi, c'était vouloir prendre en charge la part de l'autre. C'était en quelque sorte un manque de considération de sa capacité à grandir, à assumer ses émotions, à dépasser ses souffrances. Je me maintenais dans un rôle presque maternel vis à vis de l'autre en me mettant dans une position impossible ou j'étais celle qui devait trouver la solution pour qu'il arrête de souffrir. Alors que si je lui laisse ce rôle, si j'ai confiance, je lui laisse aussi la possibilité d'évoluer.
Je ne sais pas si c'est très clair, là... chuis un peu fatiguée.

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Discussion : Évolution radicale ?

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lilitu

le jeudi 01 mars 2012 à 00h28

ladymarlène
Je pense que dans l'idéal, il faudrait qu'on tombe tous les deux amoureux.....simple non ?

Pour moi au contraire, que l'un tombe amoureux et pas l'autre, c'est bien sûr inconfortable, mais très intéressant. J'ai découvert le polyamour quand mon ami de l'époque est tombé amoureux d'une autre. Ça m'a permis d'explorer la jalousie, la peur de l'abandon... et la notion de confiance, car à l'époque nous étions un couple monogame tout ce qu'il y a de plus classique et avant de "m'avouer" la vérité, il avait commencé par me cacher son histoire. Si la vérité s'est avérée indispensable pour moi à ce moment là, j'ai vite compris que la peur d'être abandonnée et la jalousie m'appartenaient. Et rétrospectivement me plonger dedans, prendre réellement conscience, à la fois que ces émotions m'appartenaient et aussi que je pouvais les dépasser en allant au bout, ça m'a apporté une liberté inestimable. J'ai aussi vécu quelque chose de similaire lorsque moi je suis tombée amoureuse de quelqu'un d'autre un an plus tard. Là ce n'était plus la jalousie mais la culpabilité que j'explorais, celle de faire souffrir l'autre, ou les autres.
La liberté que j'y ai gagné, c'est d'être confortable même si l'autre a un nouvel amour et moi pas, ou inversement... à condition que la connexion entre nous reste bonne.

Ces étapes sont douloureuses, pénibles, mais elles sont très riches et m'ont permis de vivre en polyamoureuse sans trop de souffrance. J'ai aussi trouvé que ne pas chercher à retenir un amoureux, ou à guérir une histoire à tout prix a fait de la place dans ma vie pour rencontrer au fil du temps des personnes qui correspondaient mieux à ce que j'étais devenue au fil de mon évolution. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire (quoique... ) et j'ai la chance de ne pas avoir construit de famille avant d'en arriver là.

Enfin, pour résumer, pour moi l'apprentissage s'est fait au fil des relations, et peut-être que je suis désillusionnée (ça se dit ça?) mais je ne crois pas trop au grand amour qui évoluerait en même temps que moi. D'un autre côté j'ai toujours un secret espoir de me tromper à ce niveau, et je rêve d'un polyamoureux avec qui je pourrais vivre une relation plus stable et partager cette liberté.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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lilitu

le lundi 27 février 2012 à 23h50

Yellow
Ptêt pour ça que le chemin qu'on fait on le voudrait aidé par l'amour. Un amour, des amours, qui aident à être soi. A vivre d'intenses moments, de vrais bon moments... ou à finir en paix sa psychanalyse ;-)

(+) Waouh, ben vi, c'est juste ça

et ça aussi:

Yellow

Puis ptêt qu'il y aura de bonnes surprises. Je suis sûre que si j'y crois, j'aurai au moins le douce illusion d'être une sacrée veinarde, au pire ça arrivera vraiment (les surprises, dans la vie, y'en a quand même plein, surtout quand on insiste avec ferveur...). Bref.

Je voulais vous dire en tout cas, que même si les points de vue divergent, c'est bien passionnant ce que vous essayez de vivre, et l'intérêt du forum est là : nous faire cogiter sur telle ou telle voie, sur tel possible ou pas, et puis apprécier les recherches, le ton, les humeurs, les douleurs... J'trouve ça beau.

Merci Yellow pour ce chouette break! Je m'y retrouve beaucoup :-)

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Discussion : Soirée poly à Agen

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lilitu

le lundi 27 février 2012 à 01h40

Le 10 mars, moi je ne serais pas dispo. Et je préfère le vendredi, mais je viendrais quand même si c'est un samedi. :-)

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Discussion : Aimer sans être aimé en retour

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lilitu

le jeudi 23 février 2012 à 23h30

Popol
C'est là le gag : c'est jamais fini ! Mais quand tu dégreubes un gros truc, le truc en-dessous a bien des chances d'être un peu moins lourdingue à gérer, alors petit à petit, on déblaie.

C'est bien ce que je me disais, aussi... au moins on s'ennuie pas ;-)

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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lilitu

le mercredi 22 février 2012 à 17h59

Popol
Si si, y'a des solutions; : une thérapie, par exemple.

zut, je voulais pas dire qu'il n'y a pas de solution... loin de moi, cette idée! Juste que moi je n'en ai pas ;-)

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Discussion : Aimer sans être aimé en retour

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lilitu

le mercredi 22 février 2012 à 17h55

@ Popol: Vi hénoooorme! :-)
Bon maintenant ch'sais pas combien de temps il va me falloir pour intégrer la chose...
@ ladymarlène: pfff, moi j'ai envoyé balader tout le monde le jour de mon anniversaire en début d'année... maintenant table rase, et rock 'n roll, 2012 here I come! J'espère juste que je vais pas retomber dans l'autre mythe des articles de Popol! Le grand amour, ça j'ai déjà testé aussi. Il en reste d'autres des pièges dans le genre après? ;-)

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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lilitu

le mercredi 22 février 2012 à 17h39

Pas de solution, juste une jolie chanson que j'écoute en boucle en ce moment:
www.youtube.com/watch?v=BLtGDFTOLCs

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Discussion : Aimer sans être aimé en retour

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lilitu

le lundi 20 février 2012 à 18h55

@ Popol:
Merci beaucoup!
Tu as posté deux articles sur un autre fil, ceux là: www.redpsy.com/infopsy/grandamour.html
www.redpsy.com/infopsy/inconditionnel.html
et le deuxième, sur l'amour inconditionnel est une vraie révélation pour moi. Je crois que je suis en train de me sortir de cette dynamique pourrie, au prix d'une grosse crise existentielle. Maintenant, je comprends mieux ce que les hommes fuyaient chez moi. C'est vrai qu'il y a un truc de domination dans cette manière de s’accommoder de tout, et que l'autre doit se sentir inférieur. C'était pas particulièrement difficile pour moi. Par contre j'en crevais à petit feu. D'ennui, de manque de confrontation. Plus envie d'être trop parfaite. Envie d'excès, de passion, de... bon je vais peut-être tomber dans l'excès inverse là, mais ça fait du bien là, je me sens à nouveau vivante! Comme un fauve qui vient de sortir de sa cage!
Encore merci :-)

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Discussion : Aimer sans être aimé en retour

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lilitu

le dimanche 19 février 2012 à 02h03

@RIP

RIP
- Faut-il faire de la ségrégation entre hommes et femmes en matière de sentiments ? (Perso, j'évite, mais ...)

Oui, c'est vrai, je fais un peu de généralités là! Mais comme dit Louise on est pas mal façonnés par les attentes de la société à l'égard de notre sexe. Et aussi, les problèmes de communication en matière de sentiments, que j'ai avec les hommes, je ne les ai pas avec les femmes. Je ne sais pas quoi en conclure, c'est juste une constatation.

RIP
Aimer une personne, c'est lui vouloir du bien : il n'y a pas de raison d'en avoir peur, soi autant que l'autre. (Parfois, le mieux qu'on puisse lui vouloir, c'est rien, mais rien, c'est facile. Ce qui est moins facile, ce sont les problèmes de communication.) Parfois, je fais simple et, en la matière, je fais simple pour éviter les problèmes de communication du discours amoureux qui (censuré) et que je distingue des sentiments des personnes réelles.

Voilà, Lilitu, ce que j'ai mis en gras m'a souvent aidé à ne pas prendre peur de ce que j'éprouvais ou peur de la peur des autres.

Merci. J'y travaille. Et la situation actuelle me donne de la matière pour démêler ce qui est compliqué en moi.

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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lilitu

le dimanche 19 février 2012 à 01h49

@LiliLutine: Je ne suis pas branchée par les enseignements tantriques à l'occidentale et pour moi c'est un mode de vie qui va beaucoup plus loin que juste la sexualité. Par contre si ça t'intéresse, il y a quelques bouquins que j'aime bien:
- "Tantra" de Daniel Odier qui raconte son apprentissage auprès d'une tantrika. C'est un de mes bouquins préférés, et il donne une bonne idée générale de ce que peut être le tantra.
- "Le seul désir" et "Les crocodiles ne pensent pas" (j'aime beaucoup ce titre ;o) de Eric Baret et globalement tous ses bouquins et ses conférences.
- "Aghora, at the left hand of god" de Robert Svoboda, si tu parles anglais. C'est un américain qui raconte la vie de son maitre indien. Rien à voir avec le sexe, ou très peu, par contre on y trouve vraiment l'essence du tantra, et lus particulièrement des aghoris, ces sadhus indiens qui cherchent dépasser toutes leurs peurs, qu'elles soient liées à la sexualité, à la mort, à l'argent, au pouvoir...
- Et un film aussi, si tu parles espagnol. "No mires para abajo", d'Eliseo Subiela. Un chouette mélange de tantra et de surréalisme par un réalisateur argentin.

@yellow: Le tantra est une voie qui me parle beaucoup. Pas particulièrement au niveau de la sexualité, mais comme mode de vie. Pour moi ça consiste surtout à apprivoiser mes peurs, à essayer de vivre au maximum au moment présent, à comprendre comment fonctionne mon corps, à me libérer des règles préétablies qui ne me permettent pas d'explorer qui je suis. Je ne connais rien des pratiques sexuelles liées au tantra, car jusque là je n'ai pas trouvé de partenaire avec qui explorer ça. Et finalement je me dis que je n'ai pas forcément besoin de ce genre de cadre. Puisque le tantra pour moi c'est juste être vraiment là, regarder mes peurs quand elles émergent, jusqu'à acquérir une capacité à aimer de plus en plus les êtres qui croisent mon chemin... et vu comme ça, le libertinage peut aussi être une manière de pratiquer le tantra ;o)

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Discussion : Bientôt la Saint Valentin, les polyamoureux y seront-ils plus à la fête ?

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lilitu

le dimanche 19 février 2012 à 01h19

cougar
Quand a la penurie d hommes de vrais c est pas faux !

Récemment, j'ai un ami qui m'a dit un truc qui me fait encore cogiter. Il me parlait d'une femme qu'il avait aimé, et il me disait qu'avec elle il se sentait vraiment homme. Du coup je me demande si ce n'est pas notre regard sur eux, et notre attitude vis à vis d'eux qui crée les hommes... les vrais ;-) Enfin je cogite encore...

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Discussion : Lui avouer en douceur que je suis polyamoureuse (et pansexuelle)

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lilitu

le vendredi 17 février 2012 à 00h16

Bonjour TessW,

TessW
Mais il m'a dit il y a peu que m'imaginer avec quelqu'un d'autre, ça lui faisait "mal"

Tu lui as demandé ce qui le fait souffrir exactement? Peut-être que ça peut l'aider d'exprimer sa douleur de manière plus précise. Si c'est sa première relation avec une poly, il a certainement besoin de balises, de trucs pour gérer ses émotions. Est-ce que c'est de t'imaginer physiquement dans les bras de quelqu'un d'autre qui le dérange, ou la peur de se sentir moins unique, moins aimé... ou encore autre chose.

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Discussion : L'anarchie relationnelle en huit points

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lilitu

le jeudi 16 février 2012 à 23h45

Iam
Pour les personnes qui s'y reconnaissent, l'anarchie c'est plutôt "l'ordre sans le pouvoir" (E Reclus) et non pas le néant chaotique et bordélique qui est l'acception commune du mot.

oki! sans gouvernement, mais le groupe qui se dirige lui même?

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Discussion : Aimer sans être aimé en retour

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lilitu

le jeudi 16 février 2012 à 01h33

@ Iam

Comme le dit Louise, je crois que tu mets le doigt sur un truc important, là:

Iam
Là où je trouve ça dur c'est que comme certaines j'aime bien communiquer (d'ailleurs je trouve le paragraphe sur la communication dans le texte posté par Zina "l'anarchie relationelle", très bien écrit et argumenté) et effectivement ça peut faire fuir l'autre.
Je pense que ce n'est pas qu'une question de "fuis-moi je te suis..." et inversement mais aussi de rapport à l'expression verbale ou écrite de ses sentiments.
La construction masculine est plutôt basée sur le déni des émotions que sur le fait de les observer et de les accepter et d'en discuter.
De manière globale (y'a des exceptions dans les deux sens hein) j'observe que c'est souvent plus difficile de parler sentiments pour des gars que pour des meufs.

Maintenant, reste à savoir comment les gars communiquent leurs sentiments. Un éclairage masculin serait bienvenu, ici!

Un truc que j'ai remarqué c'est que de vouloir tout exprimer parfois, chez moi, c'est à la fois une peur de me poser et de plonger vraiment dans mes émotions, de les contenir, et aussi, surtout quand j'attends du gars des précisions sur ce qu'il ressent, c'est un besoin d'être rassurée.
Bon, cela étant dit, s'exprimer clairement, ça permet souvent de lever des malentendus et de fluidifier des situations.

Sinon, je ne crois pas que les gars soient forcément dans un déni de leur émotions. J'ai l'impression qu'ils les appréhendent juste différemment.
Des fois quand je n'ai personne avec qui échanger, ou que c'est trop intense, j'ai juste besoin de m'isoler dans ma tanière, et de cuver jusqu'à retrouver un semblant d'équilibre. Je me dis que peut-être les garçons fonctionnent plus comme ça.

@ Louise

Louise
J'espère, parce que sinon c'est encore un truc qui va nous amener, les meufs, à encore redoubler d'efforts pour ne pas effrayer, blesser, gêner, etc les petits chéris...quand eux n'en feront pas tant ! !

Ah non! y'en a marre de prendre des pincettes ;-)
En ce moment j'ai surtout très envie d'être beaucoup plus spontanée et démonstrative, sans craindre de provoquer en face une sainte terreur suivie d'un repli pour cause de peur d'un engagement que je ne leur ai jamais demandé. Et là je me dis que c'est ce que je vais faire. Faut juste que j'arrive à m'en foutre suffisamment d'essuyer des échecs, et je finirais bien par tomber sur des hommes qui prennent les choses avec plus de joie et de légèreté.
Maintenant, c'est malheureux, mais je me suis tellement bridée pour ne pas effrayer que je ne sais plus être spontanée. Je ne suis même pas sûre que j'ai vraiment su un jour...
Un peu comme ce que tu dis là:

Louise
J'ai aussi l'impression que la société a habitué les filles à faire des efforts vis-à-vis d'autrui, à prendre sur soi, à être à l'écoute, qu'elles réinvestissent dans leurs vies amoureuses.

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Discussion : L'anarchie relationnelle en huit points

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lilitu

le jeudi 16 février 2012 à 00h15

@ LuLutine: En fait, ce passage de l'article est intéressant, en ça qu'il tente de mettre un peu d'ordre dans cette anarchie.
Pour moi le point fixe, ça serait plutôt d'accepter que mes relations me changent, qu'elles changent mes limites, qu'elles me demandent un réajustement constant. J'apprends au fur et à mesure quelles relations je veux en me basant sur ce que chacune m'apporte de bon... et de moins bon. C'est aussi pour ça que le deuxième point sur l'absence d'exigences me parle beaucoup. Quand quelque chose d'intéressant émerge dans une relation, je peux avoir envie d'en enrichir les autres et c'est important pour moi de me percevoir comme changeante.
Et aussi, il y a des choses que j'accepte d'une personne et pas forcément d'une autre. Puis on n'a pas tous besoin des même preuves d'amour et je suis différente avec chacun, en fonction de l'univers dans lequel il m'entraine.

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Discussion : L'anarchie relationnelle en huit points

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lilitu

le mardi 14 février 2012 à 21h47

Merci Zina!

Zina
Concernant l'anarchie relationnelle, j'ai l'impression qu'on se base sur l'individu, tout en essayant de ne pas renier l'amour. <3 Parfois j'ai l'impression que le respect de l'individu est parfois perçu comme antithétique de la relation amoureuse (supposée toujours fusionnelle), mais en lisant un texte comme celui là, j'ai l'impression de trouver une voie médiane, où à la fois l'individu et la relation amoureuse, ainsi que l'importance d'autres gens dans la vie de l'individu sont prises en compte.

J'ai toujours trouvé que l'amour que l'on éprouve pour un individu doit aussi comporter de l'amour, de la curiosité et du respect pour sa manière d'entrer en relation. Cela vaut aussi pour soi-même ;-)

Sinon, j'aime beaucoup cette notion d'absence de contraintes, la spontanéité, la confiance au lieu de la méfiance et le surplus d'énergie qui en découle, lutter pour et pas contre... je suis moins sûre du point fixe, pour moi il change tout le temps au fur et à mesure de mon évolution.

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