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Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le samedi 18 juin 2011 à 12h12
J'ai récupéré un parapluie. Si sa/son propriétaire se reconnaît, qu'elle/il se dénonce.
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le jeudi 16 juin 2011 à 10h48
PS : je suis la piste d'un bar qui accepte les piques-niques (mais pas les boissons -- en-dehors de celles qu'il sert). J'essaie d'avoir avant ce soir la confirmation que c'est possible, pour permettre à chacun de se mettre aux fourneaux à temps...
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le jeudi 16 juin 2011 à 09h45
Bon.
Certains d'entre vous ont sans doute déjà pu avoir l'information : la météo de demain n'incite pas au pique-nique en soirée.
On va donc opter pour un plan B, qui sera publié ici d'ici demain matin, et qui prendra sans doute la forme d'un café-poly (c'est moins original mais c'est robuste et fiable.)
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le jeudi 09 juin 2011 à 17h49
Siestacorta
Dis, heu, la pelouse, c'est une pelouse libre, elle est en dehors du "parc" ? Parce que ça ferme, le soir, les parcs...
Bsolument : c'est dans la partie du parc qui ne ferme pas : c'est sur l'axe piétonnier qui permet d'accéder à la passerelle Simone de Beauvoir, et c'est ouvert 24h/24h.
Siestacorta
Sinon, tu crées un évènement sur amours.pl et FB, ou je le fais ?
Bonnes idées ! Sur amour.pl, je viens de voir que ça semble être annoncé, et sur Facebook, euh... je ne sais pas comment on fait :-/ Tu veux bien t'en occuper ? :-)
Par ailleurs, Junon et Clown Triste -- que ça me ferait plaisir de revoir en juillet, tous les deux (je serai à Paris par intermittence) -- ça suffit, oui, ces HS ! :-D
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le dimanche 05 juin 2011 à 21h58
Quelques précisions pour se retrouver sur place...
Nous serons a priori sur une pelouse, au pied d'un grand arbre. Pour y arriver :
- en venant de la rive droite (M° Bercy), on peut y arriver par la rue de Bercy, en entrant dans le parc entre les n° 59 (Cinémathèque) et 61. De la rue, au delà des pelouses, on voit un large escalier (avec une partie centrale en cascade) qui monte vers la passerelle Simone de Beauvoir. S'en approcher, jusqu'au dernier grand arbre qui se trouve un peu sur la droite avant l'escalier.
- en venant de la rive gauche (M°Bibliothèque), il s'agit de traverser la passerelle Simone de Beauvoir jusque dans le parc de Bercy, de descendre les larges escaliers et d'aller jusqu'à l'arbre qui se trouve en bas presque en face (juste un peu vers la gauche.)
Si, pour une raison ou une autre, on ne pouvait pas s'installer au pied de cet arbre, on laissera un mot dans une espèce de petit abri qui se trouve face au centre des grands escaliers, pour préciser un autre lieu.
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le vendredi 27 mai 2011 à 18h32
Bonne question Evavita !
A priori, j'apporterai ce que j'ai en gobelets (une trentaine), serviettes en papiers, assiettes (plein), fourchettes (une vingtaine) et sacs poubelle. Si ceux qui ont quelques couverts en plastique peuvent les apporter, je pense qu'on s'en sortira plutôt bien.
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Paul-Eaglott
le jeudi 26 mai 2011 à 07h57
Antilogus, ce n'était pas explicite, mais il est bien entendu que le pique-nique est largement ouvert aux "poly-curieux" et aux "poly-friendly", qui seront les bienvenus, avec leurs questionnements, leurs doutes éventuels et leurs possibles quiches ! :-)
Discussion : Ah non ! D'accord pour un, mais pas deux !

Paul-Eaglott
le jeudi 12 mai 2011 à 09h09
Une hypothèse (un peu bancale et hasardeuse, j'en suis conscient) :
et si, puisqu'il préfère un cloisonnement entre lui et "l'autre", tu faisais simplement un cloisonnement entre lui et "ta vie poly".
La possibilité d'une telle solution dépendra de vos accords : est-ce qu'il veut savoir ce que tu fais et qui tu vois, ou est-ce qu'il préfère que tu n'en dises rien ? Autrement dit, est-ce qu'il veut simplement que rien, dans votre vie, ne lui mette sous le nez que tu n'es pas exclusive, ou est-ce qu'il veut "contrôler" ce que tu vis ?
S'il veut juste ne rien savoir, quitte à avoir une "double vie", tu pourrais établir avec lui que ta relation avec lui restera préservée, et que tu ne lui imposeras plus de savoir ce que tu fais en dehors de lui ni avec qui (ce qui ouvre la possibilité d'un 3ème).
Mais s'il veut savoir plus en détail, ça ne sera pas une solution satisfaisante pour lui.
(J'ai connu des exemples qui illustrent les deux cas de figure, et les solutions ne sont pas à chercher du même côté.)
Discussion : Tolérance

Paul-Eaglott
le vendredi 06 mai 2011 à 12h18
Je partage ton analyse, Tourmaline.
Et pour ma part, si j'évoque souvent le rôle normateur de la culture, c'est parce qu'il entrave ou retarde certaines personnes à qui le polyamour conviendrait mieux que les modèles exclusifs dans leur quête de ce qui les rendrait heureuses.
En n'encourageant pas chacun de nous à se poser la question de la variété des possibilité d'organisation amoureuse, en culpabilisant ceux qui ont des désirs multiples, etc., la culture dominante a indéniablement des effet négatifs et sclérosants.
Mais il est évident que le polyamour n'a absolument pas à s'ériger comme nouvelle norme, ni à se considérer comme "meilleur" que la monogamie. (Pas davantage que l'homosexualité ne se prétend supérieure à l'hétérosexualité, par exemple.)
Et pour répondre en partie à Janis, certes les arguments normatifs que tu cites sont agaçants, mais ce ne sont pas ceux des monos : ce sont ceux des gens qui refusent de remettre la norme en question. Pour autant, 1° tous les monos ne pensent pas comme ça et 2° ça n'autorise pas les polys à dénigrer la monogamie en tant que telle...
Discussion : Bonjour

Paul-Eaglott
le lundi 25 avril 2011 à 14h53
Bienvenue, Dragonphoenix !
D'abord, une mini-précision : tu es sans-doute plus à ta place ici que tu ne sembles le croire a priori... En effet, selon certaines définitions, le polyamour n'est pas obligatoirement le fait d'être sentimentalement engagé avec plusieurs personnes : ce qui fait qu'on est polyamoureux, c'est le fait d'aborder avec franchise et respect les questions de non-exclusivité, qu'elle soit sentimentale, sexuelle ou les deux. Le simple fait que ton mari et toi vous parliez clairement de ces questions-là et trouviez des solutions qui vous conviennent sans que personne n'impose ses choix à l'autre, c'est indubitablement du polyamour...
Ensuite, le fait que tu sembles avoir particulièrement bien accroché avec un homme, et qu'il semble éclipser le désir d'autres aventures, comme le dit Lulutine, ça semble assez "normal" : ça arrive ! Et si jamais tu développe des sentiments pour lui, rassure-toi : ce n'est pas frocément grave ;-)
Les polyamoureux anglosaxons parlent de "New Relationship Energy" : c'est l'état hormonal/émotionnel qui nous submerge quand on rencontre quelqu'un de nouveau et qui nous conduit à ne quasiment plus vouloir voir que cette personne. Ca dure en général quelques semaines ou quelques mois, et dans certains cas, ça peut conduire à mettre certaines relations entre parenthèses pendant le temps que ça dure. (Chez les "mono", ça conduit généralement à rompre l'éventuelle relation qui préexistait, mais les polyamoureux ont la possibilité de gérer ça autrement...)
Pour l'instant, comme tu n'exprimes pas de façon explicite que quelque chose te pose souci, et que d'un point de vue poly tout semble aller plutôt très bien pour vous, je ne vais pas essayer d'imaginer des problèmes pour essayer de les résoudre, mais en tout cas, sens-toi à l'aise sur le site, et n'hésite pas à poser les questions qui te traversent.
Discussion : Je ne veux pas être dépendante, et ce fonctionnement fait que je le suis.

Paul-Eaglott
le mardi 01 mars 2011 à 13h28
Peut-être peux-tu lui dire qu'il n'est pas le mieux placé pour "te protéger" et encore moins pour savoir comment le faire. En pensant te protéger, il te déresponsabilise de tes propres émotions, et il n'arrive apparemment qu'à te décevoir et à te priver de ta tranquillité.
Entre vous, ce qui semble poser problème, ce n'est pas une question de non-exclusivité, mais de communication. Et ça... ça se discute entre vous. :-)
Bonne chance, mais en tout cas, sois rassurée : la question de ce qui doit se dire entre deux partenaires et ce qui doit rester tu, est au centre des préoccupations de nombreux PA. Tu n'es donc pas seule dans ce cas.
Discussion : Des questions....

Paul-Eaglott
le samedi 05 février 2011 à 10h06
Bonjour Lulu,
Pour les habitués de ce forum ça semblera évident, mais il peut être utile de le redire explicitement : parmi toutes les hypothèses que tu peux envisager, tu peux tout-à-fait imaginer de continuer à voir ton ami 1 fois par semaine et 1 week-end sur deux, et en plus avoir une relation avec quelqu'un d'autre, qui ferait que tu ne serais pas seule tous les soirs en rentrant chez toi :-)
Ce que je veux dire, comme gg0125, c'est que pour vivre une nouvelle relation, tu n'es pas forcément obligée de mettre fin à celle que tu vis déjà.
On est d'accord : aux yeux de la société, une telle solution ne serait pas "politiquement correcte", mais si c'était ce qui te convient pour te sentir heureuse, il ne faudrait pas que TU te l'interdises...
Mais plus largement, je suis tout-à-fait d'accord avec gg : il faut que tu sois libre de découvrir d'autres choses et de faire tes propres expériences, surtout si tu n'as encore rien vécu d'autre sur le plan amoureux.
Que cette découverte se fasse avec l'accord de ton ami hebdomadaire, ou séparée de lui, ou même en continuant de le voir mais sans lui en parler (ce ne serait pas une façon "polyamoureusement correcte" de procéder, mais tu en as AUSSI le droit :-) ), il est hyper-légitime, et sans doute vital pour toi, que tu explores ce domaine de ta vie et de ta sensibilité.
Discussion : Anniversaire

Paul-Eaglott
le vendredi 28 janvier 2011 à 10h57
Autre version : tu fais plusieurs petites fêtes.
Encore une autre version (ma préférée, mais elle prend du temps et de l'énergie) : bien avant de lancer les invitations, tu abordes la question avec chacun de ceux qui "ne souhaitent pas rencontrer" les autres, et avec chacun d'eux tu essaies de voir comment dénouer ce qui pose problème à l'idée de rencontrer les autres.
Il se peut que, simplement par l'attention que tu leur porteras à ce moment de dialogue, ils comprennent que tu tiens à eux et que leurs "peurs" sont infondées. Ca, c'est si tout se passe au mieux, mais ce n'est pas inaccessible !
(J'ai dit "peur" en supposant que c'est une forme de jalousie, donc de peur, qui fait qu'ils ne tiennent pas à se voir. Mais peut-être me trompe-je.)
Il se peut que, pour les rassurer, tu sois amenée à faire des concessions (par exemple, accepter de ne manifester de tendresse envers aucun d'eux tant qu'ils sont réunis au même endroit, ou de ne pas finir la soirée avec l'un d'eux...)
Je crois que Françoise S. raconte que dans ce genre de cas, elle dit à chacun "il y aura d'autres amoureux sur place, mais je ne vous dirai pas qui, et je resterai distante (amicale) avec tous."
Quoi qu'il en soit, voilà un des cas où le polyamour n'est pas de tout repos !
Bon courage, Lololita, et bon anniversaire ! :-)
Discussion : La jalousie est causée par le désir de possession...

Paul-Eaglott
le mercredi 19 janvier 2011 à 17h05
Je ne partage pas tout-à-fait les analyses ci-dessus...
La jalousie, me semble-t-il n'est ni un désir, ni une volonté, mais plutôt un sentiment, un ressenti, voire une sensation.
Je crois qu'effectivement, le surgissement de la jalousie est lié à des zones de fragilité intérieure, à des failles dans la confiance que l'on peut avoir en soi.
Et bien souvent, la volonté de contrôler ou de posséder est en fait une tentative d'éviter que la jalousie surgisse, ou de la calmer.
Quand on est familier du polyamour, on comprend qu'il existe d'autres façons de gérer sa jalousie -- et éventuellement de la faire disparaître -- que de priver les personnes aimées de leur liberté.
En effet, par d'autres moyens on peut parvenir à rassurer les peurs (profondes, primaires...) qui se traduisent par un sentiment de jalousie.
Mais la jalousie n'est pas un truc "mal" en soi. C'est la façon de chercher à la maîtriser qui dans certains cas peut être critiquable...
Discussion : Lutinage et état amoureux

Paul-Eaglott
le mercredi 19 janvier 2011 à 11h43
Kika,
je ne suis pas sûr qu'on ait tous la même définition de "tomber amoureux", mais ta question est intéressante.
Il arrive même parfois chez certains polyamoureux de ressentir, pendant un certain temps, une envie de se consacrer exclusivement à un partenaire. Ca peut arriver notamment lors du début d'une relation, quand on est tout enflammé (ce que les poly anglophones appellent "New relationship energy")
Dans certains cas, cela peut être difficile à gérer : mettre les autres relations "entre parenthèses" peut être mal vécu ; mais certains le vivent très bien (Françoise Simpère, dans "Aimer plusieurs hommes" décrit des phases de sa vie avec son mari qui pouvaient ressembler à ça, et qui ne posaient pas de problème majeur.)
Si on a assez confiance en soi et en nos relations déjà existantes pour se dire sereinement que la phase "exclusive" est provisoire, on peut éviter de détruire ce qui existe, arriver à ne pas paniquer, et laisser celui qui vit un truc fort le vivre, jusqu'à ce que sa disponibilité se réouvre...
Et puis ce n'est pas le cas de TOUS les polyamoureux : certains peuvent tomber amoureux de plusieurs personnes en même temps, ou tomber amoureux d'une nouvelle personne sans cesser d'être amoureux des autres, etc.
Maintenant, si ta question sous-entendait que la non-exclusivité veut forcément dire qu'on n'est pas amoureux, tu vas fâcher beaucoup de monde sur ce forum ! :-D
Discussion : Chemin vers le polyamour depuis très peu de temps

Paul-Eaglott
le samedi 15 janvier 2011 à 16h34
Bonjour Jason,
Je n'ai pas une position me permettant de savoir de quel type d'aide vous pourriez avoir besoin, et il se peut que ma réaction soit déplacée, mais j'avoue que l'hypothèse d'un sexologue m'a fait sursauter :-)
A moins que l'un de vous soit confronté à des troubles de la sexualité (impuissance, etc.), je n'ai pas le sentiment que ce soit la bonne direction.
Si votre souhait est d'ouvrir votre couple à la non-exclusivité sans vous séparer, vous avez surtout besoin d'être attentifs, à l'écoute l'un de l'autre, et dans un dialogue sans cesse constructif plutôt que dans l'affrontement, mais, bien plus que d'un suivi médical, ça relève d'un choix et d'une forme de philosophie (que vous semblez avoir, d'après ce que tu écris).
Cela dit, je conçois qu'en se lançant dans une telle transformation, on puisse juger prudent de se faire accompagner dans la transition, par une sorte de "conseiller conjugal", qui saurait alerter sur les écueils, rassurer dans les moments de doute, etc. Cela me semble pouvoir entrer dans les compétences d'un psy (chologue ou chothérapeute-de-couple par exemple), mais ce n'est même pas certain...
La question de savoir si on connaissait des psy ouverts au polyamour a déjà été abordée sur ce forum, mais je crois me souvenir qu'on n'en a pour l'instant trouvé aucun en France. (En Suisse, il y aurait sans doute Yves-Alexandre Thalmann, auteur de "Vertus du polyamour", et aux USA on en trouve à coup sûr des millions -- peut-être même des milliards :-P -- mais ça fait loin !)
Si vous lisez l'anglais, "the Ethical Slut" pourra vous être une lecture utile, notamment dans les chapitres traitant de la résolution des conflits ou de la gestion de la jalousie, par exemple. Et puis -- en étant conscients que personne ici n'a la science infuse ni un diplôme d'Etat de polyamoriste -- vous pouvez aussi chercher à aborder sur le forum les questions qui vous traverserons au fur et à mesure du chemin, ou à rencontrer certains des polyamoureux de votre région, auprès de qui vous trouverez, si ce n'est des conseils éclairés, au moins une oreille compréhensive et encourageante.
Bonne chance à vous deux, en tout cas, et sans doute à bientôt !
Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 8 janvier 2011

Paul-Eaglott
le dimanche 09 janvier 2011 à 01h34
Merci pour cette très agréable soirée, et pour son déroulement tout en écoute et en douceur...
A bientôt ! :-)
Discussion : Première rencontre

Paul-Eaglott
le vendredi 07 janvier 2011 à 14h14
Sur une question aussi particulière, il n'y a qu'une règle : trouvez ensemble la réponse qui vous conviendra le mieux !
Ce sont vos ressentis, votre histoire, vos lieux... Je pense que personne ne pourra vous conseiller. Si tu vois une difficulté à accepter sa demande, essaie de lui dire pourquoi c'est difficile. S'il n'y a pas de difficulté de ton côté, où serait le problème ? :-)
Bel exemple, en tout cas ! :-D
Discussion : J'aime deux femmes

Paul-Eaglott
le jeudi 06 janvier 2011 à 08h51
Selenia, je comprends très bien que la situation n'ait pas été supportable pour toi.
Mais il me semble que ce qui a manqué pour que ça se passe à peu près bien, ce n'était pas grand chose : il aurait suffi que ton compagnon accepte de prendre en considération le fait que son autre relation était fragilisante ou éprouvante pour toi, et qu'il accepte d'entendre quand tu lui disais que ça faisait mal.
Vos dialogues trop centrés sur le mode "rationnel" ("C'est logique que j'aille la voir, puisqu'on était ensemble toute la journée") semblent avoir été des façons de ne pas vous écouter.
Peut-être est-il encore temps de reprendre le dialogue, et de chercher à mieux vous comprendre : tu sembles prête à accepter sans trop souffrir qu'il la voie, à condition que certaines épreuves te soient épargnées (attendre pendant des heures, te sentir délaissée...), et vous pouvez donc essayer de vous considérer mutuellement comme des partenaires dans cette histoire, plutôt que comme des obstacles l'un pour l'autre.
Peut-être que vous pouvez ensemble essayer de comprendre les mécanismes qui te font mal (ce n'est peut-être pas "qu'il la voie", qui te fait mal, mais certaines façons de faire, ou certaines situations imposées unilatéralement, que vous pouvez essayer, avec autant d'honnêteté que possible, de préciser, et de définir, pour pouvoir les éviter à l'avenir...)
Sans doute que des compromis sont possibles. Et qu'en communiquant mieux entre vous, vous trouveriez une façon de faire qui soit agréable pour tous, et qu'il y a des moments où il pourrait la voir sans que tu en souffres. Et même si ce n'est pas "chaque fois qu'il en a envie et sans s'occuper de tes ressentis", c'est peut-être mieux que rien...
Si vous lisez l'anglais, essayez de lire "the Ethical Slut", et notamment son chapitre consacré à la jalousie et à sa possible résolution, ainsi que tout ce qui concerne la "communication non-violente" au sein d'une relation.
Bon courage, en tout cas, et soyez un peu confiants en l'avenir : ça ne se règle pas en quelques jours, ces questions-là, c'est normal que ça prenne du temps avant de trouver un arrangement qui vous conviendra...
Discussion : Quelques difficultés...

Paul-Eaglott
le lundi 03 janvier 2011 à 21h44
Bonjour Sappho.
Pour l'instant, dans ce que tu nous relates, il me semble qu'il n'y a aucun problème : ton amie et toi semblez avoir un comportement parfaitement humain :-) Etre attirée par plusieurs personnes, c'est vrai que ce n'est pas ce qu'on nous apprend dans les contes de fée ni dans les films, mais c'est tout-à-fait répandu.
Les problèmes, c'est si quelqu'un se mettait à souffrir de la situation.
J'essaie de comprendre : qu'est-ce qui est "de moins en moins facile à vivre" ? Le regard de ton entourage sur le fait que tu n'exiges pas que ton amie soit exclusive ? Si c'est seulement ça, sois tranquille : tu peux leur expliquer qu'aimer ce n'est pas la même chose que posséder ; que tu aimes assez ton amie pour vouloir son bonheur, y compris si ce bonheur ne tourne pas uniquement autour de toi...
Peut-être que tu peux préciser, si je n'ai pas bien compris.
Autre question : toi, quand tu es attirée par quelqu'un d'autre, ton amie l'accepte aussi ?