Participation aux discussions
Discussion : Un après-midi polyamoureux à Paris ?

Anarchamory
le jeudi 05 septembre 2013 à 07h33
Green-Man-Outside
PS : oui, je poste à 4h du matin, c'est mal. :-P
C'est pas LuLutine qui te lancera la première pierre :P
Discussion : La frustration sexuelle masculine

Anarchamory
le mercredi 04 septembre 2013 à 17h40
Eric_50
Bien sûr Metazet mais en quoi ça résout le problème des hétéros masculins.
En rien. Je n'ai pas prétendu que l'homosexualité résolvait la frustration des hétéros masculins :) Je répondais surtout à Tagore et Wolfram.
Discussion : La frustration sexuelle masculine

Anarchamory
le mercredi 04 septembre 2013 à 16h49
Si je puis me permettre une réflexion rapide, il me semble quand même qu'homosexuels et hétérosexuels ne sont pas égaux face à la frustration sexuelle.
Que ça soit en partie seulement biologique et en bonne partie culturel sinon, le fait est qu'en moyenne, les hommes sont bien plus guidés par leur pénis que les femmes par leur vagin, si je puis dire... J'invite toute personne qui en douterait, à jeter un œil sur un site libertin, et à comparer le nombre d'annonces d'hommes cherchant des femmes au nombre d'annonces de femmes cherchant des hommes, surtout une fois ôtés tous les "fake" ; et à comparer le nombre de réponses faites aux hommes par rapport au nombre de réponses faites aux femmes. En moyenne, les hommes sont davantage prêts — et de loin — à se taper n'importe quelle femme que les femmes sont prêtes à se taper n'importe quel homme (d'ailleurs j'aime bien cette phrase : "Salope : Se dit d'une femme ayant la même morale sexuelle qu'un homme."). Est-ce que beaucoup d'hommes se sont déjà fait aborder dans la rue ou en discothèque par des femmes leur tenant à peu près ce langage : "Salut, je peux t'offrir un verre ? Tu viens souvent ici ? Je te trouve mignon, tu sais. Est-ce que je peux avoir ton numéro de téléphone. Ça te dit de venir chez moi un soir ? Je peux te raccompagner ?". Bon, ben voilà...
C'est pourquoi je pense qu'il est moins sexuellement frustrant d'être un(e) homosexuel(le), car ses propres besoins et attentes seront essentiellement les mêmes que ceux des personnes qui nous attirerons...
Discussion : Week-end à la grange

Anarchamory
le mercredi 04 septembre 2013 à 14h22
LuLutine
Euh, je ne crois pas t'avoir données celles de la grange ?
Mais peut-être...
Ah non, suis-je bête : les photos que tu m'avais données, ce sont celles que tu avais prises à Nancy... donc, du coup, oui : ton lien DropBox m'intéresse ! :)
Discussion : Asexualité et Romantisme

Anarchamory
le mercredi 04 septembre 2013 à 13h22
gcd68
L'asexualité est un autre sujet que le polyamour même si mon vécu m'amène à concilier les deux dans le cadre de relations uniques et magnifiques.
Ma chère gcd68, permets-moi d'apporter une petite précision, car il me semble que tu utilises le mot "asexualité" en un sens qui n'est pas celui retenu par le site asexualite.fr ou l'association AVEN, entre autres.
L'asexualité est une orientation sexuelle qui consiste à ne pas être attiré sexuellement par qui que ce soit, aucun des sexes/genres. Ainsi, un homme asexuel verra les autres hommes comme s'il était hétérosexuel et il verra les femmes comme s'il était homosexuel. Ce n'est pas non plus un manque de libido, même si de nombreux asexuels sont aussi "non-libidoïstes", c'est-à-dire n'ont pas de besoin/envie sexuel(le). Mais il existe des asexuels avec un "sex drive" tout à fait dans la moyenne, voire supérieur à la moyenne, ce n'est pas impossible. Un asexuel peut donc tout à fait avoir... des relations sexuelles, et même en éprouver du plaisir, simplement ça ne sera pas suite à une attirance sexuelle, et dans le cas des "non-libidoïstes", ça ne sera même pas pour soulager un besoin/une envie sexuel(le).
Le polyamour asexuel dont tu parles consiste — pour ce que j'en comprends — à entretenir des relations affectives multiples mais à n'avoir du sexe qu'avec une seule personne (ton mari), pour au moins une des raisons ci-dessous :
- respect d'un engagement d'exclusivité sexuelle envers ton mari ;
- absence d'attirance sexuelle mais présence d'affection ;
- présence d'attirance sexuelle mais choix de la sublimer/dériver en manifestations affectives non-sexuelles.
Cela n'est donc pas vraiment le même sens. Je pense que polyamour non-sexuel, ou polyamour uni-sexuel dans ton cas, serait une expression préférable (bon, même si "non" n'est jamais que l'équivalent latin de "a", mais ça évite de confondre, un peu comme le déisme vs le théisme, ou la morale vs l'éthique, etc.).
Discussion : Week-end à la grange

Anarchamory
le mercredi 04 septembre 2013 à 13h02
LuLutine
Faut que je fasse du tri dans mes photos, je pense qu'après je donnerai un lien DropBox à Eric par exemple...
Je ne sais pas s'il y a d'autres photos par rapport à celles que tu m'avais copiées sur ma clé USB. Mais si oui, alors je veux bien aussi le lien DropBox. Merci !
Discussion : [Le site] Recherche dans les discussions

Anarchamory
le mercredi 04 septembre 2013 à 00h46
@Bohwaz : merci pour cette nouvelle option !
@Cendre : merci pour l'astuce : j'ai déjà été confronté à ce problème de nombreuses fois et je m'arrachais les cheveux :-)
Discussion : Nous n'existons pas !

Anarchamory
le mardi 03 septembre 2013 à 07h27
@Green-Man-Outside : je plussoie et fait le même constat. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je pense que l'amour "amoureux" (et dans une moindre mesure l'attirance sexuelle) est largement surévalué(e), alors que ce n'est jamais qu'une sorte de came gratuite et autorisée. Des femmes peuvent passer à côté d'hommes super intéressants et compatibles, simplement parce qu'elles ne ressentiront pas, prima facie, l'étincelle (ou qu'elles n'éprouveront pas d'attirance sexuelle), et elles sortiront avec des hommes objectivement médiocres et peu compatibles mais qui va leur faire avoir des papillons dans les tripes (ou un peu plus bas...). L'amour "amoureux" (l'attirance sexuelle) c'est une fabrique de malheureux(ses) mal assorti(e)s.
(Bon, pour l'attirance sexuelle, ça peut sembler moins évident ce que je dis, toutefois :
- il me semble qu'une relation intime avec quelqu'un peut déjà être super satisfaisante même sans sexe ;
- il peut y avoir d'autres motifs pour coucher avec quelqu'un, que l'attirance sexuelle : j'ai ainsi une amie à qui il est déjà arriver d'avoir des relations sexuelles sans attirance sexuelle, des relations gratuites et consenties je précise.)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Vers un retour vers la simplicité des discussions autour du PolyAmour ?

Anarchamory
le lundi 02 septembre 2013 à 18h13
Bonsoir,
Je ne sais pas si j'ai raison de me sentir un peu visé. Il est vrai que je me suis effectivement beaucoup fait des nœuds dans les neurones dernièrement et je suis désolé si ça a pu apparaître soulant à certain(e)s (je n'ai moi-même aucun plaisir particulier à sodomiser les diptères). Je passe par une phase pas très drôle de remise en question de moi-même, étant en procédure de divorce et ayant vécu, qui plus est, quelques autres déceptions sur lesquelles je ne m'étendrai pas (et puis j'ai repris le taf, ce qui n'est jamais marrant... enfin j'ai déjà la chance d'en avoir un donc je ne vais pas me plaindre...). C'est sûr qu'on comprend mieux le polyamour en le vivant, mais il ne suffit pas de claquer des doigts pour le vivre. En ce moment, même le monoamour n'est plus à ma portée, alors le polyamour, n'en parlons pas... Je peux parler de l'anamour, en revanche, si ça intéresse quelqu'un, là c'est une réalité que je vis à fond les manettes... ;-)
Bref, je vais essayer d'un peu faire le vide. J'ai déjà commencé, ça ne se voit donc pas ? Merci de ne pas en rajouter une couche, je suis conscient de mon état... ça ne durera sans doute pas... Le 1er octobre j'ai mon audience de conciliation, j'y verrai sans doute déjà un peu plus clair...
Discussion : Nous n'existons pas !

Anarchamory
le lundi 02 septembre 2013 à 00h57
LuLutine
Yeeeah !
J'ai changé d'avis, moi qui ne voulais pas me marier (parce que je plaisantais tout-à-l'heure, mais t'avais compris hein !) !
Ouais tu dis ça pour pas perdre la face ;-) ;-)
LuLutine
Je veux me marier avec tout le monde maintenant !! ! :P
Oui, un mariage comme ça, même avec Marco j'en veux bien un ! (non Marco, ce ne sont pas des avances, même si c'est vrai que tu m'as procuré du plaisir ;-) )
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Anarchamory
le dimanche 01 septembre 2013 à 23h35
coquelicot
T inquiete pas pour la petite fleur : j etais aux anges ! !
Et de plus il faisait nuit..........et en plus sans mes lunettes je vois tout en petit!!!!! !
Tant mieux, sinon t'aurais pu être fort impressionnée ^^
(déjà que tu me fais des demandes en mariage ! :P )
gcd68
MetaZet en tt petit hihihihi !! !
Maaiiieeuuhh... je t'avais pas expliqué le vrai sens profond de mon pseudo ? :P
coquelicot
Les anges n ont pas de sexe! !
Donc même sans lunettes je confirme : c était bien des hommes.....
(+) :-D
Discussion : Nous n'existons pas !

Anarchamory
le dimanche 01 septembre 2013 à 23h29
LuLutine
Que tu crois !
Et les 3000 euros mensuels de prestation compensatoire :P ?
(Comment ça j'ai mis un zéro en trop :P ?)
A ce tarif là, il va falloir que je vende des prestations sexuelles :P
(ça serait con ça, une "bonne" catho qui contraint son ex-mari à se prostituer pour pouvoir payer sa prestation compensatoire...)
LuLutine
MetaZet
(et j'ai pris une sage résolution : je ne me marierai plus, plus jamais, c'est fini !)
Même pas avec moi ^^ ? :P
J'ai beaucoup de sympathie pour toi mais je ne me sens pas amoureux ^^
coquelicot
Même pas avec moi? ?
Le bain de minuit c'était pas des fiançailles, hein :P
LuLutine
Ben non, y a déjà moi !
T'insistes en plus ! :P Je sais bien que tu ne cesses de soupirer douloureusement depuis que tu m'as rencontré et que tous tes rêves les plus torrides me mettent en scène... mais bon, il va bien falloir te faire une raison... ;-)
LuLutine
Faudrait d'abord qu'ils autorisent la polygamie :P !
En fait c'est surtout les mariages civil et religieux qui me posent problème. A la limite, je veux bien d'un mariage libre.
Du coup : on peut toujours faire une teuf, par exemple à la grange car y'a la place, et appeler ça un mariage entre nous 3 ! :P Ensuite on rédige notre contrat "queerplatoniquement" en deux points :
- les droits : chacun(e) fera exactement ce qu'il voudra avec son corps et ses biens ;
- les devoirs : chacun(e) respectera le droit précédent chez les deux autres.
Ça c'est du contrat de mariage dont je veux bien ! :D
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nous n'existons pas !

Anarchamory
le dimanche 01 septembre 2013 à 19h01
Green-Man-Outside
Bref, MetaZet, tu vas pouvoir supprimer le poste "conseillère conjugale" de ton budget. Ou en trouver une compétente, tout simplement. :-D
Plus besoin de conseillère conjugale puisque bientôt plus d'épouse, et ça ça va sacrément alléger mon budget aussi ! :P
(et j'ai pris une sage résolution : je ne me marierai plus, plus jamais, c'est fini !)
Discussion : Polyamour : plusieurs relations ou une relation en plusieurs ?

Anarchamory
le dimanche 01 septembre 2013 à 10h04
Bonjour,
En relisant cet article (attention, il est en 3 parties) que j'avais soumis à Infiny j'ai réalisé qu'il y avait vraisemblablement au moins deux façons de concevoir / vivre le polyamour et de s'y épanouir :
- La première, que je considérerais comme relativement traditionnelle, consiste à accepter (voire rechercher) des relations amoureuses ou amicalo-amoureuses, intimes, etc. relativement classiques, à ceci près qu'elles seront plurielles. Par "classiques", j'entends par là que chaque personne avec qui on va être en relation, va être appréciée en tant que personne, pour l'ensemble de ce qu'elle est. Certes, plus ou moins selon les cas, mais il y aura toujours un seuil minimal d'attente en-deçà duquel, une relation intime ne sera pas envisagée, parce que la personne ne nous correspondra pas suffisamment, qu'on n'aura pas une connexion d'êtres suffisante.
- La seconde, que je considérerais comme assez "consumériste" prima facie, consiste à accepter (voire rechercher) des relations amoureuses ou amicalo-amoureuse, intimes, etc. éventuellement limitées à un tout petit aspect. C'est-à-dire que dans chaque personne avec qui on va être en relation, il ne s'agira de prendre que le ou les aspects qui nous conviennent, et de laisser le reste. Donc, chaque personne avec qui on va être en relation ne va pas nécessairement être appréciée en tant que personne, pour l'ensemble de ce qu'elle est, elle ne va être appréciée que sous l'angle de ce qu'elle nous apporte. En ce cas, il n'y a pas de seuil minimal comme précédemment. Si ça se trouve, Tartampion va m'intéresser uniquement pour telle chose bien précise, et pas du tout pour le reste de sa personne. Eh bien, qu'à cela ne tienne, j'établirai une relation avec lui qui ne sera basée que sur cette petite chose bien précise, et c'est tout. Donc, par exemple, peut-être que je serai en relation avec A juste pour le sexe, avec B juste pour discuter politique, avec C juste pour faire du sport, avec D juste pour aller au resto, avec E juste pour aller au cinéma, avec F juste pour faire dodo, avec G juste pour se shooter à l'amour "amoureux", etc. Cela peut parfois revenir à une seule relation au sens "traditionnel", mais éclatée entre plusieurs personnes différentes.
L'avantage de l'approche "consumériste", c'est qu'en mettant à bas toute exigence, elle permet très facilement de remplir son univers relationnel. Mais il me semble qu'elle passe à côté de quelque chose d'important, à savoir l'interaction entre tous ces aspects. Par exemple, pouvoir avoir du sexe avec la personne avec laquelle on a de si bonnes discussions politiques, permet de rehausser à la fois l'intérêt du sexe et l'intérêt des discussions politiques (si si, j'ai testé pour vous). Je me demande aussi si une telle approche "consumériste" ne risque pas d'occasionner un centrage exagéré sur soi-même, alors que dans l'approche "traditionnelle", l'autre étant pleinement reconnu comme personne, à travers la relation qu'on entretient avec lui, le décentrage est facilité. Dans l'approche "consumériste", on a un peu du relationnel à la carte, l'autre devient un peu un moyen de notre satisfaction, un prestataire de service. Dans l'approche "traditionnelle", on a du relationnel plus authentique, l'autre est une fin en soi avec lequel on vise une satisfaction mutuelle qui dépasse même la considération du seul intérêt strictement individuel. Dans l'approche "traditionnelle" on a une relation avec des personnes. Dans l'approche "consumériste" on a une relation avec des morceaux de personnes.
Alors bien sûr, ces deux façons de faire ne sont pas nécessairement exclusives l'une de l'autre. Mais il est possible que certaines choses, mettons du sexe, qu'on aimerait partager avec Tartignole, avec lequel on a une relation tout à fait satisfaisante sur bien d'autres plans, eh bien on ne puisse pas les partager avec lui, et qu'on soit obligé de se "rabattre" sur Tartauxpommes juste pour satisfaire ces envies de sexe. Et le pire c'est qu'on risque de penser à Tartignole plutôt qu'à Tartauxpommes ce faisant.
Voilà, c'était les pensées dominicales de MetaZet en direct de mon canapé ^^
Merci pour votre attention et au plaisir de lire vos remarques...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Anarchamory
le samedi 31 août 2013 à 16h00
LuLutine
Pour ma part si elle a "une certaine forme convenue" comme tu dis, même si c'est parce que ça convient aux partenaires (et pas parce qu'on se l'impose), je ne dirais pas que c'est queerplatonique.
Et j'étendrais ça aux relations amicales : si elles ont "une certaine forme convenue" - comme avec l'homme que tu mentionnes plus haut - je n'arrive pas à voir ça comme "queerplatonique".
En y re-réfléchissant, je pense que tu as sans doute raison. Évidemment, si tu te forces à quelque chose — que ça soit conventionnel ou pas — ce n'est pas queerplatonique, mais si, tout en ne te forçant pas, cela demeure conventionnel, il n'y a pas vraiment d'intérêt à parler de queerplatonisme. Sinon, autant dire que les couples monogames traditionnels mais dont ça correspond pile poil à leurs aspirations sont queerplatoniques... ce qui fait quand même bizarre à dire !
Dans le cas de l'homme en question, effectivement, c'est surtout ton "sentiment" pour lui qui n'est pas conventionnel, qui n'entre pas clairement dans un cadre habituel, mais votre relation demeure conventionnelle, pour le moment du moins.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Anarchamory
le samedi 31 août 2013 à 15h42
gcd68
Bon, donc la prochaine, faudra que je mettes un décolleté encore plus profond. Oui, sauf que je risque de ma faire embarquer par la marée chaussée, qui bien ou mal chaussée, risquerait de vraiment se marrer...:-D
Autre solution : viens faire un bain de minuit avec Marco, Eric, Coquelicot et moi :P
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Anarchamory
le samedi 31 août 2013 à 15h31
Len
Ce qui est sûr c'est qu'en tant qu'homme mes yeux ont tendance à regarder des femmes avec une bonne touche de féminité.
Les habilles jouent un rôle non négligeable et aussi et surtout la façon de se tenir, la posture, la grâce, y'à un truc assez inexplicable qui se dégage d'une femme qui soigne les détails de sa féminité.
J'en suis revenu, moi, de la "féminité" (je mets des guillemets, car je parle là de la féminité telle que la culture européenne l'envisage). Je crois que je pourrais sortir avec une punkette-à-chien sans état d'âme, je me contrefiche totalement de l'apparence. Je vais surtout regarder voir si elle est intéressante, gentille, agréable à vivre, intelligente, ouverte d'esprit, autonome, etc. Je ne dis pas que je n'accorde absolument aucune importance à la beauté physique (encore que je suis très ouvert sur la question, je pense), mais là on parle de l'apparence au sens du "look".
A la limite, c'est même presque l'inverse, je suspecte les femmes un peu trop "féminines" à rechercher à plaire à tout prix, à se conformer, etc. Remarque que ça peut être aussi le cas de certaines femmes qui "se donnent un côté" punk et autre, sachant que ça a été absorbé et lénifié par la culture commune, et que le potentiel de subversion se résume à faire ch*** papa-maman... Exemple : c'est devenu super tendance, pour beaucoup de femmes, de se faire un piercing au nombril... y'a tout un marché florissant de la rebellitude clé-en-main...
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Anarchamory
le samedi 31 août 2013 à 15h08
LuLutine
Ah bon, alors j'ai au moins une relation queerplatonique ! :)
J'irais même plus loin : je pense que toutes tes relations sont queerplatoniques. L'inverse voudrait dire qu'il y a des relations avec lesquelles tu fais des choses avec quoi tu te sens inconfortable. Il y a beaucoup de gens qui fonctionnent ainsi, remarque. Mais pour ce que je peux en juger, je ne crois pas que ce soit ton cas (ou alors vraiment de façon très marginale). D'ailleurs, je vais t'avouer un truc : la première fois que j'ai lu la définition des relations queerplatoniques (ça remonte à pas si longtemps, hein), j'ai tout de suite pensé à toi ! :)
Les relations queerplatoniques ne sont pas nécessairement aromantiques. Elles décloisonnent l'opposition entre relations romantiques et relations amicales. Donc tu peux appliquer cela à tous tes chéris, FWB et autres "floutamis" (tiens, je viens d'inventer un nouveau néologisme, chouette ! :P )
Je suppose que tu avais à l'esprit l'homme dont tu nous avais parlé dans ton fil sur "quel est la couleur de ce sentiment ?". Par rapport à lui, tu t'étais sentie en "squish" as-tu écrit, et là je plussoie. Ça y ressemble bigrement en effet (enfin si je me base sur tes écrits et si j'ai bien compris le concept du "squish"). Mais "squish" et queerplatonisme ne sont pas synonymes pour ce que j'en ai compris. Un "crush" queerplatonique c'est possible.
En fait, si je comprends bien le concept, une relation amoureuse ne serait pas queerplatonique, si tu t'imposais de lui donner une certaine forme convenue, parce que c'est convenu, dans les codes, quand bien même ça ne te parlerait pas. Pas besoin, donc, que ça ne soit pas amoureux pour être queerplatonique.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Anarchamory
le samedi 31 août 2013 à 13h01
@Kerdekel : merci pour cette intervention très intéressante et pertinente, et pour le lien donné. Je me rends compte qu'avec ma future ex, j'ai été moi aussi une grenouille cuisinée très progressivement... et je m'en rends compte avec une vive acuité à présent que je suis séparé de fait, que je regagne un peu ma liberté, mon autonomie, et que je constate le comportement déplorable qu'elle continue d'avoir encore à mon égard, au niveau de l'argent (elle me laisse payer tous les crédits contractés ensemble et qu'on a en cours, et me réclame de surplus 300 € / mois de prestation compensatoire, ce qui est juste pas possible !).
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Anarchamory
le samedi 31 août 2013 à 12h55
Geraldin-e
Là, je suis plus d'accord avec MetaZet qu'avec Marco.
N'empêche que Marco a raison de souligner qu'il faut composer avec l'existant. Même si comme moi on souhaite la disparition des genres construits socialement un jour, on en est très loin, et il faut faire gaffe en effet aux conditions particulières des relations entre la plupart des femmes et hommes (surtout celleux qui n'ont pas du tout réfléchi/expérimenté là-dessus).
Oui, bien entendu. Quand je parle de ne pas donner d'éducation genrée, ça ne veut pas dire donner une éducation qui ne tienne pas compte de la réalité sociale existante (et où le genre est lié au sexe). Mais ces codes doivent être enseignés pour ce qu'ils sont : de simples usages culturels, de simples règles du jeu, non la manifestation d'une nature ontologique profonde qu'il nous faudrait actualiser afin de viser le Bien... Donc un masque qu'il faut porter, quand il s'agit d'interagir avec le monde extérieur bien normé, par exemple dans la sphère publique, ou pour trouver un job, ou pour ne pas faire tâche si on est invité à des soirées BCBG ; mais qu'on est libre d'ôter lorsqu'on est seul, chez soi, ou entre vrais amis, ou dans des milieux plus libéraux ou libertaires, plus alternatifs, etc.
gcd68
Point de départ ; point d'arrivée. Cette notion m'interpelle. Bon, ceux qui m'ont rencontré savent que j'ai une zezette entre les jambes. Ok.
Ben non, moi je ne sais pas. C'est fort probable en effet, mais tu ne me l'as pas montrée, donc on ne peut pas dire que je le sais :P