Polyamour.info

Henriette34

Henriette34

Montpellier (France)

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Discussion : Rompre et rester en contact

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Henriette34

le mardi 21 juillet 2020 à 11h00

Vancen34
une coupure du contact est d’une violence

Peut-être que cette violence est une juste réponse à la violence que tu as manifestée à son égard, juste une hypothèse.
Si elle a agi ainsi, c'est que tu n'as laissé la place à aucune autre chemin.
Questionne-toi
Pourquoi est-ce si important de fêter l'anniversaire de qqn avec qui tu as rompu ? C'est franchement étrange...
Tu dis que tu as oublié mais là, franchement tes messages prouvent le contraire... on dirait de l'acharnement... tu avais raison d'évoquer le harcèlement dans ton premier message, tu as trouvé la réponse... le harcèlement c'est interdit

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Discussion : Rompre et rester en contact

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Henriette34

le mardi 21 juillet 2020 à 10h41

Mark
Les notions de consentement, écoute et respect des besoins de l'autre sont des fondamentaux dans toute relation et manquent de manière flagrante dans ce que tu as exprimé

@Mark merci pour ces mots apaisants et justes
S'inquiéter de l'autre, l'écouter, apprendre à le connaître sans vouloir le changer, se demander si ça lui plaît, si c'est ce qu'il/elle veut vivre est un préambule indispensable pour construire.
@Vancen34 on ne peut parler d'une relation équilibrée, épanouissante si c'est TON désir au centre et seulement lui, et l'autre alors ? Essaie de relire votre relation, tu trouveras le déséquilibre, tu n'en es pas loin.
Et si tu ne connais pas déjà, une vidéo qui pose bien la notion de consentement ça vaut pour le sexe mais pour le reste aussi : on ne force, on ne contraint pas, on n'impose pas et là c'est ce que tu fais
https://www.youtube.com/watch?v=5davRVQB0Lk

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Discussion : Rompre et rester en contact

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Henriette34

le mardi 21 juillet 2020 à 10h00

@Vancen34
Plutôt réfléchr à pourquoi tu n'acceptes pas la liberté de l'autre.
Pourquoi tu n'arrives pas à admettre qu'elle te dise non, qu'elle ne veule plus de toi, de votre relation ?
Tu ne réfléchis même pas à ce qui a pu la mettre dans cet état...
bref, je ne lis aucun respect d'elle, aucun amour d'elle dans ce que tu écris, je ne vois que l'expression de ton désir, de ta volonté de satisfaction mais ça ne peut pas exister si l'autre ne veut pas et tu ne sembles pas considérer l'amour dans cette dimension.
La frustration, ça se travaille, on ne peut être dans "j'impose aux autres ce qui me plaît", non, non et encore non

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Discussion : Rompre et rester en contact

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Henriette34

le mardi 21 juillet 2020 à 08h16

Bonjour @Vancen34
Il n'y a pas d'idéal ni féminin ni masculin, ni psychologique ni physique, il y a des gens avec leurs aspérités qui les rendent attachants, beaux, touchant et surtout REELS.
Je te conseillerais la lecture du livre de Maïa Mazaurette, lever la tête sortir du trou.
Si tu aimes quelqu'un tu n'aimes pas un idéal, tu aimes une personne. Je ne crois pas que ce soit ce qu tu manifestes dans ton témoignage.
Une personne est libre de ne plus vouloir, tu ne peux la contraindre. Respecte son refus, c'est son plus strict droit et arrête de la supplier. C'est toi que tu veux satisfaire, l'amour c'est à deux, si l'un ne veut pas il n'y a pas d'amour possible ou alors il y a abus.
Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup d'amour dans ce que tu témoignes, tu n'as pas essayé et tu parles déjà d'échec à cause du physique mais c'est horrible, je comprends qu'elle ait été blessée...
Il ne s'agit pas de la convaincre mais de la laisser tranquille
Le 'c'est tout final' est vraiment de trop à mon avis, ce n'est pas toi qui décides.
La part du consentement est centrale l'aurais-tu oublié ?
Elle ne veut pas, c'est tout ;-)

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Discussion : Comment lui suggérer l’ouverture du couple?

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Henriette34

le mardi 21 juillet 2020 à 07h56

Polyarthrite
Alors que si le mono ne fait pas d effort et se met en travers du transitionnement alors c est juste une façon de garder son bonheur propre et ce n'est pas une manière de rendre le couple plus heureux. Le mono empêche le poly de combler son besoin et le frustre.

Donc en gros, ya les gentils poly acceptant et les méchants mono réfractaire ?

La question est quand même de savoir si aimer l'autre c'est l'aimer dans sa singularité ou vouloir lui imposer un schéma, pire lui imposer sa loi, sa vision du monde (c'est moi qui sait)
Quand un couple mono passe par la demande d'un de deux au poly, il est quand même fondamental de penser qu'il y ait un dialogue possible sur ce que chacun veut vivre. Il n'y en pas un qui a raison contre l'autre, il y a juste deux singularités, il s'agit de trouver le chemin qui permettra l'entente, la construction, et clairement si c'est le mono qui l'emporte alors c'est le renoncement, le sacrifice de l'autre, ça ne peut être vu comme une preuve d'amour;
l'inverse me semble très différent,, si le mono s'ouvre au poly, accepte de concevoir, de conceptualiser, de remettre en question des valeurs patriarcales ancestrales c'est qu'il accepte de parler de ses peurs (jalousie, propriété, possessivité) et de revoir ce que peut être un couple sur la durée

@newby
merci de ton témoignage, je pense que c'est le dialogue qui peut vous aider et peut-être aussi un tiers, plus neutre, qui vous aiderait à y voir clair.
Je pense que tu exprimes très bien que ton amour n'a pas changé, c'est très rassurant pour ton compagnon, lui dire et lui redire,
mais quand il y a blocage, c'est compliqué, c'est bien de le savoir. Non, ce n'est pas simple
Bon courage et reste toi-même surtout, tu n'es pas coupable

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le mardi 21 juillet 2020 à 07h42

Alinea7
avoir la sécurité totale de ne pas perdre l'être cher

me semble une illusion, héritée peut-être des contes de fées.
Il n'y a pas de sécurité totale, dans aucun domaine d'ailleurs, il y a juste le risque de la vie.
@Alinéa7 ta sollicitude me touche.
Me concernant, et chaque parcours est différente et singulier, la possibilité d'exprimer le polyamour, revient à exprimer mon désir plus largement que dans l'amour et ça m'a permis de relire rétrospectivement des moments de la construction de notre couple. C'est peut-être un peu stérile parce qu'il s'agit d'avancer, et que je ne peux agir sur ce qui s'est déjà passé, mais ça me permet de voir combien j'ai parfois eu peur, combien de fois j'ai voulu esquiver une discussion qui s'annonçait houleuse. J'aimerais aujourd'hui avoir moins peur du conflit en me disant qu'il peut aussi être une étape de la compréhension de l'autre. Ce que je veux dire, c'est que je veux prendre soin de moi autant que je prends soin des autres, cette équation-là n'a pas été toujours respectée loin s'en faut, c'était les autres avant moi.
Je suis aussi consciente que je change la donne, que ça peut être vu comme un changement brutal pour lui, et je suis patiente mais la patience ne veut pas dire le renoncement, et parfois j'ai l'impression que c'est ce qu'il pense.
"Ça va lui passer et elle redeviendra comme avant", et bien non

Alinea7
A moins que j'aie simplement mal compris et que tu aies juste voulu souligner qu'en tant que fille de psy tu étais parfaitement ouverte à l'idée de consulter et que tu ne limitais pas cette activité aux malades mentaux.

Oui, je pense que c'est plutôt ça. Ma mère soignait des enfants, j'en connaissais certains, je voyais qu'ils allaient mieux tout en étant avant les consultations pas non plus complètement inadaptés. Ça m'a donné confiance dans l'aide qu'on va chercher, je n'ai jamais eu de problème à solliciter l'aide, pas non plus de scepticisme gratuit sur la qualité de l'aide dispensée, pas non plus de procès d'intention. La psy fait partie de ma vie, j'en lis beaucoup, ça me passionne, la compréhension de nos émotions, des relations qui se tissent et détissent, les schémas familiaux, les répétitions à l'oeuvre, etc. j'aborde ça avec tendresse et bienveillance, parce que j'aime les gens ;-)
Quant à savoir si les enfants de psy etc., pareil pour les enfants de profs, de médecin, d'ouvrier etc. est-ce qu'ils développent des qualités particulières liées au métier de papa ou maman, parfois oui, parfois non, il n'y a pas de règle et se dire aussi que c'est un métier, qu'il y a donc des horaires, ma mère n'était pas psy à la maison, elle était juste une personne avec ses problèmes, ses failles, ses fragilités, ses peurs et ses envies, oui une personne, comme l'est un.e prof, un.e médecin, un.e ouvrier.ère, un infirmier.ère et on peu allonger la liste à l'envi,
donc par rapport à l'homme avec qui je vis ou à mes enfants, ce lien privilégié à la psy fait que je n'ai pas de problème à leur conseiller d'y aller, ou pas de problème à savoir qu'ils y vont, pas de jugement, pas de crainte (mais il est fou, mais tu n'as pas besoin tu es capable de le gérer tout seul, c'est du fric foutu en l'air etc.) et à mon avis ça aide familièrement, personne n' a peur de dire qu'il est suivi.
Pour voir un visage à peu près normal de la vie d'une psy, je conseillerais la série Wanderlust sur Netflix, Toni Collette est très pertinente et m'a semblé très crédible dans ce rôle, gestion des patients, des enfants, du conjoint. Franchement elle n'a pas plus de problèmes, elle a une vie ce qui implique qu'il y ait des problèmes ahahah ;-)
Bonne journée

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le dimanche 19 juillet 2020 à 06h40

@Minora, je pense comme toi, pas de généralité.
@alinea7 je n'ai pas d'avis préconçu sur les enfants de psy, j'ai fait ce que j'ai pu comme j'ai pu. Etre parents est un parcours compliqué, il l'est aussi pour les psys.
Merci de ta lecture de mon histoire.
Je ne sais pas trop quoi répondre à tes questions.
Par rapport à la volonté de transparence, ce que je voulais dire, c'est que je n'ai pas vraiment vu les bénéfices d'une parole sincère, sinon que je me suis sentie allégée. Je n'ai plus de culpabilité. Mais le fait de dire, d'exposer une situation n'a rien apaisé en lui. Je ne change pas d'vis pour autant, ej ne veux pas du mensonge.
Il refuse le partage notamment intime et sexuel, ce que je comprends, mais ce que je ne veux pas vivre. C'est donc compliqué de trouver un chemin. Je n'ai pas envie de croire qu'on est bloqués mais ça y ressemble.
J'ai lu d'autres témoignages qui ressemblent à ma situation, Colvert par exemple. La notion de temps semble essentielle.
J'accepte l'idée du temps, l'aide par un tiers semble être aussi une voie constructive pour chacun de nous deux.
Quant à l'historique de nos relations, c'est sans doute trop long.
je donne un exemple. J'aime la solitude choisie pendant les vacances par exemple et c'est quelque chose de difficile à admettre pour l'homme avec qui je vis, qui n'a pas le même besoin. Et mon tort, c'est que je n'ose pas toujours en discuter, le demander et encore moins l'imposer, j'anticipe les discussions sans fin, ses mots durs qui montrent ses peurs, sa façon de me culpabiliser. Ça ne veut pas dire que je ne pars pas en vacances mais je pars ou suis partie avec les enfants, avec des ami.e.s, avec lui bien sûr mais pas seule, ce que je faisais très facilement avant de le rencontrer. J'ai mis 15 ans à en parler avec lui sans crainte et en me sentant légitime et finalement le faire, quatre jours. Je m'en veux facilement d'avoir autant attendu, je me trouve faible, c'est un combat, un parcours pour aller vers soi c'est ce que je me dis et voudrais vivre. C'est un chemin qui pour moi s'accorde à exprimer mes désirs profonds de femme et d'écrivain, mais je suis heureuse de le faire, d'une certaine manière je me dis que je me le dois pour être bien.
Belle journée à vous

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Discussion : Débuts difficiles

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Henriette34

le samedi 18 juillet 2020 à 13h55

Bonjour @al.massyliano
Merci pour le partage de ton témoignage, ta franchise et ta lucidité.
Dis-toi qu'il faut du temps mais que tu es sur le chemin, tu acceptes les autres amours de celle avec qui tu partages ta vie, ce n'est pas très simple quand même l'histoire avec le meilleur copain... Pourquoi ne pas leur en parler avec bienveillance, respect, que toi aussi tu estimes normal d'avoir un temps privilégié à partager avec eux. Quant aux enfants, vous pouvez alterner, elle peut aussi les garder un soir où c'est toi qui sors, cinéma, sport, balade, boire un verre, sinon je comprends la gêne que cela fera naître.
Prends soin de toi, lis, construis cette histoire avec tes mots et tat sensibilité et échange avec elle, c'est le meilleur équilibre,
Quant à rencontrer des gens, il y a de nombreux moyens les associations en tout genre, si tu es ouvert, disponible, à l'écoute, ça devrait le faire, mais fais-le pour toi, parce que tu en as envie pas nécessairement pour faire en miroir ce qu'elle vit, il n'y a pas égalité stricte, il y a surtout liberté de vie
Bon courage

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Discussion : Questionnement autour de la communication

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Henriette34

le samedi 18 juillet 2020 à 10h08

@Starbuckangel
non pas de plier mais de discuter et de parvenir à exprimer ce qui te blesse, te gêne pour parvenir à un équilibre. Il doit penser que tu le surveilles, que tu le contrôles, que tu ne le laisses pas aussi libre qu'il le voudrait...
entre le tout (se contacter à n'importe quel moment) et le rien (aucun contact), il y a forcément un chemin que vous bâtirez,
bonne discussions respectueuses de chacun, de sa sensibilité et de ses limites

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Discussion : Questionnement autour de la communication

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Henriette34

le samedi 18 juillet 2020 à 08h28

non pas compression (correction automatique) mais compersion* se réjouir du bonheur de l'autre, de ce qu'il vit qui lui plaît, l'enrichit, etc

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Discussion : Questionnement autour de la communication

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Henriette34

le samedi 18 juillet 2020 à 07h06

Bienvenue @Starbuckangel,
Je pense que beaucoup de fils de discussion peuvent alimenter ta réflexion et ton chemin.
Un site comme nonmonogamie.com peut également te donner de vraies pistes de réflexion et nourrir tes sentiments, tes décisions. Rien n'est simple et chacun cherche comment trouver l'équilibre.
Par rapport à son absence quand il était avec son autre relation, peut-être que tu peux te demander comment tu aurais géré, est-ce que tu aurais accepté qu'il t'appelle sans cesse, n'importe quand ? penser en miroir aide parfois à calmer nos émotions toxiques, troubles et entravantes.
"Ça crée donc des films délétères dans mon esprit qui m'assombrissent. Je n'aime pas ça, je lui dis mais... "
Les films et les scénarios sont de bien mauvais conseillers. Il n'y a rien à imaginer. Il est avec elle, il passe sans doute un bon moment et l'idée (compression) c'est d'être heureuse pour lui... est-ce que c'est de la jalousie ? la peur de l'abandon ? de la rivalité ? du manque de confiance en toi ?
Tu peux regarder cet article
https://nonmonogamie.com/2017/02/02/la-jalousie-da...
que je trouve pour ma part très bien fait, j'ai reconnu le comportement de mon mari, ça ne règle rien dans l'absolu mais ça m'aide à comprendre. A mieux répondre à ses réactions.
Pour vous aider, peut-être que lors des absences, vous pouvez vous fixer une heure assez souple, ou bien un mode de fonctionnement un texto pour demander si l'autre est dispo ou bien les mails qui laissent une voie liberté, je le lis quand je veux et je réponds quand je veux, mais je suis bien là et je pense à toi.
Pour les enfants, je pense que cela dépend s'ils posent des questions, s'ils se sentent mal par rapport à la situation, parfois des choses qui nous semblent compliquées sont à leurs yeux très simples... et ça dépend aussi si vous en parlez devant eux, si vous vous disputez à ce sujet devant eux. Je n'entrerais pas dans le détail, la sexualité des parents ne les concernent pas. Mais dire, "en ce moment c'est compliqué, on traverse une période difficile, on a besoin de temps, de discussion et c'est normal; le couple se construit comme ça. Ça n'a rien à voir avec vous, tu n'es responsable de rien, etc." C'est parfaitement possible et c'est sain, les enfants sont des éponges, ils comprennent tout, donc ne t'inquiète pas à leur façon ils savent déjà ;-)

Bon courage, patience, confiance

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Discussion : Devenir coach en séduction pour son partenaire

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Henriette34

le mercredi 15 juillet 2020 à 11h49

Bonjour Louxe,
C'est étrange parce qu'à la fois tu dis ça fait parfois trop, tu dois penser qu'il pourrait être autonome affectivement et se passer de toi, savoir mieux accepter la solitude, avoir ses propres amis... et en même temps c'est toi qui acceptes la place de la soigneuse, sauveuse, coach, conseillère, du coup tu renforces nécessairement ce rôle, et tu deviens indispensable, celle qui donne tout l'amour, le soin, la confiance... et quand il envisagera de séduire d'autres femmes, puisque visiblement c'est l'objectif, est-ce que tu seras aussi sa conseillère ? est-ce un rôle que tu veux endosser ?
c'est valorisant d'être centrale dans la vie d'un homme, oh combien ! mais tu peux également te poser cette question est-ce que c'est important/ ou qu'est-ce que ça t'apporte d'être TOUT pour lui, d'avoir des rôles incompatibles (maman, amoureuse, psy) ? alors que toi de ton côté, tu reconnais qu'il n'est pas tout pour toi, tu as un autre amoureux, que tu es très indépendante...
Personnellement, et ça n'engage que moi, j'ai toujours refusé d'être la psy de l'homme avec qui je vis (je suis moi-même fille de psy), je suis à l'écoute, bienveillante, dans l'empathie et une présence constructive si je peux, mais on n'a pas la bonne distance pour faire ce travail-là, et j'ai toujours encouragé mon mari à aller consulter si besoin, ce que j'ai fait aussi de mon côté et il n'a pas été mon psy. Je pense que la portée est autrement plus profonde et plus durable, parce que malgré tout l'amour que tu liui portes et la sincérité de ton désir de l'aider, à mon avis, c'est un professionnel avec ce que ça implique de distance, de froideur, etc qui peut le faire. Le rendez-vous c'est une heure par semaine, pas tous les jours, au quotidien, dans le même espace etc. Tu peux peut-être en parler avec lui, ouvertement et dans le respect de ses peurs,
Bon courage, construisez bien votre histoire,

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Discussion : [Outil] Les langages de l'amour

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Henriette34

le dimanche 12 juillet 2020 à 18h57

Bonjour,
Merci @artichaut pour cette discusion qui m'intéresse beaucoup, car le thème est central, il dit où le coeur bat.
Evidemment quand on ne sait pas dire l'amour, ça devient très compliqué et je ne parle pas des malentendus, des mots mal compris, interprétés de travers qui font du mal.
Je n'ai pas lu le livre dont tu parles, et ce qu'en disent les différents lecteurs.rices. ne me tente pas du tout.
5 langages ? c'est peut-être un peu marketing, il y en a forcément bien plus, mais disons que c'est un début
les lettres d'amour certainement, les mails vont bien aussi ou les textos, c'est un peu plus courts mais ça fonctionne très bien
moi, je passe beaucoup de temps à écrire des lettres, elles peuvent être poétiques, plus concrètes, lyriques souvent, ce que je sais c'est que ça fait beaucoup de bien, l'homme avec qui je vis qui est moins littéraire s'y est mis, et comme il peint, il me peint des cartes, c'est magnifiques et ses couleurs me disent son amour pour moi, mon autre amoureux est écrivain et m'écrit des lettres plus dans le ton de celles que j'écris mais les deux sont merveilleux
je trouve que fabriquer un objet (pas forcément le collier de nouilles ;-)) est aussi un très beau geste, message d'amour, en lien avec la personne qu'on aime : coudre, sculpteur, peindre, tricoter, etc. il n'y a pas de limite
étant écrivain, j'aime beaucoup écrire des poèmes d'amour ou des nouvelles qui nous disent, nous racontent

et je trouve aussi, que l'humour est un langage de l'amour, rire ensemble dit beaucoup de nous, rapproche intensément et rend les moments partagés très forts alors qu'ils ont l'air badins puisqu'on rit

se faire beau pour l'autre, c'est-à-dire l'attention portée à l'autre (choix des vêtements, parfum, bijoux parfois, maquillage parfois) me semble aussi un langage de l'amour, une forme de respect, de cour, c'est complexe mais je dirais que ça en fait partie

et se souvenir de ce qui compte pour l'autre, c'est un drôle de langage mais celui des dates, j'y suis pour ma part très sensible, et j'y fais attention avec ceux que j'aime, anniversaire, anniversaire de rencontre, de mariage, d'autre chose selon nos vies et leur symbole, anniversaire des premières fois par exemple, c'est ludique, des farandoles de clins d'oeil

je suis moins sensible aux cadeaux, je peux imaginer une relation amoureuse très intense et très riche sans cadeau, ça ne me dérange pas du tout

et enfin, je parlerais du langage codé, c'est-à-dire un langage propre à cet amour-là, des petits mots qui disent plus, des phrases, des références qui marquent la complicité et disent notre unicité car on est les seuls à les comprendre, comme une novlangue ou un unilangue, une langue qu'on parle à deux ou trois et c'est tout, intraduisible, incompréhensible pour les autres, ça j'adore

merci pour le partage, c'est très chouette

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le jeudi 09 juillet 2020 à 22h19

Merci @Orwel, merci @Lenah pour les lectures proposées, je prends, je connais Goliarda Sapienza, très belle plume, j'avais commencé puis arrêté faute de temps, mais je vais reprendre avec cette nouvelle intention
Quant à la fantasy, ce n'est pas trop mon truc, chasseuse de vampires, je ne suis pas sûre d'aimer, mais je peux malgré tout regarder, ça ne coûte pas grand-chose :-)
Merci de votre sollicitude, dénoter côté, nous avançons doucement et l'homme avec qui je vis a demandé à ce qu'on mette sur pause pour l'instant le dossier poly, pour se retrouver, pour sentir notre intimité, je n'ai rien contre le rassurer au contraire, car là il souffre, il a entrepris d'aller voir un psy-sexologue pour travailler cette question et plein d'autres, car dès qu'on touche la peur de l'abandon, le désir d'exclusivité, l'envie d'être la source unique du bonheur de l'autre on touche en fait à beaucoup de choses en nous, dans notre construction intime, à notre vision du couple et de l'amour, c'est profond et en arborescence.
J'ai envie de confiance, nous reprendrons nos discussions, je sais que ce n'est pas du déni,
mais j'ai lu dans beaucoup de témoignages qu'il fallait du temps et je l'accepte sans problème
une odyssée ;-)

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Redonner un second souffle a notre mariage.

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Henriette34

le mercredi 08 juillet 2020 à 19h46

Bonjour Fleur perdue,
je comprends ton désir de maintenir le couple vivant, mais n'est-ce pas réducteur de ne penser qu'à la sexualité ? Il ya des couples heureux sans sexualité, ce que je veux dire c'est que le champ des questions pourrait sans doute être plus large, plus vaste et questionner tout ce que vous partagez ou pas, ce que vous voulez vivre encore ensemble...
Quant à ta question sur le polyamour, se demander si c'est la direction pour sauver, ou dynamiser le couple, je ne crois pas que ça se pose comme ça, car le polyamour répond à mon avis à une vision profonde, sincère, intime de l'amour et visiblement ce n'est pas la tienne. tu ne peux pas te forcer à prendre cette direction si pour toi l'amour est monogame. Le polyamour est partage, il est la conscience que l'autre ne t'appartient pas, et tu ne lui appartiens pas... et dans ce champ là que signifie de faire renoncer ton mari à une liaison ? c'est l'exclusivité, c'est penser qu'on suffit à l'autre entièrement, qu'on lui apporte tout ce dont il a besoin, qu'on est la source absolue de son bonheur et tu as pris son renoncement comme une marque d'amour, oui peut-être mais peut-être pas...
Je suis désolée mais je ne crois pas à cela, nous sommes multiples et nous avons besoin de beaucoup de choses qui viennent d'ailleurs pour nous construire, nous réaliser, être épanoui pas d'un seul être
Je suis d'accord avec Sophie72, le polyamour ne peut être un remède miracle, une baguette magique sortie du chapeau, on essaie et on voit, c'est un engagement, c'est une vision du monde qui justement permet de travailler sur la jalousie, le sentiment d'abandon,
la lecture c'est super, les émissions de radio aussi
sur france culture
https://www.franceculture.fr/conferences/le-polyam...

https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-de...

peuvent vraiment t'éclairer, te questionner, te faire cheminer et c'est sans doute là l'essentiel, rien n'est figé
et vous pouvez également vous faire aider par un thérapeute, avoir un tiers ça aide vraiment à poser le cadre, les limites, les questions profondes, les désirs
bon courage, en confiance

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le mercredi 08 juillet 2020 à 11h06

@Mark merci pour ton regard, pour ta sensibilité et l'accueil de mon histoire.

en aparté
Je suis preneuse aussi de fictions, car pour l'instant ce que je connais (comme beaucoup) c'est la liaison justifiée par un couple qui dysfonctionne, on donne raison à celui/ celle qui va voir ailleurs parce que le mariage est toxique, enfermant, stérile, etc. mais connaissez-vous des romans (pas trop mièvres) qui parleraient de relations multiples et riches, on n'aime pas moins, on aime deux différemment et chacun dans sa singularité...oui, je suis preneuse
Belle journée à vous

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le mercredi 08 juillet 2020 à 08h57

Bonjour,

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le mercredi 08 juillet 2020 à 06h17

Bonjour

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Henriette34

le mardi 07 juillet 2020 à 14h58

Bonjour,

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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