Polyamour.info

ScottBuckley

ScottBuckley

Toulouse (France)

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Participation aux discussions

Discussion : [Podcast] « A nos (Poly)amours : vive la diversité ! » France Culture, 2013, L'Atelier de la création 14-15 par Irène Omélianenko

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ScottBuckley

le dimanche 20 janvier 2013 à 12h06

Merci à toi Tentacara !

Là je viens de podcaster l’émission et suis en train de l’écouter, et ça commence bien ;)

a) Côté lien, ça marche mieux (du moins pour moi) en cliquant ici :

www.franceculture.fr/podcast/4486029

b) Concernant ta question sur l’apparition d’une peur de la polyandrie (via les débats sur le mariage pour toutes & tous), j’ai commencé à y répondre, mais d’abord sur un post sur le thème “La peur entre femmes et hommes : un mur à dépasser”. Mais j’essaie de te répondre mieux directement et + personnellement sur ton post initial dès que possible.

c) Mon ordi n’arrive pas à ouvrir votre site inthemoodforlove, la page me dit que je n’ai pas le bon “logiciel”, de type “apache”, kesako ?

A bientôt, avec le plaisir de te et de vous rencontrer un jour prochain à Paris ?!

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Concours de slogans

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ScottBuckley

le dimanche 20 janvier 2013 à 11h25

En voici d'autres que je vous propose (et que je verrai bien sur vos manteaux dans le bus et dans la rue, et ailleurs notamment lors de manifs pro mariage pour toutes & tous) :

" Mieux vaut des parents gays qui s'aiment et se marient que des parents tristes qui se tapent dessus et vont divorcer "

::

" Mieux vaut des familles composées avec des gays et des hétéros que des familles encore re-dé-composées avec que des hétéros "

::

" Le coeur qui rayonne en arc-en-ciel a ses raisons que la raison pluvieuse ne connaît pas ! "
( d'après Blaise Pascal ? ;)

::

Jésus avait deux papas, une maman immaculée (restée vierge), et ça ne l'a pas empêché de dire ' Aimez-vous les un-es les autres ! '

... Déjà il y a environ 2000 années Jésus était pour le mariage pour toutes & tous, et pour les amours plurielles, les relations consentantes, sans violence et sans argent :
c'est ça être en avance sur son temps, être prophète Et pro-fête : Bravo !

* Nb : y a-t-il des manifs pro mariage pour toutes & tous le dimanche 27 janvier à Lyon ? je ne trouve pas cette jolie ville gay friendly sur la pridemap, pourquoi ? Qui peut m'aider à trouver l'info ?

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Concours de slogans

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ScottBuckley

le dimanche 20 janvier 2013 à 11h16

Qui a dit :
Certes je ne pense pas comme vous, mais je me battrai toute ma vie pour votre liberté d’aimer au pluriel, et pour votre liberté de vous sexe primer de façon singulière !

Voltaire ? <3

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Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

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ScottBuckley

le dimanche 20 janvier 2013 à 10h48

Bonjour à vous toutes et tous !

Alors alors, où en est cette recherche et projet de création d’un site francophone de rencontres polyamoureuses ?

Et serait-il réservé à “nous” (polys vivant en France), ou aussi ouvert aux Suisses, Belges, habitants du Luxembourg, et autres francophones ou anglophones (ou germanophones, hispanophones, italophones) vivant par ici ?
Comment font-illes, nos ami-es polys européens, notamment les belges et suisses, les italien-nes, les allemand-es : illes se passent de sites francophones, ou bien illes en ont dans d’autres langues (en allemand, italien, romanche, wallon, flamand…) ?

A mon avis pour être viable l’idée est à développer à l’échelle d’abord des pays francophones (y compris peut-être le Canada !), et à élargir si possible notamment à des pays européens + africains, dans lesquels se trouvent souvent de très nombreuses personnes qui parlent français, d’ailleurs ! Qu’en pensez-vous ?

Une souscription en ligne via un site de financement participatif / de crowdfunding (genre Ulule…) est-elle envisagée ? En fonction de la somme que l’on donnerait en souscription (sécurisée par exemple par Ulule), on aurait accès à un abonnement de 3, ou 6 ou 12 mois, pour 20 à 100 euros par an, et à un annuaire de 500 à 3000 membres polyfriendlys, bis… mais pas seulement.
Ce serait fort pratique pour tester le futur public de ce site, et voir sa motivation ! On pourrait même en faire de la pub via les autres sites polyfriendlys anglophones ^_^ .

C’est une très belle idée en tout cas ( Bravo !! ) , ce site de polyrencontres francophones, et qui peut s’avérer fort utile, surtout pour des polys comme nous qui sommes pour l’instant souvent mécompris-es (car non on n’est ni “polygames/polygyniques avec plusieurs épouses au foyer”, ni infidèles, ni strictement “libertins”, et oui certain-es d’entre nous sont en couples ou veulent un ou des enfants : ce n’est pas incompatible ;) ) .

Ce site devra de toute façon voir le jour tôt ou tard, car par définition, les polys ont a priori plus de relations sentimentales, amoureuses, sexuelles, ouvertes, le coeur libre, dans leur vie, qu’une personne par exemple monogame qui serait restée mariée et fidèle à la même personne durant 50 ans. Mais les polys peuvent avoir bien du mal à en rencontrer d’autres.

Si une personne monogame nommée A avait en moyenne 5 à 10 partenaires dans toute sa vie (dans laquelle il y a beaucoup de monogames, à + de 80-90 %), une personne polyamoureuse nommée B pourrait en avoir 15 à 50 ou + dans sa vie … mais B serait souvent dans la difficulté de trouver ces partenaires polyfriendlys, puisqu’elle vit sur la même planète monogame que A, dans une culture qui a encore Enormément (euphémisme) de mal à comprendre que les ami-es des amours plurielles ne sont ni des “salopes” ni des “personnes qui refusent de s’engager” ni autre chose de méprisant.

Est-ce que des choses ont avancé, depuis le message d’avril 2012 ci-dessus (logiciel, points techniques, budget, financement, appel à fondations...), et lesquelles ?

Et autrement, je me demandais : qui a testé d'autres sites, ouverts aux polys, aux bis, aux gays et lesbiennes, aux polybertin-es, notamment ?
→ Qui a testé OkCupid et ses jolies flèches, ou Polymatchmaker, et qu'en pensez-vous ?

Avez-vous fait de chouettes rencontres ? Ont-ils et elles compris et accepté (ou pas) votre franchise et votre ouverture aux amours plurielles ?
Avez-vous trouvé des polys qui vivent en France ou en Suisse, sur ces sites in english ?

Vos messages ci-dessous et/ou vos messages privés et autres témoignages sont les bienvenus également, car je souhaite y faire de belles rencontres, ici ou là, ayant la trentaine plutôt dans ma tranche d’âge (20 à 40 ans), mais pas seulement : merci d’avance ! <3

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Discussion : Une pluralité de polys, de pratiques et de situations infinies...

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ScottBuckley

le samedi 19 janvier 2013 à 23h56

Bonsoir Ladyk,

Nos messages viennent de se croiser par email !

Il n'y a pas à être désolé, c'est moi qui le suis, j'ai été débordé parfois, + des problèmes d'ordi, et je n'ai pas l'habitude de répondre à des messages par sites web interposés, mais à présent tu as reçu mon mail donc ce sera plus simple, par messagerie directe.

A bientôt donc ... Et mille excuses pour le délai de réponse, la BD poly est longue à réaliser (textes et dessins...) et me prend elle aussi beaucoup de temps... Mais ça avance, et ton aide reste la bienvenue !

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Discussion : Une pluralité de polys, de pratiques et de situations infinies...

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ScottBuckley

le samedi 19 janvier 2013 à 22h49

Siestacorta
( … )
Mais pour le coup, l'idée de la liste est très intéressante.
J'aurai bien vu, pour ma part, un genre d'arbre des possibles / organigramme : les chemins non-exlusifs, avec ensuite des liens vers les discussions ici qu'on a pu développé sur le sujet.
Bon, ya du boulot en référencement, peut-être que c'est un boulot d'équipe...

@ Vlad : merci pour ces 2 liens, que je ne connaissais pas… et déjà j’aime beaucoup le 2ème !
Si tu en as d’autres, be welcome, je suis preneur !

@ Siestacorta :
Merci beaucoup Siestacorta (que je crois avoir déjà croisé un jour, mais pas sûr ...), pour tes messages et cet encouragement.

Désolé si mes posts sont parfois trop longs : je ne sais pas qui j'ai en face de moi, derrière chaque écran, alors parfois je me force à préciser et contextualiser des choses (que je n’aurais pas besoin de préciser à l'un-e d'entre vous que je connais mieux), juste histoire d’éviter certains malentendus, autant que possible...

L'idée de l'arbre des possibles est excellente, Merci : elle ouvre des champs, l’imaginaire ! ça me branche ;) Tu t'y connais en mind mapping ? tu vois ce que c'est ? Le 2ème lien de Vlad (ci-dessous, en image .png) m’y fait fortement penser !
s3.amazonaws.com/infobeautiful2/940_intimate_relat...

D'ailleurs un jour, oui, un organigramme et un joli nuage cumulo-poly-nimbus de mots clefs sur ce site & forum aiderait à y (re)trouver de super discussions thématiques ! (mais il y a du boulot là encore, et qui le ferait ?)

Et puis autrement, pour ma BD polyfriendly (en cours), j’aime fortement pouvoir y mettre des visages, des visuels, des images, croquis, nuances de couleurs… et donc un ou des ' arbres des possibles ', avec des illustrations mi textuelles mi graphiques , comme des pépites sur la Carte du pays de Tendre ou cet arbre ou ensemble de cercles proches et différents les uns des autres, qui peuvent s’enchevêtrer, ça me parle…

Reste à essayer différents croquis, pour réaliser quelque chose qui brille joliment aux yeux, quand on ouvre la page…
→ Tous les contacts et autres remarques sont les bienvenues, car comme tu dis, c’est un boulot d’équipe, et en petit collectif c’est parfois mieux ;) !

Qu'en dis-tu, qu'en dites-vous ? on reste en contact ?

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Discussion : Je vous salue

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ScottBuckley

le samedi 19 janvier 2013 à 21h47

UneEthicalSlut

Là-bas cela se passe assez différement qu'ici. Vous ne semblez pas faire des "play parties", par exemple.
( … )
Je comprends que l'on veuille se donner une étiquette ou identité poly, fréquenter d'autres polies, participer aux rencontres polies, etc., pour trouver des âmes soeurs et des camarades. Mais je crains qu'il y a un risque de ghettoisation aussi, un peu comme le mouvement goth ou quelque chose comme cela, une ferméture d'horizons.

Bonjour à toi et bienvenue !

* " ghettoisation " ? :
Hum, qu’appelles-tu “ ghetto ”, et où n’en trouves-tu pas ? Ce risque existe partout, dans toutes les catégories de populations : ça s'appelle l'entre soi. Les (très) riches peuvent le pratiquer (ou pas), les hétéros aussi (ou pas)... J'ai rédigé une liste comme un inventaire à la Prévert, nommé ' Une pluralité de polys... ' ici sur le forum (mi janvier 2013), juste pour montrer et rappeler que même si nous avons a priori des valeurs en commun (franchise, esprit de curiosités...), nous n’avons pas d’étiquette fixe ; nous aurions plutôt une éthiquette ;) (comme toute salope éthique qui se respecte !) , et nous pouvons être vraiment trrrès différent-es les un-es des autres, par nos parcours, relations, vies, vécus, ressentis, positions, idées, pratiques, langues, désirs, mouvements permanents, découvertes de nouvelles énergies lors de nouvelles relations (voir à : new relationship energy sur wikipedia) ... Et que cela bouge en permanence.

On n’a pas signé en bas d’un parchemin pour être “poly” de telle ou telle façon avec untel en CDI pour toute la vie, et c’est justement ça qui est intéressant : apprendre à (se) connaître, pour faire évoluer voire changer d’identité(s), bouleverser les codes, les stéréotypes, les genres, en avoir plusieurs, jouer sur les prénoms mixtes…

Dis-moi franchement, toi, sais-tu toujours Vraiment, pleinement, à qui tu parles quand tu rencontres tous tes ami-es, ta famille ? Jusqu’à quel point tu les connais ou crois les connaître ? Les as-tu déjà interpellé-es sur leurs vies intimes et leurs pratiques, chaque nuit ? Et connais-tu, sais-tu Vraiment qui écrit les articles et messages que tu lis sur internet ?

Mais tu as raison de te méfier de la " ghettoïsation " , car c'est un risque permanent, et qui menace parfois (souvent ?) le vivre ensemble en société. Potentiellement, le mariage et la famille peuvent être des formes de ghettos, non ? Il y a des bulles un peu partout, à nous de jouer avec pour les ouvrir ?
Cela dit, à présent j'appelle plutôt cela l'entre soi, car ainsi d'autres peuvent ( peut-être ? ) s'y reconnaître (le mot "ghetto" a un côté connoté et un peu méprisant qui me parle moins, enfin ce n’est que mon avis).

Une remarque à ce propos : les polys (dans toute leur vaste pluralité), il y en a partout (pas dans un seul et unique coin ou une seule catégorie sociale), et tu ne sauras peut-être jamais (ou très tardivement) que un tel ou une telle l'était , même connu-e du public ou pas, traqué-e par les paparazzis ou pas, issu-e de ta famille ou non….

Puisque par définition, cela fait partie de la sphère intime et que tout le monde n'a pas toujours envie de la révéler, de faire son coming out (sauf si comme toi ils et elles veulent l'assumer un peu plus et commencer à se faire surnommer ' salope éthique ' ? en référence notamment au livre The ethical slut du même nom... que tu as lu pour te nommer ainsi ici ? à paraître en France enfin traduit en mars 2013 aux éditions Tabou ? je l'espère !).

Donc les polys tout comme les anonymous on est partout, y compris et surtout là où on ne nous attend pas, et c’est ça qui est (aussi) excitant !
C'est d'ailleurs ainsi que tu as eu la surprise de découvrir ta soeur en Californie, non ?

* " play parties " : qu'entends-tu par là ?
Des soirées festives et dansantes ? Ou des bals masqués, des soirées open kiss puis coquines, ou autre chose ?
Qui te dit qu’on ne fait pas de “play parties” ailleurs, de façon moins visible que sur le web ?

Si jamais (supposition) il s'agit de parties fines libertines, les amours plurielles ne les excluent pas, mais les incluent dans une vaste galaxie de pratiques où, à mon avis, on essaie de faire en sorte de ne pas s'interdire d'avoir des relations sentimentales ou de tomber amoureux/amoureuses des personnes rencontrées (ce qui ne me semble pas être tout à fait le cas des soirées libertines, même si les frontières restent poreuses par définition, un 06 ou un @ ça se donne à qui on veut).

Mais dis-moi, qu'entends-tu par "play parties", donc, à tes yeux ? Et tu dis "par exemple " : quels sont les autres exemples, les autres différences que tu aurais remarquées ? ça m’intéresse ;)

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Discussion : La peur : un mur entre femmes et hommes à dépasser ?

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ScottBuckley

le samedi 19 janvier 2013 à 18h39

Il existe dans nos sociétés des pratiques, des cultures, des traditions et des relations entretenant la peur et/ou la haine entre femmes et hommes, une peur et/ou une haine qui prennent la forme d’un immense mur, souvent inconscient, invisible.

Il y a la peur des femmes à l’égard des hommes (notamment leur manière de s’exprimer, leur force, leurs statuts, leurs dominations, leurs pulsions, leurs violences, “légales” ou non).

Ces peurs et/ou ces haines provoquent notamment la naissance de sentiments qui vont jusqu’à l’apparition de “men haters” (que je traduirais ici par “femmes détesteuses d’hommes”).

Dans la vie j’ai déjà croisé des femmes “men haters”. Elles se sentent souvent menacées et/ou opprimées par les hommes dans la société (y compris parfois au coeur de leur famille, par leurs frères, leur père…), elles peuvent être ou non proches d’une religion, être - par exemple - catholiques, musulmanes et/ou soufistes (une tendance modérée de l’islam).

Le courant plus ou moins informel des “men haters” est parfois difficile à observer, et d’ailleurs, c’est une amie féministe qui m’en a parlé, lors de nos discussions dans la vraie vie, de vive voix autour d’un repas, toujours lors de nos conversations en anglais. Mais à ce jour je n’ai pas trouvé trace du mot “hater” dans un dictionnaire d’anglais (même pas dans mon Slang dictionary !) : ce mot semble appartenir pour partie à la culture orale et féministe, je ne l’ai jamais croisé ailleurs. Mais ce mot nouveau je le trouve assez pratique car il permet de pointer du doigt un ressenti fort, et tout à fait compréhensible, légitime. D’ailleurs, en tant qu’homme, ma haine des machos, de la domination masculine et des cultures phallocratiques ancestrales est parfois proche de ce ressenti.

Et il y a aussi, plus ou moins en parallèle, la peur des hommes à l’égard des femmes : certains hommes, nombreux, ont peur (de façon plus ou moins inconsciente) des femmes, de leurs libertés, leur caractère sauvage, leur corps, leur sexe, leur utérus, leurs règles, leur sang, leur capacité à pouvoir faire des bébés notamment sans hommes, leurs nouveaux droits politiques, leurs libertés et émancipation sexuelle croissante, leur capacité à obtenir très souvent (trop souvent pour eux ?) la garde des enfants lors de divorces, leur capacité à avoir plusieurs compagnons et amours (polyandrie et amours plurielles), plusieurs relations sexuelles parallèles, grâce notamment à la liberté de contraception en France et ailleurs…

Ils ont peur de perdre la face, la partie, de devenir inutiles et inférieures aux femmes.

Peur peut-être aussi de voir un jour naître une société matriarcale au 21ème ou 22ème siècle (qui sait ?), provoquée par l’apparition d’un nombre croissant de femmes libérées, émancipées, ces amazones modernes réinventées (libres comme l’immense fleuve du même nom).

Des femmes qui n’auraient plus besoin des hommes, et qui pourraient priver ces hommes des plaisirs de la chair, des plaisirs féminins, de l'amour. Une société matriarcale, une utopie, une chimère ? Là encore, le mot “Chimère” renvoie à une femme, dans la mythologie grecque. Une femme qui, dans ce mythe, est tuée avant de laisser place aux combats des hommes contre… les Amazones, ces femmes guerrières. Les mots, les légendes et l’histoire ne sont jamais innocents !

La grève totale du sexe est déjà présente chez Aristophane (un féministe avant l’heure !?), à l’époque des Grecs antiques, dans la pièce de théâtre “Lysistrata”, qui est le prénom d’une femme, une belle Athénienne qui convainc les femmes de mener cette grève du sexe pour arrêter les combats. “Lysistrata” qui étymologiquement signifie “Qui délie l’armée”, puisque cette femme et cette grève sont là pour dissuader les hommes de faire la guerre, de tuer, donc de dominer les autres.

Ce sont des femmes qui mettent au monde les enfants, … et ce sont des hommes qui en faisant la guerre tuent ces enfants, de tous âges. Aristophane cherche à montrer ici que des conflits politiques à la tête des Etats peuvent trouver des solutions non pas venant “d’en haut” (politiques, lois, etc.)… mais aussi “d’en bas”, dans la sphère la plus intime des êtres : dans leurs propres foyers, leur vie privée, leur lit, leur vie sexuelle ! Une manière de dire “ - Ah oui, vous et votre démocratie grecque moderne, vous privez les femmes de droits civiques et politiques, de droits de vote, du statut de citoyennes, en haut ? Eh bien elles trouveront d’autres manières de s’exprimer et de se révolter, de se faire entendre !”. Tout comme les esclaves gladiateurs et autres combattants emmenés par Spartacus, un peu plus tard, eux aussi privés du droit de vote.

Il y a donc là un combat de la part des femmes de protéger des enfants et des vies, et de préserver la paix, pour garantir l’avenir de l’humanité, combat illustré par cette pièce d’Aristophane, du moins c’est comme cela que je le ressens et comprends. Il existe d’ailleurs une expression et tradition qui dit : “Les femmes et les enfants d’abord !”, connue, comme signification de protection des “plus fragiles”, sans doute pour la survie de l’espèce, en cas de danger, de navire qui coule dans l’océan…

Les hommes doivent combattre le danger, conduire le bateau jusqu’à la fin (y compris jusqu’à la mort, à bord du navire), et les femmes et les enfants doivent pouvoir leur survivre en priorité, ailleurs en lieu sûr, en cas de danger, au cas où…

Quand certains hommes voient des femmes devenir libres, sauvages, expressives, extraverties, folles, voire libres d’aimer d’autres femmes, et/ou plusieurs hommes à la fois, ils ne les comprennent pas toujours (car chez ces hommes, leur langue, leur grammaire, leur culture patriarcale, phallocratique, ne les a pas habitués à cela), alors en réaction, ces hommes-là les traitent parfois, je cite d’ “hystériques” (dont l’étymologie est lié au sexe de la femme, l’utérus), ou de “salopes” (notamment parce qu’elles couchent avec plusieurs hommes). A chaque fois, ces insultes sont liées au sexe des femmes, et/ou à leur sexualité, que eux voudraient contrôler, brider.

Idem quand des hommes “draguent” ou agressent verbalement des femmes dans la rue ou ailleurs, et les harcèlent à coup de “Eh mademoiselle t’as pas un 06 ?”. Quand la femme refuse, c’est un peu comme si des Lysistratas modernes renaissaient. L’une de mes amies leur répond parfois : “ - Non moi je te donne pas mon n°, par contre moi je prends ton n° et c’est Moi qui t'appelerait ! ;) (ce qui aurait parfois un effet “castrateur” sur eux paraît-il. Astucieuse, comme réponse !)

D’où la naissance de méfiances, de sentiments de peurs et de haines masculines à l’égard des femmes, de la part de ces hommes, dont certains iront jusqu’à se rapprocher des thèses des “masculinistes”, pour qui les femmes ont déjà acquis “trop de droits” au 20ème siècle, et menacent à la fois les hommes (au sens masculin) et donc toute la civilisation patriarcale multi-millénaires.

Les hommes ont-ils toujours, de tous temps, eu peur des femmes ? Je n’en suis pas sûr. Dans de nombreuses cavernes et grottes préhistoriques, sur différents continents, on trouve de nombreux dessins (faits par des hommes notamment ?) présentant des femmes, vraisemblablement respectées, voire déifiées, et représentées dans des corps tout en rondeurs (y compris enceintes !?), présentées parfois comme les déesses de la Nature et de la fécondité, capables de donner la vie, de permettre à d’autres vies d’exister malgré la mort de certain-es.

On est alors (trrrès) loin des images stéréotypées des femmes artificielles de magazines féminins actuels (du 21ème siècle) où les femmes sont représentées presque toutes par des top “modèles” et mannequins minces tailles de guêpe, voire anorexiques, et retouchées sur photoshop, ce qui amène beaucoup de lectrices et autres femmes du monde réel (sans photoshop) à complexer sur de nombreuses parties de leur corps qui ne seraient pas “normales”, et beaucoup s’endettent tristement dans cette fuite en avant qu’est la “chirurgie esthétique” (voir à ce sujet le livre Femme fatale, de Mona Chollet).

Si on veut avancer dans notre société, vers des relations sentimentales, amoureuses, sexuelles, plus épanouies, plus libres, par exemple polyamoureuses mais pas seulement, à la fois consentantes Et gracieuses (sans violence ni argent), on devra, parmi d’autres combats, s’attacher à libérer femmes et hommes de ce mur de peurs et de haines qui existe entre ces deux moitiés de l’humanité, et à trouver toutes les pistes possibles pour le dépasser, me semble-t-il.

Qu’en pensez-vous ?

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Discussion : Rendez vous poly (Lyon - 26 janvier)

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ScottBuckley

le samedi 19 janvier 2013 à 12h01

Gijom

Je suis à la recherche d'un lieu où passer la nuit du 25 et la nuit du 26, est-ce que quelqu'un aurait la gentillesse de m'héberger ?
Merci !
Chaleureusement, <3
Guillaume

Bonjour Guillaume,
je te recommande de devenir membre du réseau international d'hospitalité CouchSurfing (CS) : normalement l'inscription c'est toujours gracieux (non payant, même si le site peut t'encourager à faire un don unique une fois pour toutes de 21 euros/dollars, car un immense et vaste réseau social de 5 millions de membres, cela coûte de l’argent de l’entretenir, et jusqu’à présent il n’y a pas de pub sur CS), et cela te servira beaucoup lors de presque tous tes futurs voyages à l'avenir (y compris pour des cafés polys). Une grande partie du site est traduite en français (en option libre).

Si tu ne trouves pas d'hôte sur Lyon via CS, une fois inscrit, recontacte-moi (par message privé ici via mon profil) en m'indiquant ton pseudo sur CS + un n° de mobile (si tu en as un), et je verrai si je peux t'aider, Ok ?

Et cela pourrait m'intéresser d'aller à ces conférences avec toi (mais une fois de plus on me dit "logiciels pas à jour" et donc je n'arrive pas à visiter le site web, grrrr).

Qu'en dis-tu ?

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Discussion : Une pluralité de polys, de pratiques et de situations infinies...

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ScottBuckley

le jeudi 17 janvier 2013 à 23h43

Bonjour à toutes & tous !

Loin des clichés positifs ou non que l’on peut parfois (moi le premier !) faire peser sur certain-es d'entre nous surnommé-es les “polys”, voici un début de liste pour en montrer quelques uns, dans leur (trrrès) grande diversité potentielle (cela avait sûrement déjà été fait auparavant, ce genre de liste et inventaire à la Prévert, nan ?) .

L’occasion de rappeler que l’étiquette “poly” ne peut qu’être temporaire, n’a pas vocation a être une identité fixe et éternelle, et doit servir notamment à ouvrir des débats, des questions, à permettre d’oser expérimenter et réinventer sa vie sexuelle, sociale, sentimentale, professionnelle, son rapport à soi, et aux autres, son identité mouvante, et surtout pas à enfermer une ou des personnes derrière une définition “définitive” qui renferme et qui ferme les évolutions possibles.

Esquisse de typologie ouverte, avec de nombreux exemples (liste non exhaustive car combinaisons quasi infinies ;) ) :

1. La ou le nouveau poly, qui vient de se reconnaître dans cet esprit, qui est pour l’instant poly… Mais célibataire ;) (qui cherche une ou de premières relations polyamoureuses),

2. Poly célibataire avec un enfant qui est de lui,

3. Poly en couple avec un enfant qui n’est pas de lui mais de sa compagne principale,

4. Poly avec un-e “mono-polycompatible” (qui ne souffre pas trop de voir son/sa partenaire être poly)

5. Poly avec un-e “mono-polycompatible” (qui souffre de voir son/sa partenaire être poly)

6. “Mono-polycompatible” qui devient poly, converti-e par sa/son partenaire poly !

7. Le poly interrogatif, dubitatif, qui se pose plein de question sur la monogamie, qui ne la rejette pas complètement, et qui se demande si la monogamie n’est pas finalement préférable pour lui/elle (recherche de “stabilité”),

8. Le ou la poly en couple de base hétéro,

9. La ou le mono en couple “de base”, homo gay,

10. La poly en couple “de base” depuis des années, couple homo lesbien,

11. Poly et lesbiennes, où l’une des deux est parfois étiquetée comme “butch” (clichés masculins, cheveux courts, pantalon, attitude dominante dans le couple) et l’autre comme “fem” (clichés féminins : “douceur”, portant des robes…),

12. Mono très récemment devenue poly suite à sa découverte de sa bisexualité (lesbienne)

13. Monos qui se faisaient cocus mutuellement, qui ont hésité à divorcer, et qui à force de discussions sont devenus polys, pour rester ensemble en tant que couple “de base”,

14. Mono catho devenu poly car converti-e à la parole de la bible “Aimez-vous les uns les autres !”,

15. Mono musulman-e soufiste, devenu agnostique (par rejet de la religion), puis ensuite poly, aimant la spiritualité, Krishnamurti, entre autres,

16. Le ou la poly depuis longtemps en couple bi (exemple : un trio/une tryade ouverte),

17. Le couple de polys “de base”, très fidèles l’un à l’autre, sans relations sentimentales et amoureuses “parallèles”, mais qui trois quatre fois par an va dans un club échangiste pour pimenter sa vie de couple,

18. Le couple de poly “de base”, avec enfants mineurs, avec relations sentimentales et/ou amoureuses “parallèles”, mais qui va se séparer ou divorcer,

19. Le poly A en couple “de base” avec B, mais qui devient une relation “parallèle” de B (B étant parti-e monter un couple de base avec C pour avoir peut-être un enfant), et où A se retrouve à souffrir d’être “relégué-e” à sa position de “parallèle non prioritaire avec B”, bien qu’étant toujours “poly”,

20. Poly solo timide mais qui “se lâche” lors d’une soirée open kiss masquée, et qui devient ouvert à bien d’autres expériences polys, et libertines,

21. Poly avec relations régulières : polyamoureuses sentimentales + sexfriends + sorties libertines, mais don’t les relations sont souvent courtes (quelques mois), et qui s’enivre pour l’instant de la découverte de ‘l’énergie des relations nouvelles’ (new relationship energy, NRE)

22. Poly et libertin-e avec un-e poly pas libertin-e,

23. Poly (femme) revendiquant clairement et “polytiquement” sa position de “salope éthique”,

24. Poly (homme) revendiquant clairement et “polytiquement” sa position de “salaud éthique”,

25. Poly femme depuis l’adolescence, tour à tour poly hétéro, puis poly bi,

26. Poly homme depuis l’adolescence, tour à tour poly hétéro, puis poly bi,

27. Poly femme hétéro devenue poly femme homo lesbienne (suite à agressions maculines & viol, et rejet des hommes),

28. Poly tout à tour une année avec beaucoup d’aventures polys, une autre année en couple poly “posé” sans relations parallèles, une autre année poly en solo sans relations…

29. Poly en relation “de base”, voulant un enfant avec un-e poly … qui lui/elle ne veut pas d’enfant (rupture future possible),

30. Mono A proposant à son/sa partenaire mono B de devenir poly (car A a eu un grave accident, l’empêchant de vivre pleinement une vie de couple totale avec B (accident de voiture grave, exemple : film ‘Breaking the waves’, de Lars von trier),

31. Polys en couple “de base” Mais ne vivant pas sous le même toit (s’inspirant de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre ?),

32. Mono devenu-e poly dans le cadre de ses relations professionnelles (enfants de la balle, milieux artistiques, toujours en tournée, en promo, jamais à la maison, jeux de rôles au cinéma / théâtre, jeux sur les identités des personnages joués sur scène…), et dont la carrière professionnelle évolue grâce à son “réseau social” de polyamoureuses/polyamoureux, bien placé dans la hiérarchie (poly-copinage ;) ,

33. Mono devenu-e poly notamment (mais pas uniquement) pour faire évoluer sa carrière professionnelle (son réseau social, où il faut “coucher” pour monter dans la hiérarchie), et ayant pris goût aux plaisirs et exaltations polyamoureuses,

34. Poly femme s’étant pacsée avec l’un-e de ses partenaires (femme),

35. Poly femme s’étant pacsé avec l’un-e de ses partenaires (homme),

36. Poly homme s’étant pacsé avec l’un-e de ses partenaires (homme),

37. Poly homme s’étant marié avec l’une de ses partenaires (femme),

38. Poly femme s’étant mariée avec l’un de ses partenaires (homme),

39. Poly depuis peu n’ayant pour l’instant que des sexfriends (amitiés sexuelles avec des personnes de son entourage),

40. Poly depuis longtemps et ayant eu surtout des sexfriends (amitiés sexuelles avec des personnes de son entourage), par peur de s’engager dans une relation sentimentale, par rejet du couple “bourgeois”,

41. Poly ayant uniquement des sexfriends (les un-es chez les autres) + parfois libertin-e avec des inconnu-es (en clubs),

42. Poly écrivant des articles et s’exprimant sur des sites internet sous pseudo mixtes (prénoms ou pseudos épicènes, comme Camille, Alex, Fred, Claude, Jess, Manu, Morgane, Sam, George Profonde, etc.), femme ou homme ou autre on ne sait pas, jouant sur son identité réelle inconnue (comme Camille de Rue69 / auteur-e du dictionnaire Sexe libris, sexe & rock n’ roll),

43. Poly femme sportive ayant été exclue de compétitions nationales/olympiques des femmes, suite à de mystérieux “tests de féminité” (qui ont révélé un taux étonnant de testostérone, jugé “anormal” par le jury sportif),

44. Qui est transexuel-le, en couple “de base” avec une poly femme,

45. Qui est transexuel-le, en couple “de base” avec un poly homme,

46. Qui est transexuel-le, avec un autre personne transexuelle,

47. Poly vivant en communauté avec d’autres personnes polys, bis, lesbiennes, gays, trans, en milieu rural,

48. Poly femme plutôt solo, allant parfois voir des prostituées (hommes)
49. Poly en couple, allant parfois voir des prostituées (hommes)

50. Poly femme plutôt solo allant parfois voir des prostituées (femmes)

51. Poly homme plutôt solo, allant parfois voir des prostituées (femmes)
52. Poly en couple, allant parfois voir des prostituées (femmes)

53. Poly homme plutôt solo, allant parfois voir des prostituées (hommes)

Options supplémentaires (durée de chaque relation, avec ou sans enfants, opinions politiques liés à la sexualité, aux questions de genres, au mariage…) :

54. – Qui a un enfant,

55. Qui n’a pas d’enfant,

56. Qui a un ou des enfants mais élevés de façon traditionnels, genrée, “rose pour les filles et bleu pour les garçons”, “sexiste”,

57. Qui a un enfant d’un père, et un enfant d’un autre père,

58. Qui a un enfant d’une mère, et un enfant d’un autre père,

59. Qui a un enfant d’une mère, et un enfant d’une autre mère,

60. – Qui est pour “le mariage pour tous”,

61. – Qui est contre “le mariage pour tous” (mais est contre Civitas et les cathos également),

62. Poly en relation avec deux à trois autres personnes, et qui milite pour le polyPacs,

63. - Qui vit dans un pays où seule la polygamie “polygynie” est autorisée…

64. - Qui vient / est originaire d’un pays où la polygamie est autorisée, et débarque dans un pays monogame (la France) et cherche à se rapprocher des polys ! …

65.

66. ( liste to be continued … )

En voilà donc ci-dessus quelques unes des situations possibles, sachant que j’en ai évidemment sûrement oubliées beaucoup encore …

→ Liste à compléter par vous-mêmes ci-dessous, avec toujours dans l’idée de montrer qu’il n’y a pas “un polyamour” modèle, idéal, mais même une Très grande pluralité de pratiques, de vécus, de situations, de mouvements et évolutions permanentes, d’enjeux (être en duo “de base” avec untel ou unetelle sans être relégué-e en relation “parallèle”, avoir ou non des enfants et avec qui et éduqué comment, voir sa carrière professionnelle évoluer en // de relations polys, revendiquer ou non son identité poly via des coming out, sa salope éthique attitude…), parmi les personnes plus ou moins polyamoureuses et/ou polyfriendlys et/ou polys monocompatibles, monos-polycompatibles…

( * Nb : j’ai commencé d’abord à m’amuser en faisant presque la même liste, mais nommée ‘ une pluralité de monos ’ <3 pour les mêmes raisons : mieux les comprendre, les connaître dans leur biodiversité, mieux peut-être les aimer ! à suivre ….. )

Qu’en pensez-vous ?

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Discussion : Des adresses polys en France, un carnet d'adresses en ligne ?

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ScottBuckley

le jeudi 17 janvier 2013 à 21h43

Boucledoux
J'ai raté un café poly à la Mutinerie ???? ? putain, faut vite que je sorte de mon ermitage.... :'(

Oui, enfin je ne sais pas comment a circulé l'info ; pour ma part je l'ai su en passant à Paris, et en voyant l'info (trop tard) sur le programme de la Mutinerie (rue st martin, 75003 Paris), programme de décembre 2012 (pas l'espace de coworking "mutinerie", du même nom, l'autre : le café et lieu féministe).

Par contre je ne sais plus si c'était plutôt un "café polyfriendly" , ou plutôt un débat de style " pour ou contre les amours plurielles ".

J'aime bien les débats, mais le seul problème est que dans une culture où la monogamie est déjà sur-représentée et dominante, c'est dur d'entendre, parfois une énième fois, les arguments pro-monogamie (qui parfois ne tiennent pas trop la route : "stabilité", "reproductif" , "permettant l'éveil et l'équilibre de l'enfant avec un papa + une maman" uniques...).

Et les médias sont parfois les spécialistes en invitations d'experts et de personnes aux modes de vie radicalement opposés (aux deux extrêmes, genre "éclairés à la bougie" Vs "fans de nucléaire"), ce qui n'enrichit pas toujours la belle qualité possible d'un bon débat pas caricatural.

Ces débats restent cependant essentiels, notamment pour remettre en cause les vérités acquises de chacun-e sur ses ressentis, les idées, clichés éventuels vis-à-vis de la vie des autres pas comme nous ( " les monos sont comme ci ", " les polys sont comme ça..." ).

* Faire un article sur ce site (et non pas une "discussion"), avec carnet d'adresses polyfriendlys ? Pourquoi pas, et je voudrais bien y participer (quand je peux), du moins si ça reste participatif, et enrichissable par chacun-e d'entre nous, avec auteur-es multiples ...

Est-ce possible sous cette forme ?

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Discussion : Comment lui dire qu’on l’aime et qu’on est poly sans lui faire peur ?

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ScottBuckley

le jeudi 17 janvier 2013 à 16h51

Hum, merci cher Bouquet fleuri pour cette première réponse, il y a une partie qui résonne en moi ...

... Mais désolé je ne suis pas d'accord avec toi, notamment quand tu dis : “ À mon avis, tu n'auras jamais besoin de dire que tu es poly, capable de vivre un peu différemment, ni que tu es féministe, ni que tu es animé par un esprit égalitariste, ni que tu aimes faire la cuisine etc.”

Et je m’en explique à vous toutes et tous :

Pour moi, les amours plurielles ce n’est pas juste avoir le droit de façon franche et honnêtes d’ avoir plus de partenaires simultanées, et continuer à vivre comme d’habitude :
>> c’est surtout et même peut-être avant tout bousculer renverser les rôles établis, les genres “femmes” “hommes”, pimenter et créer, et réinventer les règles du jeu, les relations sociales, sentimentales, amoureuses, sexuelles, presque chaque jour (aussi épuisant que cela puisse paraître parfois), dans l’espace public (presque partout ailleurs que chez soi) comme dans l’espace privé (chez soi, et chez les autres), mais aussi réinventer beaucoup d’autres choses en parallèle, les modes d’approche, de séduction, les habitudes, les conventions, les éternels “c’est Mon-copain / Ma copine-à-moi” .
Et y’a du boulot, comme vous le voyez j’imagine.

En matière de séductions, de romantismes, de visibilité de mes valeurs pluriamoureuses et féministes, égalitaristes (pour lesquelles j’ai Vraiment aussi besoin de faire mon coming out, de savoir mieux comment les exprimer, de vive voix, graphiquement, par courriel @...), il faut changer les règles du jeu, des jeux, et donc pour ma part je ne peux pas / et ne veux pas faire abstraction de la société actuelle (continuer à faire “comme si de rien n'était”), ou des règles dominantes monogames qu'elle diffuse, ni de l'hypocrisie d'une grande partie de structures et personnes qui mettent de la nudité de l'érotisme du sexe de la frustration et de la culpabilité partout dans l’espace public et dans le moindre média ou espace publicitaire (souvent sexiste, présentant la femme comme une marchandise), mais qui ensuite vont nous dire "Soyez monogames et fidèles et vous serez heureux".
(c’est un peu comme demander à des habitants des Etats-Unis de “Ne pas tuer” tout en leur laissant la liberté d’avoir des millions d’armes à feu + la peur de se faire tuer massivement présente dans leur culture dominante et globalisée, et chez eux, … et ensuite de se plaindre officiellement des serial killers et tueries de masse qui ont lieu chez eux régulièrement, et du taux d’échec du slogan “Ne pas tuer” : c’est contradictoire et hypocrite, c’est sans fin)

Nous vivons dans un pays (là je parle de la France) où l'on peut et où l'on doit changer les choses. Or pour nous autres les polys, et pour les personnes polyfriendlys (nombreuses et qui s’interrogent sur leur vie actuelle, et il y en a de plus en plus), les choses ne sont pas simples.

Dois-je rappeler que “polyamour” n’existe pas dans le dictionnaire de la langue française, et que presque tous les sites de rencontres francophones actuels sont orientés "par défaut" vers la monogamie ? Sauf quelques uns, dont un clairement dédié aux relations adultèrines, ou aux relations “PC / Plan Cul” d’un soir ? Voulez-vous tester la visibilité et le résultat d’une petite annonce polyamoureuse (masculine ou féminine) sur des sites monogames ou sur ces autres sites pas polyfriendlys ?

Elle est là l'hypocrisie et la culture dominante, de tout son poids , et moi ça me pèse. Dois-je rappeler ou informer que sur 100 sites internet dans le monde, 20 sont dédiés à la pornographie ? Je n’ai rien contre le porno, mais je dis juste : des personnes qui auraient des vies relationnelles, sentimentales, amoureuses, plus libres, plus variées, plus honnêtes, moins exclusives, moins formatées, plurielles, pourraient (conditionnel) peut-être avoir moins besoin de se ( bip ) devant internet ou d’autres écrans, en rendant hommage à l’onanisme, et autres plaisirs solitaires ?

C’est quoi cette société qui ne veut pas se regarder en face ni assumer le taux d’échec faramineux (50 à 75%) de son moule et logiciel unique : Monogamie_1.0 (ou Adultèrogamie_1.2) ? Regardez en parallèle le nombre de personnes divorcées, séparées, déchirées, souvent par des relations monos donc exclusives (pour celles qui sont en couple), sans compter, rien que pour la France, le nombre de millions de personnes célibataires (pas en couple) et qui pour beaucoup en souffrent ? Au final, combien de millions et + en souffrent, de ce moule et carcan producteur d’échecs ?

Autre point et question, sur le thème toujours de ‘ Quelle(s) séduction(s) dans une société monogame ? ’, que je n'avais pas évoquée ci-dessus (et qui explique pourquoi je précise ci-dessus que je suis féministe et égalitariste) : → Qui doit faire le premier pas dans l’approche et dans la séduction, entre l'homme et la femme (dans notre société patriarcale qui ne dit pas son nom) ? Pourquoi une grande majorité (+ de 80% ?) répondent souvent : " c'est l'homme ", ou, en version hypocrite " C'est l'homme qui invite à danser, à boire un verre, qui paie le resto, et c'est la femme qui reste libre de dire non ". Je refuse cet état de fait. Plus d’un siècle de luttes féministes depuis au moins le 19ème siècle, pour en arriver là au 21ème ? On se moque de qui ?

Et pourquoi ce ne serait pas plus souvent les femmes, de façon plus équilibrée ? Un début d’explication : beaucoup d’amies de la gente féminine m’ont dit avoir peur de (gros) malentendus, du genre : “ Si j’invite un garçon à boire un verre ou à danser, il peut facilement croire que je suis une fille facile, et que j’attends autre chose après la danse, par exemple du sexe ”. C’est vraiment ce qu’elles m’ont dit ! D’ailleurs dans beaucoup de danses, c’est l’homme qui la mène (et pas seulement au tango ou dans les danses latinos). Ce n’est pas un hasard. Les cultures aussi sont souvent atteintes par le virus “société patriarcale” et par la domination masculine.

Je n'ai pas choisi ces règles de jeux traditionnels sexistes, qui font de la femme une personne trop souvent passive qui doit “attendre” assise “le prince charmant”, ne pas aller l’aborder, le séduire, le draguer et l'inviter à danser. Et ces règles-là ne sont pas “naturelles”, “biologiques”, mais culturelles.

Et pour info (non négligeable pour comprendre ma situation précise) : mes amies et les autres femmes qui m’attirent sont la plupart dans une génération et tranche d'âge de 23 à 33 ans (environ), elles cherchent souvent (ou ont trouvé) une personne (souvent un homme) avec qui fonder un couple (mono ou poly ou autre), puis peut-être ont envie d’avoir un ou des enfants, de louer ou d’acheter un logement, elles savent qu’elles auront souvent une vie professionnelle “CDDisée”, morcelée, ou délocalisée (y compris dans l’enseignement, l’éducation nationale), et une retraite à 63 ou 65 ans (ou plus tard) sans doute minable (ou même inexistante), et durant cette période de la vie, les attentes ne sont pas les mêmes qu'à d'autres tranches de vie, qui arriveront plus tard.

Beaucoup d'entre elles ont des parents divorcés, et beaucoup d’entre elles ont à l’approche de la trentaine la peur de "rater le bon moment" et de pas pouvoir trouver "The one" pour "se caser" ou s'installer, + l'horloge biologique qui tourne pour elles (beaucoup moins vite pour les hommes), + la pression de la mère, des parents et proches et des copines qui disent “c’est quand que toi aussi tu te maries, avant de virer vieille fille ?”.

Et beaucoup risquent d’être (au moins au départ, voire après également) inquiétées et pas rassurées du tout par une personne polyamoureuse… qui leur annonce tout de go assez tôt (voire tard) franchement qu’elle (et l’autre partenaire) ne sera sans doute pas la et les seules membres du couple, dans sa vie, qu’elle devra sans doute “partager” son chéri, et donc prendre le risque explicite de le perdre, et/ou d’être laissée seule (abandonnée par un “libertin”) une fois enceinte ou jeune maman.

Elles savent ou se souviennent parfois (mais pas toujours) que “ un job + un partenaire + un logement tous les trois pour la vie ”, c’est fini (ça appartenait au 20ème siècle, dans certains pays, pendant les “30 Glorieuses”). Alors se rapprocher d’un polyamoureux, qui va introduire peut-être encore plus de fragilité dans tout cela, c’est pas gagné du tout.

Et moi, en tant qu’homme poly, je dois apprendre à composer et à tricoter avec cela, à improviser souvent, et c’est loin d’être facile ni agréable. Surtout quand je vois des machos “monos” me doubler et au final faire souffrir des copines. C’est dur.

Les monogames, et les personnes pluriamoureuses âgées de 20 ans, de 30 ans, ou de 40 ans et +, ont des vécus et des parcours, des cultures, des peurs et des vies professionnelles bien différentes de celles d’hier. Certain-es ont un ou plusieurs enfants.

Voilà pourquoi je cherche non pas des réponses généralistes qui se voudraient rassurantes, mais plutôt des réponses adaptées à ce questionnement précis, générationnel, et des vécus, des pistes, des idées, des récits, et des aventures de ce que vous autres, les personnes polyamoureuses, et les monos polyfriendlys, défrichez, vivez, créez.

On doit vraiment réinventer les formes de séduction, et de relations amoureuses, il y a encore des (r)évolutions à faire à ce niveau-là aussi , voilà pourquoi j'invite votre mémoire et votre imaginaire débridés à participer à cette conversation.
Toutes vos idées, même folles, sont les bienvenues !

Et j'aimerais aussi des points de vue et ressentis féminins, de tous âges, pour savoir comment vous, en tant que femmes, vous voyez les choses , notamment les règles de jeux d’approches et de séductions, de comportements.

Qu'en pensez-vous ?
Voyez-vous mieux de quoi je parle ainsi ? (désolé si j’ai été un peu long, mais j’ai peur de ne pas être compris si je ne reprécise pas la situation particulière de mes questions)

A bientôt de vous lire…

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Discussion : Rendez vous poly (Lyon - 26 janvier)

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ScottBuckley

le jeudi 17 janvier 2013 à 15h46

milou

Il y a beaucoup de nouveaux ce mois-ci et peut-être auront des interrogations...

Alors, je les dirigent vers toi ?
Ah ah tu ne peux pas refuser de toute façon !

Lets go, tous sur Green Pixie.

Hey, merci Milou !
( aaarrf, je croyais qu'en retirant le tiret au milieu de mon pseudo tu ne me reconnaîtrais pas : erreur, damn it ! maline la lutine ^_^ )

Et merci de me demander (sic) de répondre à une proposition à laquelle je ne peux "pas refuser" : mon libre-arbitre te kiffe !

Précisons tout de même : " tous Et Toutes sur Green Pixie " (ben oui, faut féminiser ;) )

Ok pour répondre ici aux messages sur le forum en ligne + par messages privés, du 22 au 26 janvier 2013 et même à d'autres moments, pas de souci.

Par contre toi de ton côté en échange tu dois renoncer pour un (long) temps à l'usage du verbe "je capitule" :-) , Ok ? Sinon tu auras un gage...

Car quand on aime les amours plurielles, on est polyfidèle et on cherche des solutions, seul-e ou à plusieurs, sans laisser la cabine de pilotage vide, même pendant un mois, sinon les libertés amoureuses bah c'est tintin, foutu quoi ! Ok Milou ?

* Quand tu enverras un message aux personnes inscrit-es au café poly du samedi 26 janvier, précise-leur qu'illes peuvent venir dès ( 18 ou 19h ? ) même sans avoir déjà mangé avant, Mais avec leur portefeuille un peu garni si possible, car il y aura de bonnes choses à acheter et à manger et à boire sur place, dans ce lieu nouveau ( je te laisse leur dire comme convenu ! )

** Nb : tu n'as pas besoin de rappeler ton n° de téléphone, tu l'as laissé trop longtemps visible sur le forum la dernière fois, et gooogoole l'a donc avalé (gloogloo), à l'heure qu'il est il doit se balader en sifflotant dans les couloirs d'immenses datas centers en asie du sud-est, et être indexé à la page wikipedia ' comment organiser un café poly'onnais dans un lieu polyfriendly poly-gône avec des miams à croquer dans les coins ? ' ;) ( hihi )

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Comment lui dire qu’on l’aime et qu’on est poly sans lui faire peur ?

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ScottBuckley

le jeudi 17 janvier 2013 à 08h05

Bonjour à vous toutes et tous,

Voilà l’une des grandes questions que je me pose en ce moment : parmi mes amies, et parmi les femmes que je croise ici ou là, il y en a plusieurs qui m’attirent beaucoup, et avec lesquelles j’ai des relations pour l’instant uniquement sociales, amicales, platoniques, et dont j’aimerais me rapprocher, petit à petit, en finesse, sentimentalement, tendrement, tout en pouvant, à un moment ou à un autre, gagner leur coeur, et laisser entendre que je suis poly (ce qui ne veut pas dire que j’exige qu’elle ou que notre relation doive obligatoirement l’être, tout dépendra du contexte, de nos échanges).

Vaste menu n’est-ce pas ? ;)

En effet, il me semble de plus en plus évident que je ne pourrai pas passer ma vie (30 à 50 années ou + avec une seule et même personne, dans le même lit, durant un milliard de secondes, fichtre!), ou de grandes tranches de ma vie, avec une personne qui n’est pas ou ne deviendrait pas au moins poly friendly , c’est à dire une mono portant un regard bienveillant sur les amours plurielles, ou mieux, polyamoureuse, croyante et/ou pratiquante.

Ma question est multiple : il y a notamment le côté ‘ séduction pluri orientée ’, + le côté ‘ faire mon coming out poly subtilement auprès d’elleS ’ , + le côté ‘ Certes je suis poly mais je suis bien ouvert à l’idée d’avoir un enfant et de fonder une famille ’ (comme certains polys le font, par exemple celles et ceux qui ont un ‘ couple de base, parental, avec un enfant ’ et ont parfois ou de façon régulière des relations parallèles, en dehors de ce couple de base.

Car séduire, quand comme moi on est un homme plutôt féministe, égalitariste, créatif, et poly, romantique et funky qui aime danser & cuisiner ;) , la trentaine, ... ce n’est pas pareil que séduire en mode : ‘ je suis un homme mono, possessif, assez traditionnel, aimant la routine, peu créatif, souvent macho, genré, parfois bad boy, et je veux séduire posséder et coucher avec elle ou elle ’ ( c’est fatiguant d’ailleurs parfois de voir de beaux bourgeons de filles ou femmes toutes fraîches, les yeux qui pétillent encore quand on leur parle, ouvertes d’esprit, … mais de voir que leur copain ou mari est parfois beau certes, mais gris, les yeux froids, pas sociable genre ours mal léché, ou macho ou tradi et réac’, et/ou possessif surprotecteur, casanier collé à la télé, pas très rock n’ roll, à mourir d’ennui… :'-( )

A mes yeux les amours plurielles c’est une autre philosophie de vie, ouverte, non trop frontièrisée, différente, épicée, et j’ai envie de faire savoir (par tous moyens possibles) à celles que j’aime ou que je croise que c’est aussi parce qu’elles seront libres d’en regarder et d’en aimer d’autres que moi (ou pas si elles ne veulent pas) que je serai heureux ( la compersion au masculin ;) ) .

Et qu’on a vraiment Beaucoup à gagner de cette liberté nouvelle, au 21ème siècle !

Ce n’est pas forcément uniquement une et des relations polyamoureuses (sentimentales, sexuelles…) que j’ai envie d’avoir elle(s), mais aussi partager avec elle(s) cette philosophie de vie ouverte, polyculturelle, curieuse, cet esprit libre, ludique et lutin de regarder de chatouiller et de jouer à la vie, réinventée à deux et plus !

Et d’une manière plus globale, pour la question de ce que j’appelle parfois le ‘ coming out graphique ’, visuel, j’aimerais parfois porter quelque chose sur moi qui laisse entendre de façon subtile une porte ouverte sur les amours plurielles, genre pin’s ou badge, ou autocollant ou t-shirt dans l’esprit de la chanson ‘ Oh my lover ’ de la musicienne Polly Jean Harvey (la bien nommée ^^) portant les paroles : ‘ Oh my lover / Don’t you know it’s alright / You can love her and you can love me at the same time … ’.

Un truc qui graphiquement, porté sur soi dans la rue au café ou chez des ami-es ou ailleurs (plus petit et plus facile à porter en permanence que le ‘guide des amours plurielles’, même si je l’aime beaucoup ! ;) ), me permettrait d’être ‘ pris en flagrants délices ’ d’envies, de paroles libres sans tabou, et de vies polyamoureuses <3 !

Qu’en pensez-vous ? Comment voyez-vous ou ressentez-vous les choses ?
Comment vous y êtes-vous pris-e, vous, pour vous approcher, séduire, et indiquer votre caractère poly, ou comment imagineriez-vous cela ?

* Nb : si votre réponse, votre histoire personnelle ou ressenti ou message est trop intime ou autre pour être publiée ici devant tout le monde sur un site internet, n’hésitez pas à m’envoyer un message privé via mon profil ici, ça marche aussi pour sûr, et on aura du coup un échange différent, sans le côté parfois délicat du “ j’écris devant tout le monde ”, pour vous.. comme pour moi lorsque je vous répondrai ;)

Merci par avance pour vos futures réponses !
Chaleureusement,

GreenPixie

... Ah, et si ce n’est pas déjà fait, je vous souhaite une 13 amoureuse et polyphonique nouvelle année, pleine de nouvelles rencontres, défis, sensations inédites et rebondissements agréables !

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Rendez vous poly (Lyon - 26 janvier)

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ScottBuckley

le jeudi 17 janvier 2013 à 05h19

milou

Du coup je pense que le thème va s'élargir. Et que ce sera un RDV "normal"

Ce qui me ferait néanmoins plaisir, serait dans un premier temps d'aborder deux ou trois questions en lien avec le sujet proposé où l'on s'écoute et respecte la parole : merci de ne pas la couper.

Et sinon, comme je disais au dessus je capitule, et vous annonce descendre à un RDV tous les deux mois.

Oui, ce qui semble se profiler pourrait me convenir aussi (d'ailleurs je l'avais laissé entendre plus haut, cette évolution possible) : un café poly qui, durant de 18/19h à minuit/01h, est découpé en deux temps :
* un 1er temps de 18/19h à 22h = le thème choisi -->> Les relations entre monos et polys, au sein d'un couple en particulier, comment les améliorer, mieux les vivre ;
* un 2nd temps de 22h à minuit/01h = thèmes ouverts (en fonction par exemple de ce que le tour de table initial de 10 minutes laisse monter comme questions et thèmes forts).

Comme cela, on reste dans une soirée café poly avec thème approfondi d'une part, et discussion plus coolos et ouvertes d'autre part, de façon assez équitable (2 à 3 heures chacune).

-->> Alors, a priori on part sur une base équilibrée comme celle-ci ?
Le mieux est de se le redire une nouvelle fois samedi 26 janvier (c'est dans 9 jours déjà, et on change un peu de lieux yeah, miam! ) au tout début du café poly, histoire de rappeler cette règle du jeu plus cadrée mais cool et souple malgré tout.

Et pour ma part je suis tout à fait partant pour aider Milou ( Bravo pour Tout ce que tu fais, et non pleeease ne capitule pas ! ) et aussi les autres à veiller à ce que la parole ne soit pas coupée, pour que l'on garde autant que possible la belle écoute que l'on a déjà bien ici sur le forum en ligne.

C'est d'autant plus important que tout le monde n'a pas l'habitude de parler en public, notamment sur ces sujets-là, et tout le monde n'a pas une voix qui porte . Si besoin on mettra un modeste bâton de parole en place, ou on se divisera en deux groupes de 5 à 7 personnes (car parler à 10 ou 14, pas toujours facile).

Et si Milou est d'accord avec l'idée, on pourrait faire en sorte de co-organiser un café poly mensuel, en tandem :
° les mois "impaires" (1er mois de l'année / janvier 2013, 3ème mois / mars 2013...) = Milou + aide de quelqu'un(s) d'autre ;
° les mois "paires" (2ème mois de l'année / février 2013, 4ème / avril 2013...) = une à deux autres personnes pour co-organiser le café poly de février, avril, juin...

* Prochain café poly de février 2013 ? :

En février 2013 (mi ou fin février, par exemple samedi 16 ou samedi 23 ?), j'aimerais bien un café poly avec une 1ère partie sur le thème " Expérimentations amoureuses & sexualités ^ ^ ", où comment les amours plurielles par leurs grandes libertés et diversités de pratiques nouvelles, ouvrent des phases et des tranches de vies qui peuvent être très différentes, épicées, où les rôles et les règles du jeu sont belles et bien remises en cause, et où les rôles traditionnels "masculins" et "féminins", genrés, traditionnels, prédéfinis (notamment par rapport à celles des couples "monos"), sont renversés, chatouillés, réinventés, dans les relations sentimentales & sexuelles .

( Qui a dit : - Ah, on va Enfin parler de sexe dans les cafés polys ! :-) )

On pourrait s'amuser à comparer des tranches de vies et de vécus ressentis ou imaginés en mode " couple mono tradi " et voir en quoi en mode ' amours plurielles et avec ou sans couple poly ' les règles du jeu sont partiellement ou totalement chamboulées, et en quoi c'est excitant de retrouver la notion de jeu et de jouer à la vie !

On pourrait raconter ou imaginer à quel point les ' ondes des amours plurielles ' peuvent affecter voire perturber positivement ou pas nos ami-es et proches, les monos, les couples fidèles traditionnels ou pas, des parents mariés ou divorcés ou pas, la famille, et comment à notre contact (direct ou indirect), ils et elles ont été amené-es à nous / et à se poser des questions & à faire évoluer leurs vies et leurs couples, et leurs autres relations (amicales, amoureuses, professionnelles, carrières...), leurs philosophies de vieS <3 !

Car toutes ces émissions de télés et reportages dans les médias nationaux (France 2, France Inter, M6... + dans la presse nationale : Rue89, Libération...) sur les amours plurielles ( voir sur le site amours.pl / --> medias ) montrent qu'on a une influence mine de rien sur l'époque actuelle, modestement mais sûrement !

Bientôt on ne dira plus : ' Comme Simone (de Beauvoir) et Jean-Paul (Sartre) dans les années 1960 ... ' ,
... mais : ' comme Alix et Camille, ils et elles vivent les amours plurielles , comme déjà dans les années 2010 - 2020 ' : chiche ?

Les amours plurielles ouvrent une nouvelle aire et ère de jeux fraîchement et chaudement pour les années et décennies à venir : à quoi pourrait ressembler les amours et les relations nouvelles dans la société de demain, d'ici 2023, 2033 ?

On pourrait (par exemple) s'inspirer (très) librement et réécrire et ' suéder ' le roman onirique L'écume des jours (d'après mister Boris Vian, qui va sortir en film au cinéma en avril-mai 2013, adapté via la caméra du génial bricoleur géo-trouvetout Michel Gondry ! )

A nous d'inventer les piments et les vies qui vont avec ;) !

Qu'en pensez-vous ?

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Discussion : Rendez vous poly (Lyon - 26 janvier)

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ScottBuckley

le mercredi 16 janvier 2013 à 19h07

wacko
Salut.

Ca vous dit d'essayer de se recapter avant la rencontre poly du 26 janvier, je suis un peu impatient de rencontrer des gens avec qui discuter de tout ça !

@ à Wacko et Kolin :

Eh bien le mieux je crois serait que vous proposiez vous-mêmes une ou des dates de cafés polys intermédiaires, si vous en voulez d'autres à Lyon, en + du rendez-vous mensuel.
Quitte à lancer un sondage sur framadate pour laisser le choix dans la date ( une alternative à la mainmise omniprésente de google et doodle partout : framadate.org )

Si on continue à être de + en + nombreuses/nombreux, il faudra songer à en faire co-organiser deux par mois, peut-être ? Par exemple un le jeudi soir et un le samedi soir, à 10 ou 15 jours d'intervalle ?

En tous cas, comprenez bien que la vie est une immense auberge espagnole (où l'on trouve surtout ce qu'on amène soi-même ;) ) , et que si vous voulez vraiment quelque chose, mais que personne ne l'amène ne le propose ou ne le crée, sentez-vous libres de le faire vous-mêmes, de trouver date et lieu, de le co-organiser avec d'autres, d'accord ?

A bientôt j'espère à vous, fin janvier ou en février 2013 par exemple, et bienvenue !

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Discussion : Un dimanche à Paris ?

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ScottBuckley

le mercredi 16 janvier 2013 à 17h26

Siestacorta
Ca me fait penser qu'on devrait avoir une rubrique presque exprès, à Paris, pour les poly de passage. Ca recoupe d'ailleurs quelque chose de la proposition de pixie, avec les lieux "accueillants".

Oui moi aussi suis partant pour un goûter poly un dimanche à Paris ... Pour l'instant ce que je sais c'est que je devrais (conditionnel) pouvoir venir à Paris (si covoiturage simple et pas cher possible...) au café poly parisien du vendredi 8 février 2013, + à votre goûter poly (si cela a lieu le dimanche 10 février par exemple également ?)

@ à Bouquet fleuri : quand et comment allez-vous à Paris début février 2013 ? Ferait-on la route ensemble si c'est possible ?

@ à Siestacorta : Merci pour ta remarque ! ( moi c'est Green pixie, de Lyon )

Si toi et d'autres personnes vous pensez que c'est une bonne idée de lister les lieux polyfriendlys de France et de Navarre, n'hésitez pas à poster derrière mon message (sur la discussion elle-même, pas ici) pour encourager d'autres à le faire également.

Non seulement pour nous toutes & tous c'est plus facile ainsi de trouver & partager des adresses de lieux sympas et bienveillants où se retrouver près de chez nous et quand on voyage, mais en plus ça aide ces lieux à être ou à rester indépendant financièrement (comme les librairies indépendantes, Violette & Co. , la Mutinerie féministe...), si on en devient de nouvelles client-es ;)

Et si vos goûters polys se présentent chaque mois au même moment (ex. : chaque 2ème dimanche du mois...), la rubrique Evénements reste peut-être suffisante et très pratique pour informer + rendre visible dans l'agenda du site et permettre les alertes emails & inscriptions et compter le nombre d'inscrit-es ;) , nan ?

Qu'en pensez-vous ?

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Discussion : Rencontre poly interrégionale

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ScottBuckley

le mercredi 16 janvier 2013 à 01h10

Bonjour à toutes et tous !

Hum, j'aimerais beaucoup être des vôtres le vendredi 8 février... Qui vient de Lyon et comment ? Auriez-vous une place en voiture par hasard parmi vous pour moi ?

Si oui ça m'intéresse et je serai preneur et partagerai les frais du voyage (essence, péage...), et offrirai volontiers un chocolat chaud ou café à mes compagnon-nes de voiture ;)

Autrement, si covoiturage pas possible, si quelqu'un d'autre veut faire le trajet Lyon-Paris (Bercy // 75012) en train Ter (environ 5 heures) , j'ai la carte Week-End Sncf : si on part de Lyon pour Paris et que l'on rentre également sur Lyon dans le même train le dimanche ou lundi, ou même plus tard (et que l'on achète nos billets en même temps), vous aurez droit aux mêmes réductions que moi = 31 euros le billet aller, idem pour le retour : (soit 62 euros Tout compris Lyon-Paris A/R pour chacun-e de nous deux) ça vous intéresse ? Je ne peux inviter qu'une personne à bénéficier de ma réduction (eh oui, cela fait beaucoup de conditions... mais ça peut en valoir le coup ;p )

Si oui envoyez-moi un message privé pour s'organiser et s'arranger, merci !

Côté organisation, j'ai indiqué un lieu à l'une d'entre vous, vous ont-il enfin répondu ? sont-ils dans l'annuaire (la mutinerie) pour le n° de téléphone ? Et autrement, la cave du Café L'imprévu (rue quincampoix, 75003, proche centre Beaubourg Pompidooo) ? ( plus sombre peut-être car en sous-sol ? )

--> Dites-moi où vous en êtes (par message privé et @ ou téléphone), j'ai toujours aimé donner un coup de main pour co-organiser des cafés polys, n'hésitez pas à me demander au cas où !

* c'est quoi et c'est comment le Bubble bar ? à quelle adresse est-ce ?

A toute j'espère !

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Discussion : Nouvelle et besoin de répères... help

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ScottBuckley

le mardi 15 janvier 2013 à 16h47

Bonjour Velia,

Et bravo pour le courage que tu as eu de t’affirmer, dans cette relation, avant même que ton compagnon n’accepte vraiment un ou des autres amours possibles. C’était risqué ( - et d’ailleurs, vivre et respirer est un risque que l’on prend chaque seconde, non ? ;) - ) , mais cela en valait la peine, puisque vous êtes encore ensemble (d’autres personnes a priori “monos” seraient partis au clash et se seraient séparées, si si ça arrive !), et que vous avez au passage gagné en libertés amoureuses et en franchises, nan ?

A mes yeux, ta question, liée à l’organisation de ta nouvelle vie pluriamoureuse, rejoint celle de l’harmonie, de la plénitude : comment tricote-t-on sa vie et son emploi du temps, quand on a plusieurs enfants et/ou plusieurs amours ? Peut-on être bien avec quelqu’un si celle-ci n’est pas pleinement et Vraiment présente ? Un outil comme un calendrier ou un “agenda en ligne”, pourquoi pas (c’est fou que la société “google” soit présente même jusque dans la gestion de nos rendez-vous intimes et personnels, cela dit, nan ?), mais cela reste un outil technique, tout comme un chronomètre : c’est à toi de le modérer et d’en être vraiment le maître (et non pas l’inverse, addicte).

Être à côté de ton compagnon “tant d’heures” ne veut pas forcément dire être pleinement avec lui, surtout s’il a le corps ici, mais parfois la tête et le coeur ailleurs. Et puis comment devrait-on compter les heures, les nuits où l’on dort avec quelqu’un, l’une de nos ami-es ou amours ? Comme des demie-heures ?

Pour ma part, quand je suis avec une amoureuse, ou même avec des personnes que je respecte (et il y en a beaucoup, y compris des inconnu-es dans les transports en commun ;) ), je fais en sorte désormais d’être pleinement présent. Car je préfère une heure pleine où l’harmonie à deux est grande, plutôt qu’un après-midi complet entrecoupé de mille et autres interruptions diverses. Voilà pourquoi souvent je mets le téléphone en veilleuse - Et Sans vibreur -, et pour échanger on se retrouve dans un endroit où le calme et le silence existent (ça devient rare, c’est devenu un vrai luxe, mais c’est délicieux !).

Il y a un sketch où l’humoriste Jerry Seinfeld explique que quand il marche dans la rue et qu’il croise des gens qui le connaissent (ami-es, collègues, voisin-es, commerçant-es…), il aimerait parfois pouvoir se mettre en position “répondeur” ( “ – Bonjour, c’est bien moi que vous croisez dans la rue là en ce moment-même, mais je ne suis pas disponible pour le moment, comme mon regard fuyant et diplomate le laisse deviner : laissez-moi un message après le bip;) ) .
Il devrait en être de même dans nos vies pluriamoureuses et amicales : pour qui est-on disponible, là, ici et maintenant ? Et à quel degré ? A 10%, à 90%, à 100% ?
Est-on obligé de mentir et de raccrocher en faisant croire que “ Là bientôt ça va couper car je passe sous un tunnel ! ”, où admettre que l’on n’est pas “tout le temps et toujours disponible pour autrui”, et que l’on doit s’entendre à deux sur les moments de véritables relations et moments intimes, pour que la qualité de la relation du couple de base ne s’efface pas devant les autres relations parallèles, amoureuses ou non ?

J’ai remarqué qu’un moment, une nuit ou une conversation avec la plus belle personne qui soit à nos yeux peut être complètement parasitée si le lieu où les outils ne sont pas calmes ou “mis en veilleuse” (combien de personnes ne s’autorisent même plus d’éteindre le téléphone la nuit, au nom d’une soit disant “urgence potentielle” qui n’arrive presque jamais ?). Et supporter les conversations privées stupides, machistes et/ou insultantes de personnes qui parlent au téléphone à côté de moi (dans le bus, dans une file d’attente…), parfois ça m’insupporte, comme si la vie privée et l’espace public désormais étaient devenu un immense open space, où tout le monde travaille tout le temps, parle de tout devant tout le monde, et est “toujours disponible”… sauf pour soi-même. Dans les trains, la Sncf s’est même sentie obligée de rappeler ses règles à ce sujet (“Merci d’éteindre vos portables et d’appeler depuis les plateformes…”).

Dans toutes les occasions, c’est à nous-mêmes de (re)définir les règles du jeu de nos vies, et les conditions de pleine écoute, d’harmonie. Et les amours plurielles sont l’une des belles occasions de redéfinir ces règles du jeu, pour jouer pleinement à être au monde.

Il me semble donc qu’il faudrait redéfinir, avec ton compagnon principal comme avec les autres personnes qui comptent pour toi, dans quelles conditions vous avez envie de vous retrouver, et de les équilibrer : au cinéma ? avec ou sans les enfants ? dans un pub irlandais bruyant ? dans un jardin au calme avec outils de communication mis vraiment en veilleuse ? chez vous au lit… mais avec la télévision ou le téléphone et les sextos qui font office d’écrans d’arrêt ? La politesse ce serait qu’il passe - au moins - ses textos ou appels discrètement hors de ta vue et de tes oreilles, pour éviter ces parasites qui transforment vos rendez-vous amoureux en morceaux de gruyère, non ?

En tout cas Velia je te souhaite bonne continuation, et bravo pour avoir eu le courage de te poser ces questions, car non tu n’es pas seule, loin de là ! (même de très nombreux monos s’en posent, mais trop souvent en culpabilisant, en se frustrant, parce qu’ils ne connaissent pas encore d’autres mots et d’autres manières d’aimer, sans exclusivité, sans frontière…).

Et si besoin d’échanger de vive voix autour d’un verre avec d’autres polys, n’hésite pas à regarder la page “Evénements” de ce site et forum (et à t’abonner aux alertes d’événements par emails, notamment sur amours.pl), pour participer à une rencontre ‘dans la vraie vie’ (sans écran) ou pour proposer un café poly du côté de chez toi (là encore, à toi de fixer les règles, seule ou à plusieurs).

Tu verras ça fait un bien fou de (re)commencer à parler avec d’autres de ces sujets subtils, encore (du moins pour l’instant) tabous et nouveaux : la parole libre est un vrai et bel exutoire, une ouverture, une respiration vivifiante digne d’un énorme bol d’oxygène ;) Tes yeux plus fins ton coeur plus libre et tes poumons vont peut-être s’y régaler !

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Discussion : Les amours et polycultures plurielles face au repli sur soi

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ScottBuckley

le mardi 15 janvier 2013 à 01h24

Oh, merci pour tous vos messages, c'est riche et ça bouge ! Comme quoi le sujet est loin d'être clos.
( et désolé si je suis un peu bavard : le sujet est complexe mais passionnant.... il va vraiment falloir que l'on se voit pour prolonger cette discussion à table autour d'un bon verre et plat chaud ! )

Ce qui me fait croire que nos modestes gestes du quotidien peuvent changer les choses dans de nombreux domaines, et peuvent changer la donne face à une société individualiste faussement “monogame” (alors que ses leaders ou élites ne le sont pas, et ce depuis la nuit des temps), ce sont des défis, des histoires, des réussites, … notamment la victoire de la goutte d’eau liquide sur la pierre solide, grâce au miracle de l’érosion (l’eau et la nature peuvent briser un barrage ou un pont, sans humain !).

Exemple : à quoi ressemblait la vie des femmes, des personnes noires de peau, des homos, et/ou des esclaves au 19ème siècle, et même avant ? Et celles des personnes qui avaient envie d’aimer librement (comme dans les amours plurielles), du temps où les mariages étaient négociés sans l’accord des femmes (qui représentent pourtant au bas mot la moitié de l’humanité !), avant les très récents mariages “d’amour” ? Sur ces points-là (parmi d’autres exemples), j’ai l’impression (parfois fugace, mais parfois tenace ;) ) que l’on a avancé bien + en un siècle qu’en plusieurs millénaires !

Par contre sur d’autres domaines, non. Certes on s’est débarrassé de l’idéologie dite “communiste”, mais le capitalisme (cette jeune et stupide idéologie aveugle qui pille en quelques secondes Toutes les ressources précieuses créées durant des millions d’années sur la planète, cette pensée unique qui à l’échelle de l’humanité est née hier, qui n’a qu’un siècle d’existence) se fait passer pour “le seul modèle économique possible”. Alors qu’il n’est même pas sûr que cette idéologie puisse encore exister de façon hégémonique au 22ème siècle.
Pas plus que la monogamie hétérosexuelle (pour qui elle se prend ?), qui pourrait continuer à subir de nouveaux revers (franchement et gayment ;) à mesure que les moeurs s’émanciperont des tabous et se libèreront de la peur de jouir.

Quand on veut faire l'amour, on ne demande pas l'autorisation à ses voisins de palier (ni au mur pas toujours très épais) : on le fait et c'est bon !

Qu’est-ce qui nous empêcherait de donner ce que l’on peut en énergies et en avancées quotidiennes locales, pour continuer à avancer sur ces terrains-là ?

Ce qui me donne de l’énergie, de la confiance (notamment pour l’avancée des amours plurielles, et plus largement des polycultures libres), c’est le point de départ (très modeste) de grands défis et de grandes victoires historiques, a priori “impossibles”.

Quand on demande à d’anciens Résistants pourquoi ils avaient manifesté à plusieurs reprises dans leur vie, pourquoi ils s’étaient battus par exemple pour les Congés payés dans les années 1930, avec le Front populaire, certains disent : “Juste parce que cela nous semblait juste. Pas réalisable, en effet, car le contexte historique rendait nos idées sociales a priori “utopistes” après la 1ère guerre mondiale (que la France avait perdue) ; certes utopistes, mais profondément justes, et parce qu’intérieurement, en nous, on y croyait à cette justice sociale-là”. Il y a là une belle conviction intérieure et intense : pourquoi perdre sa vie à la gagner, si on n’en profite jamais ? (que l’on pourrait traduire dans la liberté amoureuse par : ' Pourquoi perdre sa vie avec une seule personne, alors que l’on peut gagner l’amour de plusieurs, franchement ? ' )
Idem durant les 30 glorieuses, en 1968 : le contexte est au plein emploi, à la consommation, à la naissance de la publicité moderne (cf. la série Mad men), aux nouveaux produits électro-ménagers pour les "femmes au foyer" (sic), pas du tout à la contestation des modes de vie et du métro-boulot-dodo.

Mais la frustration et l’ennui sont si profonds dans la France “réac” de cette époque (dirigée par un vieux général) que les révoltes et la révolution sexuelle ne pouvaient qu’apparaître, si certains brisaient ces vieux tabous. Cela peut commencer dans une simple cité universitaire non-mixte (tiens, encore la sexualité qui encourage un changement majeur ! ;) ).

Et celles et ceux qui changent les choses ne sont au début jamais “majoritaires” ni “au pouvoir” (les Résistants, mais aussi les artistes underground, le prouvent encore aujourd’hui), loin de là : les Suffragettes, les manifestant-es du Front populaire, Gandhi… partaient avec de forts handicaps (une société patriarcale depuis des millénaires voire bien + ; les années de crise de l’entre deux guerres mondiales ; un empire britannique et son armée puissante…).

Si demain un pays influent comme la France arrive à faire enfin passer cette loi favorable au Mariage pour toutes et tous (pour hétéros et homos), ce ne sera pas parce qu’une “majorité” serait pour, mais parce que ces modes de vie sont déjà inscrits à la base de la société, tout autour de nous, et parce que ce Droit à l’égalité devant le mariage a fait son coming out lui aussi, au quotidien ! Les législateurs n’ont plus qu’à en “prendre acte”.

Idem pour les lois qui ont assoupli les règles du divorce : elles n’ont rien anticipé ni provoqué à l’origine, elles ont suivi un mouvement massif de divorces qui demandait à ce que la loi bouge (puisque les mariages n’étaient plus “arrangés” ou forcés, mais de + en + libres, les personnes se sont senties libres d’en faire… et de les défaire, eh !) . Idem pour l'apparition et la liberté de vente du viagra, qui est un franc succès (témoin d'une époque où on veut vivre pleinement sa vie intime, et jusqu'au bout !)

(Idem peut-être un jour pour -enfin- abolir la prostitution en France : si ce “métier” avilissant n’est pas digne de figurer sur notre CV ou dans nos conversations dans le bus ou sur les sites d’offres du Pôle Emploi, alors qu’il disparaisse, progressivement, avec des pistes de reconversions pour toutes les personnes qui ne sont pas vraiment tout à fait “libres” de louer ou vendre leur corps et leur intimité contre de l’argent à des frustrés)

Et si nous et beaucoup d’autres demain le souhaitent, et surtout Le Vivent de façon explicite, l’assument, sans peur, sans repli sur soi, parce que cela leur brûle les lèvres de ne pas en parler, il en sera de même pour les amours plurielles : la loi bougera en leur faveur (par exemple vers un polyPacs ?).

Ne demandons pas le droit de respirer nos amours, pas plus que l’oxygène : fixons ouvertement nos règles libres, franches, belles et réciproques, et vivons-les !

Regardez le nombre de grands médias nationaux (y compris au JT de 20h de France 2 !) qui parlent de + en + souvent ouvertement et assez positivement de cet engouement et de ces nouvelles pratiques polyamoureuses (amours.pl/medias-liste/) : ils ne parlent pas du tout d’une “vieille pratique sectaire du jeu de paume dans un petit village retiré du massif central” : ils parlent vraiment d’une tendance actuelle et qui s’avère grande, mâture, assumée, et même peut-être d’une tendance grandissante dans les années et décennies à venir : + de franchise, + d’honnêteté, moins de frustration, moins d’adultère, peut-être moins de prostitution (cf. projet du gouvernement actuel), + de libertés et d’égalités réciproques dans les relations sentimentales et amoureuses (quelques soient les genres), et donc + de liberté de commencer, de mener… et même de finir en beauté sa propre vie (avec pour seule limite : ne pas enfreindre la liberté d’autrui, d’où l’importance que les autres n’aient pas de privilèges, que l’on ait pour base l’égalité des êtres humains, des territoires).

Alors si demain dans les années 2013-2023 Et après, les modes de vie continuent à gagner en liberté d’être, en reconnaissances, alors de nouveaux droits et de nouvelles lois viendront les légitimer encore davantage, les légaliser. C’est pourquoi je suis convaincu de la nécessité de se battre fort et sans violence, pour gagner de nouveaux droits (droit au mariage pour toutes et tous ; droit à une fin de vie digne ; etc.), toutes choses qui, jusqu’à présent dans la société française, sont interdites.

Sois le changement que tu veux voir dans la société, sois la graine qui germe (comme disait Gandhi).
Et si un petit homme haut comme trois pommes, maigre et non-violent a contribué à faire chavirer un empire brittanique dans le 2nd pays le plus peuplé du monde (l’Inde), alors pourquoi ne pas continuer dans ce sens ?

Un jour, lorsque de nouveaux droits humains, nobles, non-violents, favorables à la liberté des êtres de disposer d’eux-mêmes, à la mixité, à la biodiversité, aux polycultures, aux amours plurielles, seront gagnés (et j’y crois !), dans ce futur-là, en pensant à Toutes celles et ceux qui se sont battu-es, aux Suffragettes, de Henry David Thoreau à Gandhi, de Rosa Parks à Obama, en songeant fort aux révoltes et printemps populaires cycliques qui essaiment à chaque époque (de Spartacus à nos jours), ils pourront se dire, tout comme l’écrivain Mark Twain :
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !”.

“La société n’est plus ce qu’elle était”, se plaignent certains nostalgiques (parfois réactionnaires)”
C’est vrai, elle n’est plus ce qu’elle fut : elle est ce qu’on en fait chaque jour nouveau.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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