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Discussion : La place de l'amour

HeavenlyCreature
le samedi 10 août 2019 à 14h33
bonheur
oO0 a un discours souvent beau et juste.
Oui, il manque :)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : La place de l'amour

HeavenlyCreature
le samedi 10 août 2019 à 12h31
Sophie72
Le souvenir d'un amour ou d'une amitié c'est joli en effet et cela peut même nous faire du bien d'y penser parce qu'on pense à tout ce que cet amour nous a apporté sur le plan humain mais il est vrai aussi que si c'est pour fuir un présent trop pénible, cela devient triste et je pense que c'est pour cette raison que certaines personnes trouvent la nostalgie "inutile" ou "pesante", c'est le risque de s'enfermer dans le souvenir pour ne pas affronter le présent.
Je me permets de partager ici le très beau texte de Oo0, écrit sur un autre fil qui mérite d'être lu et relu. Il résonne particulièrement bien avec ce que tu évoques sophie :
Oo0
Un passage à vide ? Le vide que laisse les autres ...Dans la manière dont tu décris ce passage à vide, tu fais bien voir comment les personnes qui laissent ce vide en toi brille par leur absence. Dès le début de ma vie relationnelle, j'ai appris à vivre les moments d'absence comme l'occasion de réaliser en conscience l'histoire qui était en train de se vivre et de se réaliser. Au moment où une histoire se vit, il est plus difficile de savoir ce qui se vit, nous sommes dans l'émotion de l'interaction et la réflexion est en retrait. Elle ne revient que lorsque l'histoire ne se vit plus. De vie, elle devient vécu et se prête plus facilement à se raconter, à devenir une histoire. Le temps qui passe opère comme le reflet d'un miroir, le présent devenu passé peut se réfléchir dans le futur devenu présent. Et lorsque les moments de vie reviennent, il est alors possible de se la raconter, d'imaginer comment la vivre.
Ces moments d'absence vont de la vie quotidienne que chacun.e mène de son côté, à des absences plus ou moins prolongées ou encore, à des ruptures ou des séparations qui nécessitent toujours que le temps passe pour se confirmer : "N'ai-je pas mis fin trop vite à notre histoire ? N'ai-je pas accepté trop vite la fin de notre histoire ?" Dans ces moments d'absence, le manque donne à voir le désir ressurgir. "Tu me manques !" ou "Je te désire encore" sont fort proches. D'ailleurs, à tort où à raison, beaucoup considèrent que le désir disparaît une fois que le manque qui l'anime est comblé. Ici, j'aime à penser que le manque a autant de valeur en soi que le désir. Que ni l'un, ni l'autre n'ont besoin d'être comblés ou satisfaits pour avoir de la valeur en soi. Sans l'expérience du manque dans une quelconque forme d'absence, nous n'aurions probablement pas la chance de réaliser la chance de ce que nous vivons ou avons vécu. Même si le désir ne peut plus se vivre, il nous dit que ce qui a été vécu était désirable.
"Il n'y a pas de vie qui en vaille la peine sans peines." C'est une autre petite maxime que je me suis faite. Si le manque du désir est encore là malgré les peines, c'est que cela en valait la peine. Il n'y a pas d'histoire qui se vivent sans se donner la peine de les vivre, d'oser aller au devant de ses désirs avec tous le stress des émotions qui se confondent. Toutes les peines sont autant de marques d'une réalité bien loin de l'idéalisation de nos désirs bien souvent vierges de telles marques. Les désillusions sont comme le sceau de la réalité sur les illusions de nos désirs. Il n'y a rien de mal à de telles illusions, le désir est idéalisation car il permet de projeter une autre idée de la réalité. Je vais prendre l'exemple du désir d'égalité, si nous en étions resté à la réalité, sans l'idée d'égalité, sans l'idéalisation de ce qu'elle pourrait être, nous en serions restés à une perspective d'avenir où les rapports de domination entre hommes et femmes seraient naturels. Après, sans le désir de la réalité telle qu'elle est dans le même temps, aucun projet ne peut se réaliser. Rien ne se réalise sans la réalité, sans accepter et respecter ses limites ... qui viennent se marquer dans nos esprits avec le sceau de la peine et des désillusions. Il y a dans la peine, toute la beauté de l'effort de s'être donné la peine de se confronter à la réalité et dans la désillusion, le rappel à la seule réalité possible où il est possible d'être avec les autres.
Tu parles de deuil et cela me rappelle que nous passons peut-être trop souvent à côté d'une expérience riche de sens, parce que riche d'émotions. Une expérience qui ne peut qu'avoir de valeur en soi, parce qu'il n'y aura plus rien d'autre qui puisse le donné sens. Il n'y aura pas de suite pour combler le manque. Je me demande souvent si les "étapes du deuil" ne sont pas une expérience nécessaire de l'exploration de nos émotions, de nos sentiments et de nos désirs. Car en l'absence de l'autre, nous sommes livrés à nous-mêmes, nous n'avons pas la possibilité de nous fuir dans la présence de l'autre qui, soudain, brille par son absence. C'est comme si le désir était soudain lavé par le temps qui passe de toutes les tensions qui le parasitait dans le présent : telle appréhension que ceci se passe mal ; tel propos, geste, événement, moment ou période blessante qui nous repliait défensivement sur soi ; telle ou telle préoccupation extérieure qui nous éloignait ; etc. Quand l'autre commence à briller par son absence, c'est comme si l'histoire vécue se dépouillait pour un certain temps de tout ce qui n'était pas ce qui faisait que cette histoire a(vait) un sens.
C'est aussi ça l'amour, au delà des mots et des gestes du quotidien, ce qui s'éprouve dans l'absence de l'autre, qu'elle soit passagère ou plus installée (séparation, éloignement, deuil).
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : La place de l'amour

HeavenlyCreature
le samedi 10 août 2019 à 12h30
Sophie72
Le souvenir d'un amour ou d'une amitié c'est joli en effet et cela peut même nous faire du bien d'y penser parce qu'on pense à tout ce que cet amour nous a apporté sur le plan humain mais il est vrai aussi que si c'est pour fuir un présent trop pénible, cela devient triste et je pense que c'est pour cette raison que certaines personnes trouvent la nostalgie "inutile" ou "pesante", c'est le risque de s'enfermer dans le souvenir pour ne pas affronter le présent.
Je me permets de partager le très beau texte de Oo0, écrit sur un autre fil qui résonne avec ce que tu évoques ici Sophie :
Oo0
Un passage à vide ? Le vide que laisse les autres ...Dans la manière dont tu décris ce passage à vide, tu fais bien voir comment les personnes qui laissent ce vide en toi brille par leur absence. Dès le début de ma vie relationnelle, j'ai appris à vivre les moments d'absence comme l'occasion de réaliser en conscience l'histoire qui était en train de se vivre et de se réaliser. Au moment où une histoire se vit, il est plus difficile de savoir ce qui se vit, nous sommes dans l'émotion de l'interaction et la réflexion est en retrait. Elle ne revient que lorsque l'histoire ne se vit plus. De vie, elle devient vécu et se prête plus facilement à se raconter, à devenir une histoire. Le temps qui passe opère comme le reflet d'un miroir, le présent devenu passé peut se réfléchir dans le futur devenu présent. Et lorsque les moments de vie reviennent, il est alors possible de se la raconter, d'imaginer comment la vivre.
Ces moments d'absence vont de la vie quotidienne que chacun.e mène de son côté, à des absences plus ou moins prolongées ou encore, à des ruptures ou des séparations qui nécessitent toujours que le temps passe pour se confirmer : "N'ai-je pas mis fin trop vite à notre histoire ? N'ai-je pas accepté trop vite la fin de notre histoire ?" Dans ces moments d'absence, le manque donne à voir le désir ressurgir. "Tu me manques !" ou "Je te désire encore" sont fort proches. D'ailleurs, à tort où à raison, beaucoup considèrent que le désir disparaît une fois que le manque qui l'anime est comblé. Ici, j'aime à penser que le manque a autant de valeur en soi que le désir. Que ni l'un, ni l'autre n'ont besoin d'être comblés ou satisfaits pour avoir de la valeur en soi. Sans l'expérience du manque dans une quelconque forme d'absence, nous n'aurions probablement pas la chance de réaliser la chance de ce que nous vivons ou avons vécu. Même si le désir ne peut plus se vivre, il nous dit que ce qui a été vécu était désirable.
"Il n'y a pas de vie qui en vaille la peine sans peines." C'est une autre petite maxime que je me suis faite. Si le manque du désir est encore là malgré les peines, c'est que cela en valait la peine. Il n'y a pas d'histoire qui se vivent sans se donner la peine de les vivre, d'oser aller au devant de ses désirs avec tous le stress des émotions qui se confondent. Toutes les peines sont autant de marques d'une réalité bien loin de l'idéalisation de nos désirs bien souvent vierges de telles marques. Les désillusions sont comme le sceau de la réalité sur les illusions de nos désirs. Il n'y a rien de mal à de telles illusions, le désir est idéalisation car il permet de projeter une autre idée de la réalité. Je vais prendre l'exemple du désir d'égalité, si nous en étions resté à la réalité, sans l'idée d'égalité, sans l'idéalisation de ce qu'elle pourrait être, nous en serions restés à une perspective d'avenir où les rapports de domination entre hommes et femmes seraient naturels. Après, sans le désir de la réalité telle qu'elle est dans le même temps, aucun projet ne peut se réaliser. Rien ne se réalise sans la réalité, sans accepter et respecter ses limites ... qui viennent se marquer dans nos esprits avec le sceau de la peine et des désillusions. Il y a dans la peine, toute la beauté de l'effort de s'être donné la peine de se confronter à la réalité et dans la désillusion, le rappel à la seule réalité possible où il est possible d'être avec les autres.
Tu parles de deuil et cela me rappelle que nous passons peut-être trop souvent à côté d'une expérience riche de sens, parce que riche d'émotions. Une expérience qui ne peut qu'avoir de valeur en soi, parce qu'il n'y aura plus rien d'autre qui puisse le donné sens. Il n'y aura pas de suite pour combler le manque. Je me demande souvent si les "étapes du deuil" ne sont pas une expérience nécessaire de l'exploration de nos émotions, de nos sentiments et de nos désirs. Car en l'absence de l'autre, nous sommes livrés à nous-mêmes, nous n'avons pas la possibilité de nous fuir dans la présence de l'autre qui, soudain, brille par son absence. C'est comme si le désir était soudain lavé par le temps qui passe de toutes les tensions qui le parasitait dans le présent : telle appréhension que ceci se passe mal ; tel propos, geste, événement, moment ou période blessante qui nous repliait défensivement sur soi ; telle ou telle préoccupation extérieure qui nous éloignait ; etc. Quand l'autre commence à briller par son absence, c'est comme si l'histoire vécue se dépouillait pour un certain temps de tout ce qui n'était pas ce qui faisait que cette histoire a(vait) un sens.
Discussion : La place de l'amour

HeavenlyCreature
le samedi 10 août 2019 à 08h46
bonheur
@HeavenlyCreature : je souhaite que vous trouviez votre équilibre. Faire attention au naturel, il revient souvent, pas obligatoirement au galop d'ailleurs.
Oops! Ça me fait bizarre d'être vouvoyée ;).. Et mince, c'est pas vraiment du conseil "zen" ça ! ^^'
Discussion : La place de l'amour

HeavenlyCreature
le samedi 10 août 2019 à 00h48
Merci Bonheur pour cette vision de l'amour.
Depuis quelques semaines, je me suis rapprochée de mon ex, dont j'ai été très amoureuse pendant près d'un an 1/2. J'ai bcp écrit à ce propos sur ce forum d'ailleurs et j'ai sacrément cassé les pieds de mon entourage avec ce sitcom sans fin ! :)
Je l'avais quitté une 1ère fois en octobre 2018 car je me sentais profondément négligée par lui (manque d'engagement de sa part), puis il y a eu pas mal de va et vient jusqu'à une rupture aussi soudaine qu'abrupte en février dernier (de mon fait) suivie d'un silence radio total (également de mon fait).
6 mois se sont écoulés avant qu'il ne revienne à moi, m'ayant pardonné (c'était vraiment violent la manière dont je l'ai quitté) et avec l'envie profonde, dit-il, de s'impliquer davantage.
Effectivement, nous communiquons bcp plus, y compris par msg/appels (ce qui était totalement inexistant à l'époque, sachant que nous ne nous voyions qu'une à 2 fois /semaine) et il prend des initiatives (sorties, etc.), s'intéresse à ma vie (ça aussi, c'était un gros point noir : il ne me posait jms de questions), est attentif à mon bien-être, fait preuve de petites attentions, etc. Bref un autre homme ! Pour moi, il a même renoncé à cette fille qui me mettait si mal à l'aise et à toutes les autres potentielles, souhaitant (au moins le temps que l'on se consolide), une exclusivité sexuelle et affective. Selon lui, le fait qu'on était un couple ouvert (là encore de mon fait) l'a empêché de s'impliquer avec moi...
De mon côté, j'essaie de m'ouvrir aussi plus à lui et j'apprends à lui faire confiance, mais aussi, avant tout, à me faire confiance.
Malgré tous ces changements et le fait qu'il se passe précisément ce que j'avais rêvé pour nous deux, j'ai du mal à me sentir à l'aise et à lâcher prise, notre 1ère "relation" ayant laissé des traces.. Je pensais avoir peur que son naturel "fuyant" revienne au galop, mais si je suis tout à fait honnête avec moi-même, c'est plutôt que mes états d'âme et mes réflexes d'abandonique refassent surface qui me terrifie... Et puis il y a eu cet autre amour entre temps, qui ne m'a pas laissée non plus indemne... Le comble c'est que je pense à lui mtnt que je suis revenue avec mon ex (alors que je pensais à mon ex quand j'étais avec lui..). Bref, allez comprendre : mtnt que mon ex est prêt à s'engager, c'est moi qui avance à reculons !
Éternelle insatisfaite ou manque de confiance en l'amour/en soi ...? Je reste profondément insécurisée par les relations amoureuses (ou alors franchement accro aux psychodrames ?) et me demande si la solution, au fond, ne réside pas dans le célibat .. Le hic c'est que j'adore les moments de partage qu'on a ensemble (la tendresse, la complicité, le sexe !) alors comment donner à l'amour une juste place dans sa vie sans qu'il ne nous "envahisse", ou, comme il est souvent dit, en faire "la cerise sur le gâteau"?
Si vous avez des conseils "zen", je suis preneuse !
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

HeavenlyCreature
le samedi 03 août 2019 à 17h17
Bienvenu à toi Télémaque,
Je ressens bcp de culpabilité dans ton récit, et déjà dans ton titre : " Comment J'AI planté mon couple".
Moi, ce que j'en dis, c'est qu'on est 2 dans un couple, et qu'a priori, ta compagne semblait plutôt ouverte à tes discours sur le besoin d'indépendance et d'épanouissement de chacun.
Ce que je vois aussi, c'est que ta compagne t'a trompé, alors que le terrain semblait plutôt favorable à l'échange et à la transparence sur l'ouverture du couple.
Ici, il semble y avoir un désamour, ce qui est plus que courant avec l'usure des années, les enfants et aussi certaines crises existentielles liées à l'avancée en âge. Et puis parfois, il suffit d'une rencontre pour tout remettre en question, ce sont malheureusement des choses qui arrivent !
Bref, tout cela me laisse un peu perplexe. C'est tjs sain de se remettre en question (ne serait-ce que pour ne pas reproduire les mêmes erreurs) plutôt que d'accuser l'autre de tous les maux, mais de là à porter toute la responsabilité de l'échec de votre relation... Je pense que tu te trompes !
Avez vous eu l'occasion de parler elle et toi de tout cela ?
Bon courage en tous cas, et sache que la vie est loin d'être finie après une rupture, au contraire, c'est une nouvelle vie qui débute avec son lot de joies et de peines, mais bcp d'intensité (ce que tu sembles rechercher depuis des années). Alors profite !
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Difficulté sévère lors des premières experiences

HeavenlyCreature
le vendredi 02 août 2019 à 15h43
Salut areasi,
Quelle histoire ! J'ai l'impression que vous avez joué à l'apprenti sorcier et que vous (tu, en l'occurrence) en payez les conséquences aujourd'hui...
Je n'imagine pas à quel point tu dois en baver tant tu cumules les situations inédites, touches à tes limites et sembles totalement ignoré par ta compagne dans le même temps. Il semble que tout ça se joue sur fond d'angoisse d'abandon et de persécution... Bref, le seul conseil que je peux te donner actuellement c'est "sauve ta peau", extrait toi en urgence de cette situation ultra toxique..
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Jalousie ou ...? et que, comment faire?

HeavenlyCreature
le mardi 30 juillet 2019 à 18h36
Merci astrogirl pour ce long développement, j'ai pris bcp de plaisir à te lire, tu as une écriture limpide et bcp de recul sur ce que tu vis. Sur de nombreux aspects, ton cheminement me fait penser à celui que je vis depuis 1 an 1/2. J'aurais grand plaisir à échanger en MP à l'occasion.
Ce que je ressens en filigrane de ton texte, c'est peut-être un éloignement inéluctablement lié à vos évolutions respectives (en particulier ton développement personnel). J'ai l'impression que bien que Q se dise "poly", il reste quelqu'un d'assez fusionnel dans ses relations, j'entends par là qu'il semble énormément s'appuyer sur l'Autre, à travers lequel il semble s'épanouir (d'où sa rencontre qui lui apporte ce truc) là où tu sembles vouloir t'épanouir par et pour toi même. Je veux dire par là que vous ne semblez pas être au même stade en termes de développement personnel (tu parles notamment de "spiritualité", j'y vois un certain niveau de connaissance de soi). Je perçois un décalage entre vous. J'ai l'impression que tu arrives à la fin d'un chemin, ou à une fourche pour être exacte, et que la peur de le perdre à cause de sa 2nde relation cache plutôt la peur/culpabilité et la nostalgie d'être (peut-être) arrivée au bout de cette relation. Mais ce n'est qu'une supposition..
J'ai écrit vite et en suivant mon intuition, j'espère être claire du coup et ne pas être trop à côté de la plaque.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Jalousie ou ...? et que, comment faire?

HeavenlyCreature
le mardi 30 juillet 2019 à 10h34
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton analyse Bidibidibidi.
Que la relation soit mono ou poly, il me semble que se soutenir mutuellement dans les épreuves fait aussi partie de la relation. Fuir à la moindre difficulté (ici dans les bras d'une autre) ne me semble pas très bon signe...
Mon ex compagnon a été mon 1er supporter et je lui dois bcp dans ma carrière professionnelle. Cela s'est fait bien souvent au détriment de son propre bien-être et de notre couple, il n'empêche qu'aujourd'hui, même plus amoureux et séparés, on est un pilier l'un pour l'autre. La confiance et I'amour qu'on se porte est sans limite. Bcp sont surpris et envient notre relation d'ex atypique :"vous avez de la chance"... Mais ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que ça tombe pas du ciel : si on est comme ça aujourd'hui, c'est grâce aux épreuves et aux difficultés qu'on a traversées Ensemble (je précise que le soutien n'a pas été à sens unique, on s'est bcp aidés mutuellement, sur divers aspects de nos vies).
Là où ça pèche j'ai l'impression, Astrogirl, c'est du côté de la communication. Lorsqu'il t'a exprimé sa souffrance, que lui a tu répondu ? Qu'as tu fait ? Peut-être (plutôt qu'une question de disponibilité en temps) ne s'est il pas senti entendu à ce moment là et a-t-il trouvé dans cette seconde relation la considération qu'il lui manquait ? Aujourd'hui que tu ressens cette jalousie ou cette envie (mais je crois surtout cette tristesse de perdre Q), en as tu reparlé avec lui ou préfères tu tirer ta révérence ? Tu sembles être de ceux qui voudraient que l'on devine les choses plutôt que de les exprimer et aussi de ceux qui quittent avant d'être quitté (simple intuition, étant moi même comme cela).
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Polyamour imposé

HeavenlyCreature
le lundi 29 juillet 2019 à 21h17
bonheur
Je suis ENFP-a donc inspirateur également. Tu as vu juste HeavenlyCreature.
Haha j'en étais sûre !
Je t'ai bien sentie :*
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Polyamour imposé

HeavenlyCreature
le lundi 29 juillet 2019 à 19h33
Pour compléter les propos de Bonheur, le test 16 personnalités est basé sur un vrai test en psychologie : le Myers Briggs Type Indicator (MBTI). Quand tu auras fait le test, je t'invite, si tu le souhaites, à prendre les 4 premières lettres de ton profil et de lire la description correspondant à ce type sur Wikipedia, c'est assez instructif.
Perso, je suis ENFP (extraversion, intuition, sentiment, expression) ce qui correspond à "inspirateur" sur 16 personnalités, je serais d'ailleurs pas surprise que ce soit aussi le cas de Bonheur ou tout du moins un profil assez proche ;)
L'idée n'est pas de s'enfermer dans une case mais de comprendre son fonctionnement, chacun de nous étant effectivement unique et appréhendant le rapport au monde et aux autres différemment ! C'est une grille de lecture comme une autre qui peut aider à mieux se comprendre soi même et les autres.
Pour finir, bien que tu te sentes mieux ces jours ci, saches qu'il peut effectivement y avoir des rechutes, Rome ne s'est pas construite en 1 jour. On veut tjs, dans ce genre de situation, que les choses avancent vite, ne plus souffrir, alors que c'est précisément ce processus, ce chemin qu'on devrait apprendre à savourer pour ce qu'il a à nous enseigner.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Le polyamour dans une relation monogame

HeavenlyCreature
le dimanche 28 juillet 2019 à 17h34
ourscalin
Parfait avec ce qui a été décrit déjà.
Savoir ce que tu veux , souhaites et de qui est possible.
Dans mon for intérieur, l'honnêteté est primordiale, et tu devrais l'annoncer à ton compagnon. Ça passe ou ça casse, mais tu seras mieux avec toi même.
C'est vrai qu'idéalement, si tu te projettes avec ton compagnon, le mieux serait de lui dire, sans trop attendre. J'ai l'impression que tu vis très mal cette situation, et je ne vois pas comment cela risque de s'arranger. Comme dit Ourscalin "ça passe ou ça casse", mais plus tu attends, moins ça risque de passer, ça c'est certain.
Mon ex compagnon vit une relation extra conjugale depuis plus d'un an 1/2 avec une femme mariée. J'ai un regard très tendre sur cette relation (bien qu'elle soit la cause de notre rupture) et j'aime bcp cette femme, que je considère comme une amie. Mais j'ai vraiment du mal à comprendre comment elle fait pour vivre avec cela sur le cœur. Plus le temps passe, plus tu t'enfonces dans ton mensonge et plus il est difficile d'avouer la vérité j'imagine... Mais quand même, ça doit être un sacré machin à vivre au quotidien..
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : En amour, il n'y a pas de justice

HeavenlyCreature
le dimanche 28 juillet 2019 à 16h39
Bonjour et bienvenu à toi Johnsenna,
Serais-tu d'accord pour expliciter ton titre : "en amour, il n'y a pas de justice"?
Quels sont les aspects que tu trouves "injustes" dans ta situation et/ou celle de ta compagne et/ou la vôtre. Qu'entends tu par "juste/injuste"?
Qu'est ce que cela te fait ressentir ?
Merci d'avance.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Le polyamour dans une relation monogame

HeavenlyCreature
le samedi 27 juillet 2019 à 23h22
Bonsoir et bienvenue à toi Montagne,
Ce n'est pas ici que tu seras jugée, sois en assurée.
Je suis néanmoins intriguée par ton titre "polyamour dans une relation monogame". Je pense que le premier pas pour sortir de ta culpabilité et de l'anxiété que tu décris (qui en est un symptôme) est de poser les mots juste sur la situation que tu vis, à savoir, une situation d'adultère. Je ne pose aucun jugement de valeur en utilisant ce terme, simplement, appelons un chat un chat, tu trompes ton compagnon... C'est à partir de ce constat, cette acceptation, que tu sauras te poser les bonnes questions et agir en conséquence.
Ce n'est que le début d'un long cheminement, pour toi, mais aussi pour les hommes que tu aimes.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Polyamour, adultère, et pardon
Discussion : Polyamour imposé

HeavenlyCreature
le lundi 22 juillet 2019 à 22h47
Aurore, tu n'as pas envie de le faire souffrir, et lui de son côté n'a pas envie de te faire souffrir non plus.
Vous voulez l'un et l'autre le bonheur de l'autre.
Et vous communiquez.
De là, vous avez bcp d'ingrédients réunis pour que cela fonctionne.
Ne manque que le temps. Bcp de temps. Et de la patience.
La jalousie, c'est un sujet récurrent sur ce forum (il y a même une section dédiée).
Pas de recette miracle contre ça : bcp de temps (des mois, sans doute des années), de la confiance en soi et en l'autre, du dialogue, des lectures aussi (pour ça Bonheur saura te conseiller avec précision).
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Un trouple durable, ça existe vraiment ?

HeavenlyCreature
le lundi 22 juillet 2019 à 18h11
artichaut
Un couple durable, ça existe vraiment ?
Haha j'ai failli faire la même ^^'
Discussion : Polyamour imposé

HeavenlyCreature
le dimanche 21 juillet 2019 à 23h19
kill3rbe je trouve ta démarche de venir ici super.
Effectivement, on ressent cette fragilité que tu décris chez Aurore, mais vouloir l'épargner à tout prix a finalement eu l'effet inverse.
Quant à sacrifier ta nature poly pour elle et ta 2nde relation, je ne pense pas que ce soit une si bonne idée... On sait tous ce qu'il se passe quand on met sous le tapis, ça finit tjs par ressurgir au centuple..
En revanche, c'est une belle preuve d'amour que tu lui donnes là, sans doute une manière de la rassurer sur tes sentiments.
Ce que j'en pense, c'est qu'après cette annonce, ce chamboulement, il va vous falloir un peu (bcp) de temps pour discuter et reprendre confiance l'un en l'autre, quitte à mettre ta seconde amoureuse en stand by qques temps, puis y aller crescendo, en accordant à Aurore le temps dont elle a besoin pour s'y faire...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Style d'attachement et polyamour
Discussion : Polyamour imposé

HeavenlyCreature
le dimanche 21 juillet 2019 à 16h32
Bonjour Aurore et bienvenue ici.
Si tu lis quelques articles et témoignages de ce forum, tu verras que le polyamour ne peut être imposé, mais nécessite le consentement de toutes les parties prenantes.
Ton compagnon a développé une relation adultère. Certes, il a eu le mérite de te l'annoncer au bout d'un mois mais ça n'enlève en rien la nature de cette relation. Transparence n'est pas consentement. Parler de polyamour n'est pas tout à fait approprié à ce stade, ce qui ne veut pas dire que votre couple ne peut pas évoluer dans ce sens à force de dialogue et de bienveillance. Il me semble cependant que ton compagnon ne te laisse guère le choix.. À toi donc de peser le pour et le contre.. Et de prendre une décision en connaissance de causes. Prends le temps :)
Courage en tous cas...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.