Participation aux discussions
Discussion : Pas polyamoureuse ? De mon point de vue, si !

artichaut
le dimanche 12 mars 2023 à 17h39
Merci pour le partage.
L'expression de tes besoins et limites me fait clairement un effet directement répulsif. Mais c'est que je ne veux plus du tout moi-même, être dans de telles problématiques.
Heureusement que tu as expliqué tout ce passif avec lui, sinon ça aurait pu paraître carrément autoritaire comme besoins et limites.
En fait, moi ça me renvoie à un truc que je trouve très très présent dans le "polyamour", et que pour le coup je ressent là autant chez lui que chez toi : vouloir vivre l'impossible.
Ce qui revient pour moi à prendre les choses à l'envers. Je veux ça, donc… !
Aujourd'hui perso, je suis dans une démarche qui me semble inverse (changement de paradigme). Voir quels sont les possibles, les possibles simples et faciles, et partir de là.
Dans ton exemple les possibles me semblent clairement être : entretenir une relation non investie.
Et vouloir autre chose, n'est pas critiquable en soi, mais clairement c'est s'exposer, sciemment ou non, à d'immenses problèmes.
Et ça me donne un peu envie de dire : faut pas venir se plaindre après, si ça ne marche pas (autant pour lui que pour toi).
Discussion : [Nantes] Papouilles amimoureuses #02 [entre mecs] — 21 mars 2023

artichaut
le jeudi 02 mars 2023 à 17h37
Discussion : [Avignon] Faire réseau autour des non-monogamies #01 — Grand WE de travail et de convivialité du 29 avril au 1er mai 2023

artichaut
le mercredi 01 mars 2023 à 11h35
Les inscriptions sont ouvertes !
Événement réservé aux personnes déjà actives dans le monde des non-monogamies :
- orga d’événements, d’ateliers, de stages
- autrice/auteur, dessinatrice/dessinateur, traductrice/traducteur, maison d’édition
- artiste, vidéaste/cinéaste, youtubeuse/youtubeur, créatrice/créateur de podcasts
- responsable d’un forum, d’un blog, d’un site internet
- etc
⇨ La jauge étant limitée, on va probablement devoir limiter à 2 personnes max par collectif.
On est plein à organiser plein de choses, à réfléchir, à écrire sur les non-monogamies et on ne se connaît pas toujours, ou pas encore, ou bien ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
Ça fait longtemps qu’on y pense, qu’on en parle, on a décidé de l’organiser : un grand week-end, pour se rencontrer, discuter, partager nos idées et nos expériences respectives. Et qui sait : bousculer nos certitudes, tisser de nouveaux liens, inventer de nouvelles choses à faire ensemble ou séparément, s’entraider, s’aider à voir +loin.
Discussion : [Ne pas répondre à ce fil] Brouillon / Bac à sable BaS / Mise en forme / Tests en tous genres

artichaut
le lundi 27 février 2023 à 16h47
• Les Nouvelles hétérosexualités de Daniel Welzer-Lang.
• Amours plurielles : échange, mélange et autres pratiques... de Richard Vieille
• La Déliaison amoureuse - de la fusion romantique au désir d'indépendance, de Serge Chaumier.
• Théorie du corps amoureux - pour une érotique solaire, de Michel Onfray
• Millénium, Trilogie nordique.
• Jadis, nouvelle de Maupassant
• Hiérarchie du Cocuage de Charles Fourrier
• Les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple, d'Yves-Alexandre Thalmann.
• Garder intact le plaisir d'être ensemble, prévenir le désamour, d'Yves-Alexandre Thalmann.
• Les Amours infidèles, de Willy Pasini.
Commentaire : Le thème y serais abordé.
• La Ballade de l'impossible, d'Haruki Murakami.
• Les Dépossédés, d'Ursula le Guin.
• Arianrhod La roue d'argent, de Ormhael, roman historique Celte.
• Jamais dans ma vie de Karni Nine
• Virée amoureuse à l'est, de Adrien Gygax . Édition du Cherche midi 2017, 148 pages.
• Voyage en extrême-orient de Guy de Pourtalès, édité aux éditions Infolio, écrit dans les années 30.
• Nous, à qui rien n'appartient, édité aux éditions Infolio, écrit dans les années 30.
• livres de John Irving (à préciser)
• Voyage en extrême-orient ; Nous, à qui rien n'appartient, livres de Guy de Pourtalès édités aux éditions Infolio, écrits dans les années 30.
• Stella (Erstfassung 1775). Johann Wolfgang von Goethe. Première version uniquement.
• Premiers poèmes. (Frühe Gedichte) de Rainer Maria Rilke :
• Le Nouveau monde amoureux de. Charles Fourier. 1820. (première publication 1967)
• Vendredi (Friday), de Robert A. Heinlein. 1982
• Le Chat passe-muraille (The Cat who walks through Walls), de Robert A. Heinlein. 1985.
• Au-delà du crépuscule (To sail beyond the Sunset), de Robert A. Heinlein. 1987.
• Les Dieux eux-mêmes (The Gods Themselves, 1972) Isaac Asimov.
• Le Livre du rire et de l'oubli (Kniha smíchu a zapomnění, 1978). Milan Kundera.
• La Tour Interdite. (titre original : The Forbidden Tower, 1977). Marion Zimmer Bradley.
• L'Héritage de Chanur. J'ai lu no 3648, 1994 ((en) Chanur's Legacy, 1992) de CJ Cherryh
• L'invitéede Simone de Beauvoir, 1943.
• Les Lettres de Capri.(Le lettere da Capri, 1954) Plon, « Feux croisés », 1956 ; rééd. Livre de poche no 5035, 1977 ; rééd. dans une nouvelle traduction Autrement, « Littératures », 1996 ; rééd. Le Livre de poche no 15433, 2003 de Mario Soldati.
• La Résistance, Bayard, 2010 (es) La Resistencia, 2004) Laura Gallego García.
• Portrait d'un mariage, Stock, 1974 (Portrait of a Marriage, 1973) Nigel Nicolson.
• Une vie bouleversée : Journal 1941-1943 (Anglais: An interrupted life: the Diaries of Etty Hillesum 1941–1943). d'Etty Hillesum.
• Le Mariage et la morale. Éditions françaises : Gallimard 1930 ; Robert Laffont 1970 ; 10/18 1997 (Original : Marriage and Morals, 1929). de Bertrand Russell.
• La Panique morale de Ruwen Ogien
• L'Éthique aujourd'hui : maximalistes et minimalistes de Ruwen Ogien
• Le Dernier testament (lequel ?)
• L'Homme expliqué aux femmes, de V. Cespedes
• La Sainte folie du couple, de Franck Salomon
• La Jalousie amoureuse d'Anne Clotilde Ziegler, Solar 2018
• Le Contrat universel : au-delà du mariage gay, par Lionel Labosse, À Poil, 2012
• En finir avec le couple ! : la méthode miracle écrit par Robert Macia (Les petits matins, 2010)
• Le Souci des plaisirs de Michel Onfray, 2008
• Les Amours de Fanchette d'Imago des framboisiers. et Nos amours les plus belles, 2017, 3 tomes.
• Indomptables, d'Antoine Delouhans, auto-édition, 2018.
• Au-delà des anges: Romance biker polyamoureuse de J. I Wolf. Auto-édition 2024. 341 pages. EAN : 978B0D1RM349Y
• Le petit guide du couple libre : bien vivre sa relation non-exclusive, d'Emma Royer
Amazon édition 2020. 74 pages.
• Osez le Polyamour pour une vie enfin libre : Guide incontournable pour sortir de la routine et des relations monotones Format Kindle uniquement sur Amazon de Matthieu Depierre
• Roxane ou Cyrano revisité, d'Alexandre Mirandole, 2019
• Jamais dans ma vie de Karni Nine. Assyelle 2015.
• Adeline et les amours pluriels de Jean Morly, Les Éditions Du Net 2013
• ieXie de Michelle Deshaies, 2018 (ebook seulement)
• Mes âmes soeurs de Kim Messier, éd. de Mortagne, 2018 (ebook seulement)
• De L'amour Singulier Aux Amours Plurielles de Mayet-Albagnac Gisèle, Nomlbre7 2021
• Amours plurielles de Béatrice Hammer, Avallon & Combe 2023 (ebook seulement)
• L'amour au pluriel : Le voyage de Charlotte à travers le polyamour de Charlotte Rivers, auto-édition 2023 (ebook seulement)
• Jamais Deux Sans Trois, de Eve Langlais, Milady 2013, Tome 1 - Naomi + Ethan + Javier , Tome 2 - Francine + Mitchell + Alejandro
• Au Commencement Était Le Sexe - Aux Origines Préhistoriques De La Sexualité Moderne de Christopher Ryan & Cacilda Jethá, Alisio 2021 (Sex at dawn, Harper 2010)
• Corps, amour, sexualité : les 100 questions que vos enfants vont vous poser de Charline Vermont.
• Aglavaine et Sélysette de Maurice Maeterlinck, pièce de théâtre créée en 1896.
Discussion : [Vidéo] Comment voulons-nous aimer ? Série de 3 reportages, Arte 2022

artichaut
le lundi 27 février 2023 à 09h26
Comment voulons-nous aimer ?
Série de 3 reportages allemand.
Réalisation : Annebeth Jacobsen et Frank Diederichs
3 x 53 minutes. Arte, 2022
En trois volets, un état des lieux des relations amoureuses au XXIe siècle.
1. L’enfant de la liberté
Dans ce volet : comment pouvons-nous parvenir à concilier amour, sexualité et liberté ?
L’autrice et militante Gretchen Dutschke-Klotz raconte son histoire avec Rudi Dutschke, jeune étudiant activiste des années 1960, qui ne souhaitait pas construire une relation selon les modèles classiques : après mai 1968, comment ne pas envisager l’amour autrement ? À Berlin, les créatrices du site Internet We Feast proposent aux participants de leurs ateliers d’explorer leur sensualité à travers un voyage culinaire et intime. Quant aux sociologues Eva Illouz et Friedemann Karig, ils tentent d’éclairer le concept de liberté dans le couple.
2. Jusqu’à ce que la mort nous sépare
Ce volet explore les différentes formes de relations amoureuses et les modèles, novateurs ou non, suivis par les personnes qui souhaitent toujours passer toute leur vie ensemble.
Hanna et Tristan échangent leurs vœux devant famille et amis, une étape qui leur a paru évidente. Les époux Nadja et Clemens von Saldern exercent tous deux en tant que thérapeutes pour couples. Ils racontent leur travail auprès de personnes qui doutent face aux exigences de la monogamie. Saskia et sa compagne vivent quant à elles dans une relation polyamoureuse, ce qui ne les empêche pas de se marier à leur tour. La sociologue Eva Illouz rappelle que le mariage est une construction sociale, étroitement lié à la dépendance des femmes à leur époux : à mesure que leur émancipation progresse, cette institution perd de plus en plus sa raison d'être.
3. C’est compliqué
Ce volet part à la rencontre d’hommes à la recherche de leur masculinité. Les rôles n’étant plus si clairement définis entre les genres, ils cherchent à se repositionner dans leurs rapports avec les femmes...
En Allemagne, les soirées consacrées aux célibataires et intitulées "Fisch sucht Fahrrad" ("Poisson cherche vélo") sont légendaires. Tout y semble plus facile qu’ailleurs… et pourtant, nombreux sont ceux à rentrer seuls chez eux après la fête. La youtubeuse Valentina Vapaux témoigne à son tour de son expérience tumultueuse avec l’amour, de sa rupture face caméra à son déménagement à la campagne pour trouver l’apaisement, en passant par la découverte de sa bisexualité.
Discussion : [Vidéo] Amélie : comment répondre à mes besoins ? du 14 février 2023 Durée 1h20

artichaut
le dimanche 19 février 2023 à 23h59
Merci pour le partage.
J'ai trouvé ça chouette mais un peu longuet.
L'impression d'être avec des copines. Beaucoup d'évidences partagées. Mais rien non plus qui m'ait vraiment questionné, interpellé, ou transporté dans des questionnements nouveaux.
Ça donne envie de voir des vrais gens, plutôt que de mater une vidéo.
Ah si j'ai été étonné à la fois par la fluidité de la parole, bien qu'elles se "coupent la parole" tout le temps (ou parlent en même temps).
Discussion : [Livre] « Mono Poly : Itinéraire d'une aspirante polyamoureuse » de Valentine Darles, 2022

artichaut
le dimanche 19 février 2023 à 14h02
Voici (enfin) mon avis sur le texte « Mono Poly : Itinéraire d’une aspirante polyamoureuse ».
Attention pavé !
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SPOIL ALERTE
Si tu n’aimes pas le spoil et que tu n’as pas encore lu le livre, ne lis pas ce qui suit.
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Alors déjà, pour trancher avec des choses que j’ai pu lire ici, ou ce que le titre et le sous-titre pourraient laisser penser, il peut être utile de mentionner que d’après moi… ce n’est pas un livre « poly » (au sens de prôner une éthique polyamoureuse), et ça me semble même tout le contraire, à savoir une charge sans concessions contre le polyamour.
Ensuite, ça me semble tout sauf un livre plaisant, agréable, feel good, etc. J’ai même trouvé ça, à plein de moments… très glauquissime.
Et pour autant ça me semble un livre probablement nécessaire (j’y reviendrais), mais je me pose quand même des questions sur la forme de la narration et les choix de l’autrice.
Perso j’ai eu du mal à accrocher au début. Je ne suis pas fan du style de l’autrice : je trouve qu’elle décrit vraiment trop tout, on a l’impression que c’est de la pure description de réel, et je m’emmerde vite. Je trouve ça longuet ces descriptions à n’en plus finir.
Comme d’autres l’ont dit c’est hyper grossophobe : dès la deuxième page, et après ça n’arrête pas d’enchaîner. Et pas que grossophobe, mais hyper jugeant sur l’apparence physique. C’est dommage. Pas tant parce qu’il faudrait respecter une morale bienséante ou de l’absolument politiquement correct, mais parce qu’à aucun moment dans le livre (même pas dans l’envolée féministe à la fin) les jugements sur l’apparence physique ne sont visibilisés comme pouvant participer à ce qui (à mon sens) va être dénoncé dans le livre : l’appropriation du corps de l’autre, et la tentative de le conformer à son idée, et à son usage personnel.
Effectivement ça m’a semblé très peu anonymisé. J’ai beau ne pas avoir connu cette époque-là, j’ai sans problème reconnu certaines personnes, encore présentes dans le milieu poly et sexpo d’aujourd’hui.
J’ai bien aimé quand même la toute première scène de sexe (chap 5). Mais c’est quasi la seule que j’ai appréciée du livre. Avec le recul ça me semble une scène où le personnage n’est pas encore tombé dans le milieu polybertin à venir et qui va lui faire renier tout ce qu’elle est …avant de finalement le quitter. Tout le livre est ainsi un genre de parenthèse polybertine où la narratrice va se faire happer par un milieu qui se veut et se présente comme déconstruit, mais qui en réalité traque et force ses proies avec autant de précision que de glauquitude.
Une autre scène qui au début du livre m’a plu, c’est la séance chez le gynéco (chap 4), j’ai trouvé ça long et chiant, mais au moins ça parle de quelque chose dont on parle peu dans les romans (la violence de la médecine). Et ça préfigure le discours féministe final. Là aussi, comme si la narratrice était féministe avant de rencontrer le milieu polybertin, et que celui-ci avait réussi à le lui faire oublier (jusqu’au sursaut final, heureusement).
Elle est lesbienne, on va la forcer à ne pas l’être. Elle est féministe, on va la forcer à ne pas l’être. Elle est mono, on va la forcer à ne pas l’être.
J’ai reçu ce livre comme une description minutieuse d’une descente dans l’enfer du milieu polybertin parisien de ces années-là.
Et finalement ce style que j’ai d'abord trouvé "chiant à lire", m’a semblé pertinent, car il donne à voir avec un maximum de détails les mécanismes en jeu. Peut-être c’est pour ça que l’autrice a tant besoin de décrire les choses de façon aussi minutieuse, comme s’il fallait absolument tout décrire. C’est une description au scalpel, qui se doit d’être minutieuse et exhaustive, pour qu’on ne puisse pas lui reprocher d’être « pure fiction ».
Certes ce livre peut donner la nausée, mais il est possible que ce texte soit important, car possiblement il documente une époque. Une époque peu glorieuse mais qui constitue le lit du milieu poly d’aujourd’hui. Et présente assez clairement les écueils et les récifs qui se cachent dans l’océan poly.
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Ce qui toutefois m’a gêné (jusqu’au sursaut final) c’est que la narratrice n’est pas consciente de ce qui lui arrive. Et que le récit fait le choix de ne pas donner à voir (sauf à la toute fin) l’aspect problématique de ce qu’elle vit.
J’ai trouvé ce livre très malaisant. Il m’a fait penser au livre « La vie sexuelle de Catherine M » qui pour moi raconte le chemin d’une personne qui semble ne pas se rendre compte elle-même (même écrivant un livre) qu’elle se fait violenter, violer, déshumaniser…
Du coup, comme pour le livre de Catherine Millet, on peut le lire comme un récit plaisant qui vante la liberté sexuelle, décrit de mignonnes petites scènes érotiques, et ne pas voir le dark side derrière le vernis.
L’envolée féministe finale de Mono Poly pouvant même paraître mignone et "dans l’air du temps", limite sexy, et perdre sa charge profondément politique.
Autre chose que je ne comprends pas, c’est l’insistance de l’autrice à dire que ce livre est une fiction (tout en s’appuyant pourtant sur un travail de recherche en sociologie). Quelle est alors la part de réel et de fiction dans ce récit ? Et pourquoi faudrait-il fictionner ? Pour protéger qui ? Ou se protéger de quoi ? La fiction a-t-elle ici un rôle, comme dans les dictatures, de pouvoir dénoncer sans en avoir l’air ? Dénoncer, mais se protéger, en se dédouanant de le faire ?
Ou bien ce récit fictionnel a un rôle cathartique ? Raconter toute la glauquitude vécue, pour la faire sortir de soi, pour s’en débarrasser enfin, pour peut-être aider d’autres à libérer la parole, mais sans être capable soi-même d’en assumer la charge politique ?
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Et dans ce livre-là, la narratrice semble se faire violenter sur tous les pans de sa vie : sexuellement, affectivement, relationnellement, bdsm-ment, même sur le plan du travail salarié.
On peut presque le voir comme un livre sur la condition des femmes en France dans les années 2010.
Le récit alterne pour moi entre des trucs ennuyeux, des trucs malaisants, et des trucs un peu chouettes (quand on la sent parfois (re)prendre du pouvoir sur sa vie).
La narratrice est quand même beaucoup dans les masques sociaux et les faux semblants, dans se conformer à un modèle (comme le fait d’être un objet de désir, docile et manipulable) qu’on semble attendre d’elle, dans l’absence de raison de vivre, le dégoût et le découragement …alors oui quand elle reprend un peu du pouvoir sur sa vie, ça fait du bien à lire.
Mais à peine nous a-t-on donné une scène un peu renforçante à lire, qu’on repart dans des scènes de dragues toutes +glauquissimes les unes que les autres. On dirait un manuel de la déchéance en milieu patriarcal. C’est désespérant.
Déjà que j’ai du mal avec la séduction, mais alors là, lire tout ça, m’a semblé repoussant au possible. Comme s’il ne pouvait jamais exister une once de sincérité entre ces personnages (pas même chez la narratrice qui joue au même jeu du paraître et des faux semblants sociaux).
Perso, ça m’a donné à voir, certaines de mes propres tentatives relationnelles passées, comme le possible inéluctable prolongement du patriarcat. Et je me suis beaucoup demandé à la lecture si c’est quand même éclairant (donc un peu empouvoirant) ou juste déprimant et désespérant.
C’est un roman par vagues. Il alterne entre le glauque, et quelques minuscules améliorations de l’état émotionnel de la narratrice, qui dans de rares moments, semble enfin vivre pour elle-même et non pour les autres.
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Ce que j’ai trouvé malaisant dans le livre, c’est que certes les mecs ont des comportements de prédateurs, mais qu’elle aussi (en tout cas dans les 2 premiers tiers) semble se soumettre (presque volontairement) à être la proie des autres, à nier ses désirs, à se conformer au désir (parfois même supposé) de l’autre, etc.
Du reste, elle-même, quand elle drague, elle se comporte de manière que moi je nommerai « prédatrice » (faux semblants, absence de vérification de consentement, chercher à obtenir quelque chose, adapter les moyens à sa fin, etc.).
C’est vraiment toute cette société qui est viciée. Et ce qui est malaisant c’est que la narratrice semble n’avoir que très peu de recul sur tout ça. En tout cas elle décrit les choses, sans —la plupart du temps— sembler voir le problème, ou alors le voir, mais l’accepter avec résignation et dégoût.
Alors ça fait du bien quand, dans le dernier 1/3 du livre, elle « reprend vie » enfin.
Mais ça veut dire qu’en tant que lecteur/lectrice il faut être capable de voir le problématique des situations, vu qu’on ne nous donne pas les clefs pour le voir. C’est ça que j’ai trouvé rude à lire : l’absence de clefs pour comprendre.
On se demande où en est l’autrice aujdh avec tout ça, et quel regard elle a, quel recul elle a, sur ce qui semble quand même être… sa vie passée.
Elle se contente de décrire les choses avec minutie et soucis du détail, mais n’a que très peu de méta-réflexion sur les situations qu’elle vit. Elle est dans l’acceptation et le dégoût (au moins les 2/3 du livre).
Elle retranscrit, je trouve « sans âme », une série de situations où elle est au cœur, mais avec peu de présence.
Je me suis demandé si la présence d’une narratrice abstraite racontant l’histoire de ce personnage principal, n’aurait pas été préférable, pour permettre une distanciation vis-à-vis des scènes vécues et ici racontées. Quitte à ce que cette narratrice soit le personnage de la fin, qui possède le recul d’avoir vécu cette traversée des enfers, mais d’en être sortie indemne.
Au lieu de ça, j’ai peur que ce manque de distanciation puisse créer chez certaines lectrices (et éventuellement lecteurs) une forme de dissociation, qui nous replonge à l’identique dans des situations traumatiques vécues, mais sans le recul nécessaires pour être capables de les identifier comme problématiques.
Le récit alors, risquant de se retrouver à presque "cautionner" ce que possiblement il cherche à dénoncer, ou en tout cas autorise des lectures en surface, tel que certaines critiques que j’ai pu lire, semble le montrer.
Pour moi vers la fin, la narratrice semble enfin sortir un peu de ses failles. Mais si tu n’as pas vu les failles, tu ne peux pas voir et comprendre comment elle en sort. Du coup ça sonne un peu faux et un peu chute fictionnelle ("à la mode" de surcroît, puisque féministe).
Pourtant ce livre me donne encore+ à voir et me permet d’encore+ comprendre à quel point ce monde est vicié. C’est peut-être utile, même si ce n’est pas un constat très agréable.
Honnêtement, une fois le livre fini, je ne savais plus trop quoi en penser.
Je trouve quand même qu’à la toute fin elle nomme plein de choses (elle tient un discours féministe, etc.). Mais ce qu’elle nomme reste un peu en surface. Elle ne décrit pas précisément les comportements problématiques et ne nomme pas non plus s’être fourvoyée elle-même.
Et la toute toute fin (à Marseille) est très déroutante (m’a semblé très fictionnelle pour le coup, là où le reste me semble ultra crédible et réaliste) : genre elle arrive à Marseille, et toute sa vie change : elle trouve du taf, elle est heureuse, elle rencontre l’amour (avec une femme).
Magique le soleil de Provence quand même !
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Bon puisque personne n’a nommé ce qui me semble vraiment problématique dans les comportements des personnages je vais le faire un peu ici et tâcher d’expliquer pourquoi j’ai trouvé les scènes de sexe/drague toutes +glauquissimes les unes que les autres.
Je ne vais pas pouvoir tout visibiliser. Ça m’obligerait à relire tout le livre pour en citer des passages précis. Je vais me contenter d’une vision un peu globale et de mémoire, sur les choses qui me semblent les +trashs.
Elle (la narratrice) débarque dans le milieu polybertin parisien
- Elle est accueillie à bras ouverts (elle est jeune et jolie) au café poly mais en fait les orgas, tels des rapaces, lui tombe dessus et la drague ouvertement dès le 1er jour.
- On lui vent du rêve (liberté, non-exclusivité, découverte de soi, sexe, amour, etc.) mais personne jamais ne lui parle des difficultés qui peuvent aller avec ce mode de vie, et surtout on ne l’écoute pas. En fait on la force à quitter ce qu’elle est (lesbienne mono) pour devenir ce que l’on veut qu’elle soit (hétéro, ou à la limite bi, poly, et libertine) et l’on s’extasie devant sa transformation.
- Les relations humaines ne semblent pouvoir fonctionner que sous l’égide des faux semblants, du langage implicite et de la culture du viol. Nulle part il n’y a d’authenticité. Tout n’est que masques sociaux et non-dits. Tout le monde se ment (à soi-même et aux autres).
- Son soi-disant initiateur au monde de la nuit (orgie et bdsm) la laisse complètement en roue libre dans la fosse aux lions dès la 1re soirée. On ne lui transmet aucun code, aucune explication. On l’incite au contraire à se conformer à un monde existant, à des attentes et on la félicite de s’adonner à des comportements fantasmés attendus.
- Elle a une envie très forte de vivre son désir (puisque la société et ce milieu lui vendent la Lune) mais personne ne la met en garde contre rien.
- Sous couvert de prise de pouvoir sur sa vie, on l’oblige à se conformer à un monde présupposé (sans rien lui expliquer), où elle subit de la maltraitance (sans la nommer comme telle) et où on lui offre un genre de faux consentement, puisqu’on ne lui offre jamais de porte de sortie.
- Elle est sursollicitée par les mecs (alors qu’elle se présente comme lesbienne) et le consentement n’est tellement pas au rendez-vous qu’elle a peur d’être exclue du milieu poly si elle met un vent à un mec et se sent obligée d’accepter « les sales règles d’un jeu auquel elle n’a pas envie de prendre part ».
- Même le mec censé être +déconstruit que les autres, qui se présente comme ne voulant par forcément de sexe, etc. force son consentement, dit une chose et fait le contraire (pour créer un rapprochement tactile entre elle et lui). Dès que le sexe advient dans la relation, il semble n’avoir en fait attendu que ce moment, et donc avoir tout fait pour que ça arrive. Il est moins directement prédateur que les autres, mais s’avère finalement bien +manipulateur et finit même par se montrer ultra possessif.
- La générosité, l’empathie désintéressée et la solidarité, ne semblent pas faire partie de ce monde. Au contraire les mecs parviennent à leur fin, car ils font ce qu’il faut pour y arriver.
- Dès qu’elle commence une relation elle se retrouve comme sous emprise, au point que les ruptures deviennent des soulagements.
- Elle cède (presque) toujours aux avances mais sans désir, et personne ne semble y voir de problème. On ne lui demande pas ce dont elle a envie, juste on la force à vivre ce que l’autre a envie. Quand elle se laisse faire, se laisse entraîner, c’est reçu comme quelque chose de positif.
- Elle est régulièrement dégoûtée, vide, sans excitation, sans désir, mal à l’aise, triste, blessée, maltraitée, honteuse, …et ça semble normal à tout le monde.
- Elle est +prompte et +lucide à décrire ce qui ne va pas dans le monde du salariat. Pourtant elle vit exactement les mêmes choses (la même pression, les mêmes injonctions, le même déni de sa personne et de ses désirs).
- Tout semble écrit d’avance. Elle se conforme à ce qui est attendu d’elle. Mais on ne lui laisse pas d’autre choix. Ça donne le sentiment d’un cercle vicieux infini, sans échappatoire possible. Si elle ne se conforme pas, elle se fait moquer, humilier, rejeter.
- En tant que femme (jeune et jolie) elle est idéalisée, mise sur un piédestal, portée aux nues, jalousée, et mise sous emprise. On finit même par lui demander d’être exclusive !
etc., etc.
Beaaark. Au secours.
Ce monde qui se prétend déconstruit s’avère a minima aussi pourri que le monde dit "normal". Les mecs n’ont qu’une idée en tête et qu’un but dans la vie : posséder la femelle.
Les femmes (jeunes et jolies) ne semblent avoir qu’une seule alternative : se laisser posséder (ou changer de ville).
Et je trouve ça peu rassurant que des mecs puissent aujourd’hui lire ce livre et voir de l’éthique dans le comportement des mecs décrits dans ce livre.
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Fin du SPOIL
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Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #06 — jeudi 16 mars 2023

artichaut
le samedi 18 février 2023 à 23h07
Pour cette Papote on reviens à Rennes.
Attention le texte d'invitation à pas mal changé ! Si vous êtes déjà venu·e·s à une Papote, on vous incite à tout relire.
On espère ainsi avoir clarifié les intentions et le cadre de ces événements.
_________
Précédentes Papotes : #0, #1, #2, #3, #4, #5…
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).
Discussion : [Val d'Oust, Morbihan] Papotes amimoureuses #05 — vend 17 février 2023

artichaut
le samedi 18 février 2023 à 14h36
Petit Bilan de ces Papotes #5
Nous étions 9. Dont 4 personnes qui venaient pour la 1ère fois (et parmi elles, 2 que je n'avais jamais rencontré).
Nous étions accueillies dans une maison, belle, confortable et chaleureuse, fournissant un cadre très agréable pour un tel événement. Merci à nos hôtes pour cette proposition.
Merci à la personne qui est arrivée pile à l'heure (19h 00 !). Les arrivées suivantes se sont échelonnées, mais on a pu vivre un moment formel avec quasi tout le monde, assez rapidement. C'était agréable et bien pratique, pour faire groupe, avant de commencer.
Merci pour tout ce que vous avez apporté à manger et à boire. C'était chouette (sauf la petite bourde ne respectant pas la demande spécifique de l'événement : non les chips à la crevette ce n'est pas végétarien !).
L'assemblée était encore une fois très majoritairement masculine : deux femmes seulement, sur 9 personnes. Alors que quand j'organise un événement entre mecs, on n'est que 3…
Après un court interlude formel (présentation de l'événement + tour de prénom/pronom et une gratitude) nous avons grignoté des victuailles en discutant en petits groupes de manière totalement informelle.
J'ai eu le sentiment de commencer à réussir à expliquer un peu mieux, ce que je cherche à organiser (notamment on a tenté de définir les mots "papotes" et "amimoureuses"). Et nous avons enfin réussis à —pour ainsi dire— ne pas parler de polyamour (youpi !).
Ça me donne envie de complétement ré-écrire l'invitation pour les prochaines fois.
- À la fois pour bien expliquer en quoi ces événements s'assument complétement comme des espaces de rencontre, mais ne sont en revanche pas des espaces de drague et de séduction. Il est par exemple tout à fait ok, d'avoir envie de se revoir en dehors de ces temps d'événements (et ces événements existent aussi pour fabriquer ces possibles-là !) pour autant la demande est de ne pas initier ces rencontres par les biais de la séduction.
- À la fois pour bien expliquer en quoi ces événements ne sont pas des événements polyamoureux (pas plus que des événements monogames ou anarel), et expliquer alors ce qu'ils sont.
Après ce temps d'apéro-repas-grignotage, nous avons migré dans une autre pièce, pour discuter de nos envies pour cette soirée. Nous en avons ensuite mis en pratique quelque unes :
- on a découvert et testé le jeu Constellations (édité par Gender Game et qui vient de paraître)
- on a joué de la musique ensemble (improvisation avec des instruments de toute sorte, et du "chant intuitif" : aucune technicité n'étant requise)
- on a terminé par un cercle de confidences allongés en étoile sur le sol.
L'ambiance générale de la soirée m'a semblé simple, chaleureuse, et décontractée.
La soirée s'est terminée, d'un commun accord, aux alentours d'une heure du matin.
Merci à la personne qui le lendemain matin, a respecté l'horaire de départ ("avant 10h") annoncée dans l'invitation.
Discussion : Des polys de Caen et alentours ?
Discussion : [Val d'Oust, Morbihan] Papotes amimoureuses #05 — vend 17 février 2023
Discussion : Mari ou cousin
Discussion : [Lexique] Polymonogamie ou Poly-Monogamie

artichaut
le mardi 31 janvier 2023 à 21h15
J'appelle Polymonogamie (ou Poly-Monogamie) le fait de vouloir avoir plusieurs relations amoureuses et sexuelles.
Le terme peut sembler étrange, pourtant c'est bien de celà qu'il s'agit la plupart du temps dans ce que l'on entend souvent derrière le mot "polyamour" : non pas détruire la monogamie, mais la démultiplier.
Il s'agit en fait d'un genre de polygamie, mais qui généralement ne s'assume pas comme tel. La Polymonogamie élargit la monogamie, sans forcément multiplier le mariage (ce qui est de toute façon interdit en France).
Les notion de trouples, de hiérarchie relationelle, de relation socle, ou le fait de chercher à dénombrer ses relations, entre autres… appartiennent à la polymonogamie.
La polymonogamie a ses thèmes récurents : l'emploi du temps, la jalousie, la frustration, éventuellement la famille ou encore le coming out… qui tous ont en commun de chercher à élargir la monogamie en multipliant un certain type de relations.
Les café polys sont souvent très axès autour des questions de la polymonogamie car de fait la polymonogamie rencontre beaucoup de difficultés (sociétales, matérielles, relationnelles…)
La polymonogamie a besoin d'une certaine reconnaissance sociale pour pouvoir exister, car elle cherche à transformer le modèle adultère en un modèle plus éthique.
______________
Voir aussi :
- le Lexique du site et sa page discussion.
- Définition(s) du polyamour
- le fil générique : Décortiquons la Monogamie, sept 2020.
- Monogamie(s) — définition(s) —
Discussion : [Rennes] Rencontre Poly #1, 14 février 2023

artichaut
le lundi 30 janvier 2023 à 12h27
Chouette un nouveau format qui s'expérimente.
Ça me donne un peu envie de venir. Je ne sais pas encore si je pourrais.
Discussion : [Rennes] Papouilles amimoureuses #01 [entre mecs] — 27 janvier 2023

artichaut
le dimanche 29 janvier 2023 à 16h32
Petit Bilan de ces 1ères Papouilles amimoureuses
Nous n'étions que 3 !
(4 personnes inscrites et un désistement de dernière minute).
C'était très intimiste, simple et convivial.
Nous avons commencé par un cercle de parole, tout en sirotant des boissons sans alcool, ramenées pour l'occasion.
On a parlé de pourquoi on était là, de notre rapport a la masculinité et au corps des autres hommes.
On a parlé consentement et on s'est mis d'accord sur ce que nous voulions/allions vivre ensuite.
On a grignoté un peu, on a installé l'espace pour qu'il soit convivial et chaleureux.
Puis, comme prévu dans l'invitation, et en accord avec les envies présentes, nous avons mis en jeu le corps.
Il ne s'agit pas ici de tout raconter ce qui s'est vécu et partagé, mais on peut dire que nous avons partagé 6 petits moments de corps (chronométré, de 2 à 12 minutes), où chacun a pu, à tour de rôle faire l'expérience de donner et de recevoir. Il s'agissait donc tantôt d'exprimer soi-même des demandes claires, tantôt d'écouter les demandes des autres et d'y répondre en respectant ses propres limites.
Le tout fut ponctué de considérations pratiques, de mini pauses, et bien sûr de débriefs à chaud.
La soirée à pris fin vers 22h30, après un dernier bilan.
C'était une première tout à la fois timide, prudente, et impliquante.
Les prochaines papouilles seront possiblement mixtes. Et je pense leur donner, en plus de la coloration amimoureuse, qui est le propre de ces événements, une coloration Bi, qui me semble judicieuse a-minima pour que de telles soirées puisse se passer de manière agréable pour toutes les personnes présentes.
Discussion : [Marseille] Complet ! Rencontre intimiste poly + vente/dédicaces de mes livres
Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #04 — vend 20 janvier 2023

artichaut
le samedi 21 janvier 2023 à 01h43
Petit Bilan de ces Papotes #4
Nous étions 10. Dont 5 personnes qui venaient pour la 1ère fois (et parmi elles, 4 que je n'avais jamais rencontré).
Les arrivées n'ont commencées que vers 19h25 et se sont échelonnées, …ce qui m'a fait me poser la question de repousser l'horaire officiel de début (19h c'est p-être trop tôt !).
Merci pour tout ce que vous avez apporté à manger et à boire. C'était chouette. …et en même temps c'était très "sur le pouce" (apéro-grignotage). Ça me donne envie de penser plutôt les choses en mode "banquet" une prochaine fois (idée à creuser).
J'ai posé cette question en début de soirée : « Qu'est-ce qui selon vous permettrait de rendre ces soirées encore plus mémorables, inoubliables, fantastiques, extraordinnaires, indispensables ?! Bref, que rêveriez-vous d'y vivre (surtout ne restreignez pas votre imaginaire, ce n'est pas forcément pour vivre là ce soir) ? »
On est essentiellement resté à causer en groupe toutes et tous ensemble, toute la soirée. L'ambiance générale de la soirée m'a semblé simple, chaleureuse, et décontractée.
Je me suis senti moins seul que les fois précédentes, à porter cette envie d'arrêter de parler de "polyamour". Même si j'ai encore besoin de beaucoup expliquer pourquoi, et que je sens que dire que j'ai envie d'arrêter de parler de "polyamour"… fait qu'on se retrouve à en parler… (donc ça n'est pas encore la bonne méthode).
Vers la fin, on a fait un tour de parole en nommant et décrivant une de nos relations affectives, importante pour nous et où l'on vit de la compersion. Le jeu consistait à en parler sans utiliser les étiquettes habituelles (amour, amitié, couple, conjoint, parent, enfant, etc). Ce fut un moment que j'ai trouvé intense en partage d'émotions.
Je sens aussi qu'il y a encore quelque chose qui se cherche dans le côté formel/informel.
Tout le monde est parti à peu près en même temps aux alentours de minuit.
Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #04 — vend 20 janvier 2023

artichaut
le jeudi 19 janvier 2023 à 14h13
Nous sommes 14 personnes inscrites.
Mail (avec l'adresse pour venir) envoyé.
Si tu n'as pas reçu (vérifie tes spams) prévient moi en mp.
Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #04 — vend 20 janvier 2023

artichaut
le mercredi 18 janvier 2023 à 05h41
Deadline pour demander à participer (sauf si l'on se connaît déjà) : Jeudi 19/01 à 14h.
Pour l'instant nous sommes 12 personnes inscrites.
Discussion : [Rennes] Papouilles amimoureuses #01 [entre mecs] — 27 janvier 2023

artichaut
le mardi 17 janvier 2023 à 20h59
La date choisie est le vendredi 27 janvier.
Venez discuter entre mecs et partager de la tendresse (voire+ selon les envies) !