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Discussion : Habitat et non-monogamies

artichaut
le lundi 22 avril 2024 à 14h31
Que serait un « habitat non monogame » (c’est à dire une manière d’habiter qui remet en cause — au moins en partie — les fondements systémique de la monogamie) ?
- habiter seul·e (de manière volontaire et assumée)
- co-habiter (coloc, habitat groupé…) avec des ami·es ou des personnes choisi·e·s
- habiter en couple mais avec d’autres personnes en plus (ami·es, frangin·e·s, autres couples…) et sans chercher à installer une hiérarchie d’un couple sur les autres personnes habitantes.
- squatter (qui non content de remettre en cause le système monogame, remet en question la notion de propriété ; même si la dimension provisoire de la plupart des squats, peut être « acceptable » d’un point de vue du système monogame)
- être locataire éternel·le (alors qu’en soi la situation financière permettrait — quitte à quelques sacrifices — d’acheter)
- être en couple (même mono) et habiter dans des logements séparés.
- habiter à temps partiel, chez/avec différentes personnes (éventuellement plusieurs relations), de manière non-cachée.
- habiter dans plusieurs logements, sans hiérarichie particulière entre ces logements (par exemple habiter tantôt en camion, tantôt en dur)
- etc
et peut-être
- être (amoureusement) séparés et continuer à habiter ensemble (sauf à se sacrifier pour les enfants).
Un « habitat non monogame » c'est à la fois un habitat pas en couple (et donc plutôt solo, en coloc, etc), mais c'est aussi des modalités d'habitat qui ne totalise pas toutes les envies d'habitat que l'on peux avoir, qui ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. Et donc ça peut-être un habitat pas-à-temps-plein, un habitat non-exclusif, etc.
Discussion : Habitat et non-monogamies

artichaut
le lundi 22 avril 2024 à 14h31
Que serait un « habitat monogame » (c’est à dire une manière d’habiter qui soutien les fondements systémique de la monogamie) ?
- habiter en couple, et même, dormir dans le même lit
- habiter avec sa famille nucléaire (les enfants tant qu’ils sont mineurs, à leur majorité ils/elles sont censé·e·s elles/eux aussi fonder un couple et faire famille ; sauf exception et à condition de ne pas remettre en question la hiérarchie du couple sur les autres personnes habitantes, la famille élargie ne rentre dans ce shéma)
- habiter seul·e ou avec des non-partenaires, si et seulement si la situation est post-vie-de-couple-éternel (veuf/veuve, quoique qu’on soit alors incité à rejoindre un établissement dédié) ou clairement provisoire (étudiant·e, célibataire-frustré·e-cherchant-à-se-mettre-en-couple, divorcé en attente de remariage, etc)
- habiter en couple et avoir une garçonnière secrète pour ses aventures extra-conjugales.
La prééminence du couple, la hiérarchie, la bulle intime préservée (au sens du système monogame le privé n’est pas politique) autour de la famille (affirmant autorité, et même contrôle, des parents sur leur progéniture). Le bien est de préférence acheté pour, comme le mariage, ancrer les choses dans une durabilité. Il est possible de posséder un ou plusieurs autres logements (maison de vacances, investissement locatif…) à condition qu’une hiérarchie claire existe entre ces différents logements : il y a le logement principal, et les résidences secondaires.
Discussion : Habitat et non-monogamies

artichaut
le lundi 22 avril 2024 à 14h31
Je me suis fait une réflexion récemment : je me suis demandé si ma manière de me rapporter à l’habitat, si ce que je cherchais à explorer n’était pas… un habitat non monogame ?
— peut-être que ça pourrait devenir le sujet d'un article, pour l'instant, je balance un peu mes idées en vrac —
Discussion : À mon cher amour

artichaut
le dimanche 21 avril 2024 à 10h54
LeGrandStyle
l’idée romantique qu’aimer c’est donner sans rien en retour.
En quoi cette idée est-elle romantique ?
Discussion : À mon cher amour

artichaut
le jeudi 18 avril 2024 à 11h33
« Si nous sommes incapables d'aimer, c'est peut-être parce que nous désirons être aimés, c'est à dire que nous voulons quelque chose de l'autre (l'amour), au lieu de venir à lui sans revendications et ne vouloir que sa simple présence. »
Milan Kundera (L'insoutenable légèreté de l'être)
Discussion : Relation non exclusive et asexualité

artichaut
le mercredi 17 avril 2024 à 12h10
Hawkeye
Est-ce que tu as creusé le pourquoi de cette faible libido ? Consulté un spécialiste ? Est-ce que ça a toujours été le cas ?
Si on pouvait éviter la pathologisation de l'asexualité, ça serait sympa.
@pshit à l'air de très bien vivre son asexualité. Ce sont les autres qui le vivent mal. Donc en l'occurence, si quelqu'un devait consulter un spécialiste ici, ce serait plutôt les autres (pour, par exemple, apprendre à combler leurs manques affectifs, autrement que par le sexe).
Discussion : Relation non exclusive et asexualité

artichaut
le mercredi 17 avril 2024 à 12h01
pshit
comme toute étiquette, j'évite de l'utiliser, préférant décrire plus précisément la situation.
C'est sûr que c'est toujours plus précis de décire ce qui se vit réellement.
pshit
Et quand je dis que rien ne s'est passé c'est parce que c'est le cas, ni moi ni mon conjoint n'avons encore de relation en plus, pas la moindre proximité physique avec personne d'autre. Évidemment je n'oublie pas la diversité des relations possible, mais actuellement dans les faits on passe pour un couple exclusif de l'extérieur.
C'est qu'en fait ce dont je parle déborde la notion même de couple.
Ce que je veux dire c'est que, de fait, si tu sors de chez toi, tu as des relations avec d'autres humains, et ces relations ne sont pas "rien".
C'est juste que la société à tendance (comme pour le ski nautique) à ne voir et ne considérer que certains types de relations, au détriment de tous les autres.
Bien souvent on considère qu'il n'y a rien tant qu'il n'y a pas eu coït ou cododo. Alors que manger une glace avec quelqu'un, jouer à un jeu de société, c'est déjà quelque chose, c'est déjà relationner. Même aller acheter son pain à la boulangerie c'est relationner. Et de la proximité physique avec d'autres, il y en a à plein d'endroit (rituels de salutation, danse, sport, soins…), juste on ne la considère pas, ou on n'y met pas la même charge symbolique.
pshit
je n'ai pas envie de semer la même frustration que celle que vit mon conjoint.
Évidemment ça se discute au cas par cas, mais j'ai encore du mal à imaginer une situation qui se passerait bien dans mon cas.
Peut-être que si tu propose une relation d'amitié, d'intense-amitié (par exemple à ton "crush" et à tous les autres), ça te permet d'être comprise et de ne pas "semer le trouble".
Certes "amitié" c'est encore une étiquette. Mais "couple", "amoureux", "crush" …et même "relation" sont des étiquettes aussi.
Globalement il est acquis que dans l'amitié il n'y a pas de sexe. Donc ça pose clairement les choses, et ça enlève l'ambiguïté.
Par contre (même si ça n'est pas la norme) il peut tout à fait y avoir dans l'amitié, des contacts affectueux, des câlins, et une proximité physique. Il peut même y avoir de l'amour, puisque l'amitié (comme la parentalité) est une forme d'amour.
Le risque c'est qu'il te manque un petit quelque chose de symbolique (car l'amitié est très dévalorisée en ce monde). Mais si tu t'attaches moins aux étiquettes, qu'à ce qui se vit réellement, alors ça peut te permettre de dévellopper toutes sortes de relations affectivo-intimes d'une très grande qualité et avec plein de câlins/tendresse. L'étiquette « amitié » servant surtout à dire à l'autre « ne t'emballes pas mon coco, nous n'allons pas partager plein de sexe ».
Discussion : Relation non exclusive et asexualité

artichaut
le mercredi 17 avril 2024 à 01h33
pshit
ma libido n'existant presque que dans des situations de manque affectif,
Ça prouve que (contrairement à beaucoup de gens sur cette planète) tu as peu de manque affectifs. C'est archi super !
pshit
Je n'aime pas trop le terme de relation polyamoureuse
Qu'est-ce que tu n'aimes pas dans ce terme ?
pshit
Par contre j'ai une réelle envie de contacts affectueux, des câlins, une proximité physique mais pas de relations sexuelles comme on l'entend habituellement.
Et je trouve ça égoïste de ma part.
Ce n'est pas être égoïste que savoir ce que l'on veut et le dire.
Ce sont les autres qui sont égoïstes, s'ils ne veulent pas entendre ça, ou pire, te réclament autre chose.
Le sexe n'est jamais un dû. Jamais, jamais, jamais.
pshit
(même si actuellement "rien" ne s'est passé avec d'autres personnes)
Comment ça "rien" ??
Ne collerait tu pas là un concept qui ne t'appartiens pas ?
La proximité physique avec d'autres personnes, quel qu'en soit le degré, ça n'est jamais "rien".
Que le monde capitaliste ai surinvestit certaines formes de proximités physiques (la sexualité ou le coït, par exemple), ne devrait pas occulter l'immensité et la richesse de toutes les autres formes de proximités physiques (ou non physiques, d'ailleurs).
C'est pas parce que certains préfèrent le ski nautique et le sacralise, que tu dois nommer "rien" tout ce qui n'est pas du ski nautique.
pshit
j'ai l'impression d'être une tentatrice qui sème la douleur et les tourments, une sirène qui prendrait des hommes aux piège en jouant avec leurs sentiments.
Et bien ne joue pas avec leurs sentiments. Dis leur très clairement les choses.
Et tant pis pour eux s'ils ne veulent pas entendre.
Ce n'est pas à toi de régler leurs problèmes affectifs.
Tu propose des câlins et une proximité physique. Ça leur va, tant mieux. Ça ne leur va pas, tant pis, c'est à eux de refuser et d'aller voir ailleurs.
À la limite si tu veux les aider, tu peux supprimer totalement la sexualité. Comme ça il ne saurait y avoir aucune ambiguïté, aucun faux espoir. Mais encore une fois, même ça, tu n'es en rien obligée de t'y contraindre.
Discussion : Vers la non exclusivité sexuelle.

artichaut
le mardi 16 avril 2024 à 00h45
dany
Je viens de mettre le pied sur un nouveau chemin, et je dois bien avouer que maintenant, j'ai bien envie de l'explorer.
Bonne route sur ce nouveau chemin !
N'oublie pas, n'oubliez pas ce qui a été parcouru.
Un pas après l'autre, la vie suit son cours.
Des crises, il y en aura d'autres, et des joies aussi.
Rien n'est éternel, ni les relations, ni les difficultés.
Et n'oublie pas avec S. que la lenteur sera ta meilleure amie.
Discussion : Difficultés à accepter la sexualité de ma femme avec ses autres relations

artichaut
le lundi 15 avril 2024 à 01h21
Lili-Lutine
Cependant, de mon point de vue, ces fluctuations ne devraient pas remettre systématiquement en question la relation, tant que les autres aspects de celle-ci nous apportent satisfaction
Par exemple, mon partenaire de nid, avec qui je partage un appartement, des enfants, et la gestion financière de notre quotidien depuis plusieurs décennies, ne comble pas toutes mes envies sur le plan sexuel, et réciproquement
Pourtant, c'est la seule personne à ce jour avec laquelle je me vois continuer à vivre de cette manière, nous deux dans le même appartement, pendant encore de nombreuses années
Plus précisément, cette dynamique est possible avec cette personne parce que nous avons toustes les deux accepté·e·s nos différences en matière de sexualité, sans chercher à ce que l'autre nous apporte sexuellement tout ce dont nous avons envie
Au contraire, c'est une source de joie partagée (et de soulagement dans notre cas) de savoir que nos autres partenaires peuvent nous offrir ce que l'autre ne peut pas
Hawkeye
Je sens au plus profond de moi que je ne supporterai pas cette situation.
Aller vers un contexte libre/polyamoureux n'est pas seulement élargir son horizon. Il y a pour celà des deuils à faire. Pour pouvoir découvrir d'autres façon de voir le monde, au delà de ces deuils.
Certaines choses qui semblent insupportables, révèlent parfois d'étonnantes suprises.
Arrêter de focaliser sur certaines attentes peut révélér de l'in-attendu assez incroyable.
@Hawkeye ton chemin sera le tien. Toi seul saura ce qui est acceptable pour toi, et de quelle manière revoir le cadre dans la relation.
Discussion : Difficultés à accepter la sexualité de ma femme avec ses autres relations

artichaut
le samedi 13 avril 2024 à 00h20
Hawkeye
tu touches effectivement à un point les attentes (…)
Pour autant si les attentes des deux personnes en relation ne sont plus en phase, il peut être nécessaire de revoir le cadre de la relation.
Si j'appuie sur ce point, c'est que j'ai l'impression qu'en mode "mono", il est assez convenu d'avoir ce type d'attentes (parfois non-dites, mais considérées comme allant de soi, un genre d'attendu sociétal). Mais qu'il n'y a pas d'évidence à ce que ces attentes soient encore là, en prenant de la distance avec la norme mono. Et du coup ça peut valoir le coup de s'assurer que l'autre ai les même (où le cas échéant, comme tu dis, revoir le cadre de la relation). En tout cas, ne surtout pas considérer que ça va de soi, que les choses sont comme avant, et/ou qu'elles sont autre chose qu'une spécificité personnelle.
Par ailleurs, mon expérience personnelle, m'a appris que lorsque l'on a de tels attentes, même avec un profond respect pour l'autre et son consentement, on peut sans s'en rendre compte se retrouver à mettre la pression à l'autre et fabriquer malgré soi une relation moins désirable pour l'autre, voire s'engoufrer dans des dynamiques de non-consentement.
Au final, j'ai tendance à penser que vouloir aller vers cette forme de liberté, qu'est le contexte libre/polyamoureux, implique d'accueillir la liberté de l'autre non seulement en théorie et en pensée, mais surtout dans son corps et ses tripes. Et donc que ça passe quasi nécessairement par le fait de réduire pour ainsi dire à néant, nos attentes impliquant le corps et la vie de l'autre, y compris dans le lien à nous-même.
L'autre (re)devient un être radicalement indépendant de nous, la relation (re)devient mouvante et ne se base sur aucun acquis, sinon une mémoire commune de ce qui s'est déjà vécu. Tout, non seulement peut sans cesse être remis en question, mais même est sans cesse remis en question, ou pour être plus précis, le socle selon lequel des choses étaient acquises et attendues, vole tout simplement en éclats. Il n'y a plus aucune certitude, juste une relation mouvante, en pérpétuel changement et qu'il nous appartient de construire à chaque instant.
Ce qui à mon sens est de toute façon une forme de vérité en matière relationnelle. Mais que nos traumas, ou les normes sociétales en vigueur (par ex. la monogamie) tentent, avec plus ou moins de succès, de nous en épargner la vision, parce que ça fait trop mal à voir. Et donc on fait ce qu'on peut avec qui on est.
Le sentiment que j'ai en te lisant, c'est que tu n'es pas prêt (en tout cas pour l'instant) à cette liberté-là.
Discussion : Difficultés à accepter la sexualité de ma femme avec ses autres relations

artichaut
le vendredi 12 avril 2024 à 14h33
Hawkeye
J'aurais pu écrire ma relation…
Je me demande s'il n'y a pas quelque chose comme un sentiment d'acquis, ou qui devrait être, un attendu, un pré-supposé.
Un attendu, sinon de propriété (possesivité), du moins un attendu de relation, et d'un certain type de relation. D'attention, de joie de sa part, etc.
Un attendu de sexualité, même (puisque tu dis que tu ne pourrais pas continuer sans ça).
Discussion : Difficultés à accepter la sexualité de ma femme avec ses autres relations

artichaut
le jeudi 11 avril 2024 à 23h22
Hawkeye
Difficultés à accepter la sexualité de ma femme…
…est-ce qu'au moins une partie du problème ne commencerais pas ici…?
Discussion : Des vacances entre poly ça se fait ?

artichaut
le mardi 09 avril 2024 à 12h02
Tout se fait… tant que tu sais donner envie.
La thématique peut rejoindre ce fil-ci.
C'est bien d'avoir une manière de se pré-rencontrer pour avoir de tels moments :
- soit se connaître déjà dans la vie
- soit comme dans le fil cité plus haut, se rencontrer via un forum
- soit se rencontrer via facebook, okcupid (dans l'esprit de "meet your poly match")…
Sinon initie le truc, pré-réserves un lieu, lance un appel, et voit si t'as assez de monde pour effectivement réserver le lieu…
Mais comme tu es inconnu ici, ça n'aide pas, c'est sûr.
Discussion : Les avis positifs sur le polyamour

artichaut
le lundi 08 avril 2024 à 08h30
Siestacorta
Extrait d'un article sur le sujet de l'inégalité de désir sexuel dans certains couples
Je sais pas si c'est très « positif », le polyamour comme palliatif au sentiment de manque affectif ou sexuel.
Dans la conclusion, il y est par exemple question de personnes qui se supportent ou n'ont pas trouvé de solution.
À mon sens, on est plus dans le thème de la précarité (qui pourrait mériter un fil à soi), que dans celui des témoignages positifs sur le polyamour.
Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?

artichaut
le jeudi 28 mars 2024 à 17h05
Amours Plurielles de Laureana Alycja (autrice), Héléna Coussy (illustratrice), Leduc Graphic 2024.
De polyamour et d'eau fraîche de Cookie Kalkair, Steinkis, 2021
et en numérique :
- les strips de Kibizu
- Les Maoureuses strips polyamour, genre, sexualité
Discussion : [Bande Dessinée] Amours Plurielles de Laureana Alycja (autrice), Héléna Coussy (illustratrice), février 2024
Discussion : Comment gérer les moments à trois sur des événements dans une relation en V

artichaut
le dimanche 24 mars 2024 à 23h33
Une idée :
- Proposer à Pêche de la voir (toi + elle). Développer une relation "amicale".
et/ou
- Partager des moments privilégiés à 3 (Cerise, Pêche et toi) incluant du tactile (à trois et deux à deux) non sexualisé.
Ça peut amener des complications non désirées. Donc posez-vous les questions avant.
Mais ça peut aussi grandement diminuer la frustration.
À vous de voir.
Discussion : [Brochure] Zine de Viva écrit en français, inspiré du livre Polysecure de Jessica Fern

artichaut
le vendredi 15 mars 2024 à 22h53
Voir aussi :
- la Biblio-Brochures sur les relations affectives.(Infokiosque).
- la page sur la Théorie de l'attachement chez l'adulte
Discussion : [Brochure] Confort affectif, amours pluriels et enjeux politiques de Nayouta par infokiosques le 15 mars 2024

artichaut
le vendredi 15 mars 2024 à 22h43
En pdf : https://infokiosques.net/spip.php?article2073
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Voir aussi la Biblio-Brochures sur les relations affectives.(Infokiosque).