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Paris (France)

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le lundi 27 juillet 2020 à 09h58

Noe
La bonne question n'est pas de savoir qui a raison.

Vrai, j'aurais du dire "qui l'emporte" plutôt que "qui a raison". Dans le fond, on ne peut avoir tort de vouloir ou de ne pas vouloir quelque chose.

Mon souhait de ne pas avoir de second enfant vient de la charge de travail qu'un enfant impose. Déjà, un enfant nous fatigue bien et nous prend beaucoup de temps, je ne me vois pas en avoir deux. Si c'est pour ne pas prendre de plaisir dans la parentalité ni d'avoir le temps de m'occuper proprement de mes enfants je n'en vois pas l'intérêt.

Son choix d'avoir un second enfant est plus nébuleux à mes yeux. Elle n'arrive pas à me l'expliquer en des termes compréhensibles. Elle me dit qu'elle ne veut pas que mon fils soit "seul", que les enfants uniques sont plus malheureux que ceux qui ont des frères et soeurs. Ce qui ne me paraît pas très concret...

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le vendredi 24 juillet 2020 à 08h59

artichaut
Je trouve dommage que cette discussion n'ai pas été poursuivie.


Je suis d'accord. Continuons donc !

artichaut
Toujours est-il qu'on a très succinctement abordé le sujet "Consentement & Enfance" et je regrette qu'on ai pas+ exploré celui-ci :
- Ma compagne veut un enfant / Pas moi / (Qui à raison ?) Que faire ?

Qui à raison ?
A mes yeux, dans les questions de consentement, c'est toujours celui qui dit non qui a raison. Je ne vois pas de situation acceptable où on peut imposer légitimement quelque chose à l'autre.

Cette question des enfants pour moi touche aussi à l'escalateur relationnel, le second enfant faisant à mes yeux partie des projets classiques. Le troisième, par exemple, beaucoup moins.
Je trouve intéressant le fait que l'escalateur relationnel ait inversé la question du consentement. Le oui est comme implicite, c'est donc le non qui est sujet à discussion.

artichaut
Si vous voulez je raconte.

Je veux bien.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Cadre et limites

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bidibidibidi

le jeudi 23 juillet 2020 à 17h35

Deux règles ont été transgressées.
Pour la première, ma question serait : Comment aurais-tu accueillie l'information s'il te l'avait dit ?
Si tu l'aurais accueillie plutôt bien, alors c'est inexcusable. Si tu l'aurais accueillie mal, ou du moins pas très positivement, c'est plus complexe, vu que ça peut nuire à son ouverture.
Pour la seconde, j'aurais tendance à trouver ça inacceptable. Après, lancer une telle discussion est un peu complexe, mais vu votre position, il est obligé d'aborder ton existence. Et je pense que sur une question comme ça, sa partenaire devrait justement être plus rassurée que refroidie. Maintenant, la question est : Est-ce-que sa partenaire connaît ton existence ? Est-il clair sur les conditions de votre relation ?

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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bidibidibidi

le mardi 21 juillet 2020 à 13h32

Henriette34
Me concernant, et chaque parcours est différente et singulier, la possibilité d'exprimer le polyamour, revient à exprimer mon désir plus largement que dans l'amour et ça m'a permis de relire rétrospectivement des moments de la construction de notre couple. C'est peut-être un peu stérile parce qu'il s'agit d'avancer, et que je ne peux agir sur ce qui s'est déjà passé, mais ça me permet de voir combien j'ai parfois eu peur, combien de fois j'ai voulu esquiver une discussion qui s'annonçait houleuse. J'aimerais aujourd'hui avoir moins peur du conflit en me disant qu'il peut aussi être une étape de la compréhension de l'autre.

Ces mots me parlent. Pour moi, être accepté par l'autre est une condition sine qua non d'une relation à deux. Et cette peur du conflit est, au final, plus une difficulté à s'assumer, à oser dire ce qu'on est, à dépasser tout possible jugement.
Fondamentalement, il n'est pas censé y avoir de conflit autour de l'expression de tes désirs, besoins, envies. Personne ne peut ni n'a le droit de t'expliquer ce que tu veux, ce que tu es.
C'est la réalisation de nos désirs, besoins et envies qui sont négociables. C'est peut-être d'ailleurs la clé de la discussion avec ton mari, lui expliquer que ce sont tes désirs, et que tu les exauceras. Et que la question qui reste ouverte c'est comment, et que cette question, tu veux y répondre avec lui...

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le jeudi 12 mars 2020 à 20h34

Malheureusement, on dérive complètement du sujet. Bon, en même temps, la notion de consentement n'est pas vraiment un sujet poly, donc on peut se donner ce droit.
Je sais pas si tu voudrais parler de ton expérience en tant que parent ? Ici, ou par mail. Ca m'intéresserait, ton retour d'expérience avec un regard assez peu commun sur la chose.

En fait, plus j'y réfléchis, et plus je me dis qu'en tant que poly, on a décidé d'ouvrir la boîte de Pandore, en n'acceptant pas qu'on nous dicte notre comportement amoureux, en refusant une grille de lecture pourtant claire et dont on a l'habitude, pour oser tracer notre propre chemin.
La parentalité est un autre de ces domaines massivement exploré aussi bien dans la culture populaire que par des spécialistes. Mais toujours au sein de cette grille de lecture propre à notre culture. Je me rappelle cette étude sur les enfants élevés par des couples non conventionnels (homosexuels entre autre) et pour déterminer si les enfants étaient "bien élevés", il y avait, parmi les critères de lecture, la réussite scolaire. En gros, "bien élevé" signifie, au moins partiellement, bien intégré... Quand la définition du bonheur est écrite avec un regard imprégné par la culture dans laquelle on vit, alors l'éducation idéale est surtout celle qui permet la meilleure insertion dans cette culture. Ce qui permet d'élever, comme tu le dis, de jolis petits moutons...

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le mercredi 11 mars 2020 à 08h30

artichaut
Nous vlà avec 4 sujets en un :
- Ma compagne veut un enfant / Pas moi / (Qui à raison ?) Que faire ?
- Les commentaires sur des sites comme Doctissimo sont affolants
- Consentement non-sexuel VS Consentement sexuel
- Consentement & Enfance

T'as une préférence ?
Ça te va de traiter les 4 dans ce même fil ? Moi ça me semble beaucoup pour un seul fil. Mais c'est toi qui dit.
Et on peut très facilement ouvrir d'autres fils.

Je n'ai pas de préférence. Je préférerai juste éviter de parler du consentement sexuel. Non que ce ne soit pas un sujet intéressant, mais c'est un sujet qui a été longuement traité, bien traité, contrairement au consentement dans d'autres domaines qui pour moi est plutôt invisible.

A propos des enfants, notre échange me fait étonnamment réagir vis-à-vis de mon fils (5 mois).
Clairement, l'émission de consentement à son âge est quasi impossible (si on considère en plus que je dois le comprendre). Il est capable, en pleurant, d'émettre une sorte de non consentement, même si les pleurs sont plus un signe de gêne que d'absence de consentement. Et sa compréhension du monde font qu'il n'est pas capable d'émettre un consentement éclairé dans beaucoup de cas.
Par exemple, les vaccins le piquent et il pleure. Il n'est donc, de fait, pas consentant à se faire vacciner, pourtant, moi, je suis très certain que je souhaite qu'il le soit.
En tant que parent, j'ai tendance donc à prendre des décisions pour lui, dans les deux acceptions de cette phrase, c'est-à-dire à sa place et pour son bien. Ce qui est piégeur : Dépasser le consentement pour le "bien" de quelqu'un, est-ce bien ou mal ? Ca reste un dépassement de consentement, et puis, comme on dit, l'enfer est pavé de bonnes intentions...
En fait, j'ai beau comprendre la notion de consentement et me dire que j'aimerai ne pas nuire à celui de mon fils, force est de constater que c'est certainement illusoire. Je m'attends bien à ce qu'il me fasse une comédie au supermarché pour avoir des bonbons ou que je doive le forcer à aller se coucher tôt (ce qui est d'ailleurs déjà le cas, c'est moi qui choisit l'heure de son coucher).

Enfin, ce sujet me fait me poser plein de questions !

ZudEdWejTo
Elle n'a qu'à faire un enfant avec quelqu'un d'autre qui en a envie, et puis voilà.

Je ne sais si c'est une blague ou une pique. Dans tous les cas, je ne la trouve pas drôle du tout.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Vitesse

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bidibidibidi

le mardi 10 mars 2020 à 11h46

Dur de dire si c'est une caractéristique mono ou poly.

Clairement, je ressens une différence de vitesse parce que j'ai une vie bien remplie que les célibataires n'ont pas. Donc quand je me lie avec des monos (donc célibataires) on a un décalage de vitesse.
Mais après, toute notre époque est dans l'instantané, donc j'ai du mal à savoir si c'est une caractéristique de l'époque à laquelle j'ai du mal à me plier ou une vraie différence mono/poly.

Par contre, j'ai la sensation, par rapport à la norme, d'aller aussi beaucoup plus vite. Je ne sais si ça vient de l'habitude de relationner (plus de relations = plus d'habitude) ou si c'est encore une fois une caractéristique poly en opposition à mono. Mais clairement, je rentre beaucoup plus vite dans l'intime quand j'ai un rendez-vous. Donc, moins d'entrevues, mais chaque entrevue est plus intense.

Au final, je ne saurais résumer ça à une différence mono/poly, clairement par manque de recul. Mais je remarque que la question de la temporalité dans les relations est importante, et à souvent tendance à m'exploser à la figure quand je suis trop "lent".

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le mardi 10 mars 2020 à 11h29

Je ne peux pas changer le titre... :-/
Je vais demander à un admin.

C'est quand même dingue que consentement soit directement associé à consentement sexuel. Comme si le consentement dans les autres domaines de la vie était secondaire.

Je me demande aussi si les problèmes de consentement ne viennent pas directement de notre enfance, période où notre consentement était constamment ignoré au profit de ce que les adultes voulaient. Une habitude que l'on garderait après et qu'on continuerait de perpétrer...

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Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel

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bidibidibidi

le vendredi 06 mars 2020 à 16h59

artichaut
est-ce que pour vous (notamment bidibidibidi et dragonphoenix) amour/amitié c'est binaire

Pour moi, je dirais que ce sont deux choses différentes, plutôt.
C'est juste que le sentiment amoureux, plus fort, à tendance à camoufler le sentiment d'amitié.

Les gens que j'aiment peuvent être des amis, mais c'est secondaire au sentiment amoureux pour moi.
Je n'éprouve pas d'amour pour mes amis, par contre.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le vendredi 06 mars 2020 à 16h19

Alors, je suis totalement d'accord avec toi. Effectivement, en écrivant mon message, je ne voulais pas faire de parallèle entre viol et enfant dans le dos, deux situations qui sont par trop incomparables.
De même, je ne voulais pas parler des hommes qui n'assument pas leurs actes quand ils mettent quelqu'un enceinte.
Ni de la répartition de la charge de la contraception.
Je vais mettre un disclamer sur mon premier post.

Je voulais vraiment juste me pencher sur le consentement et sur la façon dont il est perçu dans notre société.
De même, il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec toi, c'est quand tu dis :
"il y a une différence fondamentale entre les deux situations, qui est la possibilité de refuser."
Ces articles se moquent ouvertement de cette possibilité.

Cette article (pour être plus spécifique) : https://www.mamanpourlavie.com/desir-enfant/precon... s'appelle "Pousser son conjoint à avoir un enfant". Avec notamment cette citation : "De plus, le fait de l’avoir forcé aura probablement une influence négative sur votre relation". Cet article ne parle pas du tout de "donner la possibilité de refuser" mais clairement de dépasser le consentement.
On trouve d'ailleurs tout le discours classique de dépassement du consentement, avec par exemple (dans cet article : https://www.doctissimo.fr/html/grossesse/avant/env... ) le "Certains "non" doivent ainsi être pris très au sérieux." sous-entendant qu'un non n'est pas toujours un vrai non.
Autre citation édifiante par l'absence de condamnation du comportement de Louise : "Et s'il ne veut vraiment pas d'enfant ?
Louise a décidé de le faire sans son accord, et la relation avec son compagnon s'est dégradée dès les premiers mois de sa maternité. "Je pensais que la naissance du bébé changerait son attitude, je me suis trompée"."

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel

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bidibidibidi

le vendredi 06 mars 2020 à 15h32

dragonphoenix
Tu n'as jamais de moments de solitude avec tes ami.e.s ?
Tu n'as jamais de moments où tu as envie/besoin d'avoir une discussion hyper intime avec un.e ami.e qui nécessite de s'isoler ?

Je pense qu'il y a une de mes phrases que tu as manqué :

bidibidibidi
Ca peut arriver, mais c'est dû aux circonstances en général.

En gros, si un de mes amis va mal, je vais bien évidemment avoir une discussion intime qui nécessite de s'isoler. Si un ami revient d'un long voyage, je vais avoir envie de le voir pour en discuter. Mais c'est du aux circonstances.
Si j'ai envie d'être avec quelqu'un, sans aucune raison que d'être avec cette personne, on rentre pour moi dans un sentiment d'amour. La seule présence de la personne me nourrit, me fait plaisir, sans qu'il y ait aucune raison extérieure qui pousse à notre entrevue.

Après, c'est une définition personnelle et qui est possiblement fausse même pour moi. Il est assez difficile de définir par des mots la différence amour/amitié, alors que pourtant je n'ai aucun problème personnellement à dire si quelqu'un est un ami ou un amour, et comment notre relation peut évoluer.

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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bidibidibidi

le vendredi 06 mars 2020 à 11h25

J'ai eu une discussion avec ma compagne hier autour de la question d'avoir un deuxième enfant. Je suis, actuellement, opposé à la chose. Et la discussion s'est envenimée quand elle m'a signalé que je lui "imposais mon non".
Ca m'a fait lire un peu ce qui se disait sur Internet à propos des désaccords sur ce sujet, et je suis tombé sur des discours que je trouve totalement affolants.

Doctissimo : "Certains "non" doivent ainsi être pris très au sérieux."
Mais pas d'autres, hein. Il dit non mais il pense oui, on le sait bien.
Doctissimo : "Vous voulez un bébé, pas lui : contourner l'obstacle !"
Le faire boire marche pas mal.
Maman pour la vie : "Si votre conjoint finit par céder à vos demandes, il y a des chances qu’il fasse cet enfant sans engagement ou désir profond de devenir père. Manon Fabi assure que cette situation peut avoir beaucoup de répercussions sur l’enfant, puisque l’attachement du père à l’enfant risque de ne pas s'établir,"
Ce serait vachement grave, vous imaginez, l'enfant pourrait être mal. Bon, le père, quelqu'un en a quelque chose à faire ?
Maman pour la vie : "De plus, le fait de l’avoir forcé aura probablement une influence négative sur votre relation"
Les gens sont rancuniers quand même. Heureusement, lui, il portera pas plainte !
Maman pour la vie : "Bien entendu, peu importe les raisons qui motivent votre désir ardent de tomber enceinte, vous devez réaliser qu’avoir un enfant est une décision qui se prend à deux"
Ouf, un conseil censé. C'est triste de devoir le "réaliser".

Je suis attéré...

PS après le message de DragonPhoenix : Je ne souhaite bien évidemment pas comparer les situations d'abus sexuels et d'enfants dans le dos. Mon objectif en créant ce sujet est uniquement de parler du consentement et de la façon dont il est abordé dans des articles aisément trouvables sur Internet.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel

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bidibidibidi

le vendredi 06 mars 2020 à 09h48

artichaut
Est-ce à dire que la pseudo différence amour/amitié nous est héritée du patriarcat ?

Ca, je ne pense pas.

Pour moi (et j'insiste sur ce point), la différence entre amitié et amour, c'est le désir de solitude avec la personne.
Avec un ami, je n'ai pas particulièrement envie d'être seul. Ca peut arriver, mais c'est dû aux circonstances en général. En l'absence de circonstances particulières, je ne vais pas avoir de désir de solitude.
Alors qu'avec un amour, j'ai envie d'être seul, de m'isoler avec cette personne. Je peux être à une soirée, très sympathique au demeurant, et pourtant avoir envie de m'enfuir dans un coin avec cette personne pour être au calme.

Je pourrais résumer ça à l'intimité. Avec un ami, je n'ai pas réellement d'intimité. Avec un amour, j'en ai une. Et plus mes sentiments sont forts et plus j'ai ce désir d'intimité.
C'est, dans mon cas, totalement dissocié du sexe, désir et autre.

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Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel

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bidibidibidi

le jeudi 05 mars 2020 à 17h49

tyler_d
Ta réponse est très claire et je comprend mieux. En effet, on peut imaginer une relation amoureuse platonique (sans sexe). Les préjugés sur le sexe ont la vie dure! Prenons l’infidélité par exemple, commence-t-elle lors d'un rapport sexuel ou sommes nous déjà infidèle lorsque l'on pense à une autre personne? :)

On est infidèle quand on trahit la parole donnée. Si l'exclusivité est implicite ou pas clairement formulée, on est pas infidèle quand on va voir ailleurs vu qu'on ne peut pas être infidèle à de l'implicite. Ça résout le problème :-)

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Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel

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bidibidibidi

le jeudi 05 mars 2020 à 15h21

tyler_d
@bidibidibidi, oui c'est indissociable pour moi. Je n'ai jamais connu ce que tu décris et oui, pour moi, ca reste de l'amitié ce que tu décris. Si j'éprouve des sentiments, j'ai besoin de ce contact physique, de faire à un moment ou un autre plus "qu'un".
Nous sommes tous différents et avec des besoins différents :)

Il y a deux choses dans ta réponse.
Quand tu dis que tu as besoin de contact physique, aucun souci, on est tous différents. J'ai aussi du mal à m'imaginer en relation platonique.

Moi, je pointe le fait que tu ne comprends pas que d'autres puissent avoir des besoins différents. Tu parles d'amitié quand je décris clairement des sentiments.
C'est à toi d'ouvrir ton esprit à une séparation amitié/amour basée sur autre chose que le sexe. D'ailleurs, dans l'absolu, ce n'est pas le sexe qui sépare les deux, mais les sentiments. Une relation platonique est une relation sentimentale. Un sexfriend est un ami.

D'où ma remarque sur la focalisation sur le sexe, qui est à mes yeux un relent d'un autre age.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel

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bidibidibidi

le jeudi 05 mars 2020 à 14h36

Je trouve un peu dingue cette focalisation sur le sexe, surtout après la révolution sexuelle.
En gros, tu peux tomber raide dingue de quelqu'un, passer ton temps à penser à cette personne et avoir des discussions sans fin avec elle/lui, s'il n'y a pas de sexe, c'est juste de l'amitié.
Tu couches deux fois avec quelqu'un et tout le monde te croit en couple.

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Discussion : Je suis attirée par son meilleur ami... Au secours

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bidibidibidi

le vendredi 28 février 2020 à 10h28

C'est effectivement une situation très compliquée, explosive de par les divers sentiments présents au milieu du trio.
Le plus simple serait effectivement d'arrêter de les voir tous les deux. Il n'y a peut-être pas d'autre solution que l'éclatement du trio pour éviter toute souffrance excessive.

Pour moi, il faut que tu prennes de la distance dans un premier temps. Le problème des émotions est qu'elles nous envahissent et nous font perdre toute proportion. Si tu prends un peu de temps loin de Ren et Clem, tu devrais pouvoir te recentrer sur toi, savoir ce que tu désires, et enfin agir en sachant dans quelle direction tu souhaites aller.

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Discussion : Attachement à l'autre et engagement

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bidibidibidi

le mardi 25 février 2020 à 10h38

Always
Pensez-vous qu'il perd son temps avec moi

Je t'avoue, je hais cette vision utilitariste des relations humaines. Ca a tendance à me hérisser le poil et à me rendre limite violent dans mes mots. Les gens n'ont pas "d'utilité". On ne perd pas son temps avec quelqu'un. Être avec quelqu'un est un plaisir, qui justifie à lui seul le fait d'être avec cette personne.
Et puis, quand bien même, ce n'est pas à toi de te poser cette question, mais à lui. Il choisit les priorités dans sa vie. Tu n'as aucune raison de remettre en cause son choix de passer du temps avec toi.

En un mot : Non, il ne perd pas son temps avec toi.

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Discussion : 5 mois de mensonges

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bidibidibidi

le vendredi 21 février 2020 à 16h44

On annonce d'abord à quelqu'un qu'on l'aime avant de l'annoncer aux gens autour de nous. Et puis, il est même possible qu'elle n'ait pas pleinement conscience de ce que ce genre de sentiments pourraient générer chez toi.

Enfin, je suis pas dans votre histoire, donc je n'ai pas une vision claire des choses. Mais au premier abord, je ne l'accuserai pas d'être "malhonnête". Dans sa situation, j'aurais certainement agit peu ou prou comme elle (les délais auraient pu être sensiblement différents, mais j'aurais dans tous les cas attendu un certain temps).

Pour moi, il faut te focaliser sur les questions qui te touchent toi :
- Faire entendre tes besoins à ton conjoint (et à elle aussi, éventuellement). Qu'il puisse les respecter dans cette relation avec elle mais aussi dans celles qui pourront apparaître dans le futur.
- Préserver votre vie de famille et votre vie de couple. Ca passe en général par la création de règles, qui au fur et à mesure se transforment en habitudes et se diluent dans la vie de tous les jours.
- Faire une introspection personnelle pour sentir s'il y a d'autres choses importantes pour que tu te sentes en sécurité dans ta relation. Histoire d'éviter de laisser un point très important de côté.

Voila en vrac ce qui me vient à l'esprit.

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Discussion : 5 mois de mensonges

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bidibidibidi

le vendredi 21 février 2020 à 16h06

Clé2324
Car il y a quelques jours, elle m’annonce qu'en fait elle est amoureuse de mon conjoint. J'apprends ensuite de mon conjoint qu'elle lui a exprimé ces sentiments profonds très rapidement avant même que l'on se rencontre toute les deux.

Honnêtement, 5 mois pour tomber amoureux de quelqu'un, ça me paraît être un "bon délai". Le fait qu'elle éprouve des sentiments avant est logique, les sentiments mûrissent. Mais j'aurais du mal à annoncer mon amour pour quelqu'un en moins d'un trimestre. Ce sont des sentiments qui grandissent lentement, qui peuvent disparaître aussi vite qu'ils sont arrivés au début d'une relation. Et puis ce sont des sentiments qui bousculent les choses : Annoncer son amour, c'est poser la relation dans la durée, quelque part.
Donc je ne lui en voudrais pas de ne pas l'avoir dit avant. Je ne pense pas qu'elle était pleinement consciente de la direction que prenait la relation jusqu'à il y a peu, et elle ne voulait peut-être pas tout chambouler avec des sentiments naissants. Pour moi, il n'y a pas vraiment de malhonnêteté à ne pas avouer des sentiments amoureux trop vite.

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