Polyamour.info

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le mardi 07 mai 2019 à 16h08

Bonjour,
Je suis désolée pour toi.
C'est un peu dur à entendre, mais on n'aime vraiment que ce à quoi on peut renoncer.
La situation semblait intenable, il aurait été malhonnête de vous maintenir toutes deux dans la souffrance .
Si tu l'aimes, tu peux continuer à l'aimer, mais tu dois accepter son choix. Il a le droit. Si tu penses que c'est son amoureuse quu l'a manipulé, tu ne le tiens pas en haute estime....Mais la vie est longue, il n'est pas dit que vous ne vous retrouviez pas un jour.
Courage!

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Discussion : Jalousie

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Lenah

le lundi 06 mai 2019 à 18h23

Bonsoir, le polyamour implique le consentement de tou.te.s . Il paraît toujours plus simple de l'accorder quand on est du bon côté de l'histoire, quand on a tout à gagner. Je comprends ta douleur mais je vois aussi la violence imposée à sa femme qui n'est pas polyamoureuse ni polyacceptante. Courage...

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Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

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Lenah

le mercredi 01 mai 2019 à 12h03

Bonjour, je réagis à cette discussion ancienne qui me semble intéressante. Il me semble effectivement que c'est une des paradoxes du pokyamour que d'offrir plus de liberté et en même temps de nécessiter plus de contrôle du partenaire. Je m'explique : je l'ai déjà dit, je suis en relation monoamoureuse ( ou monogame en conscience, j'ai trouvé cette expression sur des sites anglophones). Mon amoureux vit loin de moi . Nous sommes libres de tout, nous n'avons à nous rendre presque aucun compte sur rien. Simplement, notre règle est l'honnêteté. Je lui ai demandé de me prèvenir s'il se sentait un jour déconnecté de la relation ou s'il entrait ( ou souhaitait entrer) dans une relation amoureuse ou sexuelle quelqu'un d'autre. Je ne peux pas m'engager à rester dans la relation si cela arrivait, mais j'essaierais de travailler sur mes émotions. Peut-être que nous ferions un break. Bref. Ce mode de fonctionnement nous laisse à tous deux beaucoup de liberté. Il peut rencontrer des gens, avoir des coups de coeur , il ne me rend pas spécialement de compte de ses journées et j'ai l'esprit tranquille - et vice versa. Or dans tous les livres sur le polyamour que j'ai lus, j'ai été refroidie par la négociation permanente et en particulier sur la hiérarchie des relations, le contrôle du type de sexualité avec les autres, le contrôle du choix des partenaires, des moyens de protection contre les ist , du temps passé avec les autres etc. Je comprends bien l'utilité de ces contrôles et négociations mais je crois que ça me gênerait beaucoup . Je n'aimerais pas lui poser des conditions et vivre l'intimité de ses relations - même si j'en aurais besoin pour gérer mon insécurité - et je détesterais avoir dzs limites dans mes amours. Pour moi, la liberté maximale, c'est un espace d'intimité inviolable avec mon amoureux. C'est pourquoi je préférerais à l'heure actuelle faire des breaks relationnels où l'autre fait ce qu'il veut mais loin de moi ( d'où une absence de souffrance et de contrôle) . Breaks qui aboutiraient à un retour dans la relation ou à une évolution vers l'amitié. Comprenez -vous ce qui me refroidit ? Comment le vivez-vous ?

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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Lenah

le lundi 29 avril 2019 à 18h55

artichaut
C'est juste que le d'abord n'est pas forcément temporel. Certes le travail sur soi est indispensable (ce qui est trop souvent nié, ou sous-estimé — en particulier par les "mecs-cis en relation hétéro"), mais je trouve qu'il y a trop souvent un impensé sur l'articulation entre travail sur soi, travail relationnel, et implications collectives ("travail politique", si l'on veut).


Lenah
J'ai été autrefois dans des relations polyamoureuses de fait ( mais sans consentement de la compagne de mon amoureux de l'époque), dans lesquelles je me.sentais beaucoup plus dépendante et moins libre qu'aujourd'hui.


Qu'est-ce qu'une relation polyamoureuse de fait ?
Autant il y a des relations monogames de fait (car le mono est une norme invisible) : on est mono, mais cela n'est ni questionné, ni discuté.

Mais s'il n'y a pas consentement d'une des parties, peut-on encore parler de polyamour ?
On peut peut-être considérer qu'il puisse y avoir des relations non exclusives "de fait", quoiqu'il me semble préférable de parler de relations non exclusives imposées.
Mais des "relations polyamoureuse de fait", je ne vois pas.

Ce n'est pas parce qu'une personne se définit comme polyamoureuse que toutes ses relations sont poly.
S'il n'y a pas pas consentement d'une des parties, c'est que la relation n'est pas vraiment polyamoureuse.
On pourrait même aller +loin et se demander : S'il n'y a pas pas consentement éclairé, enthousiaste et volontaire d'une des parties, peut-on vraiment appeler ça une relation polyamoureuse ?
Le polyamour souffre t-il le consentement 1.0 ou un «  Poly yes ! » (équivalent du «  Fuck yes ! ») est-il nécessaire ?
Ce qui, au dela du consentement sexuel, pose la question du consentement relationnel.

On revient à cette histoire de définir ce qu'est le monoamour.

Je suis d'accord Artichaut. Le polyamour devrait être ce que tu décris . Mais du coup, une grande partie des relations décrites dans ce forum ne relèvent pas du polyamour. On ne peut pas valider l'étiquette polyamour pour nommer dans certains cas une non exclusivité qu'on impose à un partenaire soit parce qu'il a peur de vous perdre, soit parce qi'on commence par aller voir ailleurs - le forum abonde de messages dans ce sens- et me la refuser quand moi j'évoque une relation où mon amoureux se sentait polyamoureux - à l'insu de sa compagne certes- et moi j'acceptais qu'il l'aime. Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures . Mais sur le fond je suis d'accord avec toi, une relation polyamoureuse sans consentement est au polyamour ce que le greenwashing est à l'écologie.
Le monoamour, je l'ai déjà expliqué, est une relation exclusive choisie où l'honnêteté est le seul engagement. Mon copain ne me trahira pas s'il couche avec quelqu'un d'autre. En revanche, je ne sais pas si je resterai dans la relation amoureuse. Et vice versa. On verra.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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Lenah

le lundi 29 avril 2019 à 06h17

artichaut
J'espère ne pas être blessant, mais je trouve ça trop "simpliste" (ou trop fataliste, ou trop triste, ou trop déconnecté de la réalité) comme raisonnement.

C'est un peu : «   Démerdes toi avec ton "développement personnel" ! »

"L'autre ne devrait jamais être un moyen de guérir ou combler des manques…" au détriment de l'autre.
Ne pas utiliser l'autre pour se guérir, lui prendre quelque chose pour nous l'approprier, contre son gré et à son détriment : ok.
Mais en revanche guérir ensemble et combler nos manques ensemble, je ne vois pas le problème. Y compris, et peut-être même surtout, quand les manques et les trucs à guérir ne sont pas au même endroit.

Refuser d'aider l'autre à guérir et combler ses manques, me semble tout aussi égoïste (et prétentieux) que vouloir guérir et combler ses manques seul·e.

D'où ma question : «  Comment fait-on individuellement, relationnellement et collectivement, pour avancer ensemble sur ces questions ? »

Le dit "développement personnel", ne répond (au mieux !) qu'à 1/3 de la question.

Ta reponse ne me. blesse pas. Je ne suis pas sûre que.nous parlions de la même chose. . Que l'amour et la relation permettent de grandir et progresser ensemble, c'est souhaitable et magnifique.
En revanche, je crois que l"autonomie s'acquiert d'abord par un travail sur soi , pas par une modification de la forme de la relation. Comment ? En ce qui me concerne, cinq ans de thérapie et de nombreuses lectures m'ont beaucoup aidée. Y compris les lectures sur le polyamour . Or je suis dans une relation monoamoureuse. J'ai été autrefois dans des relations polyamoureuses de fait ( mais sans consentement de la compagne de mon amoureux de l'époque), dans lesquelles je me.sentais beaucoup plus dépendante et moins libre qu'aujourd'hui. Idem pour mon copain qui lui, a vécu une relation poly.
La liberté et l'autonomie dépendent d'abord du travail sur soi puis sur la relation. Si on arrive plein de blessures et de manques, c'est compliqué de ne pas chercher à contrôler par peur de perdre l'autre ou par dépendance, y compris dans une relation poly.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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Lenah

le lundi 29 avril 2019 à 01h10

Bonsoir,
Il y a de nombreux articles sur le site de " developpement personnel" mais je ne les ai.pas encore lus.
En ce qui me concerne, je pense que l'autre ne devrait jamais être un moyen de guérir ou combler des manques...
Bonne nuit !

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le dimanche 28 avril 2019 à 11h04

Je suis plutôt d'accord, Bonheur.
Ce passage de l'article cité dans le fil que je viens d'ouvrir évoque bien ce que devrait être le polyamour :

"Pour moi, la liberté ne consiste pas à laisser indéfiniment toutes les potentialités ouvertes mais de faire librement des choix, de s’engager dans la réalisation et la concrétisation d’un ou plusieurs projets et d’accepter l’idée que cela peut impliquer de renoncer à certaines autres choses. Même si cela peut sembler de prime abord un oxymore, j’aime cette idée de «  structurer sa liberté ».

En outre, l’exercice de sa liberté ne va pas sans développer une responsabilisation, une éthique individuelle. Certains voient leur liberté comme la possibilité d’imposer aux autres tout ce dont ils ont envie avec cette idée que «  Si tu m’aimes, tu dois m’accepter comme je suis et me laisser faire ce que je veux ». Or, dans la mesure où le fondement du polyamour est le consentement mutuel, il est important que tous les partenaires impliqués soient dans cette démarche authentique de s’assurer qu’il n’y en ait pas un(e) qui s’adapte juste pour faire plaisir, par absence d’autre choix ou par peur d’être quitté(e).
De même, cette liberté amoureuse ne sera responsable que si elle veille à préserver au mieux l’estime, la sécurité affective et la confiance intérieure de l’autre."

presenceasoi.be/spiritualite-polyamour-1/

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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Lenah

le dimanche 28 avril 2019 à 10h13

Je signale aussi cet article du même auteur ( thérapeute et professeur de tantra) sur l'entrée en polyamour : presenceasoi.be/polyamour-quelques-balises/

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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Lenah

le dimanche 28 avril 2019 à 10h08

Merci ! Tu es une des mémoires de ce lieu ;)

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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Lenah

le dimanche 28 avril 2019 à 08h34

Bonjour, je suis tombée sur un article qui m'a beaucoup intéressée . Il répond à la question : pour connaître la liberté, l'autonomie affective et l'amour universel, le polyamour est-il la seule voie ?
Je trouve qu"il explique bien le danger de la dependance amoureuse, quel que soit le type de relation.
Il développe aussi la distinction entre Eros, l'amour pour un partenaire et Agapé, l'amour universel.
Il est en deux parties. Merci aux curieux-ses de me dire ce qu'il.elle.s en pensent.

presenceasoi.be/spiritualite-polyamour-1/

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le samedi 27 avril 2019 à 22h55

Il y avait déjà un fil et un lien:
/discussion/-bur-/Maltraitance-manipulation-abus-e...

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le samedi 27 avril 2019 à 22h30

bonheur
@Lenah. Tu trouves qu'il n'essaie pas de résoudre grand chose. Déjà, qui sommes nous pour le savoir ? Que sait-on de ce qu'il fait en dehors de sa relation avec Isabellaa ? Nous avons ici un ressenti, une version de l'histoire et non pas trois. Donc, on ne peut que faire un constat de situation suivant ce qui nous est indiqué. C'est peut-être pour cela que Isabellaa se sent incomprise, voir inconsidérée. Je ne parlerai que pour moi, mais ce n'est pas le cas.

Oui, ça demande du temps, lors d'une transition mono-mono en mono-poly (ou libertine-libertine en poly ou autre configuration de transition). Dans tous les cas, le temps est nécessaire pour déconstruire. Il ne s'agit pas de faire l'impasse sur un moment de l'existence avec un erreur quelconque (coup de canif au contrat) avec des excuses, mais bel et bien de s'intégrer dans un nouveau schéma de vie commun et ceci que l'on soit l'amour le plus récent ou l'amour le plus ancien.

J'ai toujours dit qu'il fallait faire le deuil de sa vie d'avant pour pouvoir s'ouvrir réellement à sa vie d'après. C'est un réel tournant dans sa vie et dans celle de l'entourage (et pas seulement nos amours).

Est-ce que l'on peut dire qu'il y a "maltraitance" durant cette période ? C'est possible. En tout cas, je ne parle que pour moi, mais j'ai accompagné ce virage dans notre vie. Je dirais même mieux, nous nous sommes accompagnés dans cette démarche. La maltraitance c'est la volonté de nuire (à mes yeux). D'autre part, et là on retombe dans le schéma si souvent débattu ici : pour qu'il y ai bourreau, il faut qu'il y ai victime.

Donc mon questionnement précis : Isabellaa se sent-elle victime ? (puisque son amoureux est considéré comme bourreau, celui qui maltraite).

Cette question est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait et donner ce type de rôle à une personne que l'on ne connait pas du tout, il faut faire attention.

Aussi, Isabellaa, de part le peu que je sais de son parcours de vie, connait je suppose bien, par ailleurs, ce schéma de maltraitance. Je ne peux que supposer, mais elle y a certainement été confrontée. Evidemment, je peux me tromper. Je ne suis pas une pro de la psychologie et je n'ai pas "toutes les cartes en main"

Aussi, s'il était dans la maltraitance, il n'aurait pas répondu à sa dernière requête, tout simplement. Alors que dans une telle situation rien n'est simple.

Il ne faut pas oublier qu'ici c'est un forum de discussion avec comme intervenants des individus lambdas. Certes nous avons pour la plupart d'entre nous un vécu atypique et fait un gros travail personnel, entrainant dans notre spirale, d'autres personnes. Mais on ne détient rien d'absolu et on fait de notre mieux dans un esprit d'entraide. La rancune de polyacceptant peut s'exprimer également. A mes yeux tout ressenti peut s'exprimer et doit s'exprimer. La colère aussi ! Le désespoir aussi ! l'incompréhension ! ...

Je n'ai pas dit qu'Isabellaa était maltraitée. Je n'en ai aucune idée. Par ailleurs, la maltraitance n'est pas forcément liée à une envie de nuire , mais par exemple à un ascendant pris sur quelqu'un dans une relation qui devient toxique. Quand on impose le polyamour à un partenaire amoureux et dépendant affectivement sans l'accompagner, c'est pour moi une forme de maltraitance. Quand on fait payer pendant des annees à un conjoint rongé par la culpabilité son infidélité, c'en est une aussi. Lors d'un atelier passionnant l'an dernier sur la pensée monogame dans le polyamour, j'ai découvert ces ces auteures qui on travaillé sur ce sujet:
https://nonmonogamie.com/tag/polyamorie/
Je dis juste qu'il faut distinguer la souffrance de la déconstruction à la souffrance de la maltraitance - qu'on peut aussi s'infliger à soi-même, d'ailleurs.

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le samedi 27 avril 2019 à 11h50

bonheur
C'est un constat de la situation. Personne ici ne cherche à te définir... il n'y a que toi qui le peut.

Les poly raisonnent en terme d'équation, car il y a toujours au minimum trois personnes concernées. Dans ta situation, vous êtes trois et vous avez tous une attente volonté différente. Le fait qu'il n'y ai pas l'acceptation de son amoureuse et que ton amoureux voudrait aucune souffrance. Voilà le constat. Il veut faire plaisir à toi, à elle... et il y a incompatibilité

Soi toi-même avant tout et ne te préoccupe pas d'une définition.

Tu sembles penser que l'on est "contre" toi. Je te dis que ce n'est pas le cas. Ici on est pour l'amour et pour qu'il se vive avec bonheur !

Je ne trouve pas qu'il essaie de résoudre grand chose . Par ailleurs, peut-on être vraiment polyamoureux tant qu'on a pas vécu la NRE d'une de ses amoureuses avec un nouvel amour ? Tant qu'on ne s'est pas confronté à ce qui est , me semble-t-il, le plus douloureux dans le polyamour - et qui peut être dépassé ou non? Le forum déborde de descriptions de souffrances liées à cela. Je n'ai jamais connu de telles affres si longtemps dans mes relations monogames. Même lors d'infidélités. Je pense qu'il faut distinguer la souffrance liée à la déconstruction de la monogamie et celle qu'on se laisse infliger dans des relations frisant la maltraitance psychologique. Il faut connaître ses limites. Courage, en tout cas !

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : La monogamie ne marche pas

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Lenah

le vendredi 26 avril 2019 à 00h10

Siestacorta
Sur FB, un poly semblait atterrir en demandant, "dites, vous avez pas l'impression que le polyamour nous fait perdre de la liberté ?" et en remarquant que le PA amenait des contraintes auxquelles il ne s'attendait pas.
Duh...
Plus de gens, plus de contraintes.

Mais... en fait je crois que la liberté n'est pas perdue.
C'est juste qu'entre une contrainte qui ne me convient pas et plusieurs avec lesquelles je peux faire, je me sens pas moins libre de choisir les secondes...




Message modifié par son auteur il y a 10 minutes.

Tout est dans le " qui ne me convient pas" et le " avec lesquelles je peux faire ". Pour d'autres, l'une convient et les autres sont des restrictions et des contraintes. On ne peut vraiment pas généraliser, mais seulement parler pour soi.

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le jeudi 25 avril 2019 à 23h29

Bonsoir, il y a toujours de l'espoir. Je pense que l'un des problèmes est que son autre amoureuse a mal vécu ton arrivée dans sa vie. Imagine un instant qu'il rencontre une 3e femme et te demande de le voir moins, tout enflammé par une nouvelle NRE.... Ne serais-tu pas tentée de laisser traîner quelques sous-vêtements pour marquer ton territoire ?
Il me semble qu'on dit que le meilleur rythme, en polyamour, c'est celui du plus lent. Laisse-les se retrouver, n'exige rien, et surtout pas auprès d'elle - est-ce à elle de te laisser des we ou à lui de le faire ?
Sois autonome, vis ta vie . Les choses se fluidifierons avec le temps si elles doivent durer. Bon courage

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Discussion : La monogamie ne marche pas

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Lenah

le jeudi 25 avril 2019 à 22h30

Siestacorta
Je crois que ça mérite d'être corrigé, parce qu'en attendant, ça fait un lapsus trop tentant à relever...

Merci !
Je me disais aussi - sous ma douche, vous saurez tout ;)-, qu'il est illusoire de croire que le polyamour n'apporte que des choses en plus . Le temsp et la disponibilité ne sont pas extensibles. J'aime consacrer beaucoup de temps à une relation amoureuse, et aussi de temps mental : y penser, écrire, rêvasser, envoyer des poèmes. Je n'ai pas le temps de le faire pour deux relations à la fois - je le sais. J'ai besoin aussi de moments de solitude et d e moments en famille . Et il y a aussi une question d'espace, ce que j'appelle mon espace érotique. J'aime quand Esther Perel décrit la sexualité comme un lieu, pas comme des pratiques. Dans ce lieu, je n'ai pas envie de sentir la présence de quelqu'un d'autre. Ni son corps, ni son désir, ni son souvenir. C'est peut-être la réminiscence puérile de notre première fusion à tou.te.s, celle avec notre mère - et oui, c'est une fusion à deux -, mais c'est comme ça que je m'y sens bien pour le moment. On gagne beaucoup avec le polyamour, mais on perd aussi.

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Discussion : La monogamie ne marche pas

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Lenah

le jeudi 25 avril 2019 à 21h34

Dans l'absolu, si mon amoureux tombait amoureux ou avait du désir pour qq, je crois que je mettrais notre relation en pause et on ferait le point quelques mois plus tard. C'est vivre les choses en même temps qui me dérangerait. Maos je comprends que ces désirs d'ailleurs puissent naître. Comment appelleriez-vous une relation monogame avec des pauses ?

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : La monogamie ne marche pas

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Lenah

le jeudi 25 avril 2019 à 21h30

bidibidibidi
Bon, j'ouvre cette discussion qui est à l'origine la suite d'une discussion entre Lenah et moi (qui commence globalement ici : /discussion/-bUP-/C-est-terrible-ce-polyamour/page... ), qui se déplace ici pour ne pas pourrir le sujet originel. Je la continue sur le ton de départ, c'est à dire une discussion avec Lenah, en espérant que chacun puisse y apporter sa petite graine.

Je voulais réagir sur cette phrase :

Non, on est triplement pas monogame :
- Premièrement, on est pas monogame dans les faits, vu qu'on a eu d'autres partenaires.
- Deuxièmement, on est pas monogame dans l'esprit, vu que les infidélités on été acceptées. Donc on sait qu'on ne vit plus une relation monogame, même si on continue de la dire monogame.
- Troisièmement, on est même polyamoureux, parce que, par ta formulation, on part du principe qu'il y aura certainement des accrocs, mais que tant que ceux ci sont limités en nombre et impact, ils ne remettront pas en cause le contrat. On est donc bien dans de la non exclusivité consentie.
L'impression que j'ai, c'est qu'il y a une sorte de curseur avec d'un côté ce que tu appelles la monogamie caricaturale et de l'autre le polyamour, et tant qu'on est proche de la monogamie caricaturale (proche en quoi ?) alors on parle de monogamie.

Mais tu oublies aussi un autre point : Les fameux 6 mois (enfin, deux fois 6 mois). Pendant la durée de ses relations, soit le partenaire n'est plus amoureux de son partenaire historique, et donc la relation n'est plus une relation amoureuse, soit le partenaire était amoureux de deux personnes, et donc dans une situation claire de polyamour, en découvrant au passage sa capacité à aimer deux personnes. Dans une relation comme tu la décris, où la communication est telle que les incartades peuvent être comprises et acceptées, penses-tu vraiment que la relation va rester monogame ou que le polyamour va arriver sur la table ?

C'est en ça que je dis que ton monoamour n'est déjà plus de la monogamie. Pour moi, tu es entre le polyamour et la monogamie. Tu veux conserver une structure de couple monogame, mais tu reconnais en même temps le statut potentiellement polyamoureux de ses membres et le besoin d'un peu d'espaces de liberté.




Message modifié par son auteur il y a 5 heures.

Bonsoir, je reviens ...
Je trouve ta définition de la monogamie très étriquée bidibidibidi, ça doit être rassurant de proposer une définition tellement négative du système qu'on rejette que seul le système qu' on a choisi fonctionne. ;)
Je n'ai pas beaucoup le temps de développer ce soir, mais quelques idées dans le désordre:
- quand je lis des témoignages de trahisons de polyamoureux ( l'un a menti à l'autre , a imposé le polyamour ou a progressivement mis à l'écart son partenaire sans éthique) , je ne dis pas qu'ils ne sont pas polyamoureux. Tout le monde traverse des crises. C'est un peu facile de proposer une définition extrêmement vaste du polyamour et si rétrécie de la monogamie, qu'aucun couple ne peut se dire monogame.
Pour moi, le monoamour, c'est le désir de ne vivre qu'une seule relation romantico-sexuelle à la fois. Et la monogamie, un couple à la fois. Le monogame sériel, c'est celui/ celle qui enchaîne les relations amoureuses sans jamais construire de couple dans la durée. Entre parenthèses, il y a un jugement négatif implicite dans cette expression qui ne me plaît pas trop.
- Je vais être provocante. Si la monogamie ne marchait pas, elle n'aurait pas duré et ne serait pas le type de relation recherché par la grande majorité. La polygamie plus ou moins cachée a toujours existé. Et le polyamour ne date pas d'aujourd'hui. Françoise Simpère avait posté une réflexion que j'avais trouvé très intéressante. Pouquoi beaucoup des polyamoureux qu'elle a suivis ne le sont plus ? Parce que le polyamour implique une révolution intérieure et sociétale, ce n'est pas seulement tomber amoureux de quelqu' un d'autre quand on est déjà en couple. Ça , c'est de la monogamie masquée.
- Je pense que personne mieux que moi ne peut dire quel est le type de relation que je recherche. Je suis amoureuse d'une personne. Je peux être attirée par d'autres, avoir des amitiés multiples, mais je ne souhaite pas avoir d'autres relations amoureuses en même temps pour le moment. Pour une question de temps , d'abord, mais aussi de confort mental. Parce que je n'ai pas envie de la réciproque. Je n'ai pas envie de me prendre la tête et de gérer ma jalousie ou celle des autres, amoureux et métamours . Il y a déjà assez de souffrances inévitables pour se créer des occasions d'en connaître de nouvelles. Mais en même temps, j'ai conscience que les choses peuvent changer et évoluer. Si mon copain allait voir ailleurs - et même si je ne consens pas à cela, il est libre comme moi-même , ce serait extrêmement douloureux et je ne sais pas si je resterais dans la relation amoureuse. Mais j'essaierais. C'est en cela que je ne suis pas polyamoureuse. Il faudrait dire polyamoureuse de circontance, contre son gré , mais profondément monoamoureuse. Il m'est arrivé de tromper mon ex par le passé , mais c'était toujours parce que mon couple s'étiolait et par désir de transgression.
Je dirais que pour le moment, je préfère avoir une seule règle ( l'exclusivité).dans une totale liberté par ailleurs plutot que , comme dans certains couples de polys, une liberté amoureuse mais des dizaines de règles un peu intrusives ( type de rapports autorisés, we autorisé, nombre de relations, personnes interdites dans les relations , etc) visant à compenser l'insécurité engendrée par le polyamour. Mon copain fait ce qu'il veut avec qui il veut. Je ne le contrôle pas . Nous avons une règle : nous dire les choses . Le savoir exclusif me donne un confort mental et physique. S'il décide de ne plus l'être, j'aviserai.
La monogamie marche donc plutôt bien pour moi pour le moment. Je suis heureuse. J'ai une sexualité très intense. Et même si on se séparait, je lui serai profondément reconnaissante de ces deux années ensemble. On s'en fout qu'une relation ne dure que deux ans. Certaines personnes n'ont jamais connu même un mois d'amour. Je m'estime chanceuse.
Le polyamour et ses idées ont donné plus de fluidité à ma vision du monoamour.
Bonne soirée.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le mercredi 24 avril 2019 à 19h32

Cette vidéo sur l'attachement et l'amour m'a beaucoup aidée dans des périodes de doute.
https://youtu.be/9r3-BLg9dNo
Je ne pense pas que l'autre soit là pour répondre à nos manques ou nos besoins.
Je ne crois pas non plus à l'âme soeur. Mais je crois en la construction d'une relation et à la connaissance de ses limites.
Je lisais un jour un article sur le polyamour d'une femme qui l'a choisi plusieurs années puis abandonné. Elle disait en substance , nous avons tous des limites , mais nous n'avons pas tous la même taille de "hublot". Chacun a une marge, mais elle n'est pas extensible à l'infini. Quand je vois toutes les négociations avec les métamours et les contrats sur ce qui est permis et interdits ça me donne envie de rester célibataire...
En ce qui me concerne, je pense qu'il est possible d'aimer sans (trop ) souffrir. Mais il faut savoir parfois quitter l'autre sans drame quand la relation ne vous convient plus.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : C'est terrible ce polyamour

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Lenah

le mercredi 24 avril 2019 à 18h24

Si mes souvenirs sont bons, si on se base uniquement sur les chiffres des séparations , la monogamie et le polyamour sont à peu près à égalité en terme d'échec ( d'après une étude américaine qu'il faudrait que je retrouve) . Mais moi je ne pense pas que le séparation soit nécessairement un échec. ;)

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