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Discussion : Des poly amoureux/ses en Suisse?

IrisBubulle
le mardi 04 décembre 2018 à 17h29
Heyllo,
Je ne sais pas dans quel coin tu es mais si tu as envie qu'on se rencontre pour aller boire un café, tu peux me MP :D
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mercredi 28 novembre 2018 à 00h00
Il y en a trop pour les infrastructures en place actuellement, je pensais plus à favoriser l'adoption comme processus dans son intégralité.
Parce que vu la difficulté que ça a l'air d'être à l'heure actuelle, les délais, et les prérequis, le peu de structure qui gère correctement la chose, on encourage du coup pas du tout la démarche.
Et si O surprise on arrive à faire que la majorités des personnes sans parents trouve une famille aimante, alors tant mieux et là je veux bien qu'on reparle de la procréation biologique. Mais on est en train de s'écarter complétement du sujet d'origine...
Discussion : Aimer un histrionique

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 23h45
artichaut
hum, je ne sais pas très bien ce qu'est un.e histrionique, mais je me demande si ce fil n'est pas en train de devenir un défouloir pour neurotypiques ?
catégoriser ainsi des personnes, et dire que la seule solution est de les quitter me semble un tout petit peu trashos
je ne dis pas que ce n'est pas parfois le cas dans la vie, mais de là à en faire une généralisation sur une catégorisation, ça fait un peu peur
bref, une relation toxique, ça se stoppe, oui (pour soi-même en premier lieu), mais de là à généraliser…
Je crois que tu m'as ôté les mots de la bouche.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 23h30
alinea7
Détrompe toi les démarches sont longues compliquées et coûteuses.
Sans compter les difficultés inhérentes au vécu de l'enfant pour lesquelles tout le monde ne se sent pas les épaules.
C'était mon rêve d'adopter après avoir eu un enfant à moi mais on m'a fait comprendre que si je pouvais les faire c'était plus simple pour tout le monde : il y a plus d'excellents parents qui ne peuvent pas avoir d'enfants, que d'enfants.
Est-ce que j'ai dit où que ce soit que c'était plus simple d'en adopter que de procréer ? Nulle part.
Malgré les difficultés, je pense qu'on devrait plutôt le favoriser, l'encourager. Ce serait sortir d'un schéma égoïste de facilité, typiquement le "c'est plus simple pour tout le monde comme ça".
Donc je te dis bravo d'avoir essayé !
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 22h41
aina
Alors est-ce que c’est la vraie raison qui m’a fait vriller? Je pense que oui, mais du coup par rapport au thème, je me dis que le sexe, non, ce n’est pas comme la joue ou le pied. Notre inconscient SAIT que l’implication peut être beaucoup plus grande.
C'est normal d'avoir vrillé parce qu'on ne t'as pas respectée ni écoutée à ce sujet. Perso moi aussi je l'aurais très mal pris.
Oui ce sont des "zones" du corps, ou il y a plus de risques, par exemple celui des MST. Mais là encore, ayant des ami.e.s qui pratique d'autre choses entre elleux comprenant tout autant de risques d'en transmettre, je ne trouve pas que c'est LE seul point de focus de ce genre de problème.
La seul grande implication spécifique uniquement aux "organes sexuels" concerne le fait de procréer. (Et c'est un cas uniquement propre au relation hétérosexuel....) Dans ce cas, il suffit simplement de se protéger. Ce qu'iels n'ont pas fait dans ton cas, on est d'accord, c'est un problème. Mais de nouveau ce problème vient du comportement de la personne, pas de la nature même de ces organes.
Et du coup, quand on parlait de Vie ou de Mort, c’etait d’un point de vue psychanalytique (enfin pour moi en tout cas). Tout ce qui est blessure de rejet, d’abandon, etc est lié à la pulsion de mort, et tout ce qui est désir, procréation, plaisir à la pulsion de vie.
Enfait...non. En tout cas pas pour moi. La mort n'est pas négative en soit. Elle ne fait rien. Justement c'est sa nature propre: elle est inerte. Inévitable, certe, mais sans intentions. Sans émotions. La seule chose qu'elle puisse faire est de nous rappeler l'importance de vivre.
Les blessures de rejet, d'abandon, n’ont pour moi rien à voir avec une pulsion de mort, au contraire elles sont le fruit bien réel d'interactions entre les êtres vivants. Elles sont le produit de la vie, et en font partie au même titre que tout le reste.
Le hic est qu’elle souhaite très fort un enfant et n’a plus beaucoup de temps devant elle. Pour le moment ce n’est pas envisageable ni pour lui ni pour moi.
Dans ce cas typiquement cette personne pense à elle, elle ne pense pas à comment cet enfant sera accueilli, ni ce qui l'attendra. (Ni à vous du reste, parce que comme déjà dit c'est une énorme implication.)
Et bon la procréation au bout d'un moment...désolée, mais moi ça me fait tiquer. c'est pas les enfants à adopter, qui manquent, ça aussi c'est quand même ultra égoïste et nombriliste que de ne vouloir perpétuer que sa propre chaîne génétique au détriment de celleux laissé.e à l'abandon et des ressources qu'on consomme sur cette planéte.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 13h24
artichaut
alors quoi ? ce serait la peur de la mort, qui nous pousse à vouloir posséder ?
et si on inversait la tendance ?
intégrer la peur de la mort (ou d'autres peurs associées : rejet, abandon, dévalorisation, misère affective et sexuelle, solitude…), en même temps qu'une réticence à la possession (et au consumérisme) dans nos relations ?
Justement c'est ce "memento mori" qui rend chaque moment chaque relation si précieuse. Pour moi j'ai compris que je ne me privais pas, que je n'allais pas être abandonnée, ni en misère affective ou sexuelle, au contraire au lieu de consommer, de posséder à tout prix des relations émotionnelles et sexuelles d'une qualité douteuses, j'ai préféré filtrer pour obtenir des choses qui demande certes plus de patience mais plus satisfaisante sur le long terme.
Dans ce cas pour moi, la relation, c'est un peu comme un arbuste. Quand on veut à tout prix le posséder, le garder prés de nous, parce qu'on a peur pour lui (à cause du froid, de la grêle, du trop chaud etc...) on le plante dans un petit pot, à l'intérieur....là ou ses racines sont limitées, circonscrite dans un périmètre physique restreint. Tandis que si on le met librement dans son jardin, ses racines peuvent grandir, pousser, cherche plus loin des éléments de vie, et nous en transmettre également les fruits sur le long terme. Sauf que tout arbuste à besoin de plusieurs éléments pour croître(eau, terre, lumière) et la liberté d'avoir ou non (selon les désir de la personne concernée) du sexe est l'un d'entre eux... on ne peut pas le supprimer.
aina
Dans mon cas ce n’est pas la relation sexuelle en elle-même qui m’a retourné les tripes mais le fait qu’elle puisse engendrer la Vie...
Et qu'est-ce qui a dérangé là dedans ? Le fait que les deux aient un enfant ensemble et que tu te retrouve du coup exclue ? Ou bien que tu doive en assumer une partie des responsabilité, voir que ça changerait votre vie de couple initial ?
Perso je pense que tu as eu peur de ça aussi parce que elle veut un enfant, et pas la personne avec qui tu es, donc risque qu'elle cherche à imposer ça d'une manière ou d'une autre non ?
Parce là encore,un grand n'importe quoi à l'heure actuelle, c'est qu'on fait aussi un consumérisme d'enfant. On imagine que ça va "cimenter" une relation, être un "projet" commun, rapprocher les deux partis, comme si c'était un accessoire ou un produit....c'est immonde.
Mais la relation sexuelle n'engendre pas systématiquement la vie. C'est ça le truc. Et quand bien même en quoi est-ce effrayant vis à vis de la mort ? Je ne comprends pas, je vous avoue.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 03h09
artichaut
- Qu'est-ce que le sexe représente pour nous ?
Qu'est-ce qu'il révèle comme émotion ? Et pourquoi est-il si souvent le centre de la jalousie ? (même si voir le sentiment amoureux ou le contact physique peut provoquer la même chose)
Pour la partie "centre de la jalousie", je me répète quand à ce que j'ai dit plus tôt. C'est parce que très souvent on nous le vend socialement parlant comme LE truc qu'on fait "en plus" avec une personne qu'on "aime", que du coup c'est très "précieux" et "rare" donc forcément si on part de ce principe...ça ne peut que compliquer les choses dans l’amplitude des émotions déclenchées. "Oh cette chose de si unique que nous nous étions offert.e l'un.e à l'autre en plus de nos sentiments, maintenant cette personne va aller l'offrir à un.e autre ! " On peut se sentir comme dérobé d'un bien précieux...
Ou bien encore comme si c'était l'un des petits truc en plus qui fait que "ça tu vois c'est l'amour le vrai" et dont la magie s'écroule soudainement.
Tandis que paradoxalement que dans certains couples les partenaires aient des sex-friend, mais sans une implication plus grande émotionnel semble moins déranger.
-> "ça ne sera jamais comme nous, ce que nous avons est unique, notre "précieux trésor" reste intacte."
Donc je pense que c'est vraiment cet émotion, ce désir, de posséder quelque chose d'unique et de précieux qui pose problème.
Je trouve, et désolée de faire râler certaines personnes au passages, que c'est aussi très primale. Dès que ça devient physique j'ai presque l'impression que ça fonctionne en mode:
"la personne que j'aime se retrouve marquée de l'empreinte, de "l'odeur" de l'autre, elle ne fait plus vraiment partie de mon clan. (Pis encore...ça n'est plus ma "possession...) Et vu que nous sommes que 2 dans cette sorte de "meute", je m'en retrouve du coup exclu.e, patatrac ! "
D'où le côté "je prend ça a fond dans les tripes malgré mon intellect".
Ce que le sentimental uniquement risque très rarement de déclencher....
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Vie de couple à vie de célibataire ?

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 02h50
Hello,
De ce côté, il faut voir ce qui te correspond à toi, ce dont tu as besoin. Je comprends ce sentiment de "passer ses journées à attendre quelqu'un", c'est très douloureux....
Mais je pense, que vu la situation, ce qui se passe, c'est que leur relations à elleux est dans une phase de "début" donc totalement passionnel et dans l'intensité d'où ton sentiment d'être mise de côté. Il es malheureux qu'iels ne prennent pas en compte ton besoin à toi que les choses soit plus lente, plus mesurée.
Crois-tu que tu pourrais essayer d'en parler à ton copain ?
Je ne connait pas toute la situation, mais seul le temps et le résultat de vos discussions pourra dire si c'est du polyamour ou non.
Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

IrisBubulle
le mardi 27 novembre 2018 à 02h43
Pour moi les projets sont toujours un peu une sorte de créatures de "schrödinger", parce qu'ils existent...sans exister.
Dans le sens que j'en fait avec tout le monde avec qui j'ai des relations à des niveau plus ou moins élevé d'implication, mais plus que d'en faire, j'en ai besoin. J'ai besoin de fixer des buts communs, de prévoir des choses. Parce que ça contribue aussi à me motiver, à vouloir continuer, à m'inspirer. Une vie sans projets, pour moi c'est un peu la mort, je ne vois pas d’intérêts.
Par contre, je garde en tête, en permanence, que ce que l'on projette, est éphémère et peut très bien s'écrouler ou s'annuler du jour au lendemain. Personnellement, ça m'aide à garder mon calme, à prendre le temps, à ne pas me sur-investir dans les projets commun.
De mon côté, sur le long terme j'aimerais vivre avec les personnes que j'aime, et que l'on puisse avoir un chez nous. Sur le court terme...ne serait-ce que de découvrir mes amoureuses et de profiter de tout les petits moments avec elle...c'est déjà un sacré projet pour moi ! J'aimerais bien que nous puissions refaire des sorties avec des ami.e.x, ça aussi ça me plairait beaucoup.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le samedi 24 novembre 2018 à 15h18
bonheur
Sauf que l'on peut assez vite développé un terrain propice, et rien qu'en allant dans des toilettes louches, alors la chaine de transmission ensuite...
Alors c'est un mythe (trop répandu), tu ne peux pas attraper de MST, ou de mycose en allant dans les toilettes louches, par contre une gastro entérite en ne se lavant pas les mains, des infections cutanées. Mais c'est globalement tout.
Le seul moyen d'en avoir DANS des toilettes public, c'est de faire des choses avec quelqu'un sans se protéger XD
Discussion : Tomber amoureux de son metamour

IrisBubulle
le samedi 24 novembre 2018 à 15h11
Hello,
Je n'ai pas vécue ta situation, mais la seul chose que je puisse te dire est : comment veux tu que B se rende compte de quoi que ce soit, ou que la situation se clarifie ne serait-ce qu'un peu si tu ne lui parle jamais ?!
Aiyana
mais je n’ai jamais rien dit à B et lui non plus, me doutant que mes sentiments ne sont pas réciproques.
Et ça désolée, c'est l'amour de schrödinger, tant que tu ne lui en parle pas tu n'en sauras strictement rien. Certaines personnes ne manifestent pas ou peu leur sentiments de manière visibles, donc c'est impossible à dire.
Parce que là, si tu ne le fais pas là seul chose qui va arriver c'est que vous cassiez sous la tension, ou que quelqu'un.e décide de se séparer pour épargner des souffrances, tout ça avec ce qu'il y aura de regrets de "j'aurais dût" et j'en passe, franchement pas le meilleur scénario d'après moi.
A mon avis, tu ne pourras pas y couper, il faut que tu parle à B.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le jeudi 22 novembre 2018 à 14h38
Aina
Pourquoi le sexe déclenche-t -il l’emotion justement ???? J’étais pourtant bien partie... dans la gestion des émotions. Et ok pour qu’ils aient des relations sexuelles...
Et pourtant...
Alors, si j'essaye perso d'analyser la situation avec les petits moyens à ma disposition, je pense qu'une partie de l'émotion qui est générée vient de ce qui suit :
Depuis qu'on est tout.e petit.e on nous présente le sexe comme "l'acte que maman et papa font ensemble quand il s'aime très fort", que c'est quelque chose qu'on "offre" à l'autre une fois qu'on est assez proche, assez intime. Je passerais sur le côté hétéronormé du truc et de ses dérives, ça n'est pas le sujet. De surcroît, vendu appairé avec l'unique modèle de relation amoureuse enseigné, l'exclusivité monogame, cela fait que forcément on couple les deux, on les imbrique de manière indissociable. Ce qui charge le sexe d'une valeur émotionnelle qu'a la base en tant que tel il n'a pas, et que l'amour sans sexe du coup devient lui "étrange", surprenant, "pas dans la norme".
Du coup, forcément, même si on pourrait s'en détacher, les dissocier, le fait que toute notre vie on ait perçu ça de cette manière, qu'une majorité des gens autours le perçoive pareil, ça fait une ENORME remise en question non seulement personnel, mais également vis à vis de la société. Du coup c'est normal que ça déclenche tout un tas d'émotion ultra forte. Même si toi tu es prête à l'accepter. C'est comme avant de sauter en parachute quoi, tu as beau être prête...euh...on va dire que c'est normal de hurler quand tu sens le sol te dérober sous tes pieds la 1ère fois.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le jeudi 22 novembre 2018 à 14h01
bonheur
...car pour moi, amour et sexe ne s'oppose pas mais ne s'impose pas non plus.
Tout à fait, c'est pour ça que c'est peut être aussi plus simple pour moi de l'accepter. Parce que je pense qu'on peut aimer sans sexe, avoir du sexe sans aimer, et que du coup la combinaison des deux me semble "logique" dans ma perception du monde.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le jeudi 22 novembre 2018 à 13h03
Bonheur
Comme Sif, être amoureux n'est pas combler un manque. On peut être en pleine satisfaction et pouf... aimer de nouveaux. Il ne faut pas toujours tout intellectualiser.
Sif
Dès lors, ses autres relations n'entrent pas dans le cadre du besoin mais dans celui de l'envie.
Sif, il me semble dit exactement l'inverse, qu'iel ne comprend pas qu'une personne avec qui iel est qui semble comblée, puisse de nouveau aimer/avoir d'autre expériences. En gros c'est de l'envie, donc pas indispensable selon sa définition. Si j'ai pas tout interprété de travers.
Je n'aborde pas l'amour, parce que tout simplement, l'amour semble être plus facilement accepté que combinaison amour + sexe. Ce que je ne comprend pas trop perso je l'avoue. Donc je voulais parler de ce 2éme point vu qu'il semble à chaque fois être le plus difficile à prendre en compte, mais tu connais déjà mon avis sur la question du lien entre ces deux point.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mercredi 21 novembre 2018 à 23h30
Sif
Je suis d'accord avec toi IrisBubulle cependant. Il ne s'agit pas d'imposer une interdiction, ni de laisser gagner sa possessivité. Mais il ne s'agirait pas non plus de nier de ce que l'on ressent et de se taire, alors qu'aimer pour moi c'est aussi savoir et pouvoir se dire.
Je n'ai jamais dit qu'il s'agissait de le nier, je souligne que cet aspect est émotionnel, et non rationnel. Personnellement c'est la logique qui m'a permis de surmonter l'émotionnel. Mais ce n'est pas forcément le fonctionnement de tout le monde.
Quid des besoins que l'on peut remplir ? Dans ce cas, il ne faut composer qu'avec l'envie de l'autre. L'acte sexuel n'est plus un besoin puisque ce besoin est assouvi (dans le cadre de ma relation, excuse moi, je suis revenu sur mon propre cas ^^'), mais une envie de partage avec une autre entité, spéciale à sa manière qui lui est propre.
Je vois pas trop où est le "problème" dans ce genre de cas, dans la mesure où il me semble que tu as quelque chose que tu peux combler et que ça intéresse l'autre, alors oui ça devient un moment de partage.
Ou alors tu parles plus généralement du besoin d'avoir des relations sexuelles ou amoureuses avec d'autres personnes que soi ?
Certaines personnes en ont, d'autres pas. Mais oui ça peut être ça. A la base, je parle du cas où, par exemple, un.e de tes amoureu.se.x souhaiterait explorer quelque chose de nouveau sexuellement, mais que toi ça ne te tente pas ou que tu ne peux pas.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mercredi 21 novembre 2018 à 23h05
bonheur
C'était idiot, car comme l'indique IrisBubulle, un bisous sur des lèvres ou dans le cou... ce sont deux zones avec une sensibilité particulière.
Alors non, ce que je dis depuis le début c'est que ce sont les projections individuel qui rendent les zones sensibles ou érogène et que ça peut fortement varier d'une personne à l'autre. Et que non, la bouche et le cou ne sont pas forcément sensible/préambule à quoi que ce soit. Certaines personne n'en auront rien à faire, et d'autres seront trés concernées.
bonheur
Alors oui, IrisBubulle a raison, le "yeerk" existe ET la localisation a son importance.
Le "yerk", il existe parce qu'on se monte la tête avec pleins de trucs, parce qu'on veut "posséder" ce moment, cette intimité. Alors qu'il est sensé à la base être partagé. Il ne nous appartient pas. Je trouve que c'est assez comme si on assimilait l'autre à son propre corps, et que du coup on aimerait pas qu'un.e étranger.e fasse des choses avec nous. Alors que non, nous sommes bel et bien deux entités différentes, avec une libido, des envies, des besoins différents.
Et là encore pour la localisation, elle n'en a qu'une relative mais SURTOUT elle n'est pas centré systématiquement autour des organes génitaux ou des zones classiquement érogènes.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Ca existe vraiment en pratique

IrisBubulle
le mercredi 21 novembre 2018 à 20h06
Alors, j'avoue que là...je ne comprends pas très bien qu'elle est la nature de ta requête. Parce que "comment ?" Eh bien; comme pour toute rencontre, c'est le hasard, mélangé à d'éventuelles recherches dans des milieux ou les gens serait plus facilement polyamoureu.se.x
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

IrisBubulle
le mercredi 21 novembre 2018 à 19h58
C'est un titre un peu...raccoleur ?
Je ne sais pas, mais je tenais ici à partager le chemin (trés long pour certain.e) que j'ai fait mentalement, et qui m'a permis d'accepter, que les personnes que j'aime aient elle aussi leur propre sexualité, plus encore, de le voir comme quelque chose de positif. Je me dis que ça peut être utile.
Personellement au début j'avais cette même idée que "yeeerk j'ai pas envie de laisser la personne que j'aime se livrer à une activité sexuelle, et tout ça avec quelqu'un.e que je ne connais pas". Et après j'ai réfléchi, et je me suis faite un peu tout le chemin mental qui suit:
On est d'accord que mon corps m'appartient, et que j'ai le droit de décider ce que je veux pour lui, right ? Bon..donc ça veut dire que celui de la personne que j'aime ok aussi, que ça me plaise ou non.
"Bon ok, alors le "sexe" dans le sens interactions avec les organes génitaux (oui désolée ça casse le côté romantique) ça je ne me vois pas l'autoriser. Mais est-ce que je suis ok pour qu'iels s'embrassent ? "
Hmm, on est bien d'accord de se faire la bise pour dire bonjour à des inconnu.e.s, qu'est-ce qui change à ce que ça soit sur les lèvres ? Dans certaines cultures c'est communément admis. C'est nous qui avons sexualisé/donner une certaine valeur à la chose...c'est trés relatif. Bon ok.
"Mais les caresses ?"
Bonne question. Dès qu'une personne est tactile ça se fait entre ami.e.s, frotter le dos de quelqu'un.e qui pleure, lui faire un câlin.
"Mais alors c'est quoi une caresse "sensu-sexuelle" ? C'est parce que c'est proche des zones érogènes ou sur celle-ci ?"
Mais...là aussi...c'est très perso...je veut dire certaines personnes on des zones érogène trés particulière qui diffère de la moyenne. A vrai dire je l'ai expérimenté, j'ai un ami qui souffrait de maux de nuques intenses, suite à accident. Parfois, surtout parce qu'il était tellement mal le pauvre, je lui massait la nuque. Sans que nous n'ayons jamais éprouvé.e.s la moindre attirance réciproque. Il m'a avoué des années après que c'était très érotique pour lui, malgré le fait que ce n'était aucunement volontaire, il en était très gêné. Bon...ça m'a fait remettre ça en question aussi.
Du coup..le sexe c'est quoi, quel est sa nature ? est-ce que je réduis ça à la pénétration ?
Hm non..pas du tout, deux personnes ayant un vagin (et même sans du reste..) peuvent avoir du sexe entre elle, sans qu'il y ait pénétration impliquée. Et cette forme de sexe elle est faite de quoi ? De caresse, de baisers...juste localisés différemment.
Aie aie aie, le problème serait-il là ? La localisation de tout ceci ?
Mais...sachant que...certaines personnes n'éprouvent pas de désirs sexuel ni d'attirance pour cette partie du corps, elle est donc pour elleux, comme n'importe quel autre du corps humain. Mais qu'en est il des personnes pour qui un pied, une main, des lévres, une nuque est tout aussi excitant/attirant que les organes génitaux, voir plus ? Est-ce que ça voudrait là encore dire que "par défaut" on ignore toute ces personnes et qu'on décide, en ciblant l'entrejambe, que là ce situe le nerf de la guerre ?! Je crois bien que oui, nous perpétuons cette construction et cette erreur grossière.
Il ne s'agit dont pas de localisation, il s'agit donc de projections, propre à chacun.e .
Moi suite à tout ça j'ai laissé tombé, parce que ça n'était (pour moi) ni logique, ni en accord avec mon analyse des choses d'imposer une interdiction (qui était déjà selon moi très possessive et dans le "contrôle" toxique) mais qui était de surcroît sur un concept aussi flou et construit au final XD
Par la suite je me suis également rendue compte, qu'étant toustes différent.e.s, nous n'avions ni les mêmes attentes, ni les mêmes envies, et que c'était finalement pour moi bien naturel de trouver chouette qu'une personne que j'aime puisse être combler par quelqu'un.e d'autre au sujet d'un besoin que je pouvais pas remplir. Attention, là encore, ça n'est pas un échec de ne pas pouvoir être "omnipotent.e" pour remplir les besoins de nos amours , c'est notre nature humaine, nos différences qui font cet état de fait. Donc pas de quoi s'inquiéter.
Voilà, pour ce "long" résumé de ma pensée.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : L'important

IrisBubulle
le mercredi 21 novembre 2018 à 19h51
De nouveau, le sexe c'est comme si c'était un truc "spécial", qui avait une valeur sacrée. Une "ultime barrière" pour certain.e.s. Je dirais que là dessus, comme à mon habitude, je rejoins Bonheur, je pense que amour n'est pas égale obligatoirement à sexe et l'inverse.
Personellement au début j'avais cette même idée que "yeeerk j'ai pas envie de laisser la personne que j'aime se livrer à une activité sexuelle, et tout ça avec quelqu'un.e que je ne connais pas". Je vais créer un nouveau sujet et mettre le lien de mon raisonnement qui m'a amené à changer d'avis.
EDIT:
là
/discussion/-bOQ-/Liberte-sexuel-de-mes-partenaire...
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Premices d’un Triplet

IrisBubulle
le mercredi 21 novembre 2018 à 19h14
Bravo pour le travail que tu as fait sur toi. Je dirais que tu verras bien vite si vous commencez à cohabiter, passer des jours, des semaines ensemble si ça sera envisageable ou non. Pour moi c'est toujours la plus grande épreuve dans les relations, parce que c'est là que les petits défauts, les petites tensions peuvent ressortir, et que ça peut donner des situations problématiques ou contraire être signe d'un avenir prometteur.
PS:
"Enculé.e" n'est pas une insulte, ni dégradant, ni synonyme de quoi que ce soit de négatif. Donc on peut juste dire que tu t'es mal comporté d'après toi.