Polyamour.info

Aina

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Discussion : Difficultés à être secondaire

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Aina

le samedi 03 novembre 2018 à 13h03

Je ne sais pas si ça a été dit car je n’ai pas tout lu, mais si la communication et la confrontation de vos envies/projets est importante entre toi et lui, elle me parait aussi importante entre elle et toi, si cela est possible.
Je suis la relation «  primaire » de mon amoureux (on vit ensemble avec nos enfants respectifs à temps partiel), et je prends soin de sa deuxième chérie. Elle a des projets de vie avec lui (enfant), moi aussi (pro), et je ne sais pas du tout quel livre va naître de tous ces chapitres qu’on a ouverts, mais je suis convaincue que si on le co-écrit, les personnages ne seront ni primaires ni secondaires, ils en seront les auteurs.
Ça me demande beaucoup d’humilité, d’empathie et de travail sur mes peurs, mais j’ai confiance.
Peut-être une piste. Je te souhaite de continuer dans cette belle maturité et honnêteté envers toi-même.

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Discussion : Relation à 3 : entre fantasme et projet de vie

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Aina

le vendredi 02 novembre 2018 à 15h06

Accueillir un enfant à trois, pour nous, c’est de l’ordre du «  possible », mais j’ai pour ma part beaucoup de choses à dépasser avant. Pour ma co-partenaire, ce n’est pas aussi problématique, elle n’a pas d’enfant, en désire un très fort, et sa priorité est qu’il grandisse entouré d’amour, peu importe qu’il ait deux parents ou qu’il en ait trois.
La question géographique se pose pour nous aussi, et je comprends que cela puisse être un sujet de réflexion. À trois et dans l’idéal d’une relation sereine où chacun/chacune est épanoui, on peut penser qu’il est plus facile d’accompagner un enfant dans la vie. Plus d’entraide, de relais, de possibilités de «  souffler ». Ce sont les arguments de ma co-partenaire.
Personnellement, je pose justement comme préalable «  l’idéal d’une relation sereine où chacun/chacune est épanoui », et donc souhaite prendre le temps de construire cette base. Si je m’engage dans un projet d’enfant, je serai maman autant qu’elle. Donc responsable de l’environnement dans lequel il grandira.
Paris? Tout dépend du cadre..., contexte professionnel, famille, amis, contacts possibles avec la nature (là c’est mon avis perso, mais après tout c’est ce qu’on demande, chacun donne son avis... je conçois mal un humain qui s’épanouirait sans contacts fréquents avec la nature... ).
De même que je ne conçois plus le «  couple » de la même manière qu’il y a 20 ans, je ne conçois plus non plus le fait d’accueillir un enfant de la même manière (je crois que sur ce chapitre je suis un peu «  meurtrie »! ). Après... je sais très bien que la Vie n’attend pas toujours qu’on ait réuni toutes les conditions qui nous semblent indispensables... mais on a le droit d’avoir un idéal et de «  tendre vers »! ?

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Discussion : Relation à 3 : entre fantasme et projet de vie

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Aina

le mercredi 31 octobre 2018 à 09h01

«  Et voir comment il réagira ne peut être su que quand ça se passe effectivement. Peut-être passez du temps ensembles toutes les deux ne serait -ce que pour développer votre amitié. »

C’est vrai. Comme elle habite loin, il est difficile de mettre en place ce que vous avez fait (présence le we chez vous, lui qui la rejoint un we de temps en temps) et qui me parait bien car chacun/chacune peut se rendre compte dans les faits de ce que ces relations font émerger.
Pour l’instant tout se passe par téléphone, sauf une fois où elle est venue à la maison. Nous avons dormi tous les trois en mode câlin, une femme de chaque côté de l’homme qu’on aime. J’ai trouvé ça très beau et doux, elle aussi. On était un peu comme des enfants.
Mais c’était une parenthèse, une bulle dans nos vies. La réalité nous a rattrapés je crois.
Je vais patienter.
J’ai du mal à m’investir affectivement dans sa famille et professionnellement dans notre projet commun dans cette situation, alors je piaffe un peu du pied.
Ça me parait énergivore, tout ça. Et lui se comporte comme si de rien n’était. Il ne parle pas d’elle, de leurs/nos projets, uniquement de nos projets à tous les deux. En écrivant je me rends compte que c’est ce manque de clarté qui me pèse.
Belle journée à tous

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Discussion : Relation à 3 : entre fantasme et projet de vie

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Aina

le mardi 30 octobre 2018 à 19h36

Je m’entends très bien avec elle, je n’ai Aucune peur là-dessus. C’est d’ailleurs parce que c’est elle que je me lance.

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Discussion : Il semble que ce soit terminé...

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Aina

le mardi 30 octobre 2018 à 13h43

Je rejoins les deux réponses précédentes et t’apporte - vous apporte - toute ma compassion.
Je me risque à ajouter quelques mots, car il y a eu des moments dans ma vie où une simple phrase dite avec amour et lucidité m’a permis de soulever le voile qui m’aveuglait et m’a donné le courage de poursuivre...
Nous croyons souvent que c’est la SITUATION qui nous fait souffrir, mais la situation n’est qu’un RÉVÉLATEUR de notre mal-être.
Je me suis toujours fait aider, par mon homéopathe, un psy, une kinesio. Je ne suis jamais restée seule avec mon mal-être ou à le faire porter à l’autre. Même en situation financière catastrophique, j’ai toujours posé mon billet sur le bureau de ma kinesio. Et certains rendez-vous ont été proprement «  miraculeux ». J’entrais désespérée, épuisée, dans l’impasse de la confusion, je ressortais avec l’impression d’avoir été «  nettoyée », prête à vivre la suite, quelques fardeaux en moins.
Je suis fière d’avoir eu le courage (et de l’avoir encore) de demander de l’aide dans les moments difficiles de ma vie.
Courage, tu es une belle personne, tu as de la valeur, ce que tu traverses te donnera une compréhension et une force que tu ne soupçonnes même pas.

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Discussion : Devenir poly'acceptante ? Conseils ?

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Aina

le mardi 30 octobre 2018 à 12h35

Bonjour Aryona,
Je suis polyacceptante mais j’ai le double de ton âge et deux longues relations mono derrière moi.
Je dis ça parce que j’ai l’impression, me concernant, que si je ne me perds pas en souffrance dans ce que je vis actuellement, c’est que j’ai acquis au fil des ans une maturité émotionnelle et une confiance en moi (je m’aime et j’ai conscience de ma valeur, quoique disent ou fassent les gens autour de moi) que j’etais Loin d’avoir à 20 ans.
Pour autant c’est loin d’être facile... mais ce que je veux te dire, c’est qu’il n’y a pas de recette miracle et que tes conditionnements familiaux, sociaux, etc, ainsi que ton travail sur toi, ta confiance en toi, vont déterminer la manière dont tu vas pouvoir gérer tes émotions.
Concernant les «  règles », puisque tu poses la question, je te fais part de mon expérience : c’est LUI qui avait posé la règle «  pas dans l’entourage proche » et c’est lui qui l’a enfreinte (de toute façon, il est poly, pas moi, en tout cas pas ce n’est pas ma recherche). L’amour (en était-ce ? Je ne crois pas, mais bon c’est un autre débat) se fiche un peu des règles. De ce que je vois sur le forum, ceux qui ont l’air de bien gérer leurs relations multiples ont des règles toujours évolutives, rediscutées régulièrement, et c’est l’honnêteté, le partage de ses états d’ames, l’attention portée à chacun qui permet un équilibre épanouissant pour tous. C’est ce que j’ai compris, dites moi si je me trompe. Ce forum est pour moi un gain de temps. Je t’encourage à lire régulièrement quelques discussions, je crois que c’est la bienveillance et la maturité des réflexions ici qui m’encouragent à persévérer.
Je ne m’engage pas dans une relation poly «  parce que je l’aime et ne veux pas le perdre », je m’engage dans une relation poly «  parce que je m’aime et désire grandir en amour ».
C’est mon point de vue, et ça n’engage que moi, il y a sûrement tout un tas d’autres raisons possibles ni meilleures ni moins bonnes.
Écoute ton cœur. On partage des moments de vie avec quelqu’un (ou plusieurs quelqu’uns) pour enrichir son existence, jouir de la vie, s’entraider, grandir, pas pour se créer de la souffrance, être violent avec soi-même ou les autres. Mon curseur est la Joie de vivre. Si dépasser mes peurs, ma jalousie et autres poisons me met en joie intérieurement, alors j’y vais, je me donne les moyens d’avancer, si ça me rend triste et dépressive, je laisse tomber l’idée et je m’en vais vivre autre chose ailleurs. Mais ça, c’est possible hors dépendance affective, je sais...
Je te souhaite de toujours rester dans le respect et l’amour de toi, poly ou mono, ça ne fait pas de différence.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Relation à 3 : entre fantasme et projet de vie

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Aina

le mardi 30 octobre 2018 à 11h37

Merci Yuzu, et ton partenaire vit bien votre relation amicale, entre elle et toi? Curieusement c’est ce point qui me pose question car mine de rien, malgre son désir de deux femmes, je ressens une forme de fantasme egotique de la part de mon partenaire, qui LUI risque d’avoir du mal à ME partager. C’est un peu étrange mais je vois comme il aime être au centre de l’attention et comme c’est dur à vivre pour lui quand je defocalise de lui (désolée mon clavier refuse les accents ce matin). C’est sans doute pour ça que je pousse un peu à la réalisation concrète de leur désir mutuel (les accents sont revenus!), afin de sortir des projections et de se confronter à ce qui peut poser problème dans un tel projet de vie.

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Discussion : Passage mono - poly

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Aina

le dimanche 28 octobre 2018 à 21h26

Je suis un peu dans le même cas que toi. Polyacceptante, en tout cas j’essaie de l’être. La relation de mon partenaire est déjà plus avancée, et j’ai bien bataillé avec mes démons. Mais comme toi je n’ai pas envie de me perdre dans des réactions et sentiments que je réprouve, jalousie, possessivité, dépendance affective... j’ai envie de grandir en amour, et grande confiance dans la qualité relationnelle de mon couple.
Concernant la jalousie, j’y suis allée à mon rythme, et je n’ai accepté des choses que lorsque je me sentais prête. Il a toujours veillé à me rassurer, à me montrer qu’il était toujours là, qu’il pensait à moi, à faire attention à comment je me sens...
J’ai aussi «  pris de la hauteur », ou du recul, c’est-à-dire que je me suis efforcée de dézoomer un peu, pour voir ce que cette situation m’apportait, comment je pouvais m’en servir pour bosser des trucs sur moi que j’avais encore pas conscientisé. Par exemple, j’ai fait une analogie entre ce que je pouvais ressentir en ce moment (souffrance de devoir «  partager » l’amour de mon chéri) et ce que moi enfant ai pu ressentir à la naissance de ma petite sœur (souffrance de devoir partager l’amour de mes parents). Un vrai raz-de-marée pour la petite fille reine du monde que j’étais... J’ai dissocié à cette période, je le sais depuis longtemps (aucun souvenir avant mes 9 ans!!!!). Donc je me dis, c’est l’occasion de revivre à la lumière de ma conscience actuelle ce à quoi je n’ai pu survivre enfant qu’en dissociant.
Voilà, je dis pas que c’est facile et j’admire ceux qui parviennent à vivre avec sérénité et «  compersion » (un nouveau mot à mon vocabulaire) les autres relations de la personne qui partage leur vie.
Si tu as besoin de parler, hésite pas.

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Discussion : Relation à 3 : entre fantasme et projet de vie

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Aina

le dimanche 28 octobre 2018 à 11h16

Bonjour à tous et merci d’être là et de vous exprimer, cela m’aide beaucoup depuis quelques mois...
Mon histoire est ici /discussion/-bMQ-/Ouvrir-son-couple-comment-avez-v...
En quelques mots, mon compagnon polyamoureux souhaite vivre avec les deux femmes qu’il aime. Je chemine lentement vers cette possibilité tout en veillant à me respecter.
Après avoir traversé mes états émotionnels liés à la jalousie (j’ai beaucoup évolué sur ce point), j’en suis au stade où je rationalise... Je trouve que ce n’est pas rien comme décision, et j’aurais eu plus de facilité à accueillir une autre femme ponctuellement pour câlins, partages, complicités et même sexualité, que ce qui me semble être un gros engagement pour les trois parties...
Problème : elle ne le voit pas du tout comme ça... (nous sommes en lien toutes les deux, et tous les trois)
Ce qui me perturbe en ce moment : distinguer ce qui est de l’ordre du fantasme (même pour moi) d’un réel projet de vie...
Je trouve qu’ils vont trop vite (parlent d’un enfant ?) et le leur ai dit.
Je trouve qu’ils sont comme «  aveuglés » et me retrouve dans un rôle bizarre où c’est moi qui, dans une neutralité qui me surprend moi-même, leur pose des questions qu’ils ne se posent pas eux-mêmes et dont les réponses sont pourtant il me semble très importantes pour ce qu’on projette.
En discutant avec elle je m’apercois qu’elle ne le connaît pas du tout (ils se connaissent d’avant moi, mais n’ont jamais vraiment passé de temps ensemble). Elle fantasme sur ses qualités (indéniables) mais trop (il a plein de défauts aussi et pas des moindres). Je me retrouve alors dans une position bizarre où c’est moi qui lui conseille de prendre le temps de le connaître davantage avant de prendre des décisions lourdes de conséquences (elle doit réorganiser toute sa vie si elle veut venir vers nous). Je dis ça parce que ça me semble évident, puis réalise qu’il va falloir que je fasse de la place pour ça. Et j’en fais.
Bref, je sais pas trop là, si c’était judicieux cette démarche. Je suis pas sûre que son projet à elle soit une vie à trois (c’est ce qu’elle dit, mais elle avoue aussi que ce serait plus facile pour elle si j’étais pas là!)
Est-ce que ça évolue tout ça, en laissant les relations se vivre, tranquillement ? Deux-à-deux, puis occasionnellement à trois, puis éventuellement en projet de trio? Mon partenaire de vie est moyennement chaud pour avoir une relation avec elle sans moi, mais c’est curieux, moi j’ai envie qu’il expérimente en réel cette relation avec elle. Je trouve que la donne est faussée si je suis là. Qu’ils apprennent à se connaître d’abord... peut-être que je me trompe.
J’ai vu que certains d’entre vous avez vécu des années en trio et que c’était de belles expériences.
Je n’ai pas trop vu de récits concernant la mise en place du trio, où alors succincts. J’ai clairement l’impression de marcher en terrain inconnu, là, et je veux bien un peu de partages d’experiences...

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Discussion : Ouvrir son couple : comment avez-vous fait?

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Aina

le lundi 01 octobre 2018 à 09h06

Bonjour,
Je vous lis depuis qq semaines, et encouragée par votre bienveillance et non-jugement, je me décide à écrire.
Je suis en train d’ouvrir mon couple à une autre femme, avec qui mon compagnon est en amour depuis avant moi.
Il l’a rencontrée qd il était encore avec la mère de ses enfants et n’avait pas donné suite de par sa situation. Nous sommes ensemble depuis un an et elle a refait surface ds sa vie. Il n’a pas voulu me le cacher et depuis nous discutons tous les trois pour savoir où nous en sommes, ce qu’on a envie de vivre ou non. Lui est un polyamoureux qui s’est bridé pendant 15 ans de couple avec la mère de ses enfants. Il ne m’a jamais menti à ce sujet et j’ai accepté de m’engager dans une relation avec lui en sachant cela, je l’aime libre. Dans mon idéal.
Intellectuellement je vis plutôt bien la situation car c’est une femme qui me plaît beaucoup. La première fois que je l´ai vue, pleine de peurs et d’a priori, mes barrières ont fondu au premier coup d’oeil. Elle est très «  belle » (au sens large), intelligente, emplie d’amour et de compassion, ne cherche pas du tout à s’imposer et respecte notre couple, bref, je ne peux pas être jalouse d’elle (par contre ça ne m’empêche pas de «  ressentir » de la jalousie mais je crois que ça n’a rien à voir avec qui elle est).
Le hic c’est que mes émotions sont pas tout à fait d’accord avec mon intellect, c’est pour ça que je leur ai demandé du temps.
Je suis attirée et en même temps je me demande pourquoi je fais ça. J’ai l’impression qu’il est illusoire de vouloir imposer des limites à l’Amour. Je ne m’aime pas moi-même en amoureuse possessive.
Je ne supporte pas le mensonge et la tromperie et je trouve que c’est un cadeau que mon compagnon me fait (il lui a fallu bcp de courage !) d’etre honnête avec moi. Ce n’était pas le cas il y a encore un an mais notre relation a énormément évolué et grandi en confiance et honnêteté.
Il dit qu’ «  il n’y a pas de choix à faire ». Je n’ai pas encore bien cerné ce que ça voulait dire.
Mais pour moi le seul choix qui me concerne, c’est: soit je suis bien dans ce partage à trois et je sens qu’il me fait grandir, donc je continue, soit je ne me sens pas bien et je me retire, libre à lui ensuite de faire les siens, de choix. Bien entendu, pas de choix précipité, en matière de relations je suis convaincue que temps et dialogue permettent de surmonter bien des difficultés, qu’on penserait insurmontables.
Comment cela s’est-il passé pour vous? Est-ce que le facteur émotionnel est dépassable? Ma blessure est l’exclusion dc très dur pour moi qu’ils fassent des choses sans moi ? pour l’instant du moins.
Je ne dors pas très bien la nuit, nous dialoguons beaucoup mais je n’ai pas non plus envie que «  parler de ça » devienne chronophage, j’ai besoin qu’on vive nos moments à deux et pour nous deux comme avant sans que mes préoccupations viennent tout le temps tout parasiter. Mais entre mes idées et la pratique il y a un gouffre ?
J’ai cassé le fantasme et les projections en la rencontrant.
En bon polyamoureux mon partenaire de vie parle et entend.
Rien n’a changé dans notre relation, il prend soin de moi et nous faisons plein de choses ensemble.
Les contours de ce deuxième amour ne sont pas encore définis et nous sommes trois à vouloir les définir ensemble, même si pour le moment je crois qu’il a peur que je communique seule avec elle, ce que je peux comprendre. Il accepte la communication à trois mais pas encore elle et moi alors que moi je crois que ça m’aiderait.
Mais bon sang ma torture intérieure est quand même là, et je me demande combien de temps ça va durer. La nuit je rêve d’immeubles qui s’écroulent, de jets de pierres et de coups de fusils, des choses qui se passent dehors, moi je suis juste spectatrice.
Mes questionnements sont sans fin : sera-t-elle la seule ou aura-t-il d’autres relations que nous deux? Aura-t-elle envie de passer bcp de temps avec lui sans moi? Est-ce que cette mutation dans mes cellules «  mono » vont m’ouvrir au polyamour moi aussi? Si c’est le cas comment lui le vivra-t-il? Est-ce que je serai CAPABLE de transcender ma jalousie ? QUI sera-t-elle pour moi?
Sans fin...
Je me dis que c’est peut-être bien d’écrire ici et d’avoir d’autres interlocuteurs que lui pour décharger un peu mes préoccupations et continuer à vivre normalement, pour entendre vos expériences, parfois rassurantes parfois pas du tout mais au moins ça ouvre chez moi des pistes de réflexion qui me permettent de sortir des schémas enfermants dans lesquels j’ai été élevée.
J’aspire à grandir en amour. Vraiment. Mais la perte de repères est énorme. Et je veux à tout prix rester dans l’amour de moi.
Merci de m’avoir lue.

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