Participation aux discussions
Discussion : Fluctuation du désir

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 19h24
Merci infiniment @Sophie72 pour ce lien. Comment ne pas retenir ceci :
article en question
Des professionnels de la santé, interrogés par le journal américain, ont fait part du manque de dialogue entre patients et médecins sur le sujet. Stephanie Faubion estime qu’il est important pour les couples de comprendre que les changements liés au désir sont normaux et qu’ils entrent tout simplement dans un nouveau chapitre de leur histoire.
La médecine. D'abord, il n'existe que très peu d'andrologue. J'avais fait une recherche et c'est vraiment décevant. Bon ensuite, on m'a expliqué que les médecins généralistes savaient intervenir. Bon, ben nous avons eu un médecin traitant qui "n'examinait pas à cet endroit". Il s'est avéré que l'on a fini par changé de médecin. La difficulté venait en fait du diabète (type 2) qui engendre sournoisement des complications à des niveaux multiples. J'ai personnellement eu des récidives pendant deux ans et demi, avant que je sois détectée diabétique. La sexualité, nous avons tort de l'extraire du reste de notre santé. D'ailleurs j'en veux beaucoup à la médecine qui n'a jamais tenu compte de mon endométriose, alors qu'elle était plus que flagrante. Je connais ce terme depuis moins d'un an, alors que j'ai eu mes premières règles vers l'âge de 11/12 ans et que j'en ai aujourd'hui 50. Sincèrement, apprendre cela comme étant reconnu médicalement et avec une possible prise en charge (au moins d'un "soulagement") alors que j'en ai souffert pendant quasiment 40 ans. Il y a de quoi se révolter ! Idem pour l'utérus rétroversé, sorti de la bouche d'une radiologue lors d'une échographie. Elle avait cette manie de penser à voix haute en travaillant. Du coup, ça lui est sortie tout seul et j'ai alors demandé des explications. Je doute qu'un utérus devienne rétroversé du jour au lendemain, je suppose qu'il l'avait toujours été. Bordel, pourquoi on ne nous dit rien. Ce n'est pas parce que l'on n'a pas fait médecine, que l'on est complètement incapable à une compréhension, ne serait-ce que minimal. Et puis, ça nous concerne quand même.
En tout cas, je crois que ma communication a toujours été mauvaise avec mes médecins, juste parce qu'ils ne veulent pas communiquer. Moi je ne peux inventer les sujets de discussion qui me concerne, si je ne sais pas qu'ils existent et surtout qu'ils me concernent directement. L'optique de la médecine, ce serait plutôt "laissez nous faire et ne vous intéresser de rien. Et puis on n'a pas le temps de vous expliquer". Dernièrement, j'ai dû encore trouver un nouveau généraliste (celui que nous avions trouvé, est maintenant en retraite). J'ai abordé le sujet de l'atypicité et là il a mis fin à la consultation (bon ok, premier rdv, avec mon passé, j'avais déjà bien entamé son capital temps) en disant qu'on en parlerait la prochaine fois. J'attend de voir cette prochaine fois. Il existe aujourd'hui des outils pour percevoir la notion d'HPE, étant donné que HPI ou pas, n'est pas important pour moi. N'empêche que si la médecine moderne n'accompagne pas et surtout ne propose pas la compréhension du patient à lui-même, comment faire ?
Par contre, je ne vois pas dans mon cas précis. Moi j'ai un manque de libido évident et avéré. Je ne me formalise pas, je n'oublie pas le côté fluctuant. Après, je crois que le mode sexuel est lui aussi fluctuant. Je veux dire la façon de faire l'amour. Simplement, quand les déclencheurs n'entrent pas en cohésion avec les faibles petits déclencheurs de l'autre, il faut une sacré dose d'harmonie commune (l'amour, la tendresse) pour ne pas baisser les bras et faire du constat un lanceur d'alarme mais pas la panique qui va avec. Et surtout, c'est ainsi. Une situation inédite et pas à imputer à l'un ou à l'autre. Personnellement, je ne prend pas plaisir à avoir moins de libido et encore moins aux perturbations engendrées. Après, ça renforce le couple, car l'avenir est encore et toujours ensemble, sans dictat, même si l'un peut-être pesant dans ses impulsions. Je suppose qu'il préfèrerait que ça ne soit pas. Et puis, on trouve un juste milieu.
Discussion : Fluctuation du désir

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 16h56
Cette histoire de protection m'avait fait tiquer également, mais il m'a semblé que le facteur risque avait été pensé au-préalable. Après, je reconnais que le facteur "au petit bonheur la chance" ne me conviendrait pas non plus. Je sais que dans ce cas-là, je ferai en sorte de ME protéger si ce n'est pas le cas autrement. Après, je trouve toujours dommage de jouer avec ça, alors que le facteur risque est connu. Chacun gère sa santé à sa façon. Par contre, je me doute que les personnes qui s'engagent dans la prévention doivent avoir mal de lire ces mots. C'est ainsi !
Déjà, ont-ils fait des tests au-préalable à la sexualité sans protection. Je suppose qu'elle n'est pas sa première partenaire. Mais bon, ma réaction ne concerne pour le coup que moi, ce n'est pas ma santé personnelle qui se joue.
Discussion : Fluctuation du désir

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 15h52
@Nonconform : nous avons postés simultanément. Je t'ai adressé un mp. Surveille tes mails.
Discussion : Fluctuation du désir

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 15h29
Je pense que cette chanson illustre parfaitement, enfin à mon sens, l'explication de PointG :
https://www.bing.com/videos/search?q=rien+qu%27un+...
En quoi une baisse de libido remet en question l'amour ? L'amour, si il est à vie, dans cet élan romantique, non d'exclusivité (d'ailleurs moi je ressens chaque amour ainsi, suivant cette chanson, elle pourrait s'adresser à tous mes amours, enfin de ce que j'aurai pu en "rêver". L'amour est là, dans cette émotion là.
Si la sexualité est un impératif, elle est mauvaise. Donc, je confirme ton propos, de mon vécu, s'il y a désamour ou non, la situation sera relative. Quand la sexualité est le seul attribut de l'amour, alors tôt ou tard, l'amour sera remis en question. Evidemment que le désir est fluctuant. Parfois l'amour aussi… ça m'est arrivé une fois. Dans le cas précis, ce fut par manque de communication. Après, une fois que la haine remplace l'amour, l'issue est inévitable. D'ailleurs, c'était une relation entretenue uniquement par le sexe (pas chez moi). Attention, je dis bien PAR et non POUR le sexe. La sexualité était l'obligatoire au reste. Ca c'est extrêmement désagréable pour les personnes qui sont principalement dans l'affect amoureux. Aimer et faire l'amour, c'est pas la même chose. L'un entraine l'autre, mais rendre l'amour dépendant de l'agrément sexuel… moi c'est niet, impossible.
Autrement, ma précédente réponse, qui était de l'ordre du topic (œil pour œil, dent pour dent… ma mémoire émotionnelle m'a rappelée les invectives de cet invité à mon encontre) je l'admet, n'est pas si stupide que ça.
Face à une baisse de libido, permettre à la personne "lésée" de satisfaire son "manque" ailleurs. Après, à cette personne de le vouloir ou non. La monosexualité est un choix que chacun-e devrait s'octroyer. Par contre, si on choisi l'exclusivité, il faut assumer. L'autre n'a pas à nous satisfaire. Quand les deux se satisfont, bingo ! Quand la situation change, elle doit s'aborder ensemble et rendre la relation équitable, c'est accepté la situation en elle-même. Il n'y a pas à se sentir "lésé" puisque des possibilités existent. Après, je crois que notre façon d'appréhender notre sexualité n'est pas statique. Je suis ok sur le titre. Juste en quoi c'est une contrainte ? C'est un aléas. Mais si ça remet en question l'amour lui-même, perso je prend mes clics et mes clacs.
Je ne serais jamais une injonction à être un réceptacle à queue, pour la satisfaction sexuelle en soi. Et puis, on avoir de la tendresse, de l'amour sans bousculer l'autre dans sa non sexualité. Pour ce qui est de la jouissance, ben utilise tes mains, elles peuvent faire des merveilles. La douche froide, c'est plus un remède efficace mais désagréable (enfin, ça soulage sur l'instant). Ainsi, satisfaction des hormones et de cet impérieux qu'autrui n'a pas à se sentir coupable de ne plus ressentir aussi. Tout le monde est content et l'exclusivité est sauve.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Fluctuation du désir
Discussion : Fluctuation du désir

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 13h05
J'ai trouvé quelques réponses à mes questionnements et à mon évolution. Il y a ce qui sommeil en nous et ce que l'on regarde en face :-/ . Je vais pouvoir approfondir ma vision de mon avenir ! Merci :-)
Discussion : Dire je t’aime

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 12h58
Aiemama
Avez-vous déjà dit je t’aime un peu trop rapidement ?
Qu’est-ce que cette phrase signifie vraiment pour vous ? Est-ce aisé de le dire ?
Déjà, "trop" est un mot à bannir d'après moi. Je sais, plus facile à dire qu'à faire. Trop implique ici une notion temporelle. Cela impliquerait qu'il y aurait un "bon moment" ? Le bon moment est celui de l'impulsion elle-même. Du coup, c'est toujours le bon moment.
Après, il y a ce commun qui veut que l'on réponde également par un "je t'aime". Ce que je fais uniquement si le moment est propice intérieurement et que j'en avais aussi l'impulsion. C'est fortuit quand deux impulsions s'alignent exactement simultanément sur la ligne du temps. Après, il y a l'accueil du "je t'aime" que l'on reçoit. Implique-t-il l'annonce de la réciproque ? L'amour est toujours en moi, à chaque instant. L'impulsion d'expression elle n'est pas obsessionnelle au point de le dire sur commande ou tout le temps. Je peux ainsi balancer des tonnes de "je t'aime", quelque soit la circonstances à m'en assécher la bouche puis rester des heures, voir des jours, sans expression. Alors quand je reçois un "je t'aime", généralement je remercie. J'accueille comme un cadeau. Un cadeau signifie que l'on n'a pas d'obligations de le faire. C'est le plus beau, l'effet surprise. Un cadeau pour la convention de le faire (uniquement la convention, je veux dire) me réjouira que moyennement. Il n'aura pour moi que sa valeur marchande ou d'utilité, mais pas la valeur émotionnelle, sentimentale qui va avec.
Question bouquin, je pense à "osez dire je t'aime - le secret des couples épanouis" de Sarah Mostrel.
Aiemama
Personnellement quand je fais l’amour avec quelqu’un je peux le dire en le pensant vraiment, car dans le moment présent cette phrase prend tout son sens pour moi. Je sais que pour d’autres ça ne veut pas dire grand-chose... quand pensez-vous chers amis ?
Je comprend de ta phrase que c'est quand tu fais l'amour que tu as cette impulsion de verbaliser. Je m'interroge ? Je veux dire ça m'interroge. Je me sens concernée car mon chéri est ainsi. En dehors des moments de sexualité, il ne verbalise pas. En tout cas pas cette petite phrase. Et là, je lui dis souvent qu'il ne m'aime que quand on fait l'amour, ce qui d'une certaine façon, évidemment, me dérange. Surtout actuellement que je n'ai plus vraiment de libido. Du coup, je me sens exclu de sa façon d'aimer. Comme si il n'aimait que le passé de moi, celui de ma libido éveillée. Déconcertant ! Aussi, mon côté réac m'amène à prendre le contre-pied. Du coup, si je peux accueillir et remercier comme je l'ai indiqué ci-dessus, je trouve tout de même désagréable d'être appréciée que dans ces moments-là. D'ailleurs, je l'interroge (ben si, même en faisant l'amour :-/ ) de savoir s'il m'aime aussi en dehors de notre sexualité. En tout cas, ça ne m'encourage pas à retrouver une libido, bien que ce phénomène ne dépende pas de moi, enfin le psychologique peut jouer, je sais… Bon voili, voilà
Donc, dire "je t'aime" n'est pas anodin. Ma conclusion serait plutôt celle-ci. Après, il y a l'importance que l'on attache au verbal, qui n'est pas la même pour tous. Moi, j'aime qu'on me le dise. Avec ou sans sexualité. Ces mots me touchent vraiment, surtout quand ils viennent du plus profond de l'âme.
Discussion : Dire je t’aime
Discussion : Fluctuation du désir

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 12h25
@Sophie72 : comment puis-je trouver cet article ? Ca m'intéresserait de le lire
Discussion : Peux-t-on ?
Discussion : Peux-t-on ?

bonheur
le jeudi 19 septembre 2019 à 11h05
Entends tu par là que l'on puisse avoir un QI développer et ne pas arriver à s'y retrouver dans la vie ? Ben, la vie ce n'est pas que du neurone et à mon avis l'amour, s'il est "inspiré" par le débat intellectuel parfois, relève de … (suivant les cas).
Euh, je peux faire une interro, mais afin de dégrossir, suis-je dans le sujet ?
Discussion : Comment être sûr que l'on est polyamoureux ?

bonheur
le mercredi 18 septembre 2019 à 14h20
Bonjour Marilou, bienvenue :-)
Ces deux hommes savent-ils que tu les aimes ? Chacun sait-il que tu aimes aussi l'autre ?
Je t'invite à découvrir cette chanson, qui date de 1976. Moi, je m'y reconnais beaucoup, à mes "débuts".
https://www.bing.com/videos/search?q=julien+clerc+...
J'ai choisi cette version, car j'aime marché en forêt :-) . Le flou s'atténuera. Il faut du temps au temps. Déjà, tu as trouvé ce forum. Je te recommande aussi celui-ci (site dormant à mon regret)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Contacts de psys ouverts au polyamour ?

bonheur
le mercredi 18 septembre 2019 à 14h10
Mon rapport aux psy étaient mauvais. Ma mère m'y trainait gamine pour "soigner" mes différences. Du coup, comme j'étais "normale" et qu'il n'y avait rien à soigner… :-/ . J'avais donc une overdose et un a-priori évident, quelque peu justifié.
En mars dernier, dans le cadre d'une démarche de transition professionnelle, j'ai fait un bilan de compétences. La psychologue qui m'avait reçu au Fongecif m'a accueillie avec ma personnalité, mon entièreté. Je me suis dite qu'elle était bienveillante et que c'était propre à sa personne. Et puis, la personne qui m'a accompagnée dans mon cheminement (bilan), une psychologue du travail, a été merveilleuse d'accueil de moi. Nous avons d'ailleurs beaucoup centré ce travail sur "qui je suis" et un peu moins sur "quel travail conviendrait", car du coup, le panel d'offres s'est réduit de lui-même. Les tests de personnalités approfondis (Alter Ego et IRMR) sont géniaux. Mon hyperémotivité, mon hypersensibilité et ma capacité de résilience sont vraiment ressortis d'une façon flagrante.
Leur vision de leur travail était peut-être suite à la description de l'ACP. Les deux m'ont d'ailleurs indiquées que j'étais qui j'étais et que personne ne devait me juger outre mesure. J'ai parlé de polyaffectivité et les deux m'ont indiqué que ça m'allait bien, rien d'étonnant. Aussi, elles m'ont laissé exprimer ma vision de moi. Je n'ai senti à aucun moment un frein ou une volonté d'orientation de qui je suis et encore de ma décision concernant mon avenir professionnel. Concernant ma vie personnelle, elles ont dit que je devais poursuivre sur ma lancée.
Elles connaissaient la CNV et en sont partisanes. Une belle découverte et j'ai désormais moins d'a-priori sur ce métier.
Discussion : Besoin de me confier

bonheur
le mercredi 18 septembre 2019 à 13h55
Rester ouvert à la communication est le principal. Après, la complicité s'est comme l'amour, elle s'instaure d'elle-même mais il ne faut pas obliger, ça sonnerait faut, pas authentique.
Discussion : Besoin de me confier

bonheur
le mardi 17 septembre 2019 à 19h51
Lui as-tu déjà posé la question de sa façon de définir l'amour ? Sans parler de pluralité obligatoirement. Mais savoir si pour elle la sexualité a une importance, etc... Si elle se sent plus sentimentale que sexuelle ? Enfin, tu comprends, aborder des thèmes généraux mais individuels dans la réponse. Si c'est possible, ça créerait une complicité inédite entre vous car l'opinion pourrait être pris en compte.
D'ailleurs, mes jeunes qui au final ont partagé concrètement ma situation amoureuse plurielle, comprennent aujourd'hui que je ne suis pas comme nombre de polys. Et s'ils allaient chercher par eux-mêmes des infos, y compris ici, sans doute qu'ils ne verraient pas le lien entre le portrait de leur mère au plus près et les autres polys. D'ailleurs, ils en ont rencontré et très peu de comparaisons communes se sont faites. Du coup, ils savent que les divergences sont nombreuses et que l'on ne peut se qualifier réellement juste parce qu'une définition succincte regroupe.
Discussion : Besoin de me confier

bonheur
le mardi 17 septembre 2019 à 16h16
Ah ben alors ta fille me détesterait. Ca fait déjà un certains que je me passe volontiers de soutien-gorge et je le vis très bien. :-D J'en met très occasionnellement, pour le sport par exemple ou quand je vais danser. Mais j'avoue ne pas avoir eu de complexes à m'en passer. Je me demande même pourquoi j'en mettais avant alors que j'étais marquée par les élastiques ou les baleines qui rentrent dans la peau :-( . J'avoue avoir été très conne à ce niveau-là.
Heureuse que vous ayez des discussions hors normes. Et oui, c'est surprenant qu'elle est ce discours. Après, je n'ai eu que des garçons, mais quand des copines viennent, je ne les sens pas plus "sévère". En fait, je ne fais pas trop de distinguo entre garçons et filles.
Mais du coup, tu ne donnes pas ton avis authentique ?
Discussion : Comment être sûr que l'on est polyamoureux ?

bonheur
le mardi 17 septembre 2019 à 16h07
Je ne parle que pour moi, hein ! D'ailleurs actuellement, je vis dans cette philosophie du polyamour, alors que je n'ai qu'un seul amour.
Après, si indiquer que la question est mauvaise ou n'a pas de sens (le titrre : comment être sur que l'on est polyamoureux ?)... J'admets volontiers que quand on a intégré cette philosophie comme étant naturelle, la question peut paraitre sans fondement.
Après, la question serait, d'après ma compréhension de cet invité, est-ce qu'aimer est un acte ou est-ce qu'aimer est un état lié à un déclencheur émotionnel répété (ou pas d'ailleurs) ? Ma réponse sans ambiguïté, un état ! Ma réponse est mienne et peut se considérer comme étant une "erreur systématique". Et bien, tant pis si elle déplait, y compris ici
Je t'invite @Aurevtherainbow à consulter tes mails. Je t'envoie mes coordonnées personnelles si tu désires que l'on discute en toute tranquillité. Désolée pour ceux-celles que ça intéressait :-/ . Je m'extrais toujours des situations conflictuelles. Ce sera le seul "crédit" que j'accorderai à cet invité.
Discussion : Comment être sûr que l'on est polyamoureux ?

bonheur
le mardi 17 septembre 2019 à 15h27
Avec mon chéri, (je n'utilise plus le terme marié, je n'ai plus d'alliance, lui non plus d'ailleurs) ce fut extrêmement difficile. Déjà, le polyamour m'étais inconnu. Ensuite, cet homme m'a tourné le dos, une fois l'annonce que je lui ai faite, et peu après, que j'avais informé mon chéri. L'étiquette "femme mariée" l'a effrayé. Avant nous étions constamment naturellement collé l'un à l'autre. Et puis, il m'a tout simplement éviter. Ce fut vraiment dur pour moi. L'un qui m'abandonne et l'autre perdu dans cette nouvelle situation dont il souffrait.
Les points forts. Nous étions un couple certainement trop dans l'ennui d'une routine mais heureux. Si nous nous renouvelions justement sur l'aspect sexuel, c'était peu propice à la tendresse, etc... Du coup, la situation a fait que nous nous sommes rapprochés. Cela a créer un complicité nouvelle et différente. Et puis, des discussions plus profonde sur nos ressentis. Nous avons beaucoup pleuré, l'un comme l'autre. Nous avons inventé des échappatoires avec un humour que nous ne soupçonnions pas avoir. C'est peut être incompréhensible mais nous avons en fait réellement "fusionner" dans une déconstruction faite en commun, une évolution dans une dynamique commune, tout en nous réinventant un avenir non conventionnel et dans la "fission". Je suppose que c'est ce qui nous permis de ne pas nous mettre en péril, mais au contraire, de nous souder tout en comprenant nos différences.
Et puis, 4 ans plus tard, en 2011, après que j'ai, avec la "complicité" de mon chéri, repris contact avec un ancien amour intense, appris ce mot "polyamour" et une succincte définition. J'ai alors commandé le livre de Yves-Alexandre Thalmann "vertus du polyamour - la magie des amours multiples", dans lequel je me suis tellement reconnue. Ensuite, j'ai lu "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" ainsi que "garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour" (du même auteur). Et puis de fil en aiguille, j'ai abordé toujours par le biais de livre concernant le développement personnel, d'autres thèmes comme la jalousie, la connaissance de soi, la CNV, etc...
Aujourd'hui, je ne me départi pas de cette philosophie. Je n'ai pas de relations sexuelles avec tous mes amours, seulement mon chéri, d'autant que ma ménopause m'éloigne de ce type d'envie éventuelle. Et puis, déjà auparavant, j'étais plus dans la tendresse, dans le câlin, voir dans l'érotisme mais pas dans le sexuel.
J'aurai tendance à dire qu'il ne faut pas chercher de mode d'emploi, mais confectionner le sien, au fil de l'évolution. Un excellent livre relatant cela "compersion : transcender la jalousie dans le polyamour" d'Hypatia From Space. Ce livre ne parle pas que de compersion, moi je l'ai lu comme justement étant l'élaboration de constats suite à un vécu.
Je crois que si tu es ici, c'est que tu sais si tu es amoureuse ou non. Comme ça va à l'encontre du "bien comme il faut", tu es en doute. Relis toi, et découvre les réponses que tu t'apportes déjà :-D .
Je ne peux pas dire forcément quand je ressens de l'intense. J'indique dès l'instant où la personne entre dans ma vie concrètement. Je veux dire par là, un client qui me chamboule, mais qui reste de l'ordre du client et d'un contact ponctuel et professionnel, alors c'est un peu des instants merveilleux, de moi à moi. Après, si par exemple, j'échange en dehors de mon travail, il le saura. Là encore, il saura le concret. Je ne projette pas une relation amoureuse si elle ne s'amorce pas. Souvent cette personne me considère autrement que comme "possiblement à aimer". En plus, j'ai cette naturelle manie de parler de mon chéri car il est merveilleux. Du coup, ça peut "refroidir". Enfin bref, ce n'est pas moi qui vanterais les facilités des amours plurielles.
Discussion : Besoin de me confier

bonheur
le mardi 17 septembre 2019 à 14h49
C'est compréhensible, mais tes exemples montrent que c'est vis-à-vis de toi plus que vis-à-vis du regard de tes enfants.
Et puis, parles-tu de sujets de société comme l'homosexualité, la transition de genre, l'intersexualité ou autres avec tes enfants ? Sans obligatoirement avoir un motif concret pour le faire, s'inspirer d'un film, d'un documentaire, d'un fait d'actualité, autres…
Discussion : Comment être sûr que l'on est polyamoureux ?

bonheur
le mardi 17 septembre 2019 à 14h45
Bonjour Aurevtherainbow,
Déjà bienvenue, car à te lire, tu es à mon avis poly de nature. Et bravo à ton compagnon de ne pas te juger. Une belle base d'amour :-)
Le sexe doit-il s'associer à l'amour ou l'amour sans sexe n'est-il pas de l'amour ? Ma réponse toute personnelle, puisque je suis avant tout une amoureuse affective, capable de coup de cœur comme ceux que tu décris.
Personnellement, j'ai découvert avec stupeur que j'aimais et que j'aimais à nouveau. Petite, j'étais souvent amoureuse et pas toujours d'une seule personne. Ado, j'étais la "salope" de service. Mon chéri de vie (nous sommes mariés), je le connais depuis toujours et donc il savait. Sauf que voilà, une fois ensemble, une fois notre vie d'adultes avec tout ce qui va avec, nous nous sommes laissés aspirer par cette spirale du "bien comme il faut". Et puis, il y a eu cet homme… et mon émotion tellement intense qui fait que j'ai opérer, dans le chaos, de moi comme de mon chéri, une transition heureuse.
Il se trouve que je me projette en fait aisément. Non, que je sois dans l'illusion, car je sais que l'utopie peut détruire. Toutefois, la projection permet de se retrouver en situation, avant de faire l'expérience proprement dite.
Aujourd'hui, après un coming out avec la tempête liée, je m'assume clairement polyaffective. Je ne désire pas être aimée pour le sexe. Je dissocie donc. Par contre, j'ai chamboulé notre philosophie de vie. Mon chéri lui ne désire pas aimer en dehors de nous. C'est son choix individuel.
Donc, pour en revenir à ton analyse. Toi, et bien sache que tu peux être aimer par amour, sans obligatoirement "tomber la culotte". S'aimer à la façon des adolescents, moi j'aime. Lui : et bien il est déjà en situation puisque tu es amoureuse de cet ami (qui du coup, n'en n'est plus un, enfin il est plus que ça) et qu'il le sait.
Autrement dit, en l'état, votre questionnement se pose plus sur la sexualité que sur l'affect. Et à te lire, je trouve que vous savez exactement. En dehors de cet aspect sexualité multiple. Votre couple est heureux (+) . Ton affection qui se développe pour cet ami est de l'amour affectif (+) (déclencheur de ce chamboulement ?). Tes coups de cœur (que je nomme des "poufs") :-) et qui reflète ta nature polyaffective (+)
Toutes les pièces du puzzle sont présentes. A vous de les assembler de la plus juste façon : celle qui entraine, outre un équilibre serein, une équité de chacun-e. Je n'oublie pas dans l'équation, les tierces personnes de ta vie et qui évidemment influent, impactent.