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Discussion : Sommes nous prêts ?

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 19h20

J'ai recherché un passage sur le deuil. Il est question du déni. Peut être que Sophie72 a raison et qu'elle a besoin de temps pour se désolidariser de la norme. J'ai toujours assimilé la transition du monoamour vers le polyamour comme assimilé à un deuil. Par expérience, le deuil dans un couple ne se fait pas simultanément mais à des rythmes différents. Autrement dit, sa volonté de ne pas "affronter" la réalité, enfin la vivre mais sans assumer, peut (éventuellement) venir de là.

Je mets le lien à un fil de discussion que j'ai ouvert exprès.

/discussion/-cga-/Le-Deuil/

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Discussion : Rassurer mon chéri

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 19h03

J'ai créer un fil de discussion sur le deuil (issue d'une lecture). En lisant, j'avais reconnu les nombreuses étapes par lesquelles mon mari et moi (surtout lui) étions passées. Faire le deuil des normes, faire le deuil de son passé, faire le deuil de ses croyances, faire le deuil de ses illusions… perdues. Le deuil est lié à une perte !

En voici le lien :

/discussion/-cga-/Le-Deuil/

Un deuil demande un respect dans le temps et un accompagnement judicieux, avec un distance délicate pour l'accompagnant. L'amour est essentiel durant cette période plus ou moins longue. Et ce qui n'est pas abordé, c'est les possibles "rechutes". J'ai fait en effet le constat, qu'à chaque nouvelle personne qui entre dans ma vie amoureuse, un nouveau "travail" s'annonce.

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 18h57

Bonjour jaguar,

Je suis désolée, le système m'a empêchée de tout indiquer dans le même post. Egalement, le système verrouille le nombre de messages et surtout la fréquence d'émission successive de message par le même membre.

Donc, voici après coup les dernières étapes.

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 18h55

Voilà les principales étapes du deuil auxquelles nous pourrions rajouter d'autres étapes plus "spirituelles" comme le pardon, mais nous souhaitons en rester à notre domaine, celui de la psychologie.
Encore une fois, ces six étapes sont relatives, en même temps que d'excellents indicateurs pour gérer nos propres deuils.

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 18h54

6ème étape : l'acceptation
Quand nous en somme là, nous arrivons à la phase de maturité. Nous ne nous débattons plus à contre courant, nous ne nous résignons pas non plus car ce serait un détachement.
Nous pouvons donner un sens à notre souffrance, ce qui nous permet de nous centrer sur le sens de notre vie.
Nous pouvons accepter la perte et restructurer notre temps en fonction d'elle.
Nous pouvons parler calmement de la perte, accéder à nos émotions sans être submergés. C'est ce qui se passe en ce moment pour moi quand j'évoque mon ami. Car j'ai vécu toutes les étapes du deuil et, maintenant qu'il est mort physiquement, il est présent en moi et dans ma vie au quotidien par nombre de petits signes.

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 17h40

5ème étape : la tristesse
C'est la dépression consécutive à l'intégration de l'évènement et à son lot de souffrance :
"oui, mon ami est mort, et je n'ai que les yeux pour pleurer"
Ce moment de dépression n'est pas pathologique, car nous savons pourquoi nous souffrons. Il est consécutif à une perte précise et il survient après plusieurs phases. Nous rentrons vraiment pour la première fois en contact avec la perte.
La dépression se traduit par une baisse d'énergie, un besoin de retrait. Il permet de désinvestir, de lâcher prise sur les choses ou les personnes que nous venons de perdre.
Cette cinquième étape est particulièrement importante car nous sommes au cœur de la douleur et dans la douleur du cœur. Nous avons besoin d'être soutenu, d'avoir quelqu'un à nos côtés, qui prend une juste distance émotionnelle, qui est capable d'écouter notre douleur sans chercher à se l'approprier, d'observer un silence compatissant pour nous faire sentir que, malgré notre souffrance, nous appartenons à la communauté humaine.
Dans les grandes souffrances, une personne non accompagnée risque de rentrer dans la "pathologies" du deuil. Perte du sens de la vie : suicide, demande d'euthanasie… autant de façons de se détacher plutôt que de vivre la douleur de la séparation, autant de demandes ultimes d'amour et d'appartenance.

Cette phase incontournable de tristesse, de dépression, de lâcher-prise, bien accompagnée, ouvre la porte à l'acceptation.

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Discussion : Le Deuil

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 17h40

4ème étape : le marchandage
Il s'agit de transactions internes.
"Oui, mon ami est mort, mais ce n'est pas de ma faute. Je n'y suis pour rien. Je n'étais pas là. Je lui donnais toujours de bons conseils…"
Dans cette étape, nous reprenons contact avec des attitudes que nous avions dans l'enfance lorsque nous voulions différer un moment redouté comme celui du coucher, de la nuit, de la peur du noir. Alors nous posions pleins de questions toutes aussi importantes les unes que les autres. Ou nous faisions le coup de "encore cinq minutes". En bref, nous jouions la montre pour différer le moment redouté de la séparation.
Cette étape est donc tout aussi importante que les précédentes. Elle doit être respectée mais non prolongée arbitrairement. Chacun de nous, dans cette phase, est vulnérable. Le piège consiste à nous nourrir de faux espoirs

Cette phase, si elle n'est pas contrariée, doit naturellement nous amener à l'étape suivante, le moment que nous redoutons depuis le début.

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 17h39

3ème étape : la peur
Petit à petit, nous intégrons la réalité, nous prenons conscience de la perte et, là, nous pouvons ressentir de la peur, du doute, un sentiment d'incertitude, de l'inquiétude, de la panique même.

Dans le cas de mon ami : "Comment vais-je vivre sans lui ?" Cela vient toucher ma peur profonde d'être seul et abandonné. Et puis moi, je prends régulièrement la route et donc, je risque aussi d'être rayé de la liste des vivants par un chauffard inconscient.

Cette phase est importante et souvenons-nous qu'une peur ne se rationalise pas. Il faut mettre des protections pour passer à la phase suivante

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 17h39

2ème étape : la révolte, la colère, la protestation
"Pourquoi est-ce à moi que ça arrive ? Ce n'est pas juste ! Qu'ai-je fait ? Que n'ai-je pas fait ?"
Et nous avons beaucoup de ressentiments contre la terre entière et même les cieux. "S'il existait un dieu, il ne laisserait pas faire des choses pareilles"

Cette deuxième étape du deuil est donc importante car elle nous fait vérifier si l'on peut ou non faire revenir l'objet perdu. Et plus l'attachement est fort, plus la colère sera intense.
Les soignants dans les hôpitaux connaissent bien cette phase au cours de laquelle les malades sont furieux contre les infirmières, les médecins, le cuisinier… Cette étape doit être respectée. En même temps, là encore, il ne faut pas alimenter, car nous devons ensuite passer à l'étape suivante.
Si je reprends l'exemple de mon ami, le fait d'être en colère contre la terre entière ne le faisait pas revenir.

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Discussion : Le Deuil

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le mardi 12 novembre 2019 à 17h38

extrait du petit livre "gérer ses émotions - des réactions indispensables" de Olivier Nunge et Simone Mortera (préface de Vincent Lenhardt) [ISBN 978-2-88953-014-4 N°29 prix 4,95€ éditions "les Pratiques Jouvence". page 48 à 57

1ère étape du deuil : le déni
"Ce n'est pas possible ! Ce n'est pas vrai !"
...
J'ai connu cet état de déni lorsque l'on m'a informé qu'un chauffard, brûlant un stop, venait de tuer un de mes amis. J'ai eu du mal à intégrer cette triste nouvelle. J'ai passé une sale nuit et j'ai mis du temps le lendemain matin pour reprendre contact avec cette nouvelle réalité qui ne me convenait pas. Je me souviens qu'inlassablement dans ma tête tournait cette phrase "Ce n'est pas possible, pas lui… ce n'est pas possible, pas lui…"
Le déni est donc une résistance à la réalité. Nous faisons pour un moment comme si la perte n'existait pas.
Cette étape est importante et très utile car elle sert d'amortisseur par rapport à l'impact d'une dure réalité. Elle sert de fusible pour supporter l'intensité d'une perte soudaine.
Devant toute perte et séparations inconfortable ou douloureuse, nous avons tendance à puiser dans ce réflexe de déni, et cela peut durer quelques minutes, quelques mois, quelques années… Certains ne dépassent jamais ce stade.
Cette phase est donc importante à respecter, ce qui ne signifie pas qu'il faut l'encourager, la perpétuer, car dans ce cas nous bloquerions l'accession à l'étape suivante. Car nous avons beau dire "Ce n'est pas vrai", la réalité est là. Dans le cas de mon ami, il était mort. Je n'avais pas le pouvoir de changer cette réalité

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Discussion : La honte est-elle un frein?

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le mardi 12 novembre 2019 à 17h15

Ouch ! Ben là, je ne peux pas t'aider. J'ai un peu été confronté à cela mais j'ai l'opportunité d'avoir un autodidacte à la maison pour me tirer de toutes ces mauvaises situations. Bon courage pour tout redéfinir.

Ton mail est bien arrivé. Je m'y consacrerais plus tard (mon gouter + C'à dire + C'dans l'air)

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Discussion : Rassurer mon chéri

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 16h19

Bonjour LN,

Je vais faire preuve d'optimiste, en lien avec mon vécu. Voici ma perception de ton récit.

Avoir la présence d'esprit de dire avant de se mettre en délicate situation est un bienfait. Tout à fait l'optique d'une volonté d'exprimer et c'est difficile. Surtout lors des discussions initiales.

Ton chéri passe par toutes les étapes du deuil. La tristesse, puis une forme de déni, puis la culpabilité… Tu es présente, tu le soutien, tu le RASSURE et je dirais que tu fais exactement ce qu'il faut. Je ne vois pas ce que tu peux faire de plus. Etre présente, encore et toujours. Répondre sincèrement et authentiquement sans l'incriminer.
Les failles, elles sont révélées par les blessures. Ce n'est pas mauvais. C'est douloureux, ça oui.

Je me retrouve pas mal dans ta description de toi. Beaucoup même. Je n'ai pas de "conseils" à communiquer.

De mon vécu, quand je me mets en sommeil, je m'éteins et je deviens gourd (engourdi, non réactive, non réceptive, passive, sans rayonnement). M'offrir le loisir de reconnaître l'amour quand il survient et me transforme est une étape en soi. Ne pas considérer comme honteux ce que je ressens en est une autre. Dire mes émotions, ressentis universellement est la suivante. Avoir un entourage qui m'appréciera (ou m'aimera) achève mon éclosion.

Ton chéri a toutes les facultés de compersion. Et en plus, sa culpabilité est une opportunité d'éclosion de son côté. Je ne parle pas qu'il devienne poly. Ce n'est pas obligatoire du tout. Qu'il comprenne et devienne complice de ton polyamour (ou polyaffectivité), permettra sa compersion. S'il devient heureux que tu sois heureuse, ce qui parait être le cas.

Se donner du temps ? Oui, une transition de cette ampleur demande d'y consacrer beaucoup de temps et que les étapes ne soient pas sous-estimées. Donc ta vision de l'avenir à court terme est juste. Malgré tout, aller dans le sens "je n'ai personne donc on stagne" serait, pour moi, peu judicieux. Lui, comme toi, devez évoluer ensemble et garder à l'esprit que l'amour se présente sans annonce préalable.

Offrez-vous le loisir d'avoir envisager au-préalable, serait ma conclusion.

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Discussion : Sommes nous prêts ?

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 16h02

Je ne perçois pas l'adultère comme ceci. Pour moi l'adultère, c'est mentir, tromper, tricher. Si vous avez entre vous un accord préalable, l'acte est en concertation du "Don't ask Don't tell". Vous en discutez, justement. Vous posez des bases et formulez un questionnement d'avenir.

Après, un accord est soumis et si les parties prenantes ne sont pas en adéquation, alors l'accord est… Je suppose que tu en es là.

De ce que je comprend, c'est justement ce "système de valeurs d'honnêteté" qui n'est pas partagé. C'est évident que si pour toi Jrmyl, c'est primordiale alors que pour elle c'est exclus. Il y a un dilemme.

Toutefois, est-ce que cela s'oppose obligatoirement ? Est-ce que ce sera conflictuel ? L'orientation du questionnement est-il celui-ci ?

Elle dit qu'elle vit la même chose et je la crois. C'est sur l'acte en retour du ressenti que vous divergez. Sur la façon d'appréhender ce qui, je suppose, sera inévitablement une nouvelle étape de votre vie, à l'un comme à l'autre.

Est-ce que tu peux plaire ? Ben tu plais déjà, sinon elle aurait tourné les talons. Je sais j'extrapole une attitude. C'est ainsi que je perçois en tout cas. Pour plaire en dehors de ton couple, il faut être dans l'ouverture, justement. En tout cas, je comprend ta vision d'une non ouverture, des ressorts qui font que tu ne te lances pas à l'aveuglette dans l'aventure. Tu as conscience que la démarche n'impactera pas seulement ton couple et tu te préoccupes du tiers. Bravo !

Décanter est une bonne idée. Le tout étant peut-être de l'exprimer afin qu'elle n'interprète pas ton attitude comme étant autre.

J'aurai tendance à penser que c'est une période propice pour vous retrouver ensemble dans une réinvention de votre osmose, de votre complicité, etc...

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Discussion : La honte est-elle un frein?

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 15h02

@Sophie72 : A ma connaissance, les mp ne sont accessibles uniquement via la boite mail associée. Une solution peut-être pour résoudre la difficulté présente : tu m'envoies un moyen de te joindre directement, via la mienne qui fonctionne. Je t'enverrai alors un copier-coller :-)

Les opérateurs sont parfois pénibles à remettre en question les sécurités en place et en les renforçant, l'utilisateur peut rencontrer des difficultés, au lieu d'avoir la fluidité attendue. Je me suis déjà mise en pétard plus d'une fois à cause de cela. C'est rageant !

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Discussion : La honte est-elle un frein?

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le mardi 12 novembre 2019 à 13h47

Bonjour Sophie72,
Je t'avais adressé un mp par le biais de ton pseudo en date du 7 novembre dernier.

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Discussion : Sommes nous prêts ?

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le mardi 12 novembre 2019 à 12h28

Sophie72
La crise de la quarantaine chez une femme, je crois que souvent c'est s'autoriser à être soi-même. Je crois qu'elle n'en est qu'au tout début.

"la crise de la quarantaine" a été pour moi l'explication TROP facile à cette révélation d'une partie de moi. Et oui, la résultante est de s'autoriser à être soi. Si on réfléchit un peu, quand on a entre 35 et 45 ans, on se situe proche de 40 ans… Et il existe la crise de la trentaine, les cinquantenaires qui se libèrent… Je pense que cette notion de "crise" qui se devrait être passagère (c'est le principe à la base d'une crise), est la première explication qui vient à l'esprit. Une sorte de tiroir fourre-tout, en attendant un rangement plus adapté. Mon opinion est qu'il ne faut pas se focaliser sur cette notion de crise ponctuelle, qui a juste pour objet d'offrir l'opportunité d'une transition (un révélateur). Le temps de déconstruire, de se chercher, de découvrir de soi. Si une crise n'amène pas à des compréhensions de soi et aux modifications attenantes, alors je suppose que l'on passe à côté de soi.

Donc oui, je rejoins Sophie72. Je désirais développer quelque peu si qui, de part mon vécu, ressemble à cela. Faire un échange d'expérience.

Jrmyl
J'aurais aimé qu'elle se sente assez en confiance pour le dire si elle rencontre quelqu'un, mais elle aurait l'impression que j'exerce un contrôle sur elle. En gros, si l'un de nous rencontrer quelqu'un (sans chercher à ce que cela se produise), elle souhaite que l'autre ne sache rien.

Cela correspondrait à la vision que je me fais du couple libre. Ne pas "mentir" (dans le sens cacher, tromper) mais ne pas être dans la communication et encore moins dans la transparence.

Pourquoi associer cette démarche à un manque de confiance en l'autre ?

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Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

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bonheur

le vendredi 08 novembre 2019 à 11h26

Livre "la puissance de la spontanéité - retrouver son authenticité pour mieux vivre" de Sylvaine Messica et de Philippe-Elie Kassabi (Eyrolles)

Partie 3 : se dépasser et se réaliser grâce à la spontanéité. chapitre 7 : transformez votre sensibilité en force d'affirmation. page 173... citation d'une anecdote :

Les Beatles sont en conférence de presse à Hambourg, le 26 juin 1966. Ils sont souriants et, tout à coup, cette question manquant de bienveillance est posée par une journaliste : "pourquoi vous êtes affreusement snobs ?"

Paul Mc Cartney : On n'est pas snob !
La journaliste : mais si !
Paul Mc Cartney : C'est votre impression.
Georges Harrison : C'est votre perception.
Paul Mc Cartney : Parce qu'on ne vous flatte pas. Vous attendez des réponses sympathiques à toutes les questions mais vos questions ne sont pas sympathiques, alors elles n'ont pas de réponses sympa. Si nos réponses ne sont pas sympathiques, ce n'est pas parce qu'on est snob, c'est juste parce que nous sommes spontanés.

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Discussion : Une philosophie de vie

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le vendredi 08 novembre 2019 à 11h03

merveilleux, magnifique, humble, authentique et sincère je n'en doute pas <3

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Discussion : Hypersensibilité

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bonheur

le vendredi 08 novembre 2019 à 11h03

Un autre livre qui parle de l'hypersensibilité d'une façon que je trouve juste :

Livre "la puissance de la spontanéité - retrouver son authenticité pour mieux vivre" de Sylvaine Messica et Philippe-Elie Kassabi (Eyrolles)

Extrait de la partie 3 : se dépasser et se réaliser grâce à la spontanéité - chapitre 7 : transformez votre sensibilité en force d'affirmation (p 166-167)

"La sensibilité, cette âme de l'âme qui en anime toutes les facultés" Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre

LA SENSIBILITE COMME FORCE : L'INTELLIGENCE EMOTIONNELLE

La sensibilité, qui est plutôt mal vue dans notre société, peut s'avérer une arme fatale face à une situation difficile. Il s'agit de la transformer en intelligence émotionnelle et de faire attention à ne pas basculer dans l'émotivité. Notre société admet peu la sensibilité, sauf dans un cadre bien précis comme l'art, le sport ou le cadre familial, et encore pas toujours, car quand vous êtes sensible et que vous le montrez, cela "peut perturber l'ordre des choses". Pourquoi le terme "sensibilité" est-il plutôt péjoratif ? Parce que certaines personnes la combattent chez elles et chez les autres afin d'être dans le contrôle…

Et vous, vous autorisez-vous à être sensible ? Vous cachez-vous pour pleurer devant un film ou assumez-vous ? Quelle a été votre éducation sur ce point ?

La sensibilité est l'intelligence émotionnelle qui permet la création ; auteurs, poètes, artistes en sont dotés et l'utilisent pour créer. Elle n'est cependant pas réservée aux artistes, qui la revendiquent et l'assument, elle est nécessaire à la vie de décupler la créativité.

Lorsque les situations sont tendues, notre sensibilité peut être à fleur de peau et nous sommes dominés par nos émotions ce qui transforme la spontanéité positive en réactivité émotionnelle. Pourtant, vous avez souvent vécu des situations difficiles en regrettant de ne pas avoir eu la bonne répartie spontanée et intelligente émotionnellement !

La sensibilité est une force car elle vous aide à ressentir l'émotion facilement et vous donne une indication pour agir, vous protéger ou vous inspirer. Vouloir se protéger de cette sensibilité revient à porter une carapace qui peut vous rendre inaccessible et froid. Osez montrer votre sensibilité, lâchez prise avec les croyances limitantes de la "faiblesse" que la sensibilité peut représenter. La sensibilité est un cadeau et les personnes dotées de hauts potentiels ont une hypersensibilité qui doit être automanagée ou accompagnée. L'affirmation de soi est une vraie réponse solide pour développer une sensibilité forte qui deviendra un charisme spontané puissant et renforcera l'estime de soi."

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Discussion : Une philosophie de vie

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bonheur

le jeudi 07 novembre 2019 à 12h11

Pour moi, le polyamour mène à cela. Je trouve les deux intrinsèquement liés.

https://www.youtube.com/watch?v=sY1324yf-Eo&featur...

Je répondrai aux intervenants en mp. Ne pas m'en tenir rigueur, svp.

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