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Jrmyl

le lundi 11 novembre 2019 à 08h40

Bonjour à toutes et à tous,

Mon épouse et moi avons 42 ans. Nous sommes ensemble depuis 15 ans, mariés depuis 13 ans et avons deux enfants de 8 et 12 ans.
Il y a maintenant 1 an et demi, notre couple allait assez mal (j'ai d'ailleurs fait un second burnout à peu près à cette époque)
Lors de l'anniversaire d'une amie, alors que j'étais parti me coucher (je ne suis pas du tout à l'aise en soirée danse, au contraire de ma femme qui adore ça), elle a discuté avec un voisin/copain qui lui aussi était mal dans son couple. Le gars étant plutôt joli garçon, calme (et dragueur invétéré), l'a complimenté en descendant ses mains... Bref, pour la faire court, s'est ensuivie une période de presque un an où ils prenaient chacun des nouvelles l'un de l'autre, non sans glisser des sous-entendus (qui ont fini par devenir des discussions assez chaudes). Jusqu'au jour où elle m'a avoué, terrifiée (j'étais alors sous antidépresseurs depuis presque un an) qu'elle avait cette relation par SMS, mais qu'il ne s'était rien passé et que c'était terminé.
Sur le coup, je ne lui en ai pas voulu. J'étais triste pour elle qu'elle en souffre. J'étais heureux pour elle qu'elle ai pu vivre ce désir et ces sentiments positifs. J'étais même curieux de tout savoir, et d'une certaine manière, un peu excité, et envieux de ces moments.
Puis j'ai découvert que ce n'était pas fini un mois avant, mais 2 jours avant. Puis qu'elle ne savait pas où elle en était mais qu'elle pensait encore à lui. Donc qu'elle me mentait "pour ne pas me faire de mal", ce que j'ai par contre très mal pris. Elle m'a alors tout dit, et en est ressortie épuisée, et malheureuse d'avoir sacrifié son jardin secret. Puis j'en ai parlé à des amis, ce qu'elle a très mal pris. En fait, elle est passé dans un mode agressif où elle niait toute sa part de responsabilité, allant jusqu'à me rabaisser sur mon physique, mes relations sociales, etc au moment où je me faisais licencier.
Je pense qu'il s'agissait là de sa part d'un mélange de culpabilité et de panique par rapport à tous ces événements, qui plus est en pleine crise de la quarantaine.
Les choses se sont tassées, nous avons redécouvert notre amour et notre vie sexuelle est meilleure que jamais, même si de son propre aveux, elle fuit la maison, les enfants, les habitudes, qui l'étouffent, ne voyant que les aspects négatifs.
Elle a souhaité il y a un mois faire un break. Après discussion, il n'en est plus question.
Au fur et à mesure de ces événements, nous avons eu plusieurs discussions sur le fait qu'autour de nous, nous réalisions qu'il y avait de plus en plus d'adultères. Notre entourage est de plus en plus frappé par la mort et la maladie. Nous avons plusieurs fois chacun exprimé que nous réalisions à présent qu'une rencontre, un coup de foudre, ou du désir pouvais nous tomber dessus n'importe quand et que cela n'arrive pas qu'aux autres.
Que si l'un de nous tombait amoureux d'un/une autre qui le rendait plus heureux, cela nous ferait mal mis nous n'empecherions pas l'autre de le vivre et de partir.

Toutes ces discussions m'ont amené à penser à nous autoriser à vivre autrement. J'ai naturellement penser à discuter de règles. Puis j'ai commencé à fouiller sur internet et à m'apercevoir que je n'avais rien inventé.

Je lui en ai parlé, et j'ai été surpris de voir qu'elle était d'accord pour essayer. Parmi nos règles, personne à la maison; toujours avoir nos alliances pour être clair avec les rencontrés ; toujours se protéger ; aventures oui, liaisons non ; notre couple est toujours prioritaire; et enfin, un point tous les 6 mois pour savoir si on continue ou pas.
En revanche, il y a un point sur lequel nous divergeons:
Je souhaiterais une communication totalement transparente, alors qu'elle, ayant souffert d'être trompée avant de me rencontrer et craignant à l'aune des récents événements ma réaction, ne veut rien dire ni rien savoir.

Tout cela me fait beaucoup réfléchir : est-ce que ce décalage rend possible une ouverture de notre couple ?
Accepte t'elle l'ouverture pour elle et nous, comme je l'espère, et pour ne plus subir cette culpabilité et retrouver sa liberté de vivre pleinement (sensation d'enfermement, peur du temps qui passe en étant confronté à la maladie, la mort, les mensonges et les divorces) ?
Au contraire n'accepte t'elle que par culpabilité vis à vis de moi ?
Devrions-nous commencer cette "période d'essai" en s'autorisant du flirt - poussé ou non - et en discuter ouvertement pour savoir si nous sommes près à accepter l'idée que l'autre puisse faire l'amour ailleurs ?

Dans tous les cas, cela l'a beaucoup fait réfléchir et à en croire ses mots réaliser à quel point elle m'aimait et tenait à nous. Je l'aime infiniment, et je veux qu.elle soit heureuse, libre, épanouie. Mais je dois aussi prendre soin de moi, m'aimer, vivre aussi de mon côté, et je ne veux pas avoir de regrets ou me sentir lésé, cela nous détruirait en fin de compte.

Je vais évidemment avoir ces discussions avec elle, mais je serais plus rassuré si parmi vous certains avaient vécu la même situation et pouvaient me dire comment cela s'était passé.

Merci d'avance pour votre aide et votre bienveillance.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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cactus

le lundi 11 novembre 2019 à 17h57

Bonjour @Jrmyl

Bon, je ne vais pas être super enthousiaste mais ce qui va suivre n'engage que moi.
J'ai l'impression qu'avant de se lancer dans les amours plurielles, il serait utile que vous puissiez d'abord assainir et consolider votre relation à vous 2.
Pourquoi je dis ça ?

Parce que je relis souvent cette page, qui me parait pleine de bon sens, cf : /-dr-/Erreurs-courantes-en-polyamour/
en particulier "Ne vous lancez pas dans une nouvelle relation si vos autres relations sont en difficulté"

Parce que, bien que le forum reflète de façon biaisée les vécus (ceux.celles pour qui cela fonctionne bien, on les entend rarement), ce qui semble souvent ressortir, c'est que les amours plurielles ne sont pas une solution aux couples en difficulté, ils auraient plutôt tendance à accélérer l'explosion dudit couple.

Ensuite, il y a 2 choses qui me semblent contradictoires :

"Nous avons plusieurs fois chacun exprimé que nous réalisions à présent qu'une rencontre, un coup de foudre, ou du désir pouvais nous tomber dessus n'importe quand et que cela n'arrive pas qu'aux autres.
Que si l'un de nous tombait amoureux d'un/une autre qui le rendait plus heureux, cela nous ferait mal mis nous n'empecherions pas l'autre de le vivre et de partir. "

et

"aventures oui, liaisons non"

Donc, que se passera-t'il dans le cas où l'un de vous deux tombe amoureux.se de ce qui était censé être au départ une aventure, et désire cultiver une relation en parallèle de la votre ?
Parce que, ne pas s'illusionner hein, ça n'est pas réellement qqchose qu'on contrôle... (enfin, pas pour moi en tout cas!). Et vous en êtes conscients puisque vous l'évoquez sur le point 1.

Peut-être dans un premier temps faire le point sur votre relation, comment vous pourriez l'enrichir et mieux la cultiver hors du contexte familial "enfants/boulot/dodo" ?

Pour ce qui est de "que dois-je dire/que suis-je prêt à entendre", vous pouvez partir d'un principe de base mais de toute façon ça s'ajuste en cours de route parce qu'entre penser qu'on sera capable de tout entendre ou de ne rien savoir, et l'expérimenter réellement - entre la théorie et la pratique quoi - il y a tout un monde...

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Diomedea

le mardi 12 novembre 2019 à 06h36

Bonjour @Jrmyl
Cactus a très bien dit ce que je pense aussi.
Bonne route en amour à toi, à vous deux :)

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Jrmyl

le mardi 12 novembre 2019 à 07h30

Bonjour,
Merci pour vos réponses !
Mon épouse et moi avons reparlé de tout ça hier.
De son côté, elle ne s'imagine pas flirter ni avoir de relation d'un soir.
En fait, ce n'est pas tant une volonté d'ouverture qu'une peur des conséquences d'une rencontre qui a provoqué ce besoin de mettre en place des règles et des limites.
J'aurais aimé qu'elle se sente assez en confiance pour le dire si elle rencontre quelqu'un, mais elle aurait l'impression que j'exerce un contrôle sur elle. En gros, si l'un de nous rencontrer quelqu'un (sans chercher à ce que cela se produise), elle souhaite que l'autre ne sache rien. De mon côté, je comprends même si cela me provoque des sentiments contradictoires, et comme je lui ai dit, si cela arrivait et qu'elle ressentait le besoin d'en parler, ou même d'être réconfortée en cas d'échec, je serai là pour la soutenir.
Quoi qu'il en soit, merci à tous pour ces belles leçons d'amour et de soutien.
Bonne journée à tous et encore merci.

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Sophie72

le mardi 12 novembre 2019 à 12h12

Bonjour
Je me permets une réponse, j'espère que cela ne sera pas mal perçu car mon intention n'est pas mauvaise.Je me demande quand même si les règles proposées n'étaient pas un peu "à côté" de ce qu'elle vit depuis peu. Et comme elle semble être encore dans la culpabilité, ne semble pas encore avoir fait table rase de ces repères d'avant, qui probablement lui donnaient un sentiment de "sécurité" , je me demande si tout simplement tu n'as pas été un peu "rapide".
La crise de la quarantaine chez une femme, je crois que souvent c'est s'autoriser à être soi-même. Je crois qu'elle n'en est qu'au tout début.

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 12h28

Sophie72
La crise de la quarantaine chez une femme, je crois que souvent c'est s'autoriser à être soi-même. Je crois qu'elle n'en est qu'au tout début.

"la crise de la quarantaine" a été pour moi l'explication TROP facile à cette révélation d'une partie de moi. Et oui, la résultante est de s'autoriser à être soi. Si on réfléchit un peu, quand on a entre 35 et 45 ans, on se situe proche de 40 ans… Et il existe la crise de la trentaine, les cinquantenaires qui se libèrent… Je pense que cette notion de "crise" qui se devrait être passagère (c'est le principe à la base d'une crise), est la première explication qui vient à l'esprit. Une sorte de tiroir fourre-tout, en attendant un rangement plus adapté. Mon opinion est qu'il ne faut pas se focaliser sur cette notion de crise ponctuelle, qui a juste pour objet d'offrir l'opportunité d'une transition (un révélateur). Le temps de déconstruire, de se chercher, de découvrir de soi. Si une crise n'amène pas à des compréhensions de soi et aux modifications attenantes, alors je suppose que l'on passe à côté de soi.

Donc oui, je rejoins Sophie72. Je désirais développer quelque peu si qui, de part mon vécu, ressemble à cela. Faire un échange d'expérience.

Jrmyl
J'aurais aimé qu'elle se sente assez en confiance pour le dire si elle rencontre quelqu'un, mais elle aurait l'impression que j'exerce un contrôle sur elle. En gros, si l'un de nous rencontrer quelqu'un (sans chercher à ce que cela se produise), elle souhaite que l'autre ne sache rien.

Cela correspondrait à la vision que je me fais du couple libre. Ne pas "mentir" (dans le sens cacher, tromper) mais ne pas être dans la communication et encore moins dans la transparence.

Pourquoi associer cette démarche à un manque de confiance en l'autre ?

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Jrmyl

le mardi 12 novembre 2019 à 15h27

Merci pour vos messages.

En fait, pour être plus clair, elle ne veut en aucun cas ni savoir ni dire ce qui se passe en dehors du couple.
Du "don't ask don't tell" absolu.
De mon côté, plus j'y pense, plus je me dis que ce qui s'est passé, en plus de mes derniers problèmes professionnels et de ses remarques sur moi me placent dans une position "insecure". Je me sens en fait assez vulnérable, dévalorisé, etc. Donc besoin de me rassurer à tous les plans et de savoir que je peux plaire. A ceci, elle me dit qu'elle vit la même chose.
Malheureusement, plus j'y réfléchis, plus je me demande si inconsciemment ce n'est pas moi qui cherche à me déculpabiliser de vouloir vivre autre chose pour me rassurer, ce qui serait malsain et pour notre couple, et pour les personnes rencontrées, en plus d'aller à l'encontre de tout un système de valeurs d'honnêteté.
Dans tous les cas, j'ai l'impression qu'il s'agit davantage d'un accord d'adultère que de couple ouvert. C'est assez perturbant, et je pense que j'ai besoin de laisser tout ça se décanter pour savoir où j'en suis, et de rediscuter de tout ça avec elle.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 16h02

Je ne perçois pas l'adultère comme ceci. Pour moi l'adultère, c'est mentir, tromper, tricher. Si vous avez entre vous un accord préalable, l'acte est en concertation du "Don't ask Don't tell". Vous en discutez, justement. Vous posez des bases et formulez un questionnement d'avenir.

Après, un accord est soumis et si les parties prenantes ne sont pas en adéquation, alors l'accord est… Je suppose que tu en es là.

De ce que je comprend, c'est justement ce "système de valeurs d'honnêteté" qui n'est pas partagé. C'est évident que si pour toi Jrmyl, c'est primordiale alors que pour elle c'est exclus. Il y a un dilemme.

Toutefois, est-ce que cela s'oppose obligatoirement ? Est-ce que ce sera conflictuel ? L'orientation du questionnement est-il celui-ci ?

Elle dit qu'elle vit la même chose et je la crois. C'est sur l'acte en retour du ressenti que vous divergez. Sur la façon d'appréhender ce qui, je suppose, sera inévitablement une nouvelle étape de votre vie, à l'un comme à l'autre.

Est-ce que tu peux plaire ? Ben tu plais déjà, sinon elle aurait tourné les talons. Je sais j'extrapole une attitude. C'est ainsi que je perçois en tout cas. Pour plaire en dehors de ton couple, il faut être dans l'ouverture, justement. En tout cas, je comprend ta vision d'une non ouverture, des ressorts qui font que tu ne te lances pas à l'aveuglette dans l'aventure. Tu as conscience que la démarche n'impactera pas seulement ton couple et tu te préoccupes du tiers. Bravo !

Décanter est une bonne idée. Le tout étant peut-être de l'exprimer afin qu'elle n'interprète pas ton attitude comme étant autre.

J'aurai tendance à penser que c'est une période propice pour vous retrouver ensemble dans une réinvention de votre osmose, de votre complicité, etc...

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bonheur

le mardi 12 novembre 2019 à 19h20

J'ai recherché un passage sur le deuil. Il est question du déni. Peut être que Sophie72 a raison et qu'elle a besoin de temps pour se désolidariser de la norme. J'ai toujours assimilé la transition du monoamour vers le polyamour comme assimilé à un deuil. Par expérience, le deuil dans un couple ne se fait pas simultanément mais à des rythmes différents. Autrement dit, sa volonté de ne pas "affronter" la réalité, enfin la vivre mais sans assumer, peut (éventuellement) venir de là.

Je mets le lien à un fil de discussion que j'ai ouvert exprès.

/discussion/-cga-/Le-Deuil/

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Jrmyl

le mercredi 13 novembre 2019 à 21h26

Merci @bonheur .
La comparaison avec le deuil m'a beaucoup fait réfléchir. C'est un beau bordel dans ma tête et mon cœur. Je réalise qu'avec son histoire par SMS, qu'elle ai dit qu'elle comprendrait si cela m'arrivait aussi, et qu'elle ne voulait plus rien dire ni savoir, j'ai senti avoir perdu ma place à ses yeux, et finalement j'ai eu la sensation de ne plus compter, ne plus avoir cette importance. Malgré la compersion, je me suis senti également non seulement rejeté mais réduit à néant. Comme je lui ai dit hier soir, j'aurais tellement voulu qu'elle me dise que non, elle refusait de m'imaginer dans les bras d'une autre, que j'étais SON homme, que je comptais malgré ses sentiments plus que tout. Bref, tout l'inverse de ce dont j'essayais finalement de me convaincre. Je sais que c'est sans doute tout le contraire du polyamour, mais j'ai besoin de savoir que je compte pour elle, comme elle compte plus que tout au monde pour moi.
Je lui ai dit tout ça, et ça a probablement été la plus belle déclaration d'amour réciproque qu'on ait eu en 15 ans. Parce que quelles que soient nos relations amoureuses à l'avenir, mono ou polyamoureuses, ce que nous avons échangé va vers plus d'honnêteté, de confiance et d'amour.
Nous allons nous faire aider, et quoi qu'il arrive, j'aurais beaucoup appris sur moi-même.

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bonheur

le mercredi 13 novembre 2019 à 21h41

Jrmyl
...quoi qu'il arrive, j'aurais beaucoup appris sur moi-même.

(+)

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Siestacorta

le jeudi 14 novembre 2019 à 20h02

Jrmyl
Merci pour vos messages.
...

Je souhaiterais une communication totalement transparente, alors qu'elle, ayant souffert d'être trompée avant de me rencontrer et craignant à l'aune des récents événements ma réaction, ne veut rien dire ni rien savoir.
....
En fait, pour être plus clair, elle ne veut en aucun cas ni savoir ni dire ce qui se passe en dehors du couple.
Du "don't ask don't tell" absolu.

C'est une demande que je trouve exagérée, autant que la transparence totale et immédiate.
C'est mon opinion et je la partage, hein :-) , je dis pas le seul truc entendable sur le sujet.
Mais la transparence totale me semble toujours un piège, parce qu'il ya toujours des "oui t'as fait ça mais on avait dit que ça c'était pas cool même si je décide pas pour toi je dois pouvoir être sûr.e de tout ce qui se passe... bon ok mais pas ok sur tout mais je ne demande que la Vérité (et toute la Vérité) alors je t'empêche pas mais tu vas encaisser toutes mes réactions les plus rudes même si après, bien sûr, t'es liiiiiibre de vivre ta vie... Du moment que tu es prêt à passer autant de temps à vivre sans moi qu'à me le décrire (et me le justifier, mais je te le demande pas vraiment parce que c'est toi qui décide, mais "Every breath you take and every move you make every bond you break, every step you take, I'll be watching you")".
Ou, autre côté : "je ferai un peu comme ça me passe selon mes ivresses et mes limites du moment, et je déciderai si j'en suis fier.e ou si on a un problème après que je t'aie tout raconté. Ceci dit, c'est mieux quand tu valides. Si c'est ok que je dise tout à chaud alors comme ça j'ai pas à réfléchir par moi-même à ce que je fais, ça sera forcément consensuel"...

Et le "don't ask, don't tell", c'est "oh bien sûr ce soir je sais que t'es en train de faire des trucs énaurmes qui vont nous faire faire mutuellement la gueule pendant des jours, mais ahaha, on en parle pas, hop, on assume, et advienne que pourra quand ça pètera... HIN-HIN-HIN, quand ça pètera on pourra pas dire que je savais pas que c'était un truc merdique dont on doit pas parler".

Bref. Ce sont mes stress sur le contrôle et les faux-semblants, pas forcément des réalités pour tout le monde.
Mais je crois que comprendre, dans les deux cas, d'où vient la trouille et quels sont les moyens pratiques (au sens concrets comme au sens réalistes) de faire mieux qu'en voulant la micro-manager ou l'ignorer, c'est essentiel - plutôt que de résumer ça à des philosophies ou des postures sur la Vérité.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Jrmyl

le mercredi 29 janvier 2020 à 00h09

Épilogue :)

Suite à une nouvelle dispute récente, elle m'a confié qu'elle a un amant depuis un moment, et qu'elle en est tombée amoureuse. Elle appréhendait ma réaction, mais en fait, j'ai juste énormément d'amour et de bonheur pour elle. Elle commence a accepter que ce n'est pas MAL d'être amoureuse de deux hommes en même temps. J'ai redécouvert une femme merveilleuse avec des qualités que je n'avais jamais vu chez elle. En fait cela nous a rapproché comme jamais. Et nous avons notre amour ensemble, et notre jardin secret respectif.

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bonheur

le jeudi 30 janvier 2020 à 13h38

Perso un post qui démarre par :-) me réjouit

Le principal est le bonheur qui découle des trop souvent turpitudes.

Jrmyl
J'ai redécouvert une femme merveilleuse avec des qualités que je n'avais jamais vu chez elle. En fait cela nous a rapproché comme jamais. Et nous avons notre amour ensemble, et notre jardin secret respectif.

Ca ressemble à de la compersion, je trouve !!!

Belle continuation ensoleillée dans le coeur (+)

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