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Discussion : Démarrage en polyamour ?

bonheur
le vendredi 07 février 2020 à 13h11
Libellulle
Je ne sais pas si c'est ce que j'ai laissé entendre, mais je ne crois pas que ce soit le voie que nous ayons choisi...
Ce propos ne t'était pas adressé directement. J'abordais en début de post aucun cas particulier.
Si tu es, @libellulle, dans une optique de renouveau, de réinvention de votre existant, alors bravo !
J'aime beaucoup les propos de Moonema. Mais là encore, je tique sur le 100 %, s'il est signifié qu'il s'opère dans le délaissement de l'amour.
Je n'ai que mon vécu comme compréhension. Toutefois, faire le deuil de la tierce personne et être dans la complicité d'un renouveau n'est possible que si ce deuil est possible et s'intègre à l'intérieur du renouveau. Le deuil dans son coin inspire-t-il à l'évolution d'un commun ? Autrement dit, il ne serait pas plus aisé de faire une transition sans le tiers, qu'avec. Et puis, F peut être impliquée en qualité de métamour -bon ok, mon côté "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"-
C'est peut être lié à ma personnalité, toutefois, opposer pour avancer me laisse perplexe. L'effort que peut faire le poly, puisqu'on lui demandait de faire un effort, c'est d'être sur tous les fronts à la fois. Ca oui, car la transition est à ce prix. Quand on tient à un avenir, on se donne autant que possible les moyens de vivre suivant ses aspirations. Les révélations sont les déclencheurs.
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bonheur
le vendredi 07 février 2020 à 12h32
Besoin de temps, c'est certain ! Pourquoi ?
On part du principe qu'il délaisse son autre relation, voir même qu'il rompt. Il prendra sur lui sa souffrance, l'enfouira… La vie redevient "comme avant" et tout le monde est heureux. Enfin, sur le papier.
Un jour, l'un de vous deux croise à nouveau l'amour.
Si c'est lui, le passé resurgira ET il encaissera dans l'enfouissement à nouveau. Il cumulera et surtout n'externalisera pas. Enfin, tout du moins, pas dans une complicité de couple.
Si c'est toi ? Je te laisse te projeter ! Mais ce serait le comble que tu demandes ce que lui s'est refusé.
Une vie qui se constitue sur une base de "ne rien changer" ; "prendre sur soi" ; "fermer les yeux"...
Chacun a le droit d'avoir son opinion concernant le polyamour. On peut même devenir poly en ignorant l'existence de ce mot et faire sienne la philosophie sans la formalité impliquée. C'est toutefois complexe de faire sienne une philosophie hors cadre, sans les "outils" d'expression et d'implication.
Déjà, les personnes qui interviennent ici, disposent d'un outil qui leur ouvre la porte à d'autres outils. L'évolution en polyamour, la transition, se fait au sein de l'existant. L'extérieur, la tierce personne, comme source de conflit ?
@libellulle : les réponses à vos difficultés sont interne à votre couple. F et l'amour qui lui ai offert est le révélateur d'une dissonance au sein de votre couple. Extraire F ne revient pas à résoudre la dissonance* révélée. Elle était sous-jacente, mais non mise en lumière. Donc, même si il rompt avec F, la dissonance demeure et refera certainement surface, avec plus de clarté, d'affirmation…
Si la parenthèse te fait du bien, alors exprime le. L'expression "accompagner sur le chemin" cité ci-dessus est juste, si elle est réciproque. On peut parfaitement marcher ensemble sur un chemin qui est ombragé d'un côté et ensoleillé de l'autre. Les personnes comme moi qui ne supportent pas le soleil, iront instinctivement du côté qui leur convient. Ensemble ne veut pas dire avec un chemin uniforme et tout le temps.
*Littéraire. Manque d'harmonie, désaccord entre des idées, des caractères, des sentiments. Je mets la définition pour que l'on interprète bien mon propos.
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bonheur
le vendredi 07 février 2020 à 06h37
Ben justement, cet homme qui s'est mis en couple avec une autre femme, ce que j'ai respecté, étant moi-même mariée, n'était pas poly. C'est la seule fois de ma vie que j'ai été co-responsable d'un "adultère affectif".
Cet homme n'a jamais envisagé, compris, mon attitude de transparence, honnêteté… Il indiquait qu'il ne voulait pas faire souffrir "inutilement". Autrement dit, l'amour est source de souffrance à ses yeux et surtout inutile…
C'est l'optique NON POLY que j'ai décrit !
Avec mon chéri de vie, la clarté était faite et le sujet abordé. On pouvait mettre en lumière les valeurs, les pourquoi, les émotions, les ressentis, les désagréments, les sujets, tous les sujets.
Avec cet homme s'investissant dans le non-dit, aucune discussion possible. La seule discussion sérieuse qu'il ai eu, ce fut avec mon chéri. Qui l'eu crut ? Il a dit à mon mari qu'il m'aimait mais à moi, jamais.
D'ailleurs, le terme polyamour est inscrit trop souvent sans fondement sur une personne qui peut ne pas se reconnaitre poly. Parmi les intervenants ici, qui sont face à une situation d'amour en dehors du couple, et qui viennent chercher des réponses sur l'acceptance, combien sont en situation réellement posée de polyacceptation ? La personne qui vit des amours ne se sent pas obligatoirement poly. Parfois, elle ne cherche même pas à se définir du tout, juste à vivre. C'est l'acceptant qui met ce terme pour qualifier. Ce n'est pas un reproche, c'est justifier. Mais les histoires qui atterrissent ici n'ont pas toute comme objet le polyamour et cette philosophie de la vie amoureuse très particulière.
Et puis, les poly s'autorisent à tomber leurs œillères pour aimer d'une façon claire et nette et bienveillante. Toutefois, les personnes dont elles tombent amoureuses ne le sont pas nécessairement. Le polyamour comme critère de "sélection" ? Donc, oui, bienvenu dans le monde réel, j'en conviens.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bonheur
le jeudi 06 février 2020 à 19h31
Tous les choix sont à respecter. Sauf que, en quoi aimer en dehors de son couple, remet en cause l'existant ?
Pardon, mais là je ne comprends pas :-(
Parler de choix et de monogamie séquentielle est différent du polyamour. Quand on débat, surtout d'un sujet aussi important, et lourd en décision, il faut mettre sur la table commune de la discussion le vrai motif de la discussion. Si l'un dit : "au nom du passé et de notre construction de vie, tu dois (faire l'effort) nous privilégier et quitter cette tierce personne" et que l'autre dit "je vous aime, et perçoit un avenir avec toutes les personnes que j'aime" (celui-ci n'ayant rien de commun, du fait de la construction de vie). Je trouve que ça donne un dialogue de sourd. Aimer une tierce personne ne signifie pas abandonner sa vie initiale et fuir ses responsabilités. Je dirai plutôt endosser de nouvelles responsabilités (aimer revêt aussi la responsabilité de présence, d'écoute, d'attention, d'affection…). Les poly endossent au pluriel !
Evoluer dans sa vie, remet en question les choix de vie précédent ? Pourquoi ?
Une chose qui me dérange : La tierce personne est un être vivant. Merci d'en tenir compte. J'ai déjà été le doudou que l'on sort du placard quand ça toque. C'est extrêmement désagréable ! Style quand avec Madame tout va bien, bonheur se demande pourquoi elle n'a pas de nouvelles, si tout va bien ET quand ça clash avec Madame, bonheur devient la 7ème merveille du monde et reçoit des nouvelles tous les jours, limite avec "frénésie". Désolée, mais ce type de comportement très inconstant, berk ! Je demande un peu de respect pour les relations extérieures au "couple".
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bonheur
le jeudi 06 février 2020 à 13h14
C'est sans doute qu'une question de vocabulaire. Toutefois, en matière d'amour, de sentiments, d'émotions, de ressentis, "si" revient à placer un conditionnel.
En ce qui me concerne, lorsque l'on met en cause l'amour que j'exprime et déclare, je m'interroge négativement. Et puis, une réciprocité dépendante de conditions.
Question de vocabulaire encore. Mélanger incompatibilités dans le lien ou la relation ET l'amour lui-même ?
Discussion : Comment réussir à lui faire comprendre mon seul besoin ?

bonheur
le mercredi 05 février 2020 à 20h02
Quand des événements s'enchainent vite et que l'émotionnel ne peut trouver une stabilité suffisante (brouillard, …), des revirements peuvent survenir. Surtout quand on se sent "tiraillé".
Discussion : Démarrage en polyamour ?

bonheur
le mardi 04 février 2020 à 19h02
Bonjour Libellulle,
C'est en effet difficile, de concevoir du polyamour, lorsqu'il y a eu mensonges auparavant.
Je n'ai pas de recul sur ta situation. Déjà, sans mensonge, c'est délicat de considérer l'inclusion d'un tiers.
As-tu vu le film "garde alternée" ? Si tu lis, je peux te proposer des références de livres sur le polyamour et/ou sur le développement personnel.
Il faut du temps pour opérer une telle démarche de transition de vie amoureuse. Je compare souvent cela à faire le deuil du passé et surtout de ses illusions construites.
Je sais que réinventer sa vie n'est pas aisé. Surtout que tu n'avais rien demandé. Aussi, vous êtes parents.
Un peu d'optimisme dans mon discours : je vis avec un homme mono polyacceptant. Il n'aspire pas à des amours plurielles, ni affectivement comme moi, ni sexuellement. Donc, ce n'est pas parce que ton mari envisage peut-être le polyamour, que tu te dois de suivre le même chemin. Pas d'obligation !
J'admire ton courage et le fait que tu affrontes la situation. Prend soin de toi...
Discussion : Sortir avec quelqu'un d'infidèle?

bonheur
le mardi 04 février 2020 à 13h28
Mes propos sont à considérer dans un débat plutôt d'ordre général.
Aimer revient à souffrir. Nos enfants, nos parents... c'est parce qu'il y a de l'amour, de l'attachement, que nous sommes affectés.
La croyance est que l'exclusivité affective prévaut et devient seule acceptée. Elle est même parfois perçue comme "preuve" d'amour. Prouver ce que l'on ressent ?
Et puis, la réalité fait que personne ne nait avec un capital "rapport humain" prédéfini. On évolue, on rencontre... La vie ne peut se considérer comme figée. D'ailleurs, le divorce a été inventé.
Les désagréments viennent de... facteurs aussi nombreux que variés.
Je ne peux pas penser que l'amour doit venir se substituer à un amour existant. Je parle d'affect uniquement. Si aimer Pierre est admis et perçu comme bonheur, aimer Paul est mauvais et honteux ? L'un étant survenu auparavant dans l'échelle du temps.
Je suis présente pour la souffrance des autres, y compris si le fait que j'aime de nouveau est à l'origine de cette souffrance. Je n'y vois aucune opposition. Si ma vie était à refaire dans ce monde, je serai célibataire sans enfant. Si ma vie était à refaire dans un monde où l'amour n'est pas banni ou jugé, je ne sais pas. Je suppose que je savourerais mes émotions, mes sentiments, mes ressentis. Dans ce monde, chacun-e s'aimerait. Il n'y aurait pas de formes de rivalités. Personne n'aurait peur de l'abandon, car il règnerait suffisamment de tolérance et de bienveillance pour une éclosion individuelle. L'amour universel aussi.
La souffrance aide à se construire. Pourquoi la percevoir comme systématiquement négative et malfaisante ? Quand on ressent de la joie, du bonheur, qui sont d'autres ressentis, l'acceptation se fait à 100% (par soi, par tout le monde, c'est bénéfique). En quoi dénaturer la réalité et surtout la relayer dans l'ordre du "je ne dois pas vivre cela" "c'est mal"...
La vie est impermanence et les moments sont ce qu'ils sont. Penser que notre état intérieur sera toujours au beau fixe est illusoire. La souffrance est à considérer, ça je le pense sérieusement. A exprimer, à expliquer autant qu'on le peut. La souffrance d'autrui est à écouter, malgré l'empathie et l'impact sur soi. Prendre soin les uns des autres ne consiste pas, pour moi, à faire ce qui ne déplait pas, ce qui est "admis", mais à vivre en se considérant les uns les autres.
La notion d'emprisonnement est importante. La notion de blessure à ne pas négliger. Savoir qu'une cassure, n'est pas une fatalité. Ce qui ne sera plus comme avant, sera différemment. Affronter fait partie de notre condition d'humain. Sinon, vivre seul sans interaction du tout.
Discussion : Sortir avec quelqu'un d'infidèle?

bonheur
le mardi 04 février 2020 à 10h40
J'ai des enfants "jeunes adultes". Je leur donne ma vision comme étant celle du célibat non engageant et surtout la non exclusivité indiquée et assumée dès le départ.
Mon chéri de vie a mal vécu que je devienne amoureuse d'un autre (sentimentalement, pas sexuellement). NOUS avons traversé la période de transition pour déconstruire ensemble. Cette découverte m'avait affectée, de moi à moi. Lorsqu'un amoureux s'est engagé envers une autre personne, dans le secret, j'ai ressenti une grande culpabilité envers cette femme.
Discussion : Sortir avec quelqu'un d'infidèle?

bonheur
le lundi 03 février 2020 à 20h41
L'idéal c'est le célibat. Moi j'en reviens toujours à cette conclusion d'idéal :-D :-D :-D
Discussion : Sortir avec quelqu'un d'infidèle?
Discussion : Sortir avec quelqu'un d'infidèle?

bonheur
le lundi 03 février 2020 à 16h43
Bonjour Fabriola,
Je ne peux que compatir. Je me suis retrouvée un jour à ce qu'un amoureux fasse sa vie avec une autre femme. Je ne lui en ai pas voulu d'aimer en dehors de moi, sachant que de mon côté j'avais une vie commune. Toutefois, bien qu'affectif seulement, j'étais complice finalement de son adultère.
Pour toutes les raisons que tu as évoquées, je me sentais mal avec la situation. Et puis un jour, nous nous sommes séparés. Quelques temps plus tard, elle me téléphonait pour savoir. Elle avait bien compris.
Aujourd'hui, je fuis systématiquement cette configuration !
Discussion : Être aimé d'une polyamoureuse

bonheur
le dimanche 02 février 2020 à 17h27
Finalement, j'ai lancé la création de l'évènement. Tu t'inscris et attends mon acceptation et c'est fait.
Si tu as une "contrainte" de transport pour venir, pas de panique, un arrangement est possible. On trouve toujours une solution.
Discussion : Relation avec un homme en relation libre

bonheur
le samedi 01 février 2020 à 16h07
Bonjour Uorag,
Je te rejoins sur tes "définitions" :
Uorag
Il y a plusieurs choses que je ne comprends pas. Une relation libre, ça signifie qu'on s'autorise à aller voir ailleurs pour le sexe uniquement, non ? Quand les sentiments s'en mêlent, ce serait plutôt du polyamour non ?
Sa relation initiale est peut-être basée justement sur de la sexualité. C'est possible en tout cas. Du coup, si son interprétation du non célibat est associé à l'affect, ben il est par définition célibataire. Cela ne veut pas dire qu'il ne tient pas à cette relation.
Que disent tes amis poly, puisque tu as la chance d'en connaître ?
Autrement, ce n'est pas moi qui te dirait que le coup de foudre n'existe pas. Juste qu'il faut en vivre les instants qu'il procure, mais envisager sur la durée et l'exclusivité me parait prématurer. Je sais, 6 mois parait long, mais c'est en réalité court. Vous avez encore à découvrir l'un de l'autre :-) (+) .
Discussion : Être aimé d'une polyamoureuse

bonheur
le samedi 01 février 2020 à 14h37
Bonjour JMDijon,
Je suis proche géographiquement. J'envisageais éventuellement d'organiser une rencontre poly le Week-end du 22-23, enfin plutôt le 22.
/discussion/-ciW-/Proche-de-Dijon-Retrouvaille-ent...
Pour l'instant, deux personnes de ma connaissance seraient présents. Du coup, sans réaction ici, ça reste un moment de convivialité entre amis.
Mais si te retrouver en groupe te semble peu opportun, on peut se rencontrer et parler en privé.
Je me présente. Je suis de genre ambivalent et la nature m'a choisi femme. C'est ainsi. Je suis une polyaffective dans l'âme et dans le cœur. Je vis avec un homme merveilleux depuis 30 ans environ. De 1986 à 2007, je me suis pliée à la tradition. Je ne regardais plus le reste des individus avec une possible sensibilité amoureuse. Du coup, j'avais des amis. En 2007, j'ai un instant de peur panique, craignant pour la vie d'un homme dont j'étais proche depuis quelques mois. Concrètement, nous étions toujours ensemble et magnifiquement bien ensemble. A l'issue de cet instant de peur panique, une réalité m'a saisie. Je l'aime ! J'ai mis un temps à digérer cette vérité nouvelle, seule dans mon coin. Puis j'ai quasi simultanément (quelques jours d'écart) écrit à cet homme pour lui communiquer cet amour. Face à la situation, j'ai voulu rapidement parler avec mon chéri, sauf que voilà, impossible (une boule dans la gorge, les larmes aux yeux…). Alors, j'ai utilisé encore une fois l'écrit.
Cet homme, devant mon discours et devant ma franchise envers mon mari, m'a littéralement tourné le dos. Je n'arrivais plus à communiquer, à être proche… et perdu la complicité, la connivence, l'amitié liée…
Toutefois, le débat de l'amour et de cette prise de conscience a cheminé au sein de notre couple. Ne connaissant pas le polyamour, ni même la polyaffectivité, je m'en suis beaucoup voulue. Mon chéri a traversé des moments d'incompréhension et de difficultés. En tout cas, la transparence nous a réunie. Une traversée du désert, avec des hauts, avec une avancée dans un dense brouillard de confusion, d'inconfort… En 2011, le terme polyamour est vécu par moi, mon chéri comme une véritable révélation. Une libération !
Depuis, j'ai eu des amours affectifs, qui ne disaient pas m'aimer, bien que m'aimant. C'est déroutant, déconcertant. Pour moi également, la verbalisation est importante. C'est signe à mes yeux d'acceptation. Egalement le fait d'assumer, d'avoir conscience, de signifier… Bref, j'ai ce besoin de savoir, de cette certitude qui finalement est la base de l'engagement. S'engager sur son ressenti est essentiel pour moi.
Mes propos n'enlèvent en rien la justesse des réactions précédentes. Ma vision de l'amour ne s'oppose pas à celle d'autrui.
Il y autant de polyamour qu'il y a de polyamoureux-ses et autant de relations évolutives, de liens à construire.
Après, intermittent a raison sur le facteur temps. Tout dépend de ta façon de ressentir la fin de ton précédent couple classique et de ta déconstruction sur les normes et autres. Le temps de la passion des débuts joue.
Après, je ne suis pas à l'intérieur des pensées, des émotions, du vécu de ton amoureuse, alors difficile de savoir le pourquoi de cette non-verbalisation.
Que l'on se rencontre ou non, bonne continuation amoureuse :-D (+)
Discussion : Sommes nous prêts ?

bonheur
le jeudi 30 janvier 2020 à 13h38
Perso un post qui démarre par :-) me réjouit
Le principal est le bonheur qui découle des trop souvent turpitudes.
Jrmyl
J'ai redécouvert une femme merveilleuse avec des qualités que je n'avais jamais vu chez elle. En fait cela nous a rapproché comme jamais. Et nous avons notre amour ensemble, et notre jardin secret respectif.
Ca ressemble à de la compersion, je trouve !!!
Belle continuation ensoleillée dans le coeur (+)
Discussion : Comment réussir à lui faire comprendre mon seul besoin ?

bonheur
le mardi 28 janvier 2020 à 10h57
Je trouve regrettable déjà de ne pas pouvoir discuter de cela avec la personne que l'on aime.
Après, ce que je peux dire, c'est que nombre de personnes, et mon chéri de vie a été ainsi, à endosser ma hyperémotivité. J'ai souvent des surcharges émotionnelles, difficilement explicables, qui font que je pleure. Mon chéri pensait toujours être à l'origine de mes larmes et se sentait responsable. Du coup, il endossait énormément et moi je culpabilisais. Ce fut compliqué et long à exprimer. D'un côté comme de l'autre, d'ailleurs.
Aujourd'hui, je sais que personne ne doit endosser mon émotionnel. J'arrive ainsi à communiquer autour de moi (aussi nos garçons, enfin aujourd'hui jeunes adultes). Je réclame et revendique mon droit aux larmes. Mon chéri n'endosse plus, il est évidemment spectateur, mais n'a pas de responsabilités à mon état. Aussi, comprendre qu'une émotion est passagère, éphémère. Ainsi, par exemple, me prendre dans les bras, suffit à m'apaiser. Mon chéri est mon meilleur câlin-tendresse, depuis qu'il aborde mon émotionnel sans reproche ou implication. J'adore mon indépendance émotionnelle. Ca fait du bien et libère.
Et puis, pas de tensions, rien que de l'émotion. Ce n'est plus un critère de pression, d'incompréhension, puisqu'il n'y a plus rien à comprendre. Il y a à vivre, un instant tel qu'il est, ensemble ou pas d'ailleurs. Parfois, j'indique que je préfère rester seule, que je reviendrai à la discussion ensuite.
Poly ou mono, se préoccuper de la personne, des personnes, que l'on aime est essentiel. Ecouter également. C'est ainsi que l'on évolue ensemble.
Discussion : Proche de Dijon. Retrouvaille entre poly

bonheur
le dimanche 26 janvier 2020 à 17h27
A définir suivant les réactions ici. J'organiserai peut-être quelque chose le we du 22/23 ! Des personnes intéressées ?
Discussion : Poly-amour, mes premiers pas avec vous

bonheur
le dimanche 26 janvier 2020 à 17h25
Lili-Vedder
Ya t-il une différence entre poly affective et amoureuse ? Tu peux donc t'attacher, avoir de l'affection, mais tu réserve ton amour pour ton copain ?
Il y a deux aspects qui peuvent se nommer "amour". L'affect particulier et je suis ainsi, hyperémotive, donc très proche de mes ressentis (disons qu'ils sont amplifiés par rapport à nombre d'autres personnes). chez moi aimer, c'est cela. Après, la sexualité peut s'inviter mais sans sexe, j'aime réellement énormément. Autre chose : mon incapacité à avoir plusieurs partenaires sexuels (que je les aime ou non, le sexe est question de libido et non d'amour pour moi ; l'un et l'autre se liant avec mon chéri de vie). Comme cela fait plus de 10 ans que je m'interroge sur les raisons, aujourd'hui je ne cherche plus à comprendre. C'est ainsi, et c'est simplement un constat, que j'avais d'ailleurs fait avant ma période "mono" qui a duré environ 20 ans (j'avais des œillères et la parfaite petite épouse).
Par exemple, j'ai rencontré beaucoup de personnes pour qui la libido est synonyme de symptôme du fait d'être amoureux. Moi je ne suis pas ainsi du tout.
Autrement dit, lorsque je suis amoureuse, je le suis et c'est de l'amour, qu'il y ai sexe ou pas. Ce n'est pas que je me "réserve" pour mon chéri (nous sommes mariés), simplement ne pouvant alterner des partenaires sexuels, je maintiens et privilégie ma vie originelle. Il est hors de question que mon chéri soit ma relation sexuelle uniquement lorsque je n'ai pas d'autres amours ou alors que je néglige notre sexualité commune. La remise en question de l'amour avec les codes de la société, ça me convient pour me sentir libre.
Après, il y a les décalages. Par exemple, les baisers, qui sont pour moi de l'ordre de la tendresse et de l'affect, alors que mon chéri se sent mal si j'embrasse en dehors de nous, car il considère que le baiser amène à la sexualité (préambule). Tu vois, c'est ce genre de considérations, de perceptions, qui peuvent créer des déséquilibres.
Du coup, tu vois, les "règles", à une époque on en avait, sauf que depuis on a laissé tomber cela. J'espère que je suis audible et compréhensible :-/
Je t'aurais volontiers rencontrer également :-D
Discussion : Poly-amour, mes premiers pas avec vous

bonheur
le dimanche 26 janvier 2020 à 13h05
Bonjour Lili-Vedder,
Un point m'interpelle :
Lili-Vedder
nous avons convenu du fait que je pouvais disposer de mon corps comme je le souhaitais.
Et ton cœur ? Avez-vous envisager d'en discuter, de la liberté d'aimer -amour affectif ?
Loin de moi l'idée de compartimenter. Toutefois, les deux facettes ont-elles été envisagées clairement.
Le fait est que le sens du mot "aimer" ou "amour" n'est pas toujours à l'identique. Autrement dit, dans ce que je lis de ton discours, Lili-Vedder, j'ai cette impression que seul l'aspect de la sexualité a été exposé et discuté. Sauf que voilà, l'amour affectif s'invite aussi parfois (avec ou sans sexualité).
Chaque personne est unique. Toutefois, sache que mon chéri de vie sait quand je suis amoureuse (polyaffective uniquement) et de son côté, il n'aspire pas à devenir ni polyaffectif ni polysexuel. Il est bien dans l'exclusivité, mais pas moi. Nous ne faisons pas entrer en contradiction nos personnalités.
Par contre, dire que la transition a été immédiate, serait vraiment faux. Il y a ces codes qui collent à notre conscience et je crois qu'une déconstruction importante s'avère indispensable, à faire pour soi, en dynamique commune (enfin c'est la démarche que nous avons eu). Donc oui, la communication est essentielle.
Bon chemin de vie :-D . Celle-ci est impermanence et c'est ce qui la rend merveilleuse.
Au cas où tu résiderais en Côte d'Or ou proche, fais le moi savoir, je réside entre Dijon et Seurre.