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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

bonheur
le mercredi 07 octobre 2015 à 09h02
Et oui ! Au risque de paraitre brutal, j'ai des "enfants" préadultes (enfin l'ainé à 24 ans et le dernier bientôt 18) et il connaisse ma position : l'idéal c'est pas de mariage, avoir uniquement des biens propres, son autonomie, et les enfants ne sont pas indispensables.
Pourtant, ils ont été élevé par un couple où l'amour perdure et l'entente règne. Même en sachant qu'un autre modèle existe, puisque mes enfants ont connu tous mes affectifs et qu'ils ont vu leur mère également heureuse dans les bras d'autres amours, notre société les a malgré tout façonné, dans le sens où les personnes qu'ils peuvent aimer auront elles été façonnées encore davantage.
C'est à nous d'expliquer à la jeunesse les difficultés et les "pourquoi du comment", des difficultés amoureuses.
Perso, lorsque l'on m'annonce un mariage, je ne désire pas exprimer "félicitations", je désire exprimer "désolée".
Mon discours n'aidera pas dragonne63 dans l'immédiat, mais je pense qu'en tant que mère, il faudra qu'elle songe à l'apprentissage de ses enfants.
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

bonheur
le mardi 06 octobre 2015 à 13h06
Je n'ai pas tout lu, désolée.
Toutefois, l'estime de soi est primordiale pour vivre heureux-se. Il existe des livres sur ce thème qui pourront pallier au manquement des thérapies qui ont échouées [par exemple "le psy de poche - Nous disposons tous des ressources nécessaires pour donner un sens à notre existence" de Susanna Mc Mahon]. En tant qu'enseignante, à la recherche de pistes de réflexion, tu dois être capable de te poser les bonnes questions, faute de trouver les bonnes réponses. Savoir qu'une réponse n'est jamais bonne à 100%. Le parfait n'existe pas.
Un individu doit comprendre qu'il n'est pas indispensable. Tu peux parfaitement vivre sans ton mari et rien ne t'oblige à une telle dépendance, d'autant que tu as une vie professionnelle et donc un salaire. Il est fini le temps où Madame n'a pour fonction que de satisfaire aux besoins de Monseigneur tout puissant et de sa progéniture. Tu es une épouse, pas une servante ni une esclave. Tu es avant tout une personne et tu es à considérer comme telle, avec la dignité que l'on doit t'accorder.
Je suis également mère de famille, et ce qui convient aux enfants, ce sont des parents heureux. Ce que nous devons leur transmettre, à mon sens, c'est la capacité à se reconnaitre en tant qu'individu bien ses baskets. Tu n'as pas à agir "pour les autres", mais en considérant les autres et leurs particularités, sans altérer qui tu es, au plus profond de toi.
Je crois qu'au stade où tu en es, parler de notion d'équilibre et d'harmonie est prématuré, c'est pourtant à cela qu'il faut aspirer dans nos relations envers autrui. Deux notions parmi tant d'autres (respect, tolérance, bienveillance, etc).
Je te souhaite une évolution pertinente. Sache que l'avancée dans le brouillard, nombreux-ses sont ceux qui l'ont connu, dans des conditions unique et particulière, mais on se cogne toujours à un moment où à un autre... le tout étant de retrouver le soleil et de sortir grandi de cette rude traversée.
Donc courage, oui et prend soin de toi.
Discussion : Acceptation polyamour : une marche arrière à gérer

bonheur
le mardi 06 octobre 2015 à 10h11
En tout cas, oui, les pertes de repères sont là. Je crois que dans un premier temps, s'il prend la décision de tout quitter, il vaudrait mieux qu'il ai son propre logement. En tout cas, c'est comme ça que je vois les choses... passer brutalement d'une vie de célibataire libre de ses mouvements à une vie à deux, surtout s'il a de nombreuses attentes, et donc créera des dépendances... :-/
Discussion : Gestion de la rupture

bonheur
le lundi 05 octobre 2015 à 09h47
Pour OOO,
Evidemment, il y a une évolution dans toute chose, puisque rien n'est figé ni statique. Je crois au contraire que les relations sont fragiles tant qu'elles ne sont pas acceptées et reconnues. Lorsque l'on tourne "autour du pot" et que l'on ne peut donner corps d'une manière effective (et affective) au lien, il me parait évident que celui-ci sera "étouffé dans l'oeuf"... et donc ne perdurera pas. Ca m'est déjà arrivée une fois, ce qui n'empêche pas que cette personne est ancrée en moi (un jour je suis arrivée au boulot et on m'a indiqué qu'il avait démissionné).
Perso, je ne supporte que difficilement les situations de flou et celles où l'on tourne autour du pot, car une fois les émotions déclenchées, je n'ai que des certitudes sur ce que je ressens... Mes questionnements se porteraient alors plutôt sur "qu'est-ce que je fais maintenant ?". J'en suis d'ailleurs à ce stade avec un homme que je côtoie quasi quotidiennement mais sur une courte durée et jamais en privé (donc aucune communication possible). Aussi, pour des raisons perso, je vais attendre encore de voir comment lui va réagir. Je suis un peu fatiguée de toujours prendre l'initiative et de toujours faire le plus audacieux.
Discussion : Acceptation polyamour : une marche arrière à gérer

bonheur
le lundi 05 octobre 2015 à 09h36
Je crois, si je peux me permettre, c'est indiquer qu'il y a ce que l'on comprend, ce que l'on peut accepter, et ce que l'on peut vivre (au sens viscéral du terme)... et contre ce dernier point, même avec un compréhension et même avec une volonté d'accepter, si c'est pas viable, c'est pas viable. Le hic, c'est qu'il n'y a qu'en situation que l'on peut savoir ce qui est viable ou non.
Oui, on peut formuler ici uniquement des éléments de réflexion. De toute façon, nous ne sommes pas en lui.
Par contre, qu'il prenne ces décisions pour lui et non pour toi, ça je crois qu'il faut absolument t'en assurer.
Discussion : Acceptation polyamour : une marche arrière à gérer

bonheur
le dimanche 04 octobre 2015 à 20h20
Un mono qui est en relation avec une poly, je vis cela au quotidien... Par contre, le débat, si je comprends porte plus sur la notion du fait que lui fait des efforts et se sacrifie mais que toi tu ne fais rien en retour.
Perso, j'aurai peur que ça me revienne en pleine figure tôt ou tard. On ne fait pas ce genre de choix et de démarches par esprit de sacrifice, sinon la rancoeur s'installe avant même de commencer. Aussi, ce qui me choque, c'est cette notion de dire que l'on est parfait ("aussi parfait que possible pour toi"). Le parfait existe-t-il ? Qui peut se dire parfait ? En quoi le fait qu'il soit parfait t'empêchera de ressentir encore de l'amour pour autrui ?
Ou alors il panique, et ça peut se comprendre, ou alors il s'invente des illusions. Personne ne change radicalement, même par amour. Je crois qu'il te demande l'impossible.
Sans me mêler de ce qui ne me regarde pas, remettre à plus tard serait peut être pertinent... et surtout qu'il agisse pour lui, et non par sacrifice.
C'est mon opinion au regard des faibles éléments (le hic c'est que je ne suis ni dans vos têtes, ni dans vos coeurs) dont j'ai connaissance.
Discussion : Gestion de la rupture

bonheur
le dimanche 04 octobre 2015 à 18h11
OOO
Est-ce une rupture, d'abord ? Pour qu'il y ait rupture, il faut d'abord qu'il y ait relation, que les deux personnes ait accepté et reconnu avoir une relation
Oui, il n'y a rien de plus désagréable que d'être face à une personne qui "vit" la relation sans la reconnaitre (pour moi en tout cas). Pour certaines personnes, dont je fais partie, le flou ne peut s'insinuer dans le lien, sinon je vivrais très mal celui-ci, d'autant que personnellement, j'exprime explicitement ce que je ressens.
Je trouve le reste de ton post très pertinent et très révélateur des situations pouvant exister, mais ne pouvant pas nécessairement perdurer.
Discussion : [Lexique] Définition de la fidélité

bonheur
le dimanche 04 octobre 2015 à 18h05
Cette définition est décrite en "opposition" à celle de la loyauté.
Je la trouve intéressante et représentant plutôt bien l'idée globale que je peux exprimer lorsque j'aime, c'est dans un objectif d'ouverture, un mouvement fluide et souple et la durée, que la relation soit courte ou longue, la globalité et la mémoire de la relation sont importantes.
Pour ce qui est des passages d'incompréhension, je crois que c'est le plus délicat et le plus difficile, car ils ne dépendent pas de l'engagement en conscience ni même de cette alliance librement consentie.
Discussion : [Lexique] Définition de la fidélité

bonheur
le dimanche 04 octobre 2015 à 17h59
Extrait du livre "les amours impossibles - accepter d'aimer et d'être aimé" de Saverio Tomasella [Eyrolles - collection "les chemins de l'inconscient" 9782212552577 à 17,20€]
Dernière partie : accepter d'aimer et d'être aimé
3 - Echapper aux loyautés invisibles
"...
La fidélité se situe dans une dimension tout autre : celle de la rencontre, de la délicatesse et de l'amour. La fidélité est une réalité, réalité d'un engagement en conscience et en vérité envers soi-même d'abord, puis envers l'autre et surtout envers le lien profond d'une alliance librement consentie. La fidélité à l'alliance avec l'autre, qui est surtout fidélité à son être profond et à son désir, est un processus, un mouvement fluide et souple. Elle favorise l'ouverture à la durée, la globalité et la mémoire de la relation, au-delà des passages d'incompréhension.
..."
Discussion : Gestion de la rupture

bonheur
le samedi 03 octobre 2015 à 13h21
Nicolas0207
En effet j'aime sans limite, j'ai aimé de nombreuses personnes sans qu'elle le sache, je n'attends pas après une relation pour aimé les gens.
Je comprends cela, moi aussi je peux aimer sans l'autre... c'est aussi ce qui me permet donc, d'après ta définition du deuil, de pouvoir le faire... puisque je n'attends pas obligatoirement de l'autre. Merci pour cet éclaircissement (+)
Discussion : Gestion de la rupture

bonheur
le vendredi 02 octobre 2015 à 21h34
C'est la seconde fois que je lis "faire le deuil" d'une relation... et cette expression à peu de sens pour moi. En ce qui me concerne, que ce soit pour des décès (je pense en particulier à deux membres de ma famille que j'aimais vraiment particulièrement, de part des liens magnifiques), ou pour une rupture, le fait est que la personne ne fait plus partie de notre quotidien, mais ces personnes existent toujours intérieurement et parfois, cela m'affecte ponctuellement, d'où des coups de blues ponctuels. Donc ma question, que signifie "faire le deuil" ??? Gérer des manques ? Des regrets ?
Pour ce qui concerne les relations "par épisodes", personnellement, pour avoir un vécu négatif sur cet aspect relationnel, je crois qu'il faut une réelle volonté intérieure de la part des deux personnes concernées pour que cela puisse être pertinent... sinon, en gros, on prend les mêmes, et on recommence. Donc, à ce jour, je serai plutôt contre l'idée de renouer après une rupture. Si les "démons intérieurs" ou les "démons extérieurs" qui n'ont pas permis de faire perdurer le lien à la base sont toujours réels et présents, je dirai qu'il vaudrait mieux s'abstenir et tourner le dos définitivement.
Discussion : Gestion de la rupture

bonheur
le vendredi 02 octobre 2015 à 07h46
C'est ce sur quoi j'ai travaillé depuis un an : moi je coupe toute possibilité de communication, c'est MA demande explicite et je fais en sorte de ne plus avoir aucun lien avec cette personne. Ca c'est pour le côté extérieur "pratique". Pour le côté intérieur, je garde mes souvenirs, ces cadeaux de la vie.
Ca ne t'aidera peut être pas beaucoup, parce que tu n'es pas moi... chacun doit agir suivant son ressenti personnel. Pour ce qui est des coups de blues ponctuels, je les laisse s'exprimer, je ne bride jamais ce qui doit sortir. Mes autres relations sont également là pour moi, cela aide beaucoup.
Discussion : Quel est le premier engagement dans vos relations ?

bonheur
le mardi 29 septembre 2015 à 07h56
Lulutine
Et je suppose que si l'autre te dit (j'invente un exemple hein) "Mon hamster est mort, je me sens triste" et que tu lui réponds un truc du genre "Allez, c'est pas grave, c'était qu'un hamster !" ce n'est pas de la reformulation....? :D
Euh ? Non ? Elle est où la reformulation dans ton exemple ?
Discussion : Quel est le premier engagement dans vos relations ?

bonheur
le lundi 28 septembre 2015 à 22h19
Lulutine
Vous faites quoi pour montrer à l'autre que vous l'écoutez ?
Dans le domaine de la communication (professionnelle), on préconise la reformulation
Discussion : Quel est le premier engagement dans vos relations ?

bonheur
le dimanche 27 septembre 2015 à 17h14
A Nicolas69 : je t'ai envoyé un mp :-D . Consulte la messagerie que tu as rattachée à ton pseudo (attention, les messages des autres membres peuvent arrivés dans les spams ou indésirables)
Discussion : Quel est le premier engagement dans vos relations ?

bonheur
le dimanche 27 septembre 2015 à 17h09
A Tentacara : j'aime beaucoup ce que tu as exprimé. C'est plus posé et plus tranquille que mes propos, mais je crois qu'ils se recoupent sous bien des aspects.
J'ai eu également ce rejet de ma grand mère qui pensait qu'elle pouvait tout acheter, y compris d'autres être humains... j'ai également coupé les ponts avec elle durant beaucoup d'années (le décès de mon grand père m'ayant donné cette possibilité de ne pas avoir à choisir)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Quel est le premier engagement dans vos relations ?

bonheur
le dimanche 27 septembre 2015 à 17h05
Pour OOO : dans le sens où l'on ne peut pas te joindre directement... Toutefois, je ne veux pas parasiter ici les discussions... et oui, il ne faut pas confondre séparation et l'après séparation (ce que tu nommes deuil, sauf que ce mot n'a pas le sens commun pour moi)
Pour reprendre Sharlin, et aussi en un sens ce que dit OOO, il est en effet plus difficile de "rompre" (à mes yeux prendre la décision ne plus être en contact du tout avec la tierce personne) alors que les ressentis sont encore vifs. Il y a en effet le flou et la maladresse durant une période, période que je mets à profit pour indiquer le mal être et redynamiser le lien en gagnant en complicité (sauf qu'il faut être deux pour cela, car là l'initiative personnelle est insuffisante). Si cette spirale n'opère pas, si la situation stagne ou s'aggrave, alors, pour moi, il faut impérativement prendre la décision qui s'impose... avant que tout s'écorne. Pour moi, il est important de rester sur du positif et c'est là que la notion de "deuil" prend tout son sens. Il est plus facile de garder un souvenir positif, si l'on termine sur une note suffisamment positive pour altérer la beauté du vécu.
J'ai remarqué par contre, que les personnes avec lesquelles j'ai "rompu" ignorent (sauf mes deux seules relations qui perdurent), extérieurement en tout cas, les signaux d'alarme et ne se donnent pas la peine d'en tenir compte : "oui, oui, j'ai lu ton courrier" ; "oui, oui, je comprend bien" ; et quoi ? Et rien ? Et un jour ça leur tombe dessus... je suppose que c'est le flou et la maladresse de la fin qui veut cela. A mettre sur le dos de l'explicite ou du "je ne pensais pas que..." même quand c'est dit clairement et nettement. Tout comme souvent le flou et la maladresse des débuts font que si je ne m'y colle pas explicitement, on y sera encore dans 50 ans. Il faut du courage pour dire ce que l'on a au fond du coeur... dans un sens comme dans l'autre.
Je maintiens que l'authenticité et son maintient sur la durée, sont indispensables à une évolution positive. Dès qu'il y a perte d'authenticité, il faut actionner l'alarme, et si malgré cela le lien se détériore, il faut s'extraire du lien et pérenniser la beauté du vécu. Perso, je ne m'accroche plus inutilement, ça sert juste à y laisser sa santé. Comme toujours, mon discours n'engage que moi, en cet instant T.
En ce sens, je conclurais en disant que si la séparation est affaire d'un mauvais état du lien, donc des personnes concernées (qui ne sont plus en accord, harmonie, équilibre, respect,...) ; par contre le "deuil" est affaire purement individuelle, personnelle et chacun-e doit gérer à sa façon. En ce qui me concerne, couper tout contact définitivement avec la personne concernée m'est indispensable. Ma décision étant prise, elle est irrévocable.
Discussion : Quel est le premier engagement dans vos relations ?

bonheur
le samedi 26 septembre 2015 à 20h36
Pour OOO : dans ce que tu décris, je pense qu'il y a un réel manque d'authenticité... je crois que tout découle de là. Peut être une piste de réflexion à explorer ???
Il est dommageable en effet, de ne pas terminer sur au minimum l'impression d'avoir vécu quelque chose de beau. Parfois, vouloir maintenir un lien qui en effet est déshumanisé, ne sert qu'à se détruire et détruire l'autre. C'est la raison pour laquelle je prend soin de quitter sans tarder. Notamment ma dernière séparation est liée à cette notion de respect, que je n'arrivais plus à avoir. Surtout, n'en vouloir à personne, ni à soi, ni aux attitudes et discours qui ont fait que le lien évolue en ce ressenti (de ma part). J'ai voulu continué à vivre le lien sur la base de l'authenticité mais la tierce personne était dans un registre purement conceptuel (style je te met à l'épreuve...) avec besoin de rationalité. Le soucis, dans un lien à distance, c'est que l'autre peut maintenir un discours et évoluer dans un autre sens sans que l'on s'en aperçoive.
Par contre, cette personne m'a beaucoup apportée, même si finalement ce fut éphémère. Et puis, j'ai de magnifiques souvenirs merveilleux.