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Discussion : Jusqu'à quel point s'effacer/se mettre en retrait?

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bonheur

le mercredi 05 avril 2017 à 20h18

Nous sommes donc des interfaces programmables, enfin reprogrammable à souhait... je ne veux faire partie de cette espèce, berk !!!

Dans ce cas autant laissé la norme tel qu'elle est, elle ne serait ni meilleure ni moins bonne qu'une autre.

En effet, le débat serait long et houleux. Je ne suis ni un mouton, ni encore un robot et tout ce que j'ai complètement déconstruit fut de l'énergie foutue en l'air. Enfin, je ne crois pas en cela, heureusement.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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bonheur

le mercredi 05 avril 2017 à 15h23

Toinou : nous nous sommes mal compris je pense. Le naturel, justement est ce qui ne tient compte ni d'éducation, ni de sociétés, ni quoi que ce soit d'extérieur à soi.

Par exemple une personne hypersensible comme moi, sera toujours ainsi. Après la société nous oblige souvent à réfréner notre naturel afin de nous travestir justement. Un travestissement n'a justement rien de naturel.

Un avis ou une opinion peut justement être contre-nature.

Personnellement, en devenant polyaffective, je n'est pas eu l'impression de changer mais au contraire de trouver ce qui est naturel en moi.

Je ne jette aucune éponge au premier non, cela fait 10 ans que je vis et que j'assume ma polyaffectivité. Je continue par contre à vouloir le bonheur de tout le monde au même titre que le mien. "Contre le passé y a rien à faire" mais le passé doit servir le présent et concevoir le meilleur avenir possible. Je suis également hyper optimiste, c'est aussi dans ma nature. Sinon, je serais redevenu un gentil parfait petit mouton bêlant en coeur avec le troupeau.

Dans le reportage d'hier, sur nos ancêtres très très lointain, on a bien vu que certains individus ont besoin de sécurité et que d'autres sont plus "aventurier". Le reportage indiquait ce qu'apportait la sécurité et ce qu'apportait la témérité. Le livre "amours" de Jacques Attali conçoit en conclusion (rubrique avenir) le polyamour comme étant une évolution incontournable. Nous serions donc des précurseurs, s'éloignant de la norme afin d'ouvrir une nouvelle voie... à suivre... par nos descendants... nous ne connaitrons pas ce monde, qui évoluera encore.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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le mercredi 05 avril 2017 à 08h38

Toinou : oui, tout le monde évolue. Sauf qu'il faut savoir reconnaitre le naturel d'autrui (et le nôtre) parce que même en voulant le "contrôler" il revient au galop. Qu'on le veuille ou non, il y a en nous une base de personnalité, de particularités, qui font de nous qui nous sommes.

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bonheur

le mercredi 05 avril 2017 à 08h35

Lavinia : oui, l'hypersensibilité est comme tout, elle comporte du bon et du moins bon. Je crois par contre que comprendre les facteurs multiples de ce qui cause nos écueils, doit servir pour l'avenir. Si l'on ne tire aucune leçon du passé, on s'entraine soi-même dans une spirale répétitive. Avancer, c'est aussi cela, je pense.

Toinou : tu as raison, il ne faut pas s'oublier et ta remarque accompagne ce que je viens d'exprimer. Tenir compte des autres malgré tout. L'équilibre, encore et toujours lui !

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le mardi 04 avril 2017 à 08h59

Lavinia : mon mari a connu tous mes amoureux. Nous avons partagé tous ensemble parfois et la plupart ce sont connus entre eux (pour mon anniversaire par exemple). Avec mon mari, nous avons reçu mes amoureux, enfin ceux qui étaient éloignés géographiquement... et même une co-amoureuse. Nous avons aussi passé des week-end et des vacances ensemble, en logeant sur place.

Mon mari n'est pas la cause, mais certainement un "facteur aggravant". Il se trouve que je suis hypersensible et hyperémotive, alors la négativité, je la ressens si elle s'exprime fortement. Mon mari a beaucoup pris sur lui, j'en ai conscience, je ne fais aucun reproche. Ce qu'il ne peut pas vivre facilement, sans négativité, il ne le peut pas.

Les personnes que j'ai actuellement dans le coeur, faute de les avoir déjà dans ma vie -je prends le temps à l'observation- sont peu communes. Un handicap supplémentaire pour de futurs relations. Je ne me sens pas le courage, d'autant qu'elles seront en local (le regard des autres). Perso, j'emmerde les différences. Tout le monde ne peut affronter cela.J'en ai conscience. Raison de plus, pour qu'il y ai de la légitimité, et une légitimité saine.

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le lundi 03 avril 2017 à 17h35

Merci Jvalin. J'ai pas mal de compréhension de moi et oui, ça arrive à tout le monde de ressentir de l'amour, y compris à mon mari. Si tu le connaissais un tout petit peu, tu rirais de ta remarque. Amoureux, il y a été, comme tout le monde. Par contre, il fait parti de ces personnes qui passeront leur chemin. Il n'aime pas les complications, alors le polyamour... c'est pas pour lui. Evidemment, si un jour il le désirait, il le pourrait.

C'est aux autres à décider... mais aussi à moi. Le constat étant que ça culpabilise, alors je peux prendre la décision, et le courage de cette décision, de savoir ce qui convient. Je fais en effet partie des personnes qui affrontent.

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Discussion : Quelle a été votre pire remarque/insulte, et votre réaction

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le lundi 03 avril 2017 à 16h10

Ne pas incriminer toujours l'éducation et la religion. Toutefois, ne pas se dévaloriser face à ce que l'on découvre de soi et découvrir l'amour ne peut être le pire de ce qu'il y a à découvrir. Quel mal y a t il à aimer ?

Chacun-e parcourt son chemin. Etre poly m'a appris à me sentir en paix, en premier lieu avec moi-même, aussi avec les autres. Etre poly m'a appris la plus insoutenable des souffrances intérieures : vivre sans l'autre, avec le bonheur que cet autre m'a offert comme étant le plus beau cadeau de la vie. Etre poly et faire face à ces contradictions intérieures !!! Je ne développerai pas. Aimer ou comment ce monde est en incapacité d'aimer sincèrement. Les sites de rencontre en regorge. Je veux un grand blond à la chaussure noire (humour évidemment). Depuis que je suis poly, j'ai stoppé cette ascension dans l'échelle sociale afin d'avoir une activité professionnelle moins "pourrie". On peut même dire que j'ai sciemment fait une régression et je n'en suis que plus heureuse.

La religion dogmatique n'est pas une réponse, à rien, à personne.

Je pourrai également ressortir le livre écrit par un théologien et homme de foi : Christophe Grzywocz "Dépasser nos émotions désagréables (quelques réflexions sur la colère, la honte, la jalousie, la timidité...). Cet homme y explique son incompréhension et la répression au sein de l'église concernant l'amour terrestre que peuvent ressentir les personnes engagées dans la foi.

D'ailleurs, toujours dans le petit traité de vie intérieur", l'auteur cite l'abbé Pierre et de son livre confessionnel, qui a aimé. Un amour critiqué par de célèbre ecclésiastiques. L'Eglise est en confrontation avec elle-même.

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le lundi 03 avril 2017 à 15h53

Je vais me permettre de citer Frédéric Lenoir :

"Exister est un fait, vivre est un art.
Nous n'avons pas choisi de vivre, mais il nous faut apprendre à vivre comme on apprend à jouer du piano, à cuisiner, à sculpter le bois ou la pierre. C'est le rôle de l'éducation. Pourtant, celle-ci se préoccupe de moins en moins de transmettre un savoir-être, au profit d'un savoir-faire. Elle vise davantage à nous permettre de faire face aux défis extérieurs de l'existence qu'aux défis intérieurs : comment être en paix avec soi-même et avec les autres ? Comment réagir face à la souffrance ? Comment nous connaître nous-mêmes et résoudre nos propres contradictions ? Comment acquérir une vraie liberté intérieure ? Comment aimer ? Comment finalement accéder à un bonheur vrai et durable, qui relève sans doute davantage de la qualité de relation à soi-même et aux autres que de la réussite sociale et de l'acquisition de biens matériels ?
Pendant des millénaires, la religion a rempli ce rôle de l'éducation de la vie intérieure. Force est de constater qu'elle le remplit de moins en moins. Non seulement parce qu'elle a, au moins en Europe, beaucoup moins d'influence sur les consciences, mais aussi parce qu'elle est rigidifiée. Elle offre le plus souvent du dogme et de la norme quand les individus sont en quête de sens. Elle édicte des credo et des règles qui ne parlent plus qu'à une minorité de fidèles et elle ne parvient pas à renouveler son regard, son langage, ses méthodes, pour toucher l'âme de nos contemporains qui continuent pourtant de s'interroger sur l'énigme de leur existence et sur la manière de mener une vie bonne..."

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le lundi 03 avril 2017 à 15h42

Perso, je conseillerai à cette personne de lire... Amours de Jacques Attali ou alors... Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir ou autres, style la Bible (que la plupart des catho n'ont jamais lu).

Egalement, je ne chercherai pas la confrontation. Je pense que je n'aurai pas chercher (enfin plus désormais) à faire comprendre l'incompréhensible. Je suis ainsi et je n'ai pas besoin d'autrui pour me juger. Je ne me rapproche pas des personnes non ouvertes...

Par contre, il m'arrive de dire, souvent même, que le mariage est une prison. Il m'arrive souvent d'interpellé : "si vous me croisiez me promenant amoureusement au bras d'un homme autre que mon mari, comment réagirez-vous ? Non pas intellectuellement du style que je fais ce que je veux. Viscéralement, émotionnellement, que se passe-t-il en vous ?" Et comme là en général on me regarde bêtement j'ajoute "ne me répondez pas, en fait votre réponse vous appartient."

Aimer comme soi-même. Aussi faudrait il déjà savoir ce que signifie réellement s'aimer. Ce n'est pas en avalant des principes que l'on peut apprendre à se connaitre, bien au contraire.

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le lundi 03 avril 2017 à 11h56

En relisant ce que je t'ai écrit, je m'aperçois que ces mots qui t'ont mise sur la voie, m'ont amenés à réfléchir sur moi-même. En effet, en 10 ans de polyaffectivité, j'ai eu beaucoup, beaucoup trop d’écueils.

Je me disais que leur point commun, c'était moi. D'ailleurs c'est moi qui suit à l'origine des premiers pas et c'est moi qui rompt à chaque fois. Dans 100% des cas, je n'avais pas la légitimité, même d'une façon simple, et juste à la place que revêt l'amour lui-même.

En gros, j'étais en permanence face à des personnes qui était dans le "oui mais non". L'amour est à vivre, à ressentir, et souffre d'un manque d'acceptation dans son ressenti comme d'un manque de franchise dans son vécu.

Egalement, la répercussion de cette indécision d'une seule personne dans le rouage des amours plurielles, se fera automatiquement ressentir comme négativement sur toutes les personnes aimées par ailleurs et encore pire sur la personne "centrale".

Ce qui m'amène à penser que mon poly-acceptant de mari, qui l'est tout en disant qu'il préfèrerait ne pas avoir à poly-accepter, peut engendrer de l'indécision chez les personnes que je peux aimer en dehors de mon couple.

Réflexion personnelle : dois-je présenter mes amours à mon mari ?

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Discussion : Jusqu'à quel point s'effacer/se mettre en retrait?

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le dimanche 02 avril 2017 à 19h10

Lavinia
Le mot légitime que tu as utilisé est intéressant: je ne me sens plus du tout légitime, et c'est là, je pense, le problème, c'est ce qui me fait souffrir.

Contente d'avoir su trouver involontairement le mot qui te permettra sans doute de t'exprimer plus exactement. Le choix des mots est souvent important.

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Discussion : Jusqu'à quel point s'effacer/se mettre en retrait?

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bonheur

le dimanche 02 avril 2017 à 18h13

Il faut exprimer à la bonne personne ce que tu digères difficilement. Une relation doit être équilibrée, alors en matières de relations plurielles, les équilibres sont souvent difficile à trouver. De la communication et du temps et surtout ne pas se sous-estimer, ni se minimiser.

Laisser l'autre vivre ne signifie pas se minimiser ni se mettre en retrait. Tu dois avoir une place simple mais légitime, celle d'être aimée...

Ce n'est pas d'une aide certainement efficace immédiatement mais si ça te parle, alors tant mieux

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Discussion : Des relations "secondaires" plus libérées sexuellement

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bonheur

le dimanche 02 avril 2017 à 12h59

:-D

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Discussion : Des relations "secondaires" plus libérées sexuellement

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bonheur

le dimanche 02 avril 2017 à 10h14

Que te dire Jvalin, si ce n'est que tu as vécu du merveilleux et que le valoriser serait une bonne source de départ pour revivre.

Je suis convaincue que "faire l'amour" est plus agréable et plus libre avec une personne que l'on connait de longue date. L'expérimentation est toujours au rendez vous et on peut si nécessaire revenir à des fondamentaux le temps de trouver une nouvelle idée.

Je suis désolée que ta compagne principale te donne l'impression de te délaissée. Pour ce qui est que ce soit mieux avec d'autres, je suppose que tu n'as que sa parole, alors éviter de te focaliser là dessus.

Aussi, une relation amoureuse, qu'elle soit principale ou secondaire, n'est pas que du sexe. On croirait que tout repose sur ça.

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Discussion : Un peu paumée entre deux monogames

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bonheur

le dimanche 02 avril 2017 à 10h03

Dommage, truc et avis, que l'on ne puisse pas communiquer en mp. Vos avis sont vraiment intéressants.

Déjà, avis, pourquoi vouloir imposer quoi que ce soit à qui que ce soit ? Laissons nos enfants choisirent par eux-mêmes de leurs vies. Qu'ils sachent qu'il existe d'autres vécus possibles que la norme est déjà leur apporter beaucoup.

On peut en effet voir dans une relation secondaire une relation "incomplète". Tout dépend ce que l'on attend. L'amour est avant tout un état émotionnel (enfin à mes yeux), alors si l'on prend l'amour sous sa forme la plus réduite, on n'a même pas besoin de l'autre pour être amoureux. Après, la vie commune, les enfants, c'est une forme "complète". Je mets des guillemets parce que je n'aime pas ces termes.

Je crois que ce qui manque, si je puis dire ainsi, dans vos descriptions, c'est un engagement réel et surtout un équilibre. En effet, à mes yeux, lorsque l'on fait la démarche d'être dans une relation, il faut assumer la relation, sans toutefois attendre l'impossible.

Etre poly, c'est en effet avoir de l'énergie et savoir consacrer du temps aux relations secondaires. Lorsque l'on est déjà en couple et que l'on a une famille, difficile de ne pas être "dépendant" de cet engagement initial. Heureusement, on vit dans un monde où l'on peut communiquer aisément. Pour ce qui est de se libérer des espaces temps, il faut s'organiser et c'est plus aisé lorsque le conjoint (ou la conjointe) est dans l'optique d'aider. Autrement, évidemment, on a malgré soi, le cul entre deux chaises... et ce n'est plus facile à gérer comme situation.

En général, l'amour relationnel est compliqué, donc le polyamour ne peut être simple, que l'on soit l'amour commun, l'amoureux principal ou l'amoureux secondaire (à mettre au féminin si nécessaire).

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Poly après monogamie

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bonheur

le vendredi 31 mars 2017 à 14h04

L'important est votre bonheur (+)

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Discussion : Amour à sens unique je suis perdue

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bonheur

le mercredi 29 mars 2017 à 13h59

Sans reprendre Granita, je pense que la focalisation ne sert à rien. Et puis, nous ne pouvons être en l'autre pour le comprendre réellement. Les remarques que tu cites me laisse penser à quelqu'un qui "joue". Il y a du mépris et du rejet dans ces phrases, enfin je le perçois ainsi.

Personnellement, mais je ne suis pas toi du tout, je laisserai tomber et je ferai mon deuil avant de devenir chèvre. L'important est de prendre soin de toi, avant tout. Cette relation ne t'y encourage pas. Casse le cordon de la dépendance, en premier lieu. Moi, c'est ce que je ferai.

Encore une fois, je ne suis pas toi ! C'est juste mon avis, un autre regard sur ce passage de ta vie, enfin ce que ton post en exprime.

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Discussion : Café poly à Dijon ?

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bonheur

le mardi 28 mars 2017 à 21h02

Je ne propose pas grand chose, juste une réponse à une demande, émanant à la base de Nicolas_b.

Comme je l'ai indiqué, me contacter en mp.

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Discussion : Café poly à Dijon ?

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bonheur

le lundi 27 mars 2017 à 07h54

30 personnes c'est sans moi. Le libertinage c'est sans moi.

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Discussion : Café poly à Dijon ?

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bonheur

le vendredi 24 mars 2017 à 21h08

Je ne savais pas TrioBulle. Eventuellement, si c'est programmé, je peux recevoir en avril -semaine du 10 au 16- (à quelques kilomètres de Dijon) mais en nombre de personnes limités et en évènement privé.

Je peux être contacté par mp pour les personnes intéressées afin d'établir date et organisation.

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