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Discussion : Besoin d’amour

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bonheur

le dimanche 06 janvier 2019 à 16h02

Ce n'est pas tant un échec que des expériences. Celles-ci doivent nous permettre de tirer profit de nos constats et de les garder à l'esprit pour l'avenir. Autrement, on tourne en rond.

La communication avec les métamours permet justement de ne pas "voler" à autrui.

L'émotion, la tendresse, l'affect, les câlins sont, à mon avis, trop souvent associé au sexe. Malheureusement, je suis la première à le regretter. D'ailleurs, il arrive que deux personnes qui juste se prennent la main, se font une caresse (le dos, la nuque ou autres endroits basiques) ou s'embrassent en public et vous êtes "pas comme il faut". Les bisounours ne doivent pas être eux-mêmes en dehors de la sphère privée et parfois même de la sphère intime.

J'ignore si tu te trouveras dans la "quantité". Pourquoi pas ?

Aiemama
Je me retrouve à chaque fois comme un cheval qu’on emmène à l’abreuvoir sans jamais le faire boire.

Jolie image.

J'ai toujours des difficultés avec la notion de manque. Ma démarche ayant été de me satisfaire moi-même de ce que le monde extérieur ne m'offre pas. Je suis affectueuse avec moi-même et du coup, je vis bien les périodes sans tiers amoureux dans ma vie.

Les beaux souvenirs aident. Moi je les préserve précieusement (+) :-) avec <3

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Discussion : Sentiment tout nouveau

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bonheur

le dimanche 06 janvier 2019 à 15h49

Je ne doute nullement de tout ça :-D

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Discussion : Polyamour vraiment ?

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bonheur

le dimanche 06 janvier 2019 à 11h50

Bonjour Whitecherry,

Ce que je vais t'indiquer est "l'analyse" qui me vient et n'a pas valeur de vérité, car je ne la détiens pas. Aussi, tu affirmes pour ton amoureux comme pour cette femme. Je prend en compte ces affirmations mais ne peut que me dire que je n'ai que ta version de l'histoire avec tes interprétations sur leurs ressentis. Il y a donc forcément un décalage entre ton récit et la façon dont eux l'ont vécu. Il ne faut pas prendre mal mon préambule, ce n'est ni une critique, ni un défaut. Personne ne peut savoir ce qui se passe chez autrui, à l'intérieur des autres. Et déjà, exprimer ce qui se passe en nous implique un décalage entre soi et l'interprétation de notre discours. Donc, rien de complètement exact dans tout ceci. Pareil pour ce que je vais exprimer, qui sera évidemment interprété.

Je crois que ton amoureux a trop longtemps "accumulé" son amour inavoué pour cette autre personne. Il a certainement ruminé en secret pendant longtemps. En fait, il a parlé quand il est arrivé à "saturation" et ça c'est mauvais. Du coup, maintenant qu'il a lâché l'affaire, il veut pouvoir vivre ce qu'il a imaginé et rêvé tout ce temps. Toutefois, ceci n'excuse pas son "délaissement". On peut vouloir rattraper le temps perdu tout en portant son attention à la personne initiale. En fait, il ne tient, à ce que j'ai compris, pas suffisamment compte de ta vie et de ses implications.

Pour ce qui est des étiquettes, elles servent juste à se sentir en adéquation avec soi-même. Il semble que l'humain a besoin "d'identification"... moi la première. Je n'aime pas que l'on me perçoive autrement que comme je me ressens. Quand on arrive à trouver le "bon mot", ça soulage, ça enlève d'un poids. Ton compagnon se dit polyamoureux... sauf que c'est un terme générique. Du coup, tout ce que tu liras sur ce terme ne correspondra pas obligatoirement à le définir. Je dis cela en lien avec le titre choisi. Si on prend la définition de "poly quoi ?", ben il ne te cache rien et il vous aime toutes les deux...

Le degré d'acceptation est rarement de 100% pour les polyacceptants. Surtout quand il y a le coup de massue de l'annonce alors que le couple initial "semblait" bien vivre auparavant. Il faut faire un travail de deuil, le deuil de l'ancienne situation qui ne sera plus jamais. Le coup de massue correspond, par exemple, à un accident de voiture dont on ne ressort pas indemne. Ben là, la situation est identique. On en ressort bien, qu'avec une bonne capacité de résilience. Parfois, ça rapproche le couple initial... parfois non... et entre le tout rapprochement et la rupture, il y a toutes les nuances.

Après, quand on se retrouve dans une telle situation, on veut faire plaisir à tout le monde et c'est là que ça coince. Je l'interprète en tout cas ainsi. Pourquoi ne pas rencontrer cette autre femme et vous mettre d'accord ensemble. Après tout, vous avez la même "problématique"... le partage du temps, l'investissement dans vos vies, les engagements...

Egalement, j'ai toujours des difficultés avec le "c'est de la faute de l'homme qui prend le pouvoir sur la femme initialement conditionnée pour tout acceptée". Je rebondis sur les propos de Lusmarina. L'étude est sans doute exacte mais stop aux amalgames. D'ailleurs, perso je suis une femme poly qui "impose" à son mari, après 20 ans de vie commune et 18 ans de mariage, sa polyaffectivité. Donc, sortons des stéréotypes et des schémas tout construits. Le vilain dominateur peut être une vilaine dominatrice... et dans la philosophie poly, la réduction au maximum de la domination en générale.

L'effet NRE est bien réel et la frustration que j'ai évoqué plus haut également. Sauf que l'on ne construit pas toujours sur la base que l'avenir imposerait, tout simplement parce que si l'on n'a jamais été confronté à la situation, que l'on ne connait même pas l'existence de cette "possibilité", on ne peut l'annoncer à l'origine du lien (et même ainsi...).

Le polyamour est affaire de communication, à plusieurs. Lire le livre d'Hypatia From Space qui exprime cela parfaitement (compersion : transcender la jalousie dans le polyamout)... entre autres documentations.

Bon dimanche

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Discussion : Sentiment tout nouveau

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bonheur

le samedi 05 janvier 2019 à 20h28

Elle en est exclu car son mari l'exclu... l'avis de l'intéressée a-t-il été demandé ?

Ce n'est pas moi que ça devrait chiffonner, moi je sais ce qui résulte, et je sais comment réagir si je tombe amoureuse d'une personne engagée à qui on veut cacher la vérité.

C'est juste un point non négligeable de votre avenir relationnel et de ton futur bien être. Après, on fait le choix de faire avec. Le mensonge et les non-dits ne feront certainement plus jamais partie de mon univers, mais cela ne vaut QUE pour moi.

L'important est le bonheur sur le long terme, le bonheur de tou-te-s.

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Discussion : Sentiment tout nouveau

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bonheur

le samedi 05 janvier 2019 à 12h59

Je vous souhaite également d'arriver à un équilibre équitable pour tout le monde, même s'il me semble évident que l'épouse de ton amoureux en est exclus.

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Discussion : Besoin d’amour

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bonheur

le samedi 05 janvier 2019 à 10h34

Tu sais Aiemama, je pense qu'il ne faut pas tout englober et résumer par une phrase qui de plus est exacte... "ma relation fondamentale c'est ma femme". Moi aussi, je suis mariée et ma relation principale est celle que j'ai avec mon mari. Déjà parce que c'est la seule personne avec laquelle j'ai des engagements autres que ceux du lien lui-même. Et je ne voudrais surtout pas avoir d'autres engagements. Je suppose qu'il a voulu dire qu'il ne mettrait pas en péril son mariage pour toi, sauf que voilà... c'est avant tout lui qui agit en le mettant en péril, mais aussi toi par ricochet. Quand on est adultère, c'est du ricochet dont on a peur.

Aussi, j'aimerai une explication sur cette phrase :

Aiemama
Je précise qu’il est en couple mono mais une vraie nature poly.

Tu veux dire qu'il a tellement peur, qu'il n'arrive pas à vivre suivant sa vraie nature ?

D'après ce que j'ai lu, les personnes adultères minimisent auprès de la maîtresse ou de l'amant, mais défendent à coup de griffes le sacro-saint mariage et son caractère exclusif. Pour ces personnes, ce n'est pas un non-sens.

Personnellement, il me disait que "je ne veux pas la faire souffrir inutilement". Les premières fois qu'il me disait cela, je ne comprenais pas ce qui me dérangeait dans cette phrase. Et puis, je ne voulais pas non plus faire souffrir (sauf que parfois il faut en passer par là). J'ai ensuite compris que c'était le "inutilement" qui me frappait de plein fouet, car il était le qualificatif à notre relation... une relation inutile... à savoir qui n'a pas d'utilité... Ca a énormément peser dans la balance lors de ma décision d'exprimer ce simple mot "adieu".

Une vraie nature poly, à mes yeux, engage à donner l'importance du coeur à une personne, même si c'est une tierce personne hors engagement préalable. Certes, on ne pourra avoir un lien aussi "privilégié" avec un tiers qu'au sein de son couple (avec biens communs et enfants - par exemple). Mais on peut avoir l'envie, l'élan, l'enthousiasme, et ceci sur la durée, d'intégrer ce tiers à notre vie quotidienne et ceci le plus naturellement (et donc le plus ouvertement) du monde. Evidemment, on peut aussi intégrer ce tiers au sein de l'engagement préalable si tout se passe bien. Je sais que moi, ce ne serait réalisable qu'au bout d'au moins une dizaine d'années de liens épanoui réciproquement (donc par toutes les personnes concernées). Dans tous les cas, un adultère, pour moi, fausse la donne et ne permet aucun épanouissement. C'est pour ça que cette phrase m'interpelle :-/

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Discussion : Besoin d’amour

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bonheur

le vendredi 04 janvier 2019 à 17h52

En complément de tout ce qui a été dit.

On ne tombe pas amoureux d'une personne suivant ce qu'elle nous donne, mais suivant ce que nous lui offrons ET réciproquement.

On ne tombe pas amoureux automatiquement de personnes qui nous correspondent. Et là, quand il y a incompatibilités... ben c'est comme ça.

On trouve le bonheur en soi ET avec autrui. Outre une thérapie ou autres, tu peux provoquer toi-même. Participer par exemple à des séances de câlinothérapie... sauf que voilà, en France c'est inexistant (en tout cas à ma connaissance). Va falloir attendre qu'il y est suffisamment de demandes pour qu'il y ai une offre : question de business.

Par contre, ce que TU peux faire pour TOI, c'est un grand travail de développement personnel et TE prendre en charge. Offre toi des câlins, dis toi que tu t'aimes... Il ne faut pas toujours attendre des autres. Et puis, lorsque l'on s'offre à soi-même tout d'un coup, on s'aperçoit que les autres sont plus proches de nous... s'ils le veulent.

Par expérience, j'ai constaté qu'une personne qui n'est pas suffisamment "attentive" dès le début d'une relation ne le sera jamais. C'est juste pas dans ses cordes et ne lui correspond pas. C'est pareil avec les personnes en retard (une fois, deux fois...) ou qui veulent passer du temps avec toi et qui ne le trouve pas, ce fameux temps (qui s'excuse au dernier moment, voir pas du tout et disent après coup qu'elles ne pouvaient pas, et blablabla...)

Si on ne peut se satisfaire d'une situation et qu'elle nous blesse trop, il faut s'extraire de la situation et prendre les décisions qui s'imposent. C'est en tout cas aujourd'hui mon opinion.

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Discussion : Sentiment tout nouveau

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bonheur

le vendredi 04 janvier 2019 à 16h41

Bonjour HAM123,

Si je comprend : Ton chéri de vie et toi ouvrez votre couple à de la sexualité commune avec un tiers. Tu es amoureuse de ce tiers. Ce tiers est marié et adultère. Tu ne peux entretenir un lien en duo avec ce tiers.

Pour ce qui est de mon expérience perso, qui évidemment ne me concerne qu'individuellement. Entretenir un lien (affectif et sans sexe dans mon cas) avec une personne qui trouve une autre personne (pour devenir un chéri de vie) et qui ne veut pas dire à cette nouvelle amoureuse qu'il entretient déjà une relation affective, ben c'est aussi de l'adultère. Une relation poly (de mon côté) et adultère par ailleurs, c'est usant. Surtout que moi, si je suis poly, c'est que j'ai horreur du mensonge et des non-dits. Jamais je n'aurai fait dans le dos de mon chéri de vie. Mais ça, encore une fois, ce n'est que moi.

Pour ce qui est de la conclusion de l'histoire, j'ai été la bouée de sauvetage de son couple officiel qui avait très régulièrement des très bas. Un jour, il s'est retrouvé en mauvaise posture face à ses mensonges. Il m'en a fait part et ce fut notre point de rupture. Deux mois après cette décision, sa chérie de vie me téléphonait (elle a eu mon numéro en fouillant dans son portable pro). Ne pas croire que la personne exclue volontairement est stupide et ne se doute de rien.

Ce n'est qu'un témoignage, celui que j'ai vécu le plus proche de ton récit.

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Discussion : Pardonner une tromperie de mon copain polyamoureux

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bonheur

le mardi 01 janvier 2019 à 18h50

Lulu86
e. Le fait que tu aborde ton hypersensibilité et ton hyperemotivité est rassurant puisque je suis dans le même cas.

Bienvenue dans le monde des hypers, souvent incompris et mal interprétés. Je crois que la seule solution pour vivre avec, et que les autres puissent vivre avec nous, c'est d'en prendre conscience, de l'assumer et de l'exprimer, mais surtout pas de vouloir se transformer pour autrui. L'adaptation a ses limites et ce n'est pas bon de vouloir s'obliger à vivre contre sa nature, qui de toute façon nous rattrapera. Donc, la communication est importante et si elle ne peut être verbale, elle doit se faire par un autre biais (écrit, vidéo, dessin...)

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Discussion : Pardonner une tromperie de mon copain polyamoureux

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bonheur

le mardi 01 janvier 2019 à 11h54

bonjour Lulu86,

Dire avant, dire après, ne pas dire... La dernière option est la moins bonne à mes yeux.

Je pense être comme toi, seule la franchise peut me convenir. Je n'accueille qu'avec écœurement le non dit et encore pire le mensonge.

J'ai eu des amours qui ont pensé à ma place... "pour me protéger". J'ai à chaque fois considérer que c'était m'abaisser au rôle de celle qui n'est pas capable de s'assumer ou d'avoir une réaction. Je suis hyperémotive et hypersensible, je le sais et j'ai appris à vivre avec. Mais cela ne veut pas dire que je suis "fragile". J'ai toujours assumé mes ressentis et ceux-ci, malheureusement, autrui a tendance à les endosser ou à s'en culpabiliser. Il est là, le hic. Mes réactions sont ce qu'elles sont, mais quand on veut me protéger de moi-même, c'est le monde à l'envers !

Je ne sais pas, je ne suis pas en toi. Mais peut-être parler avec lui du fait que tu n'es pas "fragile" et que tes émotions, réactions t'appartiennent. Ce qui s'extériorise de toi t'appartient et personne n'a à s'en sentir coupable... même pas toi d'ailleurs. Quand on fait ressortir (si c'est le cas), c'est au contraire sain et nécessaire.

Aussi, demander un temps de digestion si nécessaire. Mais demander la vérité est une attitude qu'autrui doit respecter, sur de la part d'un polyamoureux.

2019 t'apportera certainement d'autres turpitudes et la vie est impermanence. Prend soin de toi !

J'espère ne pas être à côté de la plaque... j'ai fait la chouille hier soir :-D

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Discussion : Un peu perdue

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bonheur

le lundi 31 décembre 2018 à 18h33

En disant que SI sa femme connait votre futur nouvelle relation (et comme elle ferait suite à un adultère, il faudrait qu'elle accepte déjà de faire l'impasse sur celui-ci avant de devenir polyacceptante), lui serait en effet polyamoureux et sa femme ainsi que toi polyacceptante... sauf si elle ou toi auriez d'autres relations. Mais bon ça c'est juste du vocabulaire. S'ils sont un couple plutôt "normatif", ça me parait compliqué.

Ne pas faire de mal ? Si c'est le cas, alors tant mieux. Il faut tout de même envisager que ce sera le cas.

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Discussion : Polyamoureuse malgré moi j'en peux plus je ne sais pas tourner les pages

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bonheur

le samedi 29 décembre 2018 à 14h19

Les questionnements d'artichaut sont aussi les miens. Qu'est-ce qui dérange tant que ça ? Je me demande si tu ne culpabilises pas et si tu ne te fais pas plus de reproches à toi qu'aux situations elles-mêmes ?

Je me trompe peut-être évidemment !

La loyauté ? Que je n'aime pas ce mot :-/ . Et en quoi le fait d'avoir eu d'autres amours ET de les garder dans ton coeur (ou même dans ta vie sous une forme relationnelle différente) viendrait "parasiter" ta relation actuelle ?

Tu sais, moi non plus, je ne tourne jamais la page, je fais mon deuil (c'est à dire que j'intègre au plus profond de moi le côté "plus jamais") mais je conserve tellement à chaque fois. J'ai l'impression, mais ce n'est peut-être qu'une impression, que tu t'en veux et je me demande pourquoi ?

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Discussion : Polyamoureuse malgré moi j'en peux plus je ne sais pas tourner les pages

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bonheur

le samedi 29 décembre 2018 à 09h24

Bonjour Clara84.

Il ne faut peut-être pas "tournez la page" mais faire un deuil. Moi, c'est ce qui me permet de tenir, dans ces cas-là. La démarche psychologique n'est pas la même et l'avenir plus souriant.

Après, l'idéal, je pense, c'est de ne pas offrir de résistance à tes émotions. Tu as le droit d'être triste, tu as le droit à de la nostalgie, tu as le droit aussi à des "regrets", tu as le droit à ressentir. En quoi des larmes gâche un moment intime ? Moi, il m'arrive d'en avoir, pour diverses raisons. Parfois parce que ce que je ressens est intense. Parfois parce que, pour une raison que j'ignore, je repense à quelqu'un que j'ai aimé ou à des personnes que j'ai aimées. Tes émotions t'appartiennent et autrui doit les accepter. Les raisons regarde autrui que si tu désires te confier. Ce n'est pas autrui qui est en toi... autrui est à côté de toi.

Le hic, c'est peut-être plus dans le fait qu'autrui n'accepte pas les autres personnes qui sont dans ton coeur ?

Moi aussi, j'ai des personnes dans mon coeur ET dans mes pensées (bien que plus dans ma vie ; je coupe les ponts définitivement pour cela)... et c'est bien ainsi. Je remercie la vie de ces cadeaux offert (les rencontres, le moments vécus...).

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Discussion : Avouer aimer deux personnes

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bonheur

le samedi 29 décembre 2018 à 09h12

Belle compréhension, Enso (+)

Ce fut chaotique, mais pas impossible :-D

Et puis, rien n'est jamais gagné, même si parfois on a d'agréables surprises. A chaque nouvel amour, nouvelle personne, tout est à inventer... aucune situation unique :-/ . Il faut de la persévérance et de "l'assurance"... donc de l'énergie et se sentir aussi bien que possible dans sa peau. Pour moi, en tout cas.

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Discussion : Avouer aimer deux personnes

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bonheur

le vendredi 28 décembre 2018 à 08h31

Le parcours de LeCielEstBleu est assez parlant. Avec mon chéri de vie, cela fait désormais 12 ans que j'ai annoncé aimer en dehors de notre couple. Alors oui, je peux faire preuve d'enthousiasme... bien qu'aucune relation extérieure à mon couple n'est tenue plus de 4 années. Elles sont toutes "platoniques" (comprendre sans sexe) à ma demande. Finalement, c'est dans mon couple que la pérennité s'est réinstallée. Actuellement, j'ai des personnes à l'intérieur qui ne savent pas que je les aime. Je ne chamboule pas aisément la vie d'autrui, car c'est difficile d'aimer une femme mariée...

Par contre, comme LeCielEstBleu, je me sens profondément polyaffective. Je sais que je suis ainsi et que je ne serai plus jamais autrement... car rétrospectivement, je l'ai toujours été :-D . Ca me correspond au plus profond de moi !!!

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Discussion : Ex-mono en panique

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bonheur

le jeudi 27 décembre 2018 à 19h34

J'ai pas mal étudier les émotions, ces dernières années... et en l'état je dirais qu'il faut que tu les vivent. Le pétage de plomb, que tu redoutes d'une juste façon, viendra brutalement parce que je pense que tu accumules en toi de la colère, que tu n'évacues pas au fur et à mesure.

Je ne suis pas du tout une pro, juste une simple autodidacte. La colère (écoute la chanson de Julien Clerc "la colère") est passagère si on accepte de la vivre. Elle vient et elle disparait. Toute émotion, d'après ce que j'ai lu, est passagère. Mais là, ta situation d'ascenseur émotionnel et de cogitation perpétuelle, t'empêche l'évacuation. L'émotion vient et ... reste :-/

Je te propose un truc basique. Tu te mets à genoux devant ton canapé et tu cognes les coussins. Déjà, tu ne te feras pas mal, ce sont des coussins. On s'en fout que tu cris ou non en même temps (bon aussi, c'est mieux d'être seul, et sans voisins, à cause de l'incompréhension des autres). Si les conditions ne sont pas réunies, tu peux te payer des gants de boxe et taper (dans un arbre, pourquoi pas). Seuls les oiseaux et autres écureuil se demanderont ce qui se passe :-D . Le hurlement primaire permet également d'évacuer.

L'objectif est d'extraire de toi cette accumulation.

Les guides touristiques, permettent d'enrichir ceux qui les éditent et contribuer à la préservation du patrimoine. Mais le guide, s'il t'attire à un endroit, tu n'es pas obligé de le suivre strictement. En dehors du musée, il y a peut-être un petit bistrot sympa avec une patronne atypique. Les pépites sont souvent là où on ne les cherche pas.

Le travail de vigneron (je travaille à Nuits-Saint-Georges, pas dans les vignes, mais les vignerons, les ouvriers viticoles, je les côtoie quotidiennement), l'ancien militaire... Je crois que ta "virilité" est touchée. Je peux évidemment me tromper. Mais c'est peut-être "la place de l'homme" que tu n'arrives pas à remettre en question.

Tu n’obnubiles toi, alors que c'est elle qui désire. La décision te touche par ricochet, mais sache qu'elle ne t'affecte pas directement. Tu te rappelles ta tournée des bars, mais personne ne te dis de les reproduire. Là aussi, te défaire de cette idée.

Tu lis et c'est bien pour votre avenir, mais ne fait pas une fixette dessus. Je sais, c'est facile à dire quand on va bien. Crois-moi, l'ascenseur émotionnel, j'ai connu. On fait rarement une transition comme ça, sans "difficultés" (et putain, j'en ai connu des mauvais moments et chaos et du "je ne sais plus qui je suis" et du "mais c'est quoi ce merdier, pourquoi je suis comme ça ?")

Déjà, occupe toi avant tout de toi. Evacues, décharge cette accumulation nocive d'une manière ou d'une autre (une grande promenade, une grand bouffée d'air, une bonne fatigue physique pour un profond sommeil réparateur... aussi). Te connecter à la nature et qu'à elle, l'espace d'un moment de retrouvailles de toi avec toi (et que toi).

Voilà, quelques modestes pistes.

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Discussion : Ex-mono en panique

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bonheur

le jeudi 27 décembre 2018 à 12h50

Bonjour Gilgoul,

Je constate que vous désirez, ta femme et toi, mettre de la transparence, de l'honnêteté dans votre vie. Détestant moi-même le mensonges et les tromperies, je ne peux que vous applaudir. Evidemment, ça ne facilite pas la vie.

Je te plussoie concernant ce terme de deuil. Car je crois que pour beaucoup, c'est par là qu'il faut en passer. Faire un deuil. Le mot est réaliste et adapté, je trouve. Tu définis cela très bien, je trouve (+) .

Un deuil demande du temps indéfinissable. Il faudra le temps nécessaire.

Ta vie ne sera plus la même. Ca c'est un constat que l'on retrouve dans tes propos. Comme dit la chanson de Julien "je pars ce soir, vers le hasard" (de mémoire, je crois que c'est ça). [J'ai le coeur trop grand pour moi - 1976]

Les incertitudes sont pour certaines personnes une avancée vers une nouvelle aventure... et pour d'autres sources d'angoisses. D'ailleurs, les deux peuvent se mêler.

Te détacher d'elle pour vivre cette nouvelle réalité ? Non. Te détacher de l'image d'elle et de votre couple, oui. Elle reste la même, bien que son évolution la transformera indéniablement. Et par ricochet, toi aussi... votre lien également.

Je ne vois rien de confus dans tes propos. Tout est parfaitement explicité.

Je vis également en milieu rural et mon chéri de vie (transition de ma part vers la polyaffectivité, après 20 ans de vie commune, 3 garçons ados à l'époque...) se trouve bien dans la monoaffectivité et moi dans la polyaffectivité. Je suis ouverte sur le monde, cela m'épanouit. Il est plus renfermer de nature. Du coup, on se complète. Je reçois parfois (des poly généralement) et il met en avant son talent pour les arts culinaires, moi pour mon attention et finalement, nos hôtes sont bichonnés. C'est un exemple. Ce que l'on croit s'oppose est parfois un "atout"

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Discussion : Questionnement suite à première séance sexologie

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bonheur

le jeudi 27 décembre 2018 à 12h34

Après, si ta demande est : est-ce qu'un-e poly (ou autres formes de vie non normative) peut se concilier avec celle d'une personne "mono" ? Ma réponse est oui.

Mon mari, enfin je le nomme aujourd'hui mon chéri de vie (le mariage n'a plus de sens pour moi, bien que l'on soit resté mariés malgré tout), a évoluer dans son regard qu'il me porte et sans doute aussi dans celui qu'il se porte. Nous avons cheminé tous les deux ensemble : moi en me réalisant dans la polyaffectivité, lui dans une forme plus classique et normative. S'il fait une rencontre (qui sait de quoi l'avenir est fait ?) qui le chamboule, il pourra m'en parler et je le soutiendrais dans sa démarche.

Tout ceci pour dire que l'on est différent mais pas toxique l'un pour l'autre. Donc oui, c'est possible. Mon chéri de vie a beaucoup travaillé sur ses peurs, au cours de notre évolution et les trouve aujourd'hui un peu ridicules. Ses peurs étaient le résultat d'une construction, d'une "éducation" et n'était pas la résultante d'un socle. Toutefois, s'il n'est jamais, durant ces 12 dernières années, devenu poly lui-même, c'est sans doute que son socle ne lui permet pas cela.

Mon chéri de vie est toujours là pour moi, en particulier lorsque je m'aperçois que les personnes dont je tombe amoureuse deviennent toxique pour moi et qu'une rupture devient vitale. Il est mon meilleur soutien, "mon précieux". Je vous souhaite à tous les deux de devenir "le précieux de l'autre" (+)

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Discussion : Questionnement suite à première séance sexologie

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bonheur

le jeudi 27 décembre 2018 à 12h26

Camcamb, en effet, toi seule à la réponse à tes questionnements. J'ignore pourquoi cette thérapeute vous a orienté sur le polyamour, c'est un mystère pour moi au regard de tes écrits.

Personne ne veut "entraver" le bonheur d'une personne que l'on aime. Par contre, je comprend, je suis la première à dire qu'il faut quitter une personne qui serait toxique pour soi.

On pense trop souvent que le fait d'aimer fera que l'on pourra accepter l'autre tel qu'il est... parce qu'on l'aime justement pour ce qu'il est. Aujourd'hui, je crois que c'est faux. Peut-on aimer une personne avec laquelle on ne sera pas heureux ? Ma réponse, qui m'est tout personnelle, c'est OUI.

Dans l'équation, tu penses à toi. C'est à mon avis, du bon sens. Personne ne peut être heureux s'il se sacrifie pour autrui. L'altruisme a ses limites, surtout si celui-ci va toujours dans le même sens. D'ailleurs, dans le terme sacrifice, il a le terme "subir" (je le défini ainsi).

Se questionner, c'est génial. Parfois, on ne trouve pas de réponses. Souvent, les réponses sont déjà en nous... peut-être dans le questionnement lui-même, d'ailleurs. Personne ne peut t'offrir de réponses, car en matière de développement personnel, aucune réponse "type", mais toujours un cheminement individuel.

Ce que je peux te dire, c'est que l'évolution aura un impact. La vie est impermanence et fluctue, au gré de nos émotions. Toutefois, tu portes en toi une "personnalité" profonde et même en la "travaillant", ce qui fait de toi qui tu es en profondeur, restera. C'est un socle immuable. Le tout est peut-être de définir si tes craintes relève de ce socle ou peuvent être dépassées avec le temps.

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Discussion : Questionnement suite à première séance sexologie

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bonheur

le jeudi 27 décembre 2018 à 11h22

Bonjour Camcamb,

Je prend le train en marche, désolée.

Je confirme les justes propos de artichaut. Je pense que votre thérapeute ne connais pas le polyamour. Peut-être lui transmettre l'adresse du site. Egalement celle de www.amours.pl

Perso, je définirai plus ton amoureux comme dans une volonté de couple libre qu'une volonté de polyamour. Après, tout dépend de ce que l'on place derrière le mot "amour". Si une partie de jambe en l'air, c'est de l'amour, alors oui, on peut parler de polyamour. Si on lie l'amour à autre chose que du sexe, alors non, ce n'est pas de l'amour. La langue française n'est pas assez explicite à ce niveau-là.

Par exemple, personnellement, je n'intègre pas la sexualité... et je me dis polyaffective. Pour moi l'amour est émotionnel, devient sentimental et l'affectif prend son sens. Je conçois le coup de foudre comme une émotion unique (je suis très à l'écoute de mes émotions) et la répétition fait que je me rapproche sentimentalement pour offrir un attachement affectif profond et authentique. Voilà ma définition de l'amour. On est très loin de la sexualité d'un soir et adieu.

Je rejoins artichaut sur la notion d'équitabilité (je ne parle jamais d'égalité, deux personnes ne peuvent vivre d'une façon égale) qui serait que toutes les personnes concernées trouvent leur bonheur. J'intègre donc ces conquêtes d'un soir. Ne pas les oublier dans l'équation. Egalement, l'égalité voudrait que tu es la même vision de l'amour que ton compagnon et que par conséquent, tu n'aurais qu'un droit de sexe pour le sexe et l'interdiction d'aimer émotionnellement, sentimentalement et affectivement. Je trouve cela réducteur, or, le polyamour se vit plus dans un esprit d'ouverture (c'est ma vision en tout cas)

Il existe quelques livres spécifiques au polyamour. En voici quelques références :
Serge Chaumier "l'amour fissionnel - le nouvel art d'aimer" ; "déliaison amoureuse - de la fusion romantique au désir d'indépendance"
Magali Croset-Calisto "fragments d'un discours polyamoureux"
Easton Dossie & Janet W. Hardy "la salope éthique - guide pratique pour des relations libres sereines"
Hypatia From Space "compersion - transcender la jalousie dans le polyamour"
Françoise Simpère : "aimer plusieurs hommes" ; "guide des amours plurielles - pour une écologie amoureuse"
Catherine Ternaux "la polygamie pourquoi pas ?" (comme la polygamie est interdite dans notre pays, elle ne peut se vivre que par le biais du polyamour - l'auteure parle de polygamie choisie et non subie)
Yves-Alexandre Thalmann "vertus du polyamour - la magie des amours multiples"
Marc Vella "le funambule du ciel" (roman)

En matière de libertinage, je ne connais que :
Pierre Des Esseintes "osez le libertinage"

Je pense Camcamb, que tu devrais songer à toi dans cette histoire. Comprendre le compagnon que tu aimes, est une belle chose. Pourquoi ne pas en profiter pour te découvrir toi, à travers cette démarche et surtout indiquer à ton tour, ce que tu places derrière le mot amour et si tu désires également ton espace de "liberté". Pour ce qui est du respect, le simple fait qu'il est abordé le sujet avec toi, me parait très sain (+) .

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