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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le mercredi 13 février 2019 à 16h52

Le thème des prédispositions avait été abordé précédemment (autre fil)... et bien oui, être poly-attentif en est une.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le mercredi 13 février 2019 à 07h48

Question "rupture", je ressors douloureusement ce lien :

/discussion/-bLK-/Sans-nouvelle/

A ce jour, j'ai des nouvelles, un peu, indirectement. En tout cas du merdier laissé derrière lui. Déjà, on me fout la paix, on n'attend plus après moi, c'est déjà ça.

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Discussion : Polyamour ou prétexte ?

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bonheur

le mercredi 13 février 2019 à 07h46

Lostgirl, tu dois avancer comme tu le peux, je crois, en l'état actuel. Par contre, la décision, dans un couple, appartient aux deux, en concertation.

Après, je pense en effet que subi une dépendance affective. Peut-être est-ce sur cela que tu dois travailler.

Le travail sur soi peut passer par la lecture de livres de développement personnel. Est-ce que tu lis ?

Je dois filer au boulot, mais j'aurai certainement l'occasion de revenir ici dans la journée :-)

L'entre-aide est naturelle. Et puis, souvent, ça amène aussi à soi, aussi bien en terme de passé, de présent que d'avenir.

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Discussion : Polyamour ou prétexte ?

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bonheur

le mardi 12 février 2019 à 13h16

Le polyamour, si s'en est, ne consiste pas à "aller voir ailleurs" pour résoudre une quelconque problématique de couple (sexuelle ou autres). Mais parfois, c'est un mot facile, histoire de déculpabiliser. Le polyamour, ce n'est pas "je fais ce que je veux", mais "je prend soin de moi et des personnes que j'aime" ; de TOUTES les personnes que j'aime.

Par contre, il y a ici comme une "infirmerie" des coeurs et des âmes.

Perso, n'ayant que ton récit et tes ressentis, je ne peux que lire et m'émouvoir de ton vécu.

Vous avez eu besoin d'oxygène, l'un comme l'autre et vous l'avez trouvé chacun-e à votre façon. C'est la dynamique commune qui n'a pas été au rendez-vous. D'autre part, la transparence n'implique pas obligatoirement s'intégrer à l'intimité d'un autre amour. Après, on un juste milieu aurait été possible, par exemple si tu lui avais demandé de lui parler d'eux.

Une transition sur du polyamour, et donc sur de l'affect, peut impliquer suivant les individus de compartimenter complétement les relations ou au contraire de les vivre le plus en symbiose possible. Aussi, cela implique que l'on se retrouvera en face des émotions et ressentis des autres. Même s'ils sont lourds et difficiles, il faut les assumer et accompagner l'autre, les autres.

La question est souvent : pourquoi je n'arrive pas à prendre soin de ma-mon partenaire en difficulté ? Et là, seule la personne intéressée à la réponse (mais comme souvent elle prend la fuite, ou fait l'autruche...).

Malheureusement, il est commun de penser qu'une personne qui exprime ses émotions, est fragile. Ca peut, mais pas toujours. C'est souvent le recul de notre entourage face à nos ressentis, qui nous font nous sentir ignoble, on culpabilise... et le cercle vicieux du mal-être s'installe en profondeur, pour tout le monde. Dis lui que tu n'es pas fragile et que tu as les atouts en toi pour faire face à toute situation. Et puis la vie est mouvance, jamais rien de défini ou d'acquis. Quand on en arrive là, et je dirais avant d'en arriver là, il faut déballer. Oui, on blessera l'autre, oui on sera blessé-e, sauf qu'à deux, dans une volonté commune, une bonne mise à plat (et non des excès de mots, de colère, d'enchainement de vexation et de vengeance), permet d'enchainer sur une dynamique commune. Ne plus attendre l'explosion !

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Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

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bonheur

le mardi 12 février 2019 à 11h49

Peut être ne pas confondre "identité naturelle" et déconstruction ? On peut savoir qui l'on est sans être dans le jugement ou dans le rejet de ce que sont les autres.

Découvrir, c'est se confronter sans a-priori à ce qui ne nous ressemble pas, non ? Et ainsi, on découvre parfois des facettes de soi, de l'insoupçonné ! C'est ça aussi se déconstruire, se confronter à une réalité qui n'est pas la nôtre. Après, si on y va en pensant que l'on est dans le vrai et que les autres n'y sont pas, ben c'est mort. On dégagera cela à la fois dans nos propos, dans notre gestuelle. Egalement, il faut un minimum d'humilité et admettre que l'on a à apprendre, qu'on est là pour ça, la découverte, pour ressortir moins con-ne et grandi.

Je sais par exemple que je ne pourrai pas découvrir le monde de l'adultère. Parce que je suis foncièrement dans l'honnêteté, et que ce ne serait pas dans mes cordes d'être dans l'acceptation d'un tel vécu. Je serai détecté immédiatement comme l'intruse et ce serait avec un juste raison. J'aurai beau me dire que je veux comprendre... je ne le pourrai pas. Mon aversion pour ce type relationnel serait aussitôt détecté. Je préfère m'en éloigner le plus possible, car c'est nocif pour moi ET je suis nocive pour ces personnes. Quand je répond ici à des personnes qui l'on vécu, je prend vraiment, vraiment beaucoup sur moi (le fait d'avoir été co-responsable d'une telle situation m'aide dans ces cas là) pour ne pas faire ressortir mon venin.

On n'a pas toujours toutes les ressources, les capacités en nous pour la découverte.

Je sais bidi que le questionnement ne s'adressait pas à moi. J'espère que tu ne m'en tiendra pas rigueur de ce post. De toute façon, mon expression n'empêche en rien celle d'autrui.

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Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

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bonheur

le mardi 12 février 2019 à 10h54

En réponse à NftR,

Le milieu libertin, en tout cas ce que j'en ai connu, n'est pas fermé. Il est méfiant car souvent jugé, ça oui. C'est comme tout, si on vient vers eux, sans a-priori, avec une soif d'apprendre, de découvrir, qu'on les apprivoise (et il faut du temps pour apprivoiser) on s'intègrera, sans être sexuel, et même on découvrira sur soi.On créera de beaux liens, bien que non sexuel. Les libertins ont soif de reconnaissance. J'ai plus appris sur moi, grâce à quelques libertin-e-s que dans le milieu poly. Je n'oublie pas non plus, que c'est en milieu libertin que j'ai entendu pour la première fois le terme "polyamour" (et une définition succincte).

Le milieu Queer, je ne l'ai pas fréquenté, mais là encore, je crois que se faire apprivoiser est essentiel. J'ai un peu lu sur le sujet, mais ce n'est pas pareil.

C'est en effet délicat (on marche sur des oeufs, peur de dire le mot qui fâche) de s'intégrer auprès de personnes, qui seront "susceptibles" (puisque tellement souvent montrées du doigt), sans avoir en soi un petit quelque chose de ressemblance. L'écoute est indispensable, la compréhension aussi. Se mettre en situation d'avoir un état d'esprit spécifique. Par contre, oui, rester soi-même en toutes circonstances et faire valoir que qui l'on est, n'implique pas que l'on ne puisse découvrir autrui.

Je regrette aussi cette forme de ghetto, qui n'est pas complètement hermétique.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Amour, attache, déséquilibre.. Blessure.

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bonheur

le mardi 12 février 2019 à 10h24

Nombre de soucis de santé physique sont liés au psychique, amplifié tout au moins. Et non, on ne prend pas assez le temps de le faire. Je souhaite d'ailleurs me réorienter professionnellement pour ça. Offrir ce qui manque, enfin faire de mon mieux.

Suivant comment on est dans l'âme, dans le coeur, le physique aura plus ou moins besoin de soins. Si on est bien dans son coeur, avec son âme, on prendra en charge le soin du corps pour ce qu'il est, du médical. C'est valable pour les personnes qui se retrouvent en situation de handicap, les personnes atteintes de maladies graves ou irréversibles, les personnes qui vieillissent (ce n'est pas une maladie, mais c'est irréversible)...

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Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

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bonheur

le mardi 12 février 2019 à 10h16

En lisant Alinea7 et Loou, je lis l'exemple type d'incompatibilités qu'il peut y avoir... car quand je tombe amoureuse, je ne sais pas si c'est d'un "libéral" ou non. Et il faut croire que ce fut le cas dans le passé, et je ne suis pas à l'abri.

Perso, je n'ai pas peur de la fusion, bien au contraire. On peut être multifusionnel, sans possessivité. J'aime me perdre dans l'autre, dans l'instant où je suis avec l'autre... et je me perdrais aussi dans l'autre....

D'autre part, la diversité amoureuse, ce n'est pas ma tasse de thé, surtout que souvent c'est de sexualité dont on parle, ou alors d'ennui (s'offrir des distractions). Après, je rejoins que la diversité, c'est découvrir l'autre, les autres et pour cela, pas besoin d'aimer, l'ouverture comme optique générale est suffisante. Par contre, en amour, la longévité permet justement, une belle diversité. Il y a toujours du neuf à découvrir, ou à redécouvrir, dans un lien.Et puis, les instants où il n'y a pas de nouveauté, et bien s'abandonner dans l'ancien <3 .

D'ailleurs, le polyamour n'est pas à mes yeux une question de nouveauté, diversité, et encore moins de multiplicité, mais une question d'amour, d'émotions survenant malgré moi, que je ne refoule pas, que je n'ignore pas, que je ne dénature pas et que j'assume désormais sans complexe.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 16h54

Ah ? Ben moi je crois au contraire qu'on est en plein dans le sujet. En tout cas concernant les ruptures et les incompatibilités. Par contre, oui, si Fyckie pense que je suis hors sujet, me le préciser également.

On forme un tout, alors oui, tout est lié. C'est aussi mon opinion.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 16h03

Oui, servir de doux-doux ou d'infirmière n'est pas une construction à deux. D'ailleurs, en matière de dénie du lien, mes amours étaient passés maître en la matière. Il faut croire que m'aimer est dérangeant, même quand il en est question explicitement. Je parle aussi pour les poly, souvent en anarchie relationnelle, qui parle d'amour quand ça les arrange et d'autre chose, quand ça les dérange.

Pour inventer, pour construire, quelque soit le lien, il faut un minimum de constance, de reconnaissance et la nature du lien est essentielle à mes yeux. Chez moi, l'amour souffre de non validation de ce qu'il est.

Une personne qui dit être bien quand elle me sert dans ses bras et qui m'accueille en me tenant par les épaules (je suis petite) pour ne pas que je m'approche plus que la norme, parce que ce serait mal perçu par l'entourage, je peux comprendre la gène... sauf si on me dit assumer en toute circonstance.

Puisque tu es en réflexion, Artichaut, être poly, n'est-ce pas aboutir à être en adéquation avec soi-même et assumé ces ressentis autant que ces actes ? Et si ce n'est pas le cas, l'indiquer au-préalable. Rien de plus désagréable que de se retrouver la brebis galeuse qui n'a pas lieu d'être là, alors qu'elle a été invité. Ou un autre amour, qui non seulement était adultère affectif, était disponible uniquement quand son couple était en mauvaise posture et sous couvert de travailler, me délaissait le reste du temps.

Je ne suis ni un jouet, ni un pion, ni quoi que ce soit. Oui, je suis présente, oui je peux faire du bien en cas de difficultés et non je ne suis pas que ça. Et là, c'est ma colère des liens qui se sont fini sans concertation, car avec moi, le beau est malheureusement voilé, dans ces cas-là, même si en disperçant les nuages, j'arrive à l'admirer quand même, à force de volonté.

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Discussion : J'ai rencontré quelqu'un, comment lui dire que je suis en couple ?

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 15h42

Je me rappelle de la phrase de l'un de mes amours, qui se mettait en couple avec une nouvelle rencontre et qui ne voulait pas lui dire que j'existais (alors qu'à mes yeux, un début était justement l'instant propice à ce type de discussion), car il ne voulait pas la faire fuir. Ensuite, ce fut le cercle vicieux du non-dit dès le début et donc de la situation d'adultère affectif ensuite. :-(

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 15h38

Oui, évidemment. Sauf que pour construire chez l'autre, on ne peut le faire qu'avec son permis de construire. Déjà, qu'il consente à une porte... il faut croire que ce soit beaucoup. Ici je parle de communication.

Pour reprendre l'image, on a tous une boite aux lettres... le tout étant de répondre au courrier que l'on reçoit et au final créer une communication. La porte, consiste à offrir une opportunité de communication. Le néant, consiste à rien, à ne faire aucun retour du tout.

Une communication est un va-et-vient d'informations et celle du ressenti est essentielle. Si celle-ci reste stockée dans un wagon fermé à clef, stationné sur une voie de garage, ce qui entre n'a pas d'intérêt, puisqu'il n'en ressort rien. Le va-et-vient n'existe pas. Une autre image pour le néant. La personne qui regarde le wagon sera démunie.

Après, le ressenti intérieur demeure, quelque soit la porte, les fenêtres, les baies vitrées ou les wagons... Si j'aime d'amour intérieurement, le vecteur me permettant de rejoindre autrui (la façon dont il échange avec moi son univers) n'altèrera en rien mon ressenti. Si c'est de l'amour, c'est de l'amour. Si c'est de l'amitié, c'est de l'amitié. Si ce n'est plus rien, mon ressenti demeure et je ne veux pas l'abimer avec la rupture et ses désagréments.

Je te rejoins sur le "ce qu'on saura inventer"... et comme tu le dis ON, c'est à dire l'autre et soi. Quand on invente tout seul, pour deux (l'autre ne s'intéressant que peu à l'invention), ben on fait suivant soi et non suivant un commun. Et quand face à cela on obtient "je suis comme je suis", ben ok, reste comme tu es et moi je continue ma construction, mais sans toi, puisqu'aucun commun n'est possible.

Moi aussi, je suis comme je suis et je suis à prendre comme telle. Sauf que autrui a droit à son potentiel existentiel et l'équilibre se tient dans l'acceptation de celui de l'autre, la justesse commune. Ce n'est pas pour rien que je parle d'équité et non d'égalité. La reconnaissance, l'acceptation, la dynamique est une fruit commun, avec la complicité des métamours. C'est ma vision de ma polyaffectivité.

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Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 14h51

:-) Wahoo ! Tu t'en poses actuellement des questions ?

On peut vivre suivant sa nature poly sans avoir 36 000 relations amoureuses (je parle d'affect, tu t'en doutes), et même aucune. La philosophie, la déconstruction, l'optique... nous fait nous sentir poly, dans l'ouverture constante de notre coeur. Après, l'amour affectif, comme l'indique Julien Clerc, ne se trouve pas au coin du moindre instant. C'est cet instant qu'il faut reconnaitre et non vouloir provoquer des instants. Après, une personne qui reste dans son coin façon ermite ou alors qui a un cercle restreint et constant, aura moins d'opportunité puisque peu de nouveautés en matière de rencontres.

On rencontre dans sa vie de tous les jours. Perso, je suis peu pour les sites de rencontres pour de multiples raisons. Celle de la consommation entre autres. De ce que j'entends, les profils sont souvent tronqués, on triche pour se rendre mieux que ce que l'on est. Egalement, de ce que j'entends également, les sites sont là pour des plans culs et pour de l'adultère. On rencontre tout ça dans la vie quotidienne réelle (en opposition à virtuelle), ce sont les mêmes gens... mais la vérité surgit plus rapidement.

Par contre qualité ne s'oppose pas à la quantité. On n'est pas toujours 100% dans la qualité, quand il y a la quantité, ce serait épuisant. D'où l'intérêt, dans une relation principale avec vie commune et beaucoup de temps ensemble, à s'offrir aussi des micros temps de qualité, à savoir différents.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 14h13

Un autre aspect qui me vient, je n'y avais pas pensé plus tôt. Le néant. Un rééquilibrage est possible si la volonté est commune. Si on communique, parfois avec un mur (dans lequel on peut créer une porte, le cas pour l'exemple de la rupture qui s'est bien passé au final), parfois avec un néant, un vide face auquel on n'a aucun recours, aucune possibilité. La discussion est close avant même de l'avoir entamée.

Le fait est que la plupart des fois, j'ai mis le doigt dessus et les réponses ont été... rien du tout. Une communication n'a de sens, dans ces situations, que si elles sont mutuelles. La volonté de mettre à plat doit être commune, tout comme la dynamique d'écouter et de donner suite. D'ailleurs, c'est valable dans tous types de relations, y compris celles de travail (par exemple).

Ce n'est pas le sur quoi la relation est initiée qui est importante, mais ce que l'on en fait ensemble. Non ?

Je rajouterai que pour qu'une situation n'arrive pas à la rupture, il faut avoir conscience avant d'en arriver au point de rupture. Une fois que celui-ci est atteint, alors je ne reviens pas en arrière, ça non. Et je n'offre désormais plus de "deuxième" chance, sachant que j'ai lancé des alertes précédemment et que des "deuxième" chance, j'en est offert souvent plusieurs, parfois explicitement.

Après, je suis loin d'être parfaite, mais oui, je tranche quand les options sont épuisées et que l'usure est là.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 13h42

Euh, en quoi l'un entre en contradiction avec l'autre. Oui, lorsque je rompt, je ne reviens pas sur ma décision, pour une raison simple, qui est aussi un constat de vie. Si ça n'a pas marché une fois, ça ne marchera pas une seconde fois. Les incompatibilités sont généralement liées à ce que l'on ne peut pas vivre. Une évolution et une communication permet des rééquilibrages. Quand la communication et le temps ne vient pas à bout d'une incompatibilité, celle-ci demeurera à jamais. Donc, retomber dans le panneau, ce que j'ai malheureusement fait, pensant que l'amour peut venir à bout de tout, qu'il suffit de le ressentir et d'y croire (et c'est faux). Ainsi, on ne prend évidemment pas les mêmes, mais les mêmes incompatibilités et on recommence. Ce n'est pas sain.

Pour autant, faut-il s'en vouloir ? Non, évidemment, surtout si l'on a mis en oeuvre les moyens de rééquilibrer et qu'au final le résultat n'est pas dans le sens de la pérennisation du lien. Faut-il en vouloir à l'autre ? Ben non plus, quelque soit l'attitude de l'autre face à cela.

Pourquoi ne pas continuer sous une forme de relation ? Ben parce que l'amour, pour moi, ne peut être substituable. D'autre part, une personne "négligente", le restera en amitié comme en amour reconnu (par exemple répondre après la date, lorsque l'on propose de se voir ; par exemple de me laisser sans nouvelles durant des semaines et ne pas comprendre que je ne sois pas disponible lorsque soudain autrui réapparait parce qu'il a besoin de moi...)

Quelque soit la "forme relationnelle", les incompatibilités demeurent, elles sont inhérentes à la nature même de l'individu. Après, on peut se séparer d'un commun accord et d'une belle façon. Ne pas tout mélanger, encore une fois.

Voilà en tout cas, ce qui ressort de mon expérience individuelle. Se quitter d'une belle façon, à l'image de ce qui était beau dans le lien. Si le rire et l'humour était un socle, alors se quitter en valorisant ce socle, pour le souvenir et sa pérennité juste et belle.

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Discussion : Amour, attache, déséquilibre.. Blessure.

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 12h07

Ne pas négliger l'effet boule de neige. Sortir d'un cercle vicieux pour engendrer un cercle vertueux. Seule la communication le permet, si tout le monde accepte de se mettre autour de la table pour une discussion saine et sereine.

Je suis heureuse de cette ponctuelle évolution, que je perçois comme un soulagement.

On a tous besoin d'un entourage, et malgré l'anonymat (ou grâce à l'anonymat), c'est naturel pour certain-e-s d'entre nous, d'être ainsi, car ça vient naturellement.

Ca me met en colère, durant la période des voeux quand j'entends "la santé surtout". Le soin de l'âme et du coeur a largement autant d'importance que le soin de l'organisme. Ca en dit long sur notre société, qui conçoit que le corps aille mal mais qui altère volontairement celui de notre être intérieur. Je trouve qu'il y a une certaine hypocrisie là-dessous. Réflexion personnelle, désolée :-/

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 11h59

artichaut
(On pourrait dire aussi meta-adultère. Avant de connaître le mot metamour, avec une amie, on avait "inventé" le mot co-amoureux/co-amoureuse).

reprendre la signification de méta. Je ne sais pas si ça conviendrait ?

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 11h57

Oui, lorsque l'on a une relation avec une personne déjà engagée mais qui cache, je considère aujourd'hui que l'on est également responsable de la tromperie. On a sa part et il faut en avoir conscience. Il est facile de se tenir à "il fait ce qu'il veut de sa vie, moi j'assume ma part de mon côté". Je me suis retrouvée à recevoir l'appel téléphonique de cette femme (devinée comment elle a eu mon numéro) et là, j'ai bien compris à quel point j'étais impliquée. Au début elle voulait prendre l'ascendant et imposer un rdv. J'ai alors réagi je pense comme il le fallait, acceptant volontiers (alors que l'effet de surprise était présent et mon mal être, je ne vous raconte même pas), indiquant que pour moi, ce serait à 4, avec mon mari et le sien et d'une façon ouverte pour tout mettre à plat avec franchise. Bon, là, elle me répond que je ne dois pas mêler mon mari à ça, que je ne dois pas mettre mon couple en péril... évidemment, elle ne s'attendait à ce que je lui indique que mon mari, je ne lui cachais rien et blablabla. Cette femme est à l'image de son mari, me faisant promettre de ne jamais dire à ce dernier qu'elle m'avait appeler. Les deux font la paire. Son mari, je l'avais quitter définitivement deux mois auparavant, donc je n'allais pas reprendre contact de toute façon. Voilà pour le co-adultère, une responsabilité dont je trouve on se débarrasse trop facilement, car c'est dérangeant.

La bof attitude, c'est plus d'envie, laisser filer, rien n'est important, ne pas prendre le taureau par les cornes, ne pas aborder les sujets qui fâchent, ne pas avoir l'énergie, laisser couler... et le temps passe. Dans mon cas, ne pas faire ce petit rentre-dedans, qui permet de mettre les sujets sur la table et initier la discussion. J'en veux aujourd'hui beaucoup à mon ancien médecin, qui a très mal fait son travail. J'aurai dû changer de médecin bien avant. Ce n'était pas lié aux relations elles-mêmes, mais plus à mon état de santé. Après coup, j'ai pu lire en effet sur internet, d'autres témoignages de personnes qui indiquaient cet état et de professionnel de santé l'indiquer également. On n'est pas en dépression, mais dans une sorte de léthargie permanente qui empêche la réactivité nécessaire.

artichaut
Et oui c'est avant tout la communication et la compatibilité qui font qu'il y a rupture ou non, et que celle-ci se passe bien ou non.

Tout à fait, une rupture n'est pas négative en soi, si elle se passe bien. L'un de mes amours m'a envoyé une photo humoristique à cette occasion (mon avatar ici, depuis) avec ce mot "merci d'avoir traversé ma vie". Une rupture, devenue inévitable, devrait toujours être discuté et surtout non conflictuelle. Je lui avais renvoyé une photo humoristique avec comme légende, puisque nous étions souvent dans l'humour et le rire "Faire rire l'instant pour te rejoindre là où tu es". Ainsi, quand je regarde nos deux photos de ruptures, je souris toujours, parfois avec une petite larme de nostalgie, mais toujours en me disant que notre rupture fut aussi belle que notre histoire elle-même. C'est la seule relation pour laquelle, la boucle est bouclée. Et ça m'a fait du bien, enfin ça me fait du bien encore aujourd'hui.

Donc, oui, communiquer pour rompre, et au moins ne pas en vouloir à l'autre. Valoriser ce qui a été vécu au lieu de négativer. S'il y a eu quelque chose un jour, s'il y a eu lien, c'est que l'on s'y sentait bien et que l'on a partager du bonheur. Se foutre ensuite sur la gueule, c'est un peu détruire ce que l'on a vécu. Après, cela ne veut pas dire que l'on doit toujours tout pardonner. Aussi, il ne faut pas mélanger le bonheur d'avant rupture et la rupture elle-même. Au moins pour soi-même, pour continuer une vie amoureuse heureuse.

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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bonheur

le lundi 11 février 2019 à 11h01

Concernant ma relation primaire, puisque je hiérarchise, du fait de ma situation initiale mes relations.

J'ai rompu avec toutes mes autres relations pour des problèmes d'incompatibilités qui n'ont rien à voir avec l'exclusivité. Sauf peut-être une, qui ne pouvait se sentir bien à sa place, étant croyant. Il oscillait toujours entre "je veux y arriver" et "je resterai à ma place"... plusieurs années de communication (en interaction avec le Cantique des cantiques, par exemple ET un livre écrit par un prêtre sur l'amour...) n'y ont pas suffi.

Pour les autres, l'un voulait de moi l'exclusivité, que je divorce. Face à mon refus, il a continué avec moi, tout en se mariant avec une autre, me plaçant ainsi en situation de co-adultère. J'ai rompu.

Un autre ne m'aimait pas en fait, considérant que l'amour était un mythe. Egalement, il m'imposait à ma métamour qui n'était pas sécure du tout, même au bout de plus d'un an. Je pense qu'ils n'avaient pas de communication sur ce thème et qu'elle était au pied du mur à chaque fois, sans préavis. Il se disait poly.

Un autre, oscillait entre amour et amitié. Sa façon d'être parfois dans l'accueil et parfois dans le recul me mettait mal à l'aise. Au final, il a mis une métamour carrément devant moi, sans discussion préalable et en ma qualité d'hyper-sensible, j'en pris en pleine face son ressenti meurtri à elle. Il se disait poly.

Mon tout premier amour, ma juste tourné le dos lorsqu'il a compris la teneur de ma démarche : ne pas cacher notre lien. Après, je pense que même en caché, il m'aurait tourné le dos.

Pour un autre, ce fut un éloignement de sa part, alors que celui-ci avait mis plusieurs années à tomber sa carapace, il l'avait soudain reconstruite. La communication fut mauvaise trop longtemps. Au final, nous avons malgré tout communiquer pour rompre d'une façon ouverte et saine. Je l'en remercie vraiment (+) .

Pour mon dernier amour, ben il a tout simplement disparu, volatilisé. Plus de nouvelles du jour au lendemain sans rien laissé transparaitre. Je passe les détails, mais ce ne fut pas ma meilleure expérience de rupture.

En conclusion, je crois que la communication non saine et les incompatibilités sont autant à l'origine de rupture que l'exclusivité elle-même. Et avec moi, la sexualité n'a pas valeur de complications, puisque sans.

Notre état intérieur également. J'ai connu un passage à vide de plus de 2 ans, dont je connais aujourd'hui l'origine. Il m'était difficile d'exprimer ma "bof attitude" alors que je n'avais pas de raison et d'explications. Aujourd'hui, tout va bien.

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Discussion : Amour, attache, déséquilibre.. Blessure.

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bonheur

le dimanche 10 février 2019 à 18h17

Bonjour NftR,

Je pense que la fusion n'est pas une fatalité dans un duo, aussi en matière d'amour. Mais d'après ta description, tu n'es rien sans elle.

Par contre, être poly ce n'est pas se consacrer à une autre personne et "délaisser" la première. Est-ce toi qui le ressens ainsi à cause de la fusion ou passe-t-elle vraiment plus de temps.

Ce que j'ai appris, ces dernières années, concernant le temps, c'est que la qualité est largement aussi importante que la quantité. Ainsi, on peut compenser ce qu'une personne perçoit comme un délaissement.

J'aurai tendance à dire, mais bien sûr ce n'est qu'une perception toute personnelle, et en lien uniquement avec ces quelques mots que tu as confié ici, NftR, que tu devrais devenir plus autonome dans tes activités. Penser pour toi et non systématiquement pour votre duo. Ce n'est pas moins aimer que de se consacrer à soi sans l'autre. C'est au contraire se reconnecter à soi, pour soi et non couper l'interaction avec les autres. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est prendre soin de soi et ça permet justement d'être disponible, puisque l'on est bien avec soi-même, pour les autres d'une façon plus belle et plus en phase avec la personnalité de l'autre, indépendante de la nôtre.

Après, peut-être demander à ta chérie de vie, si elle est toujours en adéquation avec vos projets communs ?

Exprime lui également, ce sentiment d'être délaissé. Comprendre qu'elle soit en effervescence avec ce nouvel amour, n'implique pas que les moments avec toi soit négligés (de ce que j'ai compris).

C'est avec l'intéressée qu'il faut communiquer en ce sens. Parfois, quand notre univers est merveilleux, on a moins conscience que notre entourage ne s'en accommode pas. Sans brutalité, sans "reproches", fait lui part de ton désagrément. Parle uniquement en ton nom et suivant tes ressentis. Expose cela sans lui en infliger la responsabilité et sans l'oppresser. Indique TA réalité de vie, afin qu'elle en est conscience. Si tu ne la rend pas fautive de la situation, elle en tiendra compte.

Je pense qu'il ne faut pas tarder, car pendant ce temps, tu accumules une fatigue, une rancoeur, qui ne doit pas prendre le pas sur votre base de discussion qui était saine au départ.

Courage !

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