Polyamour.info

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Discussion : Réparer

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bonheur

le mercredi 28 août 2019 à 22h59

Pour reprendre l'élan sur lequel je n'ai pu surfer puisque j'étais au travail. Quand j'ai pris conscience de mon amour pour un tiers, que j'ai dit "je t'aime" et à mon chéri "je l'aime". Quand j'ai semer un chaos dans ma vie, j'ai pris la décision, alors que je terminais ma formation pour un poste très prenant et avec responsabilités, d'obtenir mon titre professionnel, pour l'avenir, éventuellement. Par contre, tout en restant dans ce domaine, j'ai opté pour un autre métier, bien que dans le même secteur d'activité, mais me permettant de souffler. Je n'aurai jamais pu tout concilier : transformation personnelle (déconstruction, développement personnel) et vie professionnelle trop compliquée, trop prenante, trop stressante.

Déjà j'ai la chance d'habiter à la campagne, au calme et en connexion avec la nature. Et puis, jusqu'à il y a peu, un boulot assurant le salaire minimum et suffisant. Pour des raisons d'évolution des mentalités actuelles, je quitte ce travail, que j'ai pourtant adorée. Je vais bientôt, je l'espère, m'envoler vers un nouvel univers, de nouvelles aventures, de nouvelles personnes :-D

Le fait est que, à un moment dans sa vie, il faut s'accorder ce soi. Surtout s'il devient indispensable. Plus que se retrouver, se trouver tout court !

C'est mon ressenti, hein ! Pas un impératif aucun ! Puisqu'il faut préciser :-/

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Discussion : Le polyamour… liberté ou inconscience ?

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bonheur

le mercredi 28 août 2019 à 22h48

C'est le mariage forcé qui est en cause ou la polygamie ? Je vous invite tous les deux à lire le livre de Catherine Ternaux.

Les premiers rois chrétiens, à ma connaissance était polygame (David, Salomon). Et puis, dans la bible, je connais le Cantique des cantiques. J'aime beaucoup ce texte, beau, vivant, et l'amour… C'est d'ailleurs le seul passage que j'ai envie éventuellement de lire. Il s'achète à pas cher du tout en tant que texte seul, sans le reste de la bible. Moi je l'ai dans ma bibliothèque et le recommande.

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Discussion : Réparer

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bonheur

le mercredi 28 août 2019 à 12h27

Donc, @alinea7 ET intermittent sous une forme autre qu'ici, je serai heureuse de communiquer avec vous personnellement. Car au fond, les discussions profonde sont à ma connaissance, celles qui ne sont pas parasitée et ce site ne le permet pas. Ma vision dérange, tant pis.

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Discussion : Réparer

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bonheur

le mercredi 28 août 2019 à 12h24

Merci pour ton intervention @artichaut. C'était exactement ce que tu attendais je suppose. :-D

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Discussion : Réparer

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bonheur

le mercredi 28 août 2019 à 11h50

@intermittent : tu dois comprendre que ce n'est nullement contre toi, ou tes propos. Ici nous sommes différents et comme je l'ai dit, je peux aussi être brut. D'ailleurs, je suis brut quand ça m'agace, et je pense que toi et moi, on s'agace des mêmes choses. Je suis curieuse de nature, j'aime à connaitre les gens (enfin tenté). Relis mes questionnements en ayant cette optique et tu verras qu'ils sonneront justes. Je suppose que je suis quelque peu "frustrée" de devoir prendre en compte tes propos sans que l'émotionnel soit présent, ni le vécu. A mes yeux, tout est lié, donc évoquer un élément sans les deux autres, dans un domaine comme le polyamour… Je suppose que c'est ce qui me dérange. Au fond, l'absence de toi me met mal à l'aise, me déroute :-/

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Discussion : Réparer

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bonheur

le mercredi 28 août 2019 à 11h09

@alinea7 : C'est justement pour comprendre (et non faire une interprétation erronée) que je pose ces questions. L'absence de compte fait qu'il y a à mes yeux une forme de retranchement, de protection, même s'il vient répondre à des interpellations directes. Moi, justement, j'aime bien apprendre à connaitre les gens. L'absence de compte empêche cela.

D'autre part, le respect de son partenaire initial ? Mais quand on opère main dans la main, ensemble, une transition non prévisible à la base, on a déjà des difficultés à se respecter soi ET en plus, avec honnêteté (pas d'adultère justement), on oblige son partenaire initial à s'impliquer dans ce qu'il n'avait même pas penser exister. Alors, quand on en est là, que les deux souffrent finalement… le respect consiste justement à l'honnêteté et à se renouveler l'amour réciproque. Pour moi le polyamour n'envoie justement RIEN aux oubliettes. Déconstruire ne consiste pas en cela. Il faut du temps, de l'implication, de l'énergie, une dynamique commune. Alors, au fond, se retrancher derrière un mot ne sert à rien. Quand la transition s'opère, les mots n'ont aucune valeur sauf ceux que l'on se dit entre partenaires, que ce soit historique ou nouveau.

On me reproche souvent de conseiller des lectures, mais c'est parce que chaque personne du trio, car je n'oublie pas le tiers, DOIT justement ce trouver, se déconstruire et non prendre pour argent comptant ce qui ce dit ici. Les témoignages je l'ai souvent dit n'ont qu'une valeur qui se limite à un vécu particulier inreproduisible. (ce verbe n'existe pas, tout le monde me comprend).

Le mieux, je crois pour annoncer que l'on aime, c'est de le faire en préalable aux actes. Quand à se moquer de ce que l'amour historique vit, ça sort du cadre de l'amour. Et imposer sinon… n'est pas non plus de l'amour. Et la période de flou avant une séparation n'est plus vraiment de l'amour. Etc...

Nombre de personnes qui viennent ici, et elles le font par nécessité, parce qu'elles n'ont pas d'autres possibilités, le font souvent parce que ce n'est pas une situation polyamoureuse au final. Les ingrédients ne sont pas présents.

Donc, je suis en adéquation avec l'optique d'intermittent. Mais comprendre que le polyamour annoncé n'en n'ai souvent pas. En tout cas, ce n'en sera pas au final. On se doit ici de… quoi, justement.

Après, il y a le vécu des "tripes" et ça, c'est important pour comprendre à la fois les autres, à la fois les situations. La façon dont nos tripes ont surmontées (ou pas) est essentielle

Ben ça m'a inspiré plus que je ne le pensais à la base, désolée.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Le polyamour… liberté ou inconscience ?

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le mercredi 28 août 2019 à 10h46

A titre personnel, je ne suis pas fan de mariages. D'ailleurs, je décline les invitations à chaque fois désormais : je ne cautionne plus cette festivité. Le mariage est un acte d'état civil qui régit les vies et les biens. L'amour n'a pas de place là-dedeans.

Mais bon admettons que l'on parle de polygamie. Je ne vois pas en quoi elle serait mauvaise. J'invite à lire "la polygamie, pourquoi pas ?" de Catherine TERNAUX. Elle distingue d'entrée la polygamie de tradition et subie à la polygamie choisie et volontaire. Enfin, s'ils sont des accrocs de mariage.

En tout cas j'ignore ce qu'a vécu Juliettebleuciel, mais cela ne l'a pas rendue heureuse :-/ . Je crois qu'elle a cru à une forme d'allégresse devant anéantir toutes les difficultés et émotionnel difficile… et ce ne fut pas le miracle annoncé. :-(

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Discussion : Rencontrer ou pas l'autre amoureux / se ?

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le mardi 27 août 2019 à 14h27

bises à toi, belle évolution quelqu'en soit la nature (+) :-)

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Discussion : Le polyamour… liberté ou inconscience ?

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le mardi 27 août 2019 à 14h26

Je crois que Ourscalin ironisait et mettait justement en évidence le fait d'avoir comme tu l'indiques "lâcher une bombe dans un environnement bienveillant puis de laisser les membres du dit environnement la gérer".

Juliettebleuciel avait à cœur de vouloir démontrer que les poly sont mauvais et en nous écharpant, elle y arrive.

J'avais compris justement qu'Ourscalin indiquait le manque de courage de Juliettebleuciel de venir exprimer plus clairement, de n'indiquer en fait qu'une argumentation relevant d'une expérience désastreuse et signifiant que tous les polys sont comme les personnes dont elle a croisé le chemin.

Ca met surtout en évidence que nombre de personnes pensent être "comme tout le monde" alors que nous sommes tous unique. Elle l'a mal vécu, donc le polyamour est mauvais, donc elle met en garde contre le polyamour. Ca tiendrait la route si on était des robots programmés : attention à tel virus dans votre système d'exploitation. D'ailleurs, la façon dont Juliettebleuciel résume son opinion du polyamour m'inviterait en effet à ne pas me projeter ainsi. Elle est sans doute convaincue de la pertinence de sa bombe (euh, une bombette, facilement désamorçable quand même) et il est là le danger : c'est le discours qu'elle va répandre et il n'est pas réaliste de la philosophie polyamoureuse. Elle va répandre la mauvaise nouvelle !

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Discussion : Réparer

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le mardi 27 août 2019 à 14h15

intermittent
"J'avoue m'être souvent posé la question de ton opinion du polyamour. "
Ni pour, ni contre, bien au contraire ....
Croyant, mais pas pratiquant ...

Je vais poser différemment : je me demande quel est ton lien avec le polyamour ? Pas pratiquant ne signifie pas que tu n'a jamais eu un lien avec le polyamour (acceptant, tentative d'acceptation). Il est rare, pas impossible, qu'une personne non concernée du tout, s'investisse. Quand c'est le cas, la personne ne résonne qu'en terme de concept et je trouve cela dangereux d'avoir des idées arrêtées dans ce cas là, surtout dans un tel domaine où le vécu, les ressentis en particulier, sont la base.

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Discussion : Rencontrer ou pas l'autre amoureux / se ?

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le lundi 26 août 2019 à 20h54

@thatsonlylove

Moi je suis heureuse de lire tes mots ci-dessus. Ca réchauffe le cœur au contraire que des histoires parlent de bonheur, de communication saine entre métamour :-D voir d'amitié.

Je vous souhaite une pérennisation de ce bonheur (+)

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Discussion : Réparer

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bonheur

le lundi 26 août 2019 à 12h54

ourscalin
Le sexe est bon dans un couple qui s'aime, mais l'absence de sexe, ne prouve absolument pas que le couple s'éteind.
Les femmes et hommes ne fonctionnent biologiquement et psychologiquement pas pareil. Une femme peut avoir une baisse de libido sans pour autant qu'elle aimerait moins don conjoint. A celui ci de le comprendre et de l'accepter sans imaginer du desamour.
Aucun couple ne dure des années avec la même intensité sexuelle.
La femme doit elle se soumettre pour garder l'amour de son conjoint ? Non bien sur, à lui de comprendre et de l'écouter.
Lorsque le sexe est moins ou plus présent, un couple communiquant découvre d'autres choses bien plus puissante.

Un couple est parfois dépendant de la valeur de la sexualité. Mais certainement que le ressenti libidonal est fluctuant. Je n'ai pas cette vision, mais cela ne veut pas dire qu'elle n'a pas un impact important sur certains couples.
Après, la baisse de libido peut venir de l'homme, ça arrive. Donc, je vais éviter une étiquette de genre. Si l'on conçoit comme une marque de désamour un potentiel sexuel moins enthousiasme, alors soit. Il faut dans ce cas rompre. Ce fut mon cas récemment, et encore aujourd'hui. Par contre, je tiens compte du fait que mon chéri, lui, a toujours un ressenti important à ce niveau-là. Il a le tact de me remercier lorsque je tente de m'impliquer plus que ce que la nature m'impose. Egalement, quand on fait l'amour, la personne qui ressent peu sa libido, a l'opportunité de savourer de son côté la chaleur, l'affection, les regards, la complicité… Du coup, l'échange se fait et chaque protagoniste le perçoit suivant ce qui lui importe.
Je n'oublie pas l'avant, la période où j'avais une libido qui comptait pour moi. Je sais que je ne peux me mettre à la place de mon chéri, mais je peux imaginer quelque peu.
Après le hic, c'est le côté pulsionnel dont peut faire preuve celui qui a garder intact ses envies. Il y a manière et manière de faire sentir sa volonté. Ne pas comprendre que sous prétexte que l'on désire, l'autre doit aussi désirer, puisqu'il nous aime… c'est malsain. Et puis, penser que l'appétit vient en mangeant :-/ . Je suis un peu dubitative. Oui, si l'autre a une fatigue passagère, des soucis ponctuels qui l'accaparent… mais pas si c'est physiologique… et donc sur la durée.
Voilà ce que j'en pense, alors que je suis dedans. Mon cas, mon ressenti est évidemment isolé. Mes propos sont la résultante de cela.

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Discussion : Réparer

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bonheur

le lundi 26 août 2019 à 10h19

@intermittent

J'avoue m'être souvent posé la question de ton opinion du polyamour. Et puis, ta volonté d'être en invité. Cela ne me dérange pas vraiment, puisque l'on sait au final qui tu es, car toujours la même dénomination. Malgré tout, intervenir aussi régulièrement et garder une statut d'invité, est-ce parce que tu aimerais t'impliquer sans t'impliquer.

Qu'elle est ton lien avec le polyamour ? N'est-ce pas facile d'être brut (je le suis aussi parfois) sans justification ? Qui a dit ici que le polyamour servait à résoudre une problématique de couple ? Au contraire, pour que le polyamour puisse s'inviter dans une relation existante sans réflexion de base, il faut que ce couple soit solide.

Je trouve malsain, quand on est deux dans la même galère (parce que c'est aussi la cata pour la personne se découvrant poly), de penser qu'il faut obligatoirement que l'un ou l'autre dicte sa loi, et que l'un profite au détriment de l'autre.

Je crois avoir assez souvent parlé d'équité et non d'égalité. A savoir que tout le monde prenne un nouveau départ, une fois le choc passé et la digestion suffisamment entamée, pour réinventer. Ca se fait à deux, en communication, en adhésion et en accord. C'est un départ vers une nouvelle façon de vivre et dans l'élan d'une philosophie nouvelle, pas avec une dictature comme tu sembles l'imaginer. Je ne peux évidemment parler qu'en lien avec mon vécu, c'est à dire sans l'obsession de la sexualité à tout prix et sans adultère à l'origine.

J'aurai souvent eu envie de communiquer plus sincèrement avec toi, @intermittent, mais ton statut d'invité l'empêche. C'est dommage !

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Discussion : Réparer

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bonheur

le lundi 26 août 2019 à 00h09

penseTrop
Ouch. :-) encore que selon moi la crise de la quarantaine n'est pas une crise de folie passagère, je la vois comme une envie de se débarrasser de tout ce qu'on s'impose qui ne nous correspond pas, et se rapprocher de qui on est vraiment devenu. La majorité de l'âge adulte quoi.

Alors là, je n'aurai pas dit mieux. J'ai vécu exactement la même chose à 38 ans (m'en fous de l'âge) et je te souhaite sincèrement une belle découverte de toi. Moi ça fait 12 ans et tu vois, je regrette presque que pour mes 50 ans, rien d'exceptionnel ne me soit arrivé :-D
En tout cas, chez moi, rien de passager et je m'aime tellement désormais. Ca demande réflexion, temps pour soi, énergie, cogitation (je suis aussi de ceux-celles qui pense trop).
Devient qui tu dois devenir et délaisse ce qui doit l'être !

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Discussion : Relation poly avec un couple - gestion de la ruture

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bonheur

le dimanche 25 août 2019 à 16h52

Bonjour missebene,

Je n'ai aucune expérience de trouple. Toutefois, il s'avère qu'en amour parfois les débuts sont wahoo et qu'ensuite, ça s'étiole. Enfin la relation s'étiole, pas obligatoirement l'amour.

On n'a pas de possibilités de se protéger, je crois. Savoir que ça peut arriver est la seule aide. D'ailleurs si je comprend bien, il n'y a pas rupture, enfin pas explicitement. Il y aurait plutôt éloignement.

Faire la différence entre des polyamoureux qui rechercheraient des liens profonds et pérennes, et des personnes qui profitent de la vie (ce n'est critique, on profite tous de la vie) d'une façon passagère ? Là encore, je pense qu'il n'y a pas de signes anonciateurs… surtout s'il y a une belle implication à l'origine. Savoir également que ça arrive.

Après, ils ont peut-être des préoccupations inattendues dans leur vie, ou autres. Ce n'est peut-être pas dans l'intention de te laisser tomber. Et puis, il arrive qu'un message n'arrive pas à destination, qu'il soit important ou non.

Je n'ai pas de conseils à te donner. Par contre j'ai vécu il y a un an (un peu plus) la disparition d'un amoureux dont j'ai appris plusieurs semaines après qu'elle était volontaire. Plusieurs mois après, j'ai cru comprendre que les circonstances avaient favorisé le manque de nouvelles de sa part. Mais malgré tout, il avait des solutions pour me joindre si besoin, par le biais de ce site par exemple. Il ne l'a pas fait. J'ai été inquiète pour lui durant des semaines, de longues semaines. Bref, c'est du passé. Du coup, cette expérience fait que je comprends. Quand on veut cesser une relation, même si l'on ne peut clairement se justifier, au moins l'indiquer. Ca aide la personne que l'on a aimé à savoir où elle va et ce qu'il en est.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Je nous jette à l'eau

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bonheur

le mardi 20 août 2019 à 15h02

Mon avis n'est que mien. Personnellement, je distingue l'amour que j'ai dans le cœur, et qui est non hiérarchisé ET la place que je peux octroyer à des relations que je nomme secondaire car sans vie commune.

C'est à mon sens utopiste de penser qu'un autre amour n'impacterai pas le "reste" de ta vie et se cantonnerait à devenir un passe-temps en solo. Je ne dis pas que ce n'est pas possible. Juste moi, j'ignore si c'est possible.

Ce qui fait que j'ai une vie de famille et commune avec mon chéri (de vie), c'est que nous avions construit ensemble à la fois notre famille, à la fois notre nid… Mes autres amours, qui sont uniquement affectif (moi j'exclus la possibilité de relations sexuelles rapprochées avec plusieurs partenaires), prennent part dans ma vie. Je reçois, je suis invitée (avec ou sans mon chéri de vie). Je fête mes anniversaires avec tout le monde. Je conçois un "tous ensemble" et celui-ci complique parfois. Mes amours et moi sont là les uns pour moi et je suis là pour eux. Et puis, ils peuvent même être là pour mon chéri. C'est déjà arrivé. Je veux dire par là, penser exclure une personne que l'on aime de l'entièreté de sa vie ?

Je répète, c'est ma vision suivant qui je suis et suivant mon vécu.

Qu'est-ce que l'amour ? Ben d'un amour à l'autre c'est différent. L'évolution fait également que notre amour évolue. Et puis, la vie est mouvance dans sa globalité et en particulier dans son émotionnel. Même avec la même personne, nos émotions varient, alors du coup, … Chercher à définir l'amour me semble impossible. Peut-être qu'une chose : la certitude d'être amoureux-se.

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Discussion : Je nous jette à l'eau

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bonheur

le mardi 20 août 2019 à 14h13

Je suppose que ton compagnon est confronté au fait que tu réalises son ambition. Enfin, si j'ai bien compris, à la base c'était plutôt lui qui était ouvert à des relations plurielles. Si j'ai posé cette question, c'est parce que c'est important, je crois.

Qu'elle était à la base sa conception d'amour libre ? S'offrir des escapades sexuelles ?

Si c'est le cas, il s'aperçoit que son idéal est non seulement faux, puisque ce n'est pas ton optique, mais qu'en plus il va devoir affronter une peur inenvisagée par lui, celle que tu aimes. On va supprimer la majuscule et ne pas lui donner de sens "moral" si tu veux bien.

J'ai fréquenté un certain milieu libertin et je n'y ai rencontré aucune mauvaise personne. Juste, tu dois savoir si tu vas intégrer tes amours extra-conjugaux dans ta vie ou non. Quand on ne se voit qu'une fois pour se faire plaisir sexuellement, l'impact est différent de concevoir un lien affectif important et sur la durée avec la même personne.

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Discussion : Je nous jette à l'eau

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bonheur

le mardi 20 août 2019 à 13h17

Bonjour Personne,

Tu ressens quoi pour ces personnes que tu rencontres ? Il y a uniquement de la sexualité ou tu es amoureux ?

C'est juste un questionnement qui permettra de mieux comprendre ce que tu nommes amour libre.

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Discussion : Jalousie

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bonheur

le mardi 20 août 2019 à 13h11

J'en suis là dans ma lecture. J'ignore si en fin d'ouvrage l'auteure abordera le thème du polyamour ou non.

Toutefois, j'indique que tout ceci me parle. Il FAUT affronter sa jalousie et se REMETTRE EN QUESTION également. Attention, pas se culpabiliser. Mais admettre pour les polyamoureux que l'amour ne remet pas en question, justement. En tout cas, pas l'amour existant.

Il faut en effet être présent, pour soi, pour l'être aimé, pour sortir grandi, ensemble. Si l'on n'insuffle pas une dynamique commune lorsque le fracas tombe sur soi, sur la personne que l'on aime, alors prendre acte que l'amour ne peut perdurer et affronter cette réalité.

Prendre le temps, avoir la patience, oui. Laisser parfois l'opportunité du silence, tout en étant présent.

L'amour et la jalousie ont ce point commun qu'ils nous tombent dessus. Le fracas est différent, mais il est en tout cas révélateur, déclencheur. Autre constat : ce ne sera plus comme avant ! C'est la raison pour laquelle les poly peuvent parler de réinventer le couple. Comprendre une nouvelle naissance et naître est souvent douloureux.

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Discussion : Jalousie

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bonheur

le mardi 20 août 2019 à 13h03

Je lis actuellement un ouvrage sur la jalousie et en voici un extrait :

TROISIEME PARTIE : COMMENT EN SORTIR ?

"Le fracas jaloux génère une douleur particulièrement obnubilante. Dans cette partie, nous allons explorer des pistes pour en sortir. Une précision de taille s'impose s'impose ici : en sortir n'est pas la fuir. Quand on cherche à fuir une douleur psychique, une pensée envahissante, une émotion pénible, on la renforce. On prend aussi le risque de répéter encore et encore les mêmes mouvements psychiques et relationnels, les mêmes choix, car les mêmes causes conduisent aux mêmes effets. Le mouvement juste est d'accueillir la souffrance sans la refuser, de l'observer, de la comprendre, de regarder dans quoi elle plonge ses racines et de quoi elle se nourrit pour pouvoir modifier notre dynamique vers plus de joie, de paix, de bonheur, à terme. En un mot, il s'agit de transformer la catastrophe en opportunité. Notre croissance psychique se nourrit de bonnes choses, mais aussi des mauvaises ; tout peut faire "engrais". Cette attitude est l'un des fondements de la résilience devant l'adversité. Face aux difficultés, dont est forcément tissée chaque toile de vie, nous n'avons parfois qu'une possibilité : décider de la façon de les accueillir, de s'en servir. On peut confirmer des croyances scénaristiques, dans l'amertume, la peine et la colère, ou décider d'observer ce qui se passe pour gagner en conscience et en liberté.

Bien que la douleur se situe, ou semble se situer, dans une relation, la première étape consiste, autant que possible, à s'occuper de soi. Je crains que mon exhortation ne soit un peu illusoire tant la tentation est forte, en l'occurrence, d'aller chercher les réponses chez l'autre, estimant que c'est lui le "mauvais", le "méchant", le "traitre", lui qui a posé des actes, lui qui doit changer, voire expier et payer sa "faute". Nous avons décrit, dans la première partie, le fracas de la douleur jalouse ; il est tellement intense qu'il nous rend impulsifs, nerveux, dans un élan semblable à celui qui peut nous pousser à prendre trop d'antalgiques lors d'une intense rage de dents. Pourtant, agir sans discernement en étant poussés par une souffrance nous amène souvent dans une impasse et nous fait renforcer les nœuds dans lesquels nous sommes pris. Pour démêler un écheveau de laine, il faut de la patience ; c'est la même qui est requise ici. Il s'agit donc, pour sortir le mieux possible du fracas, de remettre tout dialogue profond avec l'autre à plus tard, de manière à identifier le plus possible nos biais de lecture des événements, et… notre part de responsabilité dans ce qui est arrivé. C'est pénible à admettre peut-être, mais nous sommes toujours coresponsables de ce qui se joue dans une relation. Qui plus est, la seule chose que nous puissions modifier et infléchir dans un sens qui nous convient mieux, c'est nous-mêmes. Ce qui peut sembler injuste au premier abord ("Mais c'est lui qui a commis la "faute" !") est en fait la clé de notre liberté.

Chercher à faire changer l'autre - en particulier quand il s'agit de modifier le passé et de demander à cet autre de ne pas avoir fait ce qu'il a fait -, c'est un peu comme dans cette blague où un homme qui veut retrouver ses clés les cherche dans le champ lumineux d'un réverbère alors qu'il les a perdues plus loin, dans le noir : ça ne risque pas d'arriver… Personne ne change sous une impulsion externe, ou alors par adaptation, obéissance ou crainte. Cela ne tient alors pas longtemps, et au fond c'est tant mieux.

Voici donc des pistes qui s'ouvrent pour commencer à comprendre et à traverser la souffrance du fracas jaloux, en amitié avec soi-même."

Références de ce livre, à lire en entier pour en tirer toute la substance : "La jalousie amoureuse : une effroyable opportunité qui vous fait grandir" de Anne Clotilde ZIEGLER

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