Polyamour.info

J-E

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(France)

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Discussion : Projet de film sensitif ' aimer autrement ' & participations recherchées

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J-E

le jeudi 17 juillet 2014 à 12h22

Génial, l'idée!!!
Je vais voir si j'ai de quoi contribuer!

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Discussion : Les mots pour transmettre

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J-E

le jeudi 12 juin 2014 à 20h19

Shamal
Je vais faire ma grincheuse, mais le fait que tu demandes comment "inséminer" l'idée etc. "auprès de personnes qui gagneraient à s'y intéresser", je trouve que ça fait prosélytisme. Et ça me gêne que l'on considère que des personnes gagneraient à s'intéresser au PA, en gros on décide à leur place.

Alors oui, mais non, je me suis assez mal exprimé (faute d'autres mots qui ne venaient pas à ce moment). Je ne suis pas du tout prosélytiste, pas dans ce domaine. "auto-prosélytiste" peut-être, c'est à dire que parmi tous les modèles que j'ai investigué/imaginé/testé effectivement, je place cette notion néanmoins mouvante de polyamour au dessus des autres. Pour moi, moi et moi seul (ego...).

Gcd cerne assez bien ce que je voulais dire.

gcd68
pas dans un soucis de "conversion" mais sans doute dans un soucis d'assumer une identification, qui est sans doute encore floue pour lui.

..... sauf concernant "l'identification floue", a vrai dire. Je pense être fixé, juste... ma différence fondamentale reste l'inexperience (du fait que j'assume si "tôt" cette philosophie -on peut ne pas me croire sur "assumer", libre à vous- et simplement, mon âge (19 et demi).
(addendum: je pense être fixé sur la nature des relations et liens que je souhaite vivre et partager. Ça ne remet pas en cause la notion d'évolution éternelle etc)

Peut-être, me vient-il à l'idée, que c'est aussi dû à l’hermétisme assez flagrant aux relations désintéressées homme/femme chez les jeunes avec qui j'en parle. Hermétisme au sens de "fermé à l’éventualité que peut-être que non, J-E n'est pas en train de me faire des avances mais juste de m'expliquer ce qu'il vit". Je ne sais pas, et cette ambiguité est relativement présente à beaucoup d'autres âges-strates de la vie, me semble.

Dieu
Je peux me tromper, mais je n'ai pas eu l'impression que J-E soit dans une attitude de prosélytisme et à vouloir décider à la place des gens, puisqu'il parle bien d'une une alternative aussi belle, aussi élégante et humaine et aussi enrichissante. Si je dis que Sarah est aussi belle que Chloé, ça veut bien dire que Sarah n'est pas plus belle que Chloé, mais pas moins belle non plus. N'était-ce pas ainsi qu'il fallait comprendre son "aussi" ?

Par ailleurs, s'intéresser au PA ne veut pas dire nécessairement y adhérer. Par exemple, je m'intéresse à l'homosexualité ou au transgenderisme sans être ni homosexuel ni transgenre. S'intéresser au PA, il me semble que ça veut surtout dire connaître le concept, comprendre sa logique interne et sa rationalité propre, examiner les réponses aux objections, et se poser sérieusement la question de savoir si c'est fait pour soi-même. Je connais des gens qui s'intéressent au PA, qui comprennent parfaitement la chose d'un point de vue intellectuel, estiment que c'est une option moralement valable, mais néanmoins ne se sentent pas PA eux-mêmes, mais qui, grâce à la connaissance du PA, ont pu se poser la question sérieusement, et sont donc passés de l'adhésion par défaut au modèle monogame à une adhésion réfléchie au modèle monogame.

Dieu (sacré pseudo. Ou l'inverse ^^), j'aime beaucoup la logique et la rationalité avec laquelle tu présentes les choses,pour avoir mené de mon coté ce même genre de raisonnement avec cette même acuité (du moins, désir d'acuité).

"grâce à la connaissance du PA, ont pu se poser la question sérieusement, et sont donc passés de l'adhésion par défaut au modèle monogame à une adhésion réfléchie au modèle monogame. "

J'ai passé 2h cet aprèm au café, à débattre avec un monogame invétéré pour aboutir à ce même point, qui confirmait la "légitimité" sommes toutes, de certaines monogamies (pourvu qu'elles soient argumentées, consciente et consenties, VRAIMENT des deux côtés. Et qu'on dise pas merde au changement si il se pointe...

Merci pour vos réponses, tous. C'est beau, une communauté.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Les mots pour transmettre

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J-E

le jeudi 12 juin 2014 à 10h25

C'est dur. Très dur. Parler du polyamour et ses variantes.
Résolu à "répandre la bonne parole" sans pour autant imposer mes vues -nos vues, je fais face souvent à l'incompréhension, le dégout, etc etc etc (vous savez de quoi je parle).

Je trouve un peu facile de 'juste' balancer pléthore de liens d'articles très biens sur le sujet aux gens. Or c'est le seul moyen que j'ai pour en parler... bien.
Quels mots utilisez-vous pour décrire le polyamour? A défaut de réussir à convaincre, comment présentez vous votre situation? Comment, sans avoir l'air de prêcher ou convertir, inséminer l'idée qu'il y'a une alternative aussi belle, aussi élégante et humaine et aussi enrichissante qu'est le polyamour, auprès de personnes qui n'en ont jamais entendu parler mais gagnerait à s'y intéresser?

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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J-E

le jeudi 05 juin 2014 à 14h21

Oops, lapsus corrigé...euh, erreur sans implications psychologiques de ma part corrigée, voulais-je dire :-D

Dom
comprendre ce qui a pu t'attirer dans ce type de personnalité et retrouver confiance en toi (parce que là il a manifestement réussi à insinuer beaucoup de doutes... Quand bien même il y aurait du vrai, il y a la manière...)

Je plussoie.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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J-E

le jeudi 05 juin 2014 à 10h52


"Tu as montré des signes d'envies monogames et comme je tenais à toi, comme tout être humain, je me laisse influencer"

Passer du couple libre à la monogamie ne doit pas se faire implicitement*. Et vice-versa par ailleurs. Sinon c'est la naissance du premier non-dit.

Ensuite, je suis la discussion depuis quelques jours et je dois avouer que j'ai beaucoup de mal à avoir la même foi que certains membres dans votre relation ou du moins dans le "bon" qui reste en lui.
Quand bien même vous finiriez ensemble, à nouveau, avec quelle tension ça viendrait? Je vois mal votre période récente de remise en question ( session d'auto-critique qui me semble-t-il, n'a même pas été effleurée par lui) ne laisser aucune trace avant que le moindre détail fasse tout exploser à nouveau.

Mon avis, radical sans doute (et pourtant je suis connu parmi mes amis pour avoir "trop confiance en l'humain" ) est que ce mec est nocif, et même, toxique. Ton addiction (ou amour, je suis confus au lire de tes messages 'montagnes russes' sur ce que tu ressens pour lui) est entretenu(e) entre autre par lui, mais aussi par ta remise en question.
J'pense qu' à un moment, c'est moins les questions qui comptent que les réponses (sinon le cycle risque de durer un peu ^^). C'est à toi de choisir si les choses doivent continuer ou pas.

Évidemment, comme bouquetfleuri (je crois) l'a relevé "facile à dire". Mais la difficulté, comme tout choix, n'est pas un obstacle insurmontable... si? Tu as l'air d'une personne forte et intelligente, qui en plus a pas mal avancé sur le sujet de ta relation avec lui. Il est temps de couper les ponts... ou réattiser tout le schmilblick...

Et non, tu n'es pas folle, on passe tous par ces dédales absurdes quant il s'agit de sentiments :)

(vlà. J'espère ne pas m'être montré trop brut dans mes avis. Bonne chance de tout cœur pour faire les choix à faire)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Ode à la JOIE

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J-E

le vendredi 30 mai 2014 à 15h39

Polyamour + étymologies, mon rêve de passionné de linguistique et d'amours plurielles! <3

Paradoxalement, le trop plein d'amour est parfois... intenable, impossible a transmettre...comme un incendie intérieur impossible a étendre... (et pour certains, impossible fort heureusement a éteindre!)

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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J-E

le vendredi 30 mai 2014 à 15h30

(ce qui suit est mon opinion personnelle vis-à-vis de "l'avenir" que tu évoques. C'est aussi le résultat de mon propre cheminement, mais comme ici-bas tout un chacun quête plénitude et sérénité via des sentiers parfois très différents... je n'attend pas que tout le monde partage cet avis. Puis je le pave au fur et à mesure, mon sentier )

La tristesse est nécessaire mais ne signe pas la mort ni une paraplégie sentimentale sur le long terme. Bien entendu, c'est le point sur lequel un travail sur soi s'avère vital. Si la jalousie est malsaine (je la trouve illégitime, mais ne la condamne pas), la tristesse en revanche fait partie à mes yeux des sentiments "purs", primitifs, primordiaux...
La taire serait une erreur. S'y lover, aussi.
Là où ça rejoint cette idée d'avenir, c'est à travers la notion de projection. Plus on se projette, plus la chute est dure. Mais qu'est ce qui cloche alors? Parce que comme tu relève, "construire sans construire" est paradoxal.

gcd68
Pour moi, l'amour n'a aucune fin. Et aimer une nouvelle personne n'enlève rien à mes autres amours, que j'ai encore, ou non un contact concret. L'amour reste en moi. Même s'il y a rupture, le lien ne se rompt pas.

Cet état d'esprit dénoue déjà un peu ce nonsense. Comment y accéder?
Tu étudies la psycho, tu n'es donc je suppose pas étrangère au terme "individualisation" de C.G Jung?
C'est ce qui (je répète: pour moi, pour ma conception elle aussi en construction) me semble essentiel afin accepter l'idée qu'une rupture ne signe pas ... une fin. Se (re)trouver soi-même correspond dans ma compréhension du psychanalyste à accepter une certaine "auto-suffisance" (pas au sens péjoratif) de soi; Qui n'exclut pas de se compléter d'autrui, limer nos idées/idéaux/affinités/etc aux siens.
Point central du polyamour: la confiance en soi. Qui, contrairement à la définition classique un peu mainstream (désolé Gdc, un autre angliscisme :-D ) n'est pas "connaitre ses atouts" seulement, mais aussi "accepter de n'être pas doté de tous les atouts". Je digresse un peu... tout ça pour dire que "s'auto-suffire" (berk) soulage beaucoup l'esprit quand survient la rupture. (pas au sens de l'ego surdimensionné où bute toute flèche portée à l'amour-propre, hein! j'insiste sur l'autosuffisance comme synonyme de confiance lucide et éclairée en soi!)

"tout à fond au jour le jour sans avoir peur de la fin" je trouve ça à la fois pas bête, si le cheminement a réellement été fait des deux cotés... Autrement, c'est une voie royale pour justifier une partie du traitement qu'il inflige a ses conquêtes...

Donc, "construire sans construire"... à mon avis, oui et non. C'est une question de moments dans la vie, de situations, de personnalités...
Comme d'hab: il faut avant tout avoir la vigilance pour se regarder en face et savoir ce que NOUS voulons. Pour ne pas commettre de bévues et s'engager auprès d'une personne moins claire avec elle-même...
(et ce forum démontre que les gens clairs existent! :-D )
Cet homme a plutôt l'air de subir ses sentiments que de les polir et canaliser. Mais n'ayant qu'un aperçu lointain via tes textes, je voudrais pas juger sur "si peu".

Je suis plus jeune que toi et je me sens vaguement gêné de balancer ce pavé aux relents quelque peu ... moraliste? Désolé si le ton parait ainsi, l'intention derrière n'est pas du tout la même.

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Discussion : Regards croisés sur l'érotisme et la sexualité tout au long de la vie ☺

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J-E

le vendredi 30 mai 2014 à 15h02

Y'aura-t-il une retranscription vidéo publiée? :)
(pour ceux qui ne peuvent pas venir)

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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J-E

le vendredi 30 mai 2014 à 13h33

Et espères-tu intimement que son éventuelle remise en question puisse aboutir à vous ensembles à nouveau?

Je suis loin d'être un psy mais il semble avoir une attitude vaguement perverse (sans vouloir coller des étiquettes partout), à créer cet espèce de balancement circonspect entre ce qu'il fait, et dit faire au nom de l'amour libre.

(+) pour Siesta aussi!
Ses attentes contradictoires ressemblent aux miennes il y a mettons, un an de cela, avec ma première relation longue (deux ans et demi), où partagés entre ce que je vivais, et mes idéaux, j'ai beaucoup blessé celle que j'aimais (mais c'est du passé, je ne veux plus de ce contrat tacite d'exclusivité absolue).
Je m'avance un peu peut-être, mais certaines personnes adooooorent s'écouter se plaindre et se faire du mal en provoquant eux-même leurs déboires, quitte à emporter dans leur chute le cœur des autres pourvu que ça fasse d'eux des sortes de "martyrs". Peut-être que ton ami versait là-dedans?
J'espère que tu seras apaisée par la psychanalyse!

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Discussion : Et chez les jeunes?

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J-E

le vendredi 30 mai 2014 à 12h37

Du coup ma blague sur les pokémons sonne très mal après lecture de l'article.
Mais je sais d'office que je ne me rattache pas à ce bord; Après, comme pour tout: garder les yeux ouverts, sait-on jamais! On peut (surtout nous, les hommes, je pense) très vite verser nos pulsions dans nos idéaux et devenir, sous couvert d'épanouissement personnel... des salauds.

Et j'ai une haine assez féroce (ou de la pitié non raffinée?) de ceux qui pratiquent la vision 'pokemons' cis-évoqué. Des Don Juan avec comme armes, les jolis mots que sont polyamours et liberté.

gcd68
La création du lien est pour moi privilégiée car lui seul peut permettre une vrai pérennité de la relation et que je puisse vivre ce lien dans de bonnes conditions.

Seulement, je ne veux pas me dire que je me sert du polyamour, ni de mes relations secondaires pour assouvir un besoin. Intellectuellement c'est possible, mais dans mon coeur, il y a obligatoirement plus, beaucoup plus, énormément plus.

Ca résume les craintes sur moi-même qui naissent de mon âge et mon inexpérience sommes toutes. Ou plutôt... Les craintes que ceux à qui je parle de polyamour projettent sur moi (sans être du tout dépendant du regard d'autrui, je m'interroge néanmoins selon le reflet qu'il renvoit).

En fait, je sais que je ne me "sert" pas de l'argument polyamour pour assouvir mes besoins, j'en suis intimement persuadé. Je parlais du trop plein d'affection à donner, et c'est plutôt là que le bât blesse. Souvent, les gens ne comprennent tout bonnement pas que l'amitié ne suffit plus et que c'est la cause de la "carence" affective entrainée. (mais on en revient à cette discussion sur la culpabilisation du pluri-amour par la société...)

P.S: Je suis a dire vrai, passionné par la vidéo-ludie, ses univers et la philosophie qu'on peut en extraire, mais ça me semble pour le coup, une culture assez générationnelle. Et pour ma part, les livres sont completés par ça :-D

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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J-E

le vendredi 30 mai 2014 à 12h22

Pour les liens directs vers les fils de discussion que Gdc68 suggère:

/discussion/-Rf-/Amour-et-Responsabilite/

/discussion/-Rh-/Amour-et-Gratitude/

/discussion/-Rg-/Amour-et-Respect/

/discussion/-Rd-/Ode-a-la-JOIE/

(Que j'avais lu avant même de m'inscrire a dire vrai :-D )

CLM, ton histoire me saisit particulièrement parce qu'elle incarne beaucoup des craintes que j'ai pu avoir / peut avoir en fait, moi qui suis de l'autre bord (le mec qui se réclame poly -a priori- et s'effraie dans les faits, peut-être, de ne pas tenir).

Après... Je rejoindrais volontiers l'avis "ça le fait fantasmer voilà tout", pour avoir observé ça chez un camarade avec qui je débattais souvent de l'aventure libre. Il a blessé en profondeur deux filles, par sa jalousie maladive qu'il ne canalisait pas. Et donc qui ne suivait pas ses idéaux. Ton expérience me fait penser à ça. Et sans vouloir sonner trop radical, le petit taunt* final, "je n'étais pas jaloux, tu m'as rendu comme ça" fait très 'orgueil blessé' d'un gars qui n'accorde en premier lieu pas ses violons avec lui-même.

(* le taunt, c'est une provoc', je me rend compte que c'est pas forcément une expression utilisée par beaucoup de monde ^^)

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Discussion : Et chez les jeunes?

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J-E

le jeudi 29 mai 2014 à 22h16

Sans vouloir verser dans le hors-sujet (et surtout, parce que c'était vraiment juste une blagounette :-) ), les pokemons changent de forme (évoluent) après avoir atteint une certaine expérience. Les combats sont parallèles à ce principes, et pas directement lié (certains personnages du jeu, ou certains joueurs réels même ne combattent jamais sinon quand c'est obligatoire pour avancer dans l'histoire). Ce jeu est sommes toutes Darwinien (en accéléré).
Si les enfants sont bassinant, je comprend qu'on puisse avoir ces jeux en horreur. Cependant, ce sont de formidables invitations au voyage (contre toute attente).

LuLutine
C'est pas parce qu'untel a évolué à telle vitesse que tel autre doit faire pareil, ou inversement parce que tel autre va plus lentement qu'untel doit ralentir.
De mon point de vue, le contraire serait se faire violence.

J'agrée de même.

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Discussion : Et chez les jeunes?

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J-E

le jeudi 29 mai 2014 à 20h59

Whaou, plein de réponses! :D
(et oui, j'aime lire, ça tombe bien :-D )

Alors...
J'ai noté sur un feuillet les points sur lesquels je souhaitais revenir, désolé donc pour l'aspect "liste".

Vivre ensemble // aspect sexuel
--> Mon message était assez confus; je pense concevoir (dans ma mesure, comme je dis -mais bon, on est qui on est a tel ou tel instant de sa vie-) les milliers de potentiels que recèle le terme 'polyamour', et pas juste ceux que j'ai évoqué, donc, la vie sous le même toit, et l'aspect sexe. J'aurai peut-être dû préciser que je me suis pas mal informé entre l'internet et les témoignages et docu qu'on peut trouver. Pour vérifier, tout d'abord si ce que je ressentais était réellement une affinité avec le polyamour ou juste les hormones (délicieux parasites).

Pas de schéma stricte ici!
--> Ah mais oui j'ai bien compris ça aussi. C'est ce qui rend les fils de discussion aussi charmant aussi, le foisonnement d'histoire, de variables et d’expériences.

Carl Jung disait un truc sympa, critiquable mais pertinent , qui rejoint l'argument de l'âge = se connaitre. "La vrai vie commence a 40 ans. Avant, c'est de la recherche".
Alors soit. Je serai un égotiste chercheur jusqu’à mes quarante balais. ... J'ai personnellement tendance à voir ça comme une quête sans fin, avec une progression plus resserrée à la fin. Je pense savoir qui je suis actuellement. Mais j'exclue pas d'évoluer (j'ai tout de même grandit avec Pokémon...).

Et oui, le "à ton âge..." revient souvent. Mais je trouve ça un peu creux. Oui, "à mon âge", mais qu'y puis-je? Comme je disais plus haut, j'accorde de l'importance à l'évolution, et j'essaie (pas toujours aisé) de garder les yeux grands ouverts sur ça, pour continuer à... être a jour sur moi-même (ça fait une occurence très élevée de "je, j' et moi", m'en excuse).

Pour finir, je me sais depuis très jeune assez "lyrique", concernant l'amour. Découvrir le polyamour et me rendre compte que ce n'était pas interdit (juste mal vu) d'aimer plusieurs personnes à la fois a beaucoup apaisé ce "trop plein" d'affection que je ne pouvais pas épancher.

(MERCI à tous pour vos réponses très fournies!)

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Discussion : Amour libre & Ego : De la différence entre celui qui pratique l’amour libre par idéologie, et celui qui le pratique parce qu’il veut baiser.

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J-E

le jeudi 29 mai 2014 à 20h13

Aaaarh, en tant que "jeune" (donc techniquement boosté aux hormones -a presque 20 ans, je sais pas quand le "flux" se calme) c'est ce que la plupart des personnes (de mon âge) à qui j'évoque le polyamour me répondent. Que c'est un argument pour coucher, que j'y pense pas vraiment, et (grand classique) que j'ai juste jamais expérimenté le VRAI amour.
Et le déni est effectivement assez destructeur auto-destructeur même. Avant de découvrir les communautés autour du polyamour, quand le concept tournait dans ma tête en boucle, qu'est ce que j'ai pu m'en vouloir... C'est ma façon de penser? Ou c'est juste mes hormones qui me trouvent un prétexte de baise? J'imagine que le seul moyen d'être sûr au bout d'un long cheminement intérieur, c'est de décider qu'on est polyamoureux, pas juste en chaleur.

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Discussion : Et chez les jeunes?

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J-E

le jeudi 29 mai 2014 à 12h30

Je m'en vais lire ça de suite! :-)

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Discussion : Et chez les jeunes?

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J-E

le jeudi 29 mai 2014 à 00h27

Bien le bonjour/bonsoir à tous, je me présente, "jeunot parmi les baroudeurs", j'ai 19 ans et demi bien frappés et deux ans et demi "d’expérience" (dans son humble mesure) du couple; Ou disons... deux années et demi d’expérimentation de la vie amoureuse (lycée puis fac) exclusive et fidèle. Révolue, cette relation m'a amené a repenser complètement ce qui depuis déjà des mois me taraudait: la bienséance du modèle "classique". Du libertinage aux open relationships, j'ai fini par croiser la route du polyamour à travers Les Fesses de La Crémière.

Alors voilà, je mène (dans mon humble mesure cette fois) une sorte d'enquête auprès de la jeunesse (mettons 16 - 20 ans) sur la vision du polyamour dans ces âges là (qui rappelons le, sont souvent juste le sortir d'une enfance aux modèles calibrés par Disney et la société en général, sur le couple. Prince charmant & Co!). Je bâtit ma recherche et pondrait, sans doute, une discussion là dessus à l'occasion!

Là où dans vos eaux (j'ai l'impression, peut-être erronée, que les adultes sur ces sites dédiés au polyamour ont pour beaucoup entre 25 et la quarantaine, cinquantaine, peut-être?) le polyamour est assez aisé a "appliquer" dans la vie matérielle -vivre a trois sous un toit, a quatre etc-, comment pensez vous que ce bel idylle dont nous nous réclamons prend sens chez les plus jeunes? (Ceux qui comprennent le polyamour et l'accepte. Je parle pas des libertins ni des âmes perdues dans leur propre sexualité; enfin, on sait tous que le polyamour c'est pas ça. Pas juste ça).

Voilà voilà quelles sont vos pensées sur ce modèle pour ceux qui ne vivent pas 'ensembles' à cause de leur situation de "jeunes"? :)

(et les 'moins jeunes' sont tout autant invités à répondre)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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