Polyamour.info

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La Queue-en-Brie (France)

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Discussion : Apero Infini Cœur

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Kallista

le jeudi 30 mars 2023 à 18h30

Ça a l'air cool !

Par contre j'ai vu plusieurs partages de cet événement, notamment sur WhatsApp et sur Facebook, et il y a deux adresses données différentes...
Ici Les Deux Parisiens, ailleurs I.B.U, 20 cour des Petites Écuries.

Quelle est la bonne version ?

Message modifié par son auteur il y a 2 ans.

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Discussion : Quelle sorte de polyamoureux êtes-vous ?

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Kallista

le dimanche 25 mars 2018 à 16h34

O Axe - VITESSE : A quelle vitesse créez vous des connexions/relations, en général ?

Fluide - Plutôt rapide dans la formation de liens affectifs et/ou sexuels.
Croissant - Formation de liens affectifs et/ou sexuels de façon délibérée/réfléchie.
Statique - Lent dans la formation de liens affectifs et/ou sexuels.
.
Pas facile de répondre là-dessus, plusieurs cas de figure se sont présenté, de la relation qui s'est construite lentement sur plusieurs années de fréquentation à celle qui démarre sur les chapeaux de roues après un coup d'un soir qu'on a finalement envie de faire perdurer...
.
O Axe - STRUCTURE : Comment décririez-vous la structure de votre relation poly idéale ?

Ouvert - Les gens vont et viennent à volonté formant des "polygroupes" qui consistent en des relations dyadiques (ce qui lie 2 choses) individuelles.
Réseau - Les gens se connectent souvent socialement avec des métamours. Une démarche du type « apprendre à se connaître » est généralement proposée dès le début d’une nouvelle relation avant de faire partie du groupe élargi.
Fermé - Approbation des membres existants nécessaire avant qu’un nouveau membre soit autorisé.
.

.
O Axe - ATTITUDE : Quel est le niveau d'intrication souhaité avec des partenaires et/ou métamours ?

Indépendant - Préfère que chacun ait ses propres occupations avec ses propres partenaires.
Communautaire - Aime faire partie d’un groupe socialement connecté de temps en temps.
Familial - Partage prioritairement le temps et/ou l’espace avec les partenaires et leurs métamours.
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L'idée de faire partie d'un groupe connecté de temps en temps est aussi séduisante. Mais je privilégie l'indépendance.
.
O Axe - NIVEAU D’INTIMITÉ : Quel niveau d’intimité souhaitez-vous avec les autres ? Possibilité de choisir plus d’une réponse.

Sexuelle - Se connecte avec les autres par le partage de l'intimité physique. Émotionnelle - Se connecte avec les autres par le partage des sentiments. Activités et expériences partagées - Se connecte avec les autres par le partage d'expériences et le temps passé ensemble.
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Dépend beaucoup de la personne, de ce dont on a envie, de ce qui se présente. Ça peut être plutôt l'un ou plutôt l'autre, voir la totalité des points cités...
.
O Axe - PRIORITÉ :

Hiérarchique - Priorité est donnée à la préservation de la/des relation(s)s primaire(s) existante(s).
Pondéré - Certaines relations sont prioritaires sur les autres, mais c’est ouvert aux changements comme l'ajout d'une relation primaire supplémentaire, etc
Egalitaire - Engagé à ne pas faire passer une relation en priorité sur les autres.
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Les circonstances amènent à prioriser certaines relations, dans mon cas. Et si ces circonstances sont amenées à changer, la "hiérarchie" peut aussi.
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O Axe - SATURATION DES RELATIONS : Quelle serait votre nombre de relations idéal ?

Carton plein - Entièrement satisfait de relation(s) en cours. Préfère les relations aux sorties/rencontres ponctuelles.
Ouvert aux opportunités de se connecter - Ni fermé à la formation de nouvelles relations, ni en recherche active, mais se fermer aux opportunités serait restrictif.
Recherche active de nouveaux partenaire(s) - Vous cherchez de nouvelles connexions indépendamment de la situation actuelle en terme de partenaires. Toujours ouvert à de nouvelles rencontres et découverte
.
Dépend fortement des périodes/de l'état d'esprit. Il arrive que je sois en recherche active, il arrive aussi que je me sente "saturée" et ferme complétement la porte. De façon générale, je suis plutôt ouvertes aux opportunités intéressantes qui se présentent.
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O Axe : INNÉ OU ACQUIS

Né Poly - Est sorti de l'utérus câblé pour de multiples connexions. Être monogame ne serait pas naturel.
Poly par choix - Poly est logique, et c’est un style de relation souhaitable pour une multitude de bonnes raisons. Peut parfois entrer dans une relation monogame.
Mono ou poly - Heureux d'être ouvert soit poly ou mono, en fonction des circonstances de la vie, si le partenaire actuel est ouvert à poly, etc.
.
Je ne dirais pas être née poly mais en tout cas c'est effectivement ce qui m'est le plus naturel et je n'ai pas forcément l'impression de l'avoir installé comme un choix - même si le fait de transformer une relation monogame relevait bien d'un choix
.
O Axe - CIRCULATION DE L'INFORMATION

Confidentiel - Pas envie d'entendre parler des activités des autres partenaires et/ou d’avoir des informations sur la/les relation(s) dans lesquelles ils sont impliqués avec les métamours, sauf autorisation explicite à l'avance.
Pertinence - Pas besoin d'avoir tous les détails, mais vous souhaitez voir partagé des informations personnelles pertinentes.
Transparence - Application de la libre circulation des informations sur toutes les relations et les partenaires impliqués, et qui sont à l'aise avec ce partage entre métamours.
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Erf, ça dépend. De façon générale, j'aime mieux savoir ce qui est pertinent, ni plus ni moins. Mais selon le niveau d'intimité, de confiance, d'investissement... cela peut être différent. J'attends pas forcément de mon compagnon le plus intime qu'il me parle de tout, mais ça se fait assez naturellement. Et pour les relations les moins investies, les plus distantes, ne pas avoir d'information sur ses autres relations ne m'est pas inconcevable non plus.
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Axe - FORMALITÉS :

Détaillée -Vastes accord /contrats couvrant toutes les éventualités.
Général - Accord sur les grandes lignes.
Court terme - Accord temporaire seulement.
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Temporaire aussi dans le sens où on revient dessus de temps en temps... mais sinon, plutôt accord sur les grandes lignes.

C'était chouette, ce petit questionnaire :-)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Kallista

le samedi 10 février 2018 à 23h10

Acajou
J'ai l'impression que tu cherches le conflit.
Alors que je partais plutôt dans l'idée d'un soutien mutuel.

Si nous ne sommes pas interchangeables, où est la partie commune qui permettrait l'empathie possible ? Nos vécus sont différents ou nos réactions sont différentes ? (ou les deux ?)

Déjà on est empathiques sur le fait qu'on n'a pas d'empathie envers l'un et l'autre. Du coup on se comprend ou on ne se comprend pas ? Les questions que tu m'as posées c'est pour m'aider ou c'est pour toi ?

Savoir ce que les autres voudraient, ben moi ce que j'ai compris de ton rapport au consentement c'est que tout soit dit explicitement avant et agir que s'il y a oui. Et effectivement ne pas embrasser quelqu'un par surprise, par exemple. Merci j'ai déjà donné, et "elle" aussi. Cela dit le cas que j'ai pris c'est pas le tien, j'ai pris exemple d'une femme supposée qui me vraiment sauterait dessus, auquel cas je n'aurais pas grand doute sur ses envies.

Toi est-ce que tu penses honnêtement manquer d'empathie ou en avoir trop et ne pas le gérer ? Parce que bon dans tout ça il y a souvent une carapace face à des souffrances (aussi bien pour toi que pour moi d'ailleurs)...

Et d'ailleurs je ne suis pas vraiment certain que ça soit le "premier.e venue.e désigné.e", mais là dans la discussion présente, on a un point de vue un peu opposé, il y a de quoi se poser des questions sur le pourquoi du comment on se fritte. C'est fou.

Parce que je ne suis pas d'accord avec toi ?

Lire que "refuser une interaction" est un manque d'empathie, et qu'il y a là de quoi en faire un reproche, oui, ça me fait réagir.

Ce qui permet l'empathie n'est pas le vécu commun avec autrui, mais notre capacité à entendre et comprendre son sentiment, à s'y identifier. Il n'y a pas forcément besoin de connaître ou vivre l'expérience pour comprendre l'émotion. Tu en as toi-même conscience lorsque tu appelles à l'empathie d'autrui tout en isolant ton vécu des expériences des autres.

Plus que de mon propre rapport au consentement, il est surtout question de choisir ses actions en fonction de ce que l'on sait du rapport au consentement d'autrui. Ce qui implique à minima un échange au préalable. Tu ne peux pas tomber sur quelqu'un en croisant les doigts pour que son rapport au consentement ne rejette pas cette forme d'action puis te dédouaner et le lui reprocher quand il s'avère qu'en fait, ce n'était pas le cas.

Je n'ai pas compris l'histoire de cette personne qui te sauterait dessus, à quel moment y faisais-tu allusion ?

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Kallista

le samedi 10 février 2018 à 20h57

Acajou
Mon empathie elle est morte depuis longtemps. Je trouve ça un peu facile la position passive "je ne prends surtout pas de risques, je ne me mouille dans rien, c'est pas de ma faute, je n'ai rien vu rien entendu". Même pas un mot sympa, même pas de compassion, rien, même quand je parle d'actes criminels que j'ai subis. Dans le meilleur des cas on ne me dit rien, sinon on me fait la morale, ou on me culpabilise.. Donc j'ai envie de les faire souffrir jusqu'à ce qu'ils/elles expriment de l'empathie envers moi.

Tu t'es interrogée sur les raisons pour lesquelles j'accepte des actes comme ça et pas elles par exemple ?

Si elle a vécu pire que moi en termes de rejet, ben ça me rend triste, mais je n'en ai jamais rencontré. Pire que moi sur d'autres sujets que le rejet, oui, mais en général j'écoute et j'essaye d'apporter mon aide.
Les gens qui ont un vécu similaire ne me rejettent pas, puisqu'on se comprend et se soutient mutuellement. En général on se repère rapidement, elles ne se plaignent pas pour le consentement, elles montrent qu'elles sont en attente de quelque-chose, elles montrent un regard affectueux et désireux, ou un abattement, une solitude.
Si elles ont été autant rejetées que moi, elles voudront la même chose, se câliner au milieu de la nuit, elles vont réagir positivement à ce que je ferais, ou l'avoir déjà fait elles-mêmes. Elles vont même insister pour avoir ce qu'elles veulent, et tenter des trucs quelque-soit mon consentement, pas besoin que ça soit plus clair ni formalisé que ça, il n'y aura aucun doute.

Et moi je trouve ça particulièrement facile de faire de nos souffrances la responsabilité du premier venu qu'on aura désigné, de reprocher à d'autres l'absence d'empathie là où on en manque davantage, et de s'imaginer savoir qui a vécu quoi selon sa façon de réagir.

A nouveau, nous ne sommes pas interchangeables, tes réactions te sont propres. Tu ne peux simplement pas prétendre savoir ce que d'autres voudraient dans des circonstances similaires aux tiennes.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Kallista

le samedi 10 février 2018 à 16h01

Acajou
Non, ça dépend du ressenti de chaque personne.

Mes compagnes pouvaient me réveiller au milieu de la nuit pour me demander quoi que ce soit, une crise de panique, ou même me violer si elles voulaient, j'étais là pour elles.
Et même si je n'ai pas toujours envie, ce n'est pas grave, je ne leur en voudrais pas.


Kallista
Je ne suis pas bien sûre de comprendre ce passage. Tu veux bien expliciter ce que tu dis ici ? Parce que je vois pas tellement en quoi on pourrait ici qualifier la compagne de l'auteur du post d'à la fois victime... ET agresseur ou coupable.


Il arrive souvent que des femmes victimes d'agression culpabilisent en se disant "j'ai porté une robe", ou "je suis sorti tard la nuit" etc..ce qui est à mon sens pas une raison, mais elles peuvent se sentir coupables pour ces raisons-là.

Sinon personnellement je vis le rejet comme une violence, ça me fait beaucoup plus souffrir que de me faire toucher le corps. Parce que ça a débuté dès l'enfance, parce que j'avais une surdité, parce que j'ai subi trop d'abus, de violence et d'isolement social...pour plein de raisons, et je pourrais reprocher à une personne qui me rejetterait de manquer d'empathie, et de ne pas se rendre compte de la chance qu'elle a de ne pas avoir vécu tout ça.
Après j'entends bien qu'elle le vit comme une agression, ça lui appartient, je n'ai rien à dire, mais j'ai le droit moi de mon côté de ressentir les choses différemment, et que ça soit également entendu.

Comme dit Siestacorta plus haut, à un moment, il est nécessaire que ce soit formalisé. Tu ne peux pas compter sur les autres pour réagir comme toi sous prétexte que pour toi, ce n'est pas hors limite. Les gens ne sont pas interchangeables, regarder ce qu'ils vivent, ressentent et expriment sous le prisme de ce que tu vis, ressent et exprime ne te permet justement pas d'entrer en empathie avec eux. Ce qui est un comble quand c'est ce que tu choisis, par contre, de leur reprocher.

Le concept du sommeil... c'est d'être inconscient. Une personne endormie n'a pas les moyens de dire oui, ou de dire non.

" Mes compagnes pouvaient me réveiller au milieu de la nuit pour me demander quoi que ce soit, une crise de panique, ou même me violer si elles voulaient, j'étais là pour elles. Et même si je n'ai pas toujours envie, ce n'est pas grave, je ne leur en voudrais pas."
dans cette citation tu poses quelque chose qui, justement, n'est plus un viol. Tu parles d'actes que tu acceptes, qui ne sont pas hors limite pour toi "ce n'est pas grave, elles peuvent si elles veulent, ça ne me dérangerais pas tant que ça". Il est important de faire cette distinction avant de chercher à comparer quoique ce soit.

Ensuite tu pars du principe qu'une personne qui te rejette "manque d'empathie" (pour ne pas s'imposer des choses dont elle n'a pas envie ?) et "de ne pas se rendre compte de la chance qu'elle a de ne pas avoir vécu tout ça"... qu'est-ce que tu en sais ? Tu n'acceptes le "non" d'une personne que si elle a connu un vécu similaire au tien ? Que se passe t-il si, si on cherchait à faire une échelle de la souffrance, il s'avérait qu'elle avait vécu "pire" que toi ?

Et même si ce n'est pas le cas, une personne qui a été "épargnée" de tes souffrances doit-elle se retrouver à ta disposition pour compenser ton vécu douloureux ? A quel moment est-ce qu'il te paraît légitime d'imposer cette forme de responsabilité à quelqu'un qui ne t'a jamais rien demandé ni jamais choisi de s'engager à quoique ce soit envers toi ? Où est l'empathie, la tienne, dans ce schéma ?

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Kallista

le vendredi 09 février 2018 à 19h15

bidibidibidi
Si tu relis son témoignage, à chaque refus explicite exprimé sur l'instant il arrête. Par contre, c'est irrespectueux, maladroit et insistant (ce dernier point est certainement le plus gênant). Mais non, à mes yeux, il n'a pas franchit la barre de l'inacceptable. Ou, du moins, le fait qu'il ait franchit cette barre est sujet à discussion. On est dans une zone grise pour moi.

A chaque refus explicite donné sur le moment, oui. Pour autant, ce ne sont pas les seuls dont elle lui a fait part, que ce soit par le fait qu'elle ait posé vouloir dormir, ou par les discussions qui ont suivi la première nuit racontée. Quand elle exprime être mal à l'aise vis-à-vis des gestes qu'elle a subi, elle exprime bien un refus qui ne l'a pas empêché de reproduire les événements. La zone n'est pas grise du tout.

(Et on ne le dira jamais assez, mais une personne inconsciente/endormie n'est pas consentante...)

Acajou

L’agression elle est surtout dans cette confusion mentale, dans cet espèce de brouillard où on ne sait pas si on est coupable ou ou pas, si on est victime ou agresseur, et bien souvent ce sont les deux, et ce autant pour elle que pour toi.

Je ne suis pas bien sûre de comprendre ce passage. Tu veux bien expliciter ce que tu dis ici ? Parce que je vois pas tellement en quoi on pourrait ici qualifier la compagne de l'auteur du post d'à la fois victime... ET agresseur ou coupable.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : [Avignon] Le désir, le sentiment amoureux : quelles relations ? - Vendredi 10 février 18h au samedi 11 février 18h30 2017 ☺-COMPLET-

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Kallista

le lundi 23 janvier 2017 à 11h50

Sera t'il possible de vous demander un compte rendu ? ^^

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : [Paris] Goûter Poly décembre 2015

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Kallista

le mardi 08 décembre 2015 à 18h58

Merci ! A samedi ^^

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Discussion : [Paris] Goûter Poly décembre 2015

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Kallista

le lundi 07 décembre 2015 à 18h38

Bonjour !

Cet événement est-il maintenu ? Y a t-il une page facebook ouverte pour ?

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Discussion : Polyamour et vie professionnelle

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Kallista

le jeudi 15 octobre 2015 à 23h23

J'ai deux collègues que j'ai mis au courant de cet aspect de ma vie. L'un complétement par "erreur", et l'autre par choix - elle m'a semblé être une personne ouverte, avait eu des réflexions intéressantes sur le couple, bref, ça a été assez spontané et naturel de lui raconter un peu.
A côté de ça, j'essaie de ne pas trop en parler. Notamment parce que mes collègues sont, en grosse partie, des hommes qui ont déjà fait preuve de sexisme devant moi et que mon compagnon principal étant un collègue, je ne tiens pas à ce que le bruit court - on aurait vite fait de le cataloguer d'une façon qu'il n'apprécierait pas, et il ne tient pas à ce que ça se sache de toute façon. Même si aujourd'hui, "avoir plusieurs meufs" ce serait perçu comme "trop la classe" par ses collègues au vu de la mentalité.
Du coup, même si je me laisse le droit de donner mon avis et de réagir quand j'entends des choses qui m'interpellent, je ne réponds pas aux questions concernant ma vie intime - ou alors en omettant une partie de la vérité (oui, le mec que tu as vu c'est bien "un" copain, et oui, c'est pas celui dont je t'avais parlé, mais non non non y a rien de bizarre là dedans). Je les laisse dans un "flou artistique" et me sert de mon image assez "sage" pour faire passer le tout comme si de rien n'était. Ça marche pas trop trop mal, étant donné que le sujet reste suffisamment tabou pour que personne n'ose de questions plus frontales - auxquelles je ne répondrais pas de toute façon.
Là où c'est cool, c'est que du coup les deux collègues au courant sont de super bonne volonté quand il s'agit de me dire "fais gaffe, lui il a comprit un truc comme ça", "fais gaffe, sur ton facebook t'as laissé passer ça" ou "fais gaffe à tel ou tel collègue, il est connu pour colporter les ragots". Leur en parler m'a permit de découvrir en eux aussi bien des alliés dans la confidence que des amis.
Un jour ou l'autre, je pense que ça finira par se savoir. Mais comme il a été dit un jour par ici (ou en café poly, je sais plus), on a aussi tendance à oublier la capacité des gens à s'en foutre royalement. ;)

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Discussion : Mono-bashing

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Kallista

le lundi 02 mars 2015 à 21h26

Cabosse : je pense bien que la vie de mono est pas plus "facile"ou sécurisante que la vie de poly. :)
C'est pas une question de "qui c'est qui a les plus gros problèmes perso", finalement, mais plutôt de "y a t-il des gens prêts à entendre tes problèmes ?". Et là, bah, je vais me baser sur du perso mais j'avais plus de facilité à me confier quand j'étais encore dans un mode mono (et j'ai le sentiment que cette sensation est plutôt partagée parmi les polys). Et pourtant, mes confidents n'ont pas changé entre temps.
C'est d'autant plus flagrant sur le web, d'ailleurs..

Par contre, je suis pas d'accord sur le fait que les monos n'ont pas tendance à étaler leurs problèmes, ça dépend. Tout comme chez les polys, d'ailleurs. C'est plus une question de personnalité que de préférence exclusive, pour le coup.

LuLutine, tu me rassure, je me demandais, du coup...

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Discussion : Mono-bashing

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Kallista

le lundi 02 mars 2015 à 15h31

ScottBuckley
" - Elles & illes n'ont pas de 'cafés monos' pour exprimer librement leurs questions & problèmes personnels, tout simplement, " (ScottBuckley)

Hélas non : des personnes dites " monos " qui voudraient parler de leur vie intime dans un café classique pas spécialement ' bienveillant ' (ex. : le café du coin, bar PMU, etc.) risquent de rencontrer beaucoup d'incompréhensions, de préjugés, de bruits, de tables voisines moqueuses, voire d'insultes et de pains à la figure s'ils & elles osent exprimer des doutes sur leurs couples, s'illes parlent de mensonges, d'adultères, de désirs extérieurs, etc.

Dans un café " classique " , la norme veut que les jugements et les préjugés soient libres de t'éclater à la figure (ou pas), il n'y a pas de règles pré-définies de ' bienveillance ' .

Mais merci malgré tout à toi Apsophos pour ton humour ;) ,
et côté bières, je n'aime que les artisanales, avec un + si elles sont locales (+)
(celles du supermâché me semblent souvent fades, sans saveur, dignes de la multinationale "unilever" )

J'ai quand même le sentiment que les monos ont bien plus de "lieux de paroles" possibles que les poly.
C'est sur que débarquer dans un PMU et balancer tes problèmes de couple est risqué, mais cela que tu sois mono ou poly : ce n'est pas le but de l'enseigne, les gens que tu y croises ne s'y sont pas rendus dans le but de blablater autour de ta vie de couple.
Maintenant, des lieux prévus pour cela, il y en a, et ils sont souvent des lieux de dialogue plus favorables aux monos qu'aux polys. Que ce soit les forums sur le net, ou les rendez-vous à thèmes (sur le même principe que nos rdvs/café/goûters poly - oui, oui, ça se trouve aussi en mode mono !).
Sans même parler du fait que, ben ouais, autour de la machine à café au taff c'est quand même plus facile de dire "J'ai des soucis en ce moment avec mon conjoint" que "J'ai des soucis en ce moment avec meS conjointS".

Pour les règles prédéfinies de bienveillance, je les sens utiles côté poly justement parce qu'on est une minorité, qui aborde un sujet "inhabituel", et que face à ça même la personne la plus respectueuse du monde peut avoir quelques maladresses. Alors bien sur, des jugements chez les monos il y en a. Mais ils n'ont pas en plus le "handicap" de toucher à quelque chose que peu voient/connaissent/comprennent.

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Discussion : Besoin de conseils...

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Kallista

le samedi 28 février 2015 à 12h19

Merci à tous.

Les choses vont mieux, se tassent un peu. :)

J'essaie de garder une attitude optimiste et ma bonne humeur, la communication passe bien mieux ainsi.
Voilà, voilà... merci pour la compassion et les conseils :)

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Discussion : Besoin de conseils...

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Kallista

le mercredi 25 février 2015 à 13h13

Je viens vous voir aujourd’hui en mode très, très mauvaise poly et surtout très mauvaise « amoureuse », mais pour une fois j’aimerais étaler une réaction à chaud, avant de l’édulcorer inconsciemment.

Bon, je viens d’avoir une bonne grosse dispute pas du tout constructive avec mon amoureux « historique ». Ça a commencé par une demande qu’il me refusait, ce à quoi j’ai demandé des explications (sans pour autant ne pas accepter son refus, mais peut-être – sans doute, ne l’a t-il pas comprit ainsi). Simplement parce que la demande en question me paraissait plutôt « soft » vis-à-vis d’autres choses qu’il a accepté récemment avec beaucoup de bonne volonté et d’aisance. J’ai voulu qu’il m’explique, parce que je ne comprenais pas la raison de son refus, et que ça m’a inquiété (qu’est-ce que ça cache ? un malaise plus profond que je n’ai pas su voir auparavant ?). Bref, cette demande d’explication ne lui a pas plu. Peut-être l’a t-il ressenti comme une demande de justification, comme une demande « d’excuse ». Je ne sais pas. La dispute a donc commencé ainsi.

Et… Bon, ben, on en a chacun pris pour son grade, j’imagine que lui-même doit marmonner dans son coin en se sentant incompris, pas écouté, tout ça, tout ça… Mais je n’ai pas ses ressentis. Et, pire encore, dans l’état dans lequel je suis je n’ai plus envie de les écouter. Bon, ça me rend pas fière du tout. Je culpabilise de pas être capable, en tout temps, d’être à l’écoute, d’être attentive, d’être rassurante. Et d’un autre côté, là, pour le coup, je lui en veux. Parce que j’ai eu le sentiment, durant cette « conversation », qu’il avait une conscience exacerbée des efforts qu’il a fait (et il a raison ! je l’en félicite, j’en suis même très fière et reconnaissante) mais que les miens passent complètement à la trappe. Que je suis égoïste, que je suis un peu la meuf qui lui pourrit la vie depuis des mois.

Et pire que tout niveau culpabilité, ce sentiment d’être passé d’une cage à une laisse. De voir la liberté, de l’avoir là, sous mon nez, mais de toujours dépendre de quelqu’un d’autre pour l’obtenir. Et je sais que c’est monstrueux de penser ça alors que oui, évidemment, il aura toujours son mot à dire sur certaines choses, je le comprends, l’accepte (du moins en partie – je vais pas me leurrer, il y a certains trucs où j’ai du mal) et lui permet, justement, de me dire à quel moment il a besoin de donner son avis. Et qu’en plus, ben ça, il ne le comprend pas, ne le voit pas, considère que c’est « facile » pour moi de mettre ce que je ressens de côté pour vivre en fonction de ses sentiments à lui.

J’ai peut-être tout foiré, en fin de compte, je m’y suis peut être mal prise dès le début.
Bref, je suis fatiguée. J’ai envie, un moment, de vivre les choses pour moi, sans être dans la recherche de son approbation, sans être dans l’angoisse de son incompréhension, d’en faire « trop » pour lui.
Et ça me met mal, parce que oui, des efforts il en fait et que, oui, c’est une période vachement difficile pour lui. Que j’en ai plus que conscience. Et que ça aussi, ça me pèse, ça me fait culpabiliser, ça me fait peur, aussi. Peur de pas surmonter, peur de le perdre, peur qu’il n’arrive pas à voir au travers de mes actes à quel point je l’aime.

Pfiouh, ce que ça fait du bien.

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Discussion : Compte-rendu du café poly du 27 janvier 2015 à La Cantada

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Kallista

le vendredi 06 février 2015 à 11h59

Merci beaucoup pour ce compte rendu et pour l'ajout !

Pratique aussi quand on arrive tellement en retard qu'on loupe presque tout x).

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Discussion : Besoin de conseils...

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Kallista

le mardi 03 février 2015 à 13h58

Ah ? Possible. J'étais dans un tel état de lassitude quand je l'ai écrit que j'ai sans doute mal choisis mes mots.

Oui, pour évolution je pense plus particulièrement aux limites qu'il m'a demandé de respecter "pour l'instant, le temps que je sois plus à l'aise". Les limites, en fait, qu'il a conscience de surement vouloir voir changer lui-même dans le futur. Pour le reste, on verra bien, tous les deux, ce qui devient acceptable et ce qui reste inacceptable... ;)

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Discussion : Besoin de conseils...

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Kallista

le mardi 03 février 2015 à 13h20

remi, oui, aussi, certainement. A voir avec le temps...

polpolp, il y a des amis communs, des pas communs, des qui sont devenus communs au fur et à mesure des années...

Oh mais il ne s'agit pas d'obliger mes amis à quoique ce soit, en fait. Quand je sens une résistance, je n'insiste pas. Certains ont d'eux-même abordé l'idée d'une rencontre, d'où ma réflexion à ce sujet. Mon premier message n'avait pas pour but de vous demander par quel moyen imposer une conversation ou une rencontre non-désirée à mes amis, il s'agissait simplement de partager mon ressenti suite à certaines réactions que j'ai eu récemment.

De même que je ne me plains absolument pas des limites imposées par mon compagnon, ni de son comportement, puisque comme je l'ai dis, je comprends très bien qu'il a besoin d'être rassuré, de prendre son temps, et qu'il préfère me laisser gérer les conversations qui tournent un peu "mal". Notamment aussi, surement, parce que j'ai plus de facilité à trouver les mots sur ce sujet que lui (et qu'il n'a clairement pas envie de se prendre la tête). Il n'y avait aucun reproche à son égard dans mon message, au contraire.

D'ailleurs, il a à deux reprises entreprit lui-même d'annoncer l'évolution de notre couple à des amis, sans que je n'intervienne dans le choix de le faire ou pas. Et quand ça a mal tourné, j'ai pris le relai. Et ça, ça ne me dérange pas plus que ça, je sais très bien ce que pense mon compagnon, il ne me voit pas comme ce fameux monstre de cruauté et a bien compris quelle avait été ma "souffrance" à moi dans toute cette histoire. Non, c'est juste que toutes les critiques, toutes les réactions jugeantes, tout ça, ben c'est difficile à encaisser, à digérer, surtout venant de personnes qu'on aime, qu'on connait bien, et avec qui on a traversé bien "pire" auparavant. Alors qu'on pensait qu'ils nous connaissaient, et que malgré les années, ben ils arrivent plutôt facilement à nous considérer comme de "mauvaises" personnes, simplement parce qu'on a fait un choix qui n'est pas le leur.

Je ne sais pas comment tu avais interprété mon premier message, mais merci de ta réponse :).

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Discussion : Besoin de conseils...

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Kallista

le mardi 03 février 2015 à 10h40

Merci beaucoup pour vos réponses !

PolyGone, c'est exactement ça. Les gens se taisent ou changent de sujet, même ceux qui, à la base, avaient eu une bonne réaction. C'est frustrant, il y a des choses que j'ai envie de partager, avoir des conversations légères entres copines me ferait beaucoup de bien, mais quand je m'y essaie, je suis finalement toute seule à papoter x)...
Tu as raison, l'essentiel est qu'à côté de ça, mon couple semble résister au choc ! C'est très gentil de ta part de m'avoir adressé ce petit signe, cela fait du bien au moral :)

Nurja, ne t'en fais pas, cela fait "du bien" de voir qu'on est finalement pas si seul que cela :)
J'imagine qu'au fur et à mesure que je ferais des rencontres poly, je me perdrais un petit moins dans cette sensation de solitude.

Il faut peut être aussi que j'accepte ne pas pouvoir parler de tout avec tous mes amis, qu'il faut que je garde une part des choses pour moi.
Ce qui m'inquiètes, c'est que s'ils réagissent ainsi autour d'une discussion ou le polyamour n'est qu'une idée, qu'un concept, un nouveau mot sur notre relation, comment réagiront-ils le jour où nous choisirons de venir les voir accompagnés de quelqu'un d'autre que notre partenaire habituel ? :/

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Discussion : Besoin de conseils...

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Kallista

le lundi 02 février 2015 à 21h00

Petit coup de déprime ce soir…

Récemment on a bien avancé. Mon compagnon semble se faire franchement bien à cette « nouvelle vie » et accepte rapidement des choses que je ne pensais pas le voir accepter un jour.
Malgré que les limites posées pour le moment sont « trop restrictives » à mes yeux, ce qu’il sait, je ne force pas les choses et le laisse prendre ses marques quitte à les faire évoluer plus tard.

En fait, entre nous deux, tout va plutôt bien – si ce n’est du coup un certain déséquilibre entre ce qu’il impose et ce que j’impose. C’est seulement quand on en vient à en parler autour de nous que ça se dégrade. Nous en avons discuté avec nos amis les plus proches. Il y a eu toutes sortes de réactions, de la très positive à la très négative, et dans ce dernier cas je suis vite passée pour un monstre de cruauté, qui cherche à faire sciemment souffrir son compagnon.

Dans ces situations, mon compagnon préfère éviter l’ « affrontement » et s’en aller. Je me retrouve donc seule à nous défendre (enfin, à me défendre serait plus exact). Je comprends très bien qu’il a encore du mal à assumer, j’en ai discuté avec lui, contrairement à moi qui ai presque envie de le crier partout, il préfère rester discret.

Seulement ça finit par me saper le moral de voir que ses difficultés à lui sont parfaitement comprises (jusqu’à le plaindre de choses dont il ne se plaint pas) alors que les miennes sont ignorées, incomprises, voir moquées.

Et que même du côté des réactions les plus positives, en parler reste difficile, même quand il s’agit de partager de la joie.

En fait, je me sens hyper seule.

Voilà. Si vous avez des témoignages sur le sujet… je suis preneuse :)

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Discussion : Mardi c'est Poly - Paris - 27 janvier

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Kallista

le mercredi 21 janvier 2015 à 10h46

Merci Shamal, c'est tout à fait ça, on aurait voulu entendre les expériences de chacun, ceux qui en parlent, ceux qui n'en parlent pas, ceux pour qui ça s'est appris sans qu'ils en parlent, et dans ce cas précis quelle réaction avoir, etc...
Et aussi les difficultés qui peuvent (ou non) être rencontrées pour faire évoluer sa carrière.

Merci PolyGone ! Nous aussi ce sera notre premier "Mardi c'est Poly". :)

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