Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : Intimité et relation avec les autres amours

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Siestacorta

le mardi 20 février 2018 à 23h50

MargueriteV


Concernant les cadeaux biensûr vous avez raison. Je sais que c'est une façon de m'envoyer un message de générosité (...) je ressens sa culpabilité et ne sait pas très bien comment la rassurer.

Hello. Comme Magentademars, je souligne que ça se passe pas si mal !

Quand elle te dit qu'elle se sent la maîtresse... Oui, il ya sans doute un culpabilité. Et les cadeaux et cette remarque même sont faits pour sortir de la case "adultère"... Pourquoi est-ce que ça parait si insistant ?

Il peut y avoir le malaise d'une situation qui est pas simple à assumer dans certains environnements sociaux. Elle peut être comme toi dans l'impression d'ambivalence, et elle peut se sentir "cachée". Moins radicalement que le sont en général les maîtresses, mais pas assumée non plus, parce que les mots et les gestes pour ça ne sont pas intégrés.
D'où ta pertinence quand tu cherches des mots à mettre sur les relations, ça compte aussi pour elle.
Les cadeaux sont donc peut-être une façon de faire exister sa relation à tes yeux, pas seulement pour toi, mais aussi pour elle, pour contredire le jugement moral que porte la société sur les relations "extra-conjugales".
Bien sûr que ta générosité en cadeaux n'est pas équivalente, parce que tu es l'amoureuse historique, donc tu as une légitimité que tu n'as pas à concrétiser autant qu'elle.

Autre point : elle ressent peut-être que tu n'accroches pas avec elle. Elle ne se sent pas forcément blessée, mais elle veut te faire plaisir à sa manière. Pas forcément pour vous rapprocher malgré toi, mais pour combler un fossé... Elle n'a pas trouvé d'autres moyens. Et elle n'a pas à en chercher, à la base, vous pouvez être cordiales sans être ultra-copines.
Si je suis dans le vrai, elle peut avoir besoin d'être rassurée. Cherche lui des qualités et valorise-les, peut-être que si elle se sent, si ce n'est appréciée, reconnue elle cherchera moins à compenser ?

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamoureuse heureuse ou malheureuse ?

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Siestacorta

le mardi 20 février 2018 à 15h21

hinatea24
Gabriel est toujours là, c'est lui mon amoureux depuis deux ans et demi. Mon compagnon ne voulait pas le connaître au départ. Depuis peu, ils se connaissent, je ne sais pas si ils deviendront amis, mais les premiers échanges se sont bien passés, ce sont des hommes civilisés et intelligents, normal, ce sont les miens :-) .

Signe très encourageant !

hinatea24
Pour ce qui est des cafés polys, j'y pense aussi, nous ne pouvons aller à celui de Bordeaux ce vendredi, mais il y en aura bien d'autres !

Ca peut vraiment être aidant, entendre des histoires à laquelle on peut comparer les notres, pouvoir s'adresser aux personnes (pas forcément le faire, juste se dire "ok, c'est vécu par des vrais gens, c'est pas seulement des histoires que je me raconte).

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Polyamoureuse heureuse ou malheureuse ?

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Siestacorta

le mardi 20 février 2018 à 12h28

hinatea24
Je dis tout, je ne cache rien.

Culpabilité vs frustration.

Mais je vis aucune de mes deux relations sereinement. Avec mon compagnon, je culpabilise de lui faire du mal, du coup, je m'interdis de vivre plus avec mon amoureux, et je suis frustrée.
Quel dilemme !

Et vous, comment le vivez-vous ?

Bonjour !

Avant tout, je te félicite, tu fais un parcours amoureux pas simple, et tu es tombé sur des gens qui tentent de t'y accompagner, tu as su explorer tes besoins, et pour l'instant rien ne me semble rédhibitoire. C'est pas idéal d'après ce que j'ai lu, mais c'est déjà quelque chose. Si ça devait s'arrêter aujourd'hui, il faudrait pas pour autant cesser de valoriser que ça ait eu lieu...

Je n'ai pas vécu de situation de polyacceptation, c'était à chaque fois des personnes volontaires qui ont été concernées.
Mais je peux avoir une certaine empathie pour ce que tu racontes...

D'abord, la culpabilité, ça sert à rien, certes, mais c'est humain ; on peut d'ailleurs la ressentir (et même plus fortement) dans des situations encore plus favorables, indépendamment de ce qui est accepté ou pas.
Je pense qu'elle peut recouvrir d'autres peurs. Par exemple : "mais si je me permet ça, ya pu de limite, je risque de faire n'importe quoi" et dans ce cas, on culpabilise d'avance pour faire avec ce qu'on a déjà transgressé, par l'acte ou par la pensée.

Et puis tu es une femme. D'accord,ça c'est pas un scoop. Mais ce que ça implique très souvent, c'est que dans une vie de femme, jouir de plus de liberté de mouvement que son compagnon, c'est pas encore un modèle valorisé par la société. Les gens et toi-même pouvez vous faire une image de toi critique, "pour vivre comme ça elle a peut-être un problème". Elle en a pas, en vrai, mais à force d'y croire c'en devient un.

Par ailleurs, dans ton témoignage, il y a un poly-acceptant. Et si je relis tes posts antérieurs, ce compagnon n'était pas parti pour une perspective poly, même s'il a proposé la non-exclusivité. Ca crée un genre de déséquilibre de vertus, un comportement qui semble altruiste face à un autre qui semble égoïste. Ce qui est au minimum partiellement faux : ton compagnon a fait quelque chose pour lui-même, à savoir garder une relation avec toi, et tes émotions montrent que tu te soucies pas seulement de toi-même, et que tu peux prendre des décisions qui ne te satisfont pas directement.

Toutefois, dans ton post initial, je lis le début de l'histoire "qui débouche pas sur du couple avec les inconvénients" , puis qui revient après.
C'est le signe des sentiments forts que tu avais pour lui, cette histoire qui a changé de forme dans le temps. Et une part de toi se dit peut-être "si Jeff avait voulu d'un couple, c'est avec lui que je vivrais" : si cette posture existe, elle peut te mettre en délicatesse par rapport à ton compagnon, une partie de la culpabilité ce serait de pas être toi en équilibre dans tes besoins et attentes. Je te dis pas que ça ferait que tu n'aimes pas ton compagnon, mais que le regret d'une vie imaginable peut précéder les remords dans la vie de maintenant.

Dans tes posts, je crois qu'il n'est pas raconté si ton compagnon et ton amoureux se connaissent ? J'ai peut-être pas fait attention ? Mais si tu as la possibilité de parler "à trois" avec eux, ça peut peut-être aussi vous faire toucher ce qui reste à faire.

Le "déséquilibre" avec un.e polyacceptant.e... C'est pas grave en soi, on a des échos qui disent que ça peut finir par bien se passer. Si les intérêts de chacun pour ce choix ne sont pas symétriques, ils peuvent se rejoindre, et le polyacceptant peut avoir ses bénéfices... s'il les assume (celui de rester en relation avec quelqu'un, celui de se sentir fort d'ouvrir ce champs de possibilités, celui de vivre sa vie de personne (pourquoi pas la vie de quelqu'un de casanier qui n'aime que les personnes dynamiques)).

Mais c'est quand même une situation particulière, et une communication insuffisante peut mettre les relations à mal. En gros, il faut que toi et ton compagnon trouviez, ensemble et séparément, la façon positive de voir votre choix de vie.
Il ya peut-être des livres qui peuvent aider, pas forcément sur le poly d'ailleurs.
Je pense aussi à la CNV. En soi c'est pas une baguette magique, mais ça ouvre sur une capacité de tenir compte de chacun et de proposer quelque chose de concret pour avancer...

Une autre idée : tu peux (vous pouvez) chercher aussi à aller dans des café poly. Ca n'est pas non plus la garantie de trouver des solutions en kit, mais à force d'écouter et de voir d'autres gens raconter en vrai les bas et les hauts de cette façon d'aimer, on se repère mieux, on assume mieux son propre choix de vie (même s'il peut finalement être de revenir à quelque chose de plus traditionnel).

Voilà.
Hésite pas à te raconter plus, car visiblement tu prends beaucoup sur toi : c'est un peu normal parce que tu es une relation pivot dans ta situation ; mais tu as la possibilité de te confier ici, où généralement domine la bienveillance, et aussi de partager avec tes relations le travail à faire pour que chacun s'y sente bien.

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Discussion : Café du 19 février

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Siestacorta

le lundi 19 février 2018 à 13h32

Je ne sais pas si @tsampa t'a répondu, mais sinon, essaie de le relancer, en MP et/ou sur le forum, à partir du fil dédié.

Attention, pour les MP, vérifie bien la partie "filtrée" et les spams de ta messagerie, ça peut tomber là...

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Discussion : [Rennes] Nouveau Café poly : poly-pop#1 (au bar Le Synthi). Février 2018.

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Siestacorta

le lundi 19 février 2018 à 01h21

artichaut
Vous êtes combien, en général, à Paris ?
Si vous êtes trop faut peut-être faire des café poly spécifiques (par arrondissement, poly-confirmés, poly-débutants, poly-ceci, poly-cela…) ?
pas.

Ben en début 2017, le "grand" café, ça descendait pas en dessous de 70, et pour ce qu'on m'en dit, ça augmente.

Donc oui, avec ceux avec qui j'en ai parlé, on a évoqué des idées de se spécialiser un peu...
Ya déjà 3 dates régulières à Paris, pourtant : un "grand" café qu'on pourrait réformer, un café à 30 max qui priorise les débutants, et un apéro plus informel (qui devient pic-nic aux beaux jours).

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Discussion : [Rennes] Nouveau Café poly : poly-pop#1 (au bar Le Synthi). Février 2018.

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Siestacorta

le dimanche 18 février 2018 à 20h16

Merci pour ce CR détaillé !

Ya pas mal de trucs intéressants.
Yen a d'autres que je sens moins transposables, notamment à cause de l'affluence...!

Ceci-dit, les tours de parole, ça peut bien se passer, en petit groupe - ya effectivement, d'un côté, ceux que ça stresse d'attendre, de l'autre, ceux qui sont contents parce que quand c'est leur tour, c'est pas celui d'un autre, et qu'ils préfèrent que ce soit organisé de dehors plutôt que par eux-même.

Autre chose : faire donner les prénoms mais une fois les petits groupes formés, ça pourrait pas être plus rapide ? C'est à dire, ça donnerait cet effet "je participe", et ça fait que les gens se souviennent un peu, parce qu'à partir de 10 personnes, les prénoms... Déjà moi avec deux ou trois je galère...

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Discussion : [Rennes] Nouveau Café poly : poly-pop#1 (au bar Le Synthi). Février 2018.

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Siestacorta

le dimanche 18 février 2018 à 12h35

@artichaut : tu peux expliquer comment tu lances les petits groupes ? C'est combien, un petit groupe ?

Je ne vais plus souvent aux café poly parisiens, mais déjà quand je participais à leur organisation, on avait un problème de saturation par le nombre, qui favorisait les grandes gueules et les habitués au détriment des autres.

Comment ça se passe ?

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Besoin d'échanger pour comprendre

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Siestacorta

le jeudi 15 février 2018 à 02h06

Ben...
- elle a déjà quatre amoureux, ça prend du temps, et elle priorise ce qui est déjà en route pour elle
- elle sait pas forcément quoi faire, dans un sens amical ou dans un autre. Je n'étais évidemment pas là lors de votre soirée flirt... Mais c'est évident qu'elle s'en fout pas, sans pour autant en être forcément à un "point de rencontre" entre vos deux vies amoureuses. Et c'est quelque chose d'assez difficile à dire à quelqu'un qui déclare être "amoureux" depuis des années ! On sait qu'on va blesser, et on a parfois pas le courage de blesser tout en voulant demeurer quelqu'un qui mérite l'amour qu'on nous a montré... Oui, c'est un peu égoïste derrière l'intention de pas faire mal, mais c'est humain, je crois.

Bon. Par défaut, moi, je resterais sincère et disponible, et je lâcherais prise pour pas trop morfler par déception. C'est mon caractère, pas forcément un conseil, ya peut-être des gens plus fonceurs qui feraient autrement.

Mais dans le fond, tu as quand même eu raison de lui montrer tes sentiments.
Je connais pas ta vie ou ton âge, mais une partie de ton histoire, à certaines époques de ma vie, j'aurais pu aussi en tirer une forme de confiance.
Ca t'en apprend sur toi, par ailleurs.
Ca fait un peu mal, mais ça peut te grandir aussi, plus tard. Dans Walking Dead, ya une citation d'Ovide qui trainait : "“Perfer et obdura, dolor hic tibi proderit olim" : sois patient et fort, ta douleur d'aujourd'hui te servira demain" (à peu près, en fait je traduis surtout la trad anglais de la citation :-) )

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Comment en parler ?

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Siestacorta

le mardi 13 février 2018 à 10h24

Merci à toi de ton attitude ouverte...
Et tu sais, même si on a facilement un parti-pris, au fond le but n'est pas tellement que des monos devienennt poly-acceptants ni même poly, mais que les gens trouvent le moyen de dialoguer et de faire leurs choix en connaissant le mieux possible des tenants et aboutissants, des trucs sur lesquels ici on se posera par expérience certaines questions plus facilement.
Bref... Donne des nouvelles à l'occasion :-)

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Présentation

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Siestacorta

le mardi 13 février 2018 à 10h19

hello.

le forum recueille des témoignages et débats qui s'organisent autour du sujet du polyamour. Beaucoup d'infos "basiques" sur le polyamour sont disponibles sur cette page (lien vers la page en question), ensuite chaque sujet et chaque participant a ses particularités...

Généralement, c'est plus des échanges riches, en beaucoup de lignes, que des petites discussions qu'on pourrait avoir sur une messagerie ou un chat.

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Discussion : Besoin d'échanger pour comprendre

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Siestacorta

le lundi 12 février 2018 à 21h51

Leydeq-
Merci à tous de vos témoignages, celà m'aide beaucoup. Mais j'avoue que le pas serait plus facile à franchir si la liste n'était pas si longue de son côté.

La liste de quoi ? De relations ?
Sachant que :
Un, deux ou quatre mecs,
- à la base elle te plaît, telle qu'elle est
- la non-exclusivité, c'est quelque chose qui t'es pas spontané, ça veut dire soit du taf, soit renoncer à ce qui ne peut pas te convenir
- elle est bien dans le choix qu'elle fait, et que ce soit avec toi ou un autre, elle pourrait avoir des fois 4, des fois 0 amoureux... )
le nombre, ça change pas grand chose au fond, si ? Une fois qu'on admet la non-exclusivité, le nombre n'est important que par rapport à la disponibilité dont chacun a besoin pour se sentir en relation.
Il pourrait n'y en avoir qu'un autre, mettons pour l'exemple, un type qui a déjà une relation fixe mais qui resterait longtemps en relations avec elle, tu crois que tu serais moins affecté en sachant ça ?

Je cherche pas à te faire choisir ce qui ne serait pas bon pour toi. Et t'as la chance que le choix se présente, si tu parcours le forum tu verras plein de témoignages de gens qui ont du poser tout ça une fois que leur relation existait depuis longtemps.

Après, peut-être qu'elle est pas intéressée, hein, elle est bien avec toi mais c'est pas parce qu'elle est poly et qu'il y a eu ce moment un peu ambivalent qu'elle se lance dans des relations amoureuses. Les polys ne sortent pas avec tous les gens qu'ils apprécient... Donc bref, ce que je veux dire, c'est que tu fais bien d'en parler ici, mais en parler avec elle pour te faire une idée précise, ça vaut le coup (si tu te sens cap à rester en amitié après avoir renoncé... Ce qui mérite aussi d'être, hm, décanté).

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Discussion : Besoin d'échanger pour comprendre

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Siestacorta

le dimanche 11 février 2018 à 23h42

J'ai une réaction similaire à celle d'artichaut... S'il y a déjà 4 personnes, il faut aussi un peu voir quelles relations elle a avec.
Le polyamour ne signifie pas que toutes les relations sont équivalentes ni comparables à des relations de couple, donc parmi les quatre, il peut y avoir plusieurs situations, plusieurs rythmes et plusieurs intensités.

Elle peut mentionner ce nombre pour dire "ben vu que t'es mono, autant te prévenir de la concrétude des choses".
Et comme elle te câline en partant, ça peut être un signe qu'elle est ouverte pour offrir des possibilités à chaque relation... mais comme elle sait que toi, quand t'en entames une, tu lui donnes le statut de "relation super sérieuse exclusive avec tout le toutim" (d'autant qu'elle te connait depuis longtemps) elle reste au seuil de la proposition de relation, quoi... C'est poly et poli de sa part !

Donc, si je me trompe pas sur sa façon d'agir, ce sera possible d'en parler parce qu'elle peut trouver quelque chose à faire de plus dans votre lien, elle fait ça déjà dans d'autres cas, c'est à toi de voir si tu saurais t'attacher sans l'attacher elle.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Siestacorta

le dimanche 11 février 2018 à 00h08

Acajou
Mon empathie elle est morte depuis longtemps
(...)
Même pas un mot sympa, même pas de compassion, rien, même quand je parle d'actes criminels que j'ai subis. Dans le meilleur des cas on ne me dit rien, sinon on me fait la morale, ou on me culpabilise.. Donc j'ai envie de les faire souffrir jusqu'à ce qu'ils/elles expriment de l'empathie envers moi.

J'ai envie de répondre que tout est dit, là, non ?
Si tu peux percevoir cette souffrance au point de la chercher, alors, bonne nouvelle : ton empathie n'est pas morte. Sers-t'en pour autre chose qu'obtenir des faveurs, et t'auras plus de chances d'arriver à des relations épanouissantes.
Je te le souhaite, vraiment, même si depuis le temps... Bref. J'ai dit ce que je pensais, le reste sera redondant.

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Discussion : Angoisses

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Siestacorta

le dimanche 11 février 2018 à 00h02

Ben toute la discussion d'un coup, c'est rare qu'il y ait un effacement...
Par contre, tu peux utiliser un pseudo, ajouter ou enlever un enfant par rapport à la réalité, nommer une ville qui n'est pas la tienne... Bref, brouiller un peu les critères de reconnaissance.

Par ailleurs, tu peux corriger donc effacer tes propres messages après coup. Et demander aux gens, dans un sujet d'intro, de ne pas citer tes témoignages trop exhaustivement.

Ca fait déjà pas mal de points garantissant de l'anonymat. Pour la dépakine, tu peux aussi dire "problème avec un produit pharmaceutique indispensable", ça suffira sans doute à comprendre des conséquences.

Enfin, pour la partie intime de l'histoire, beaucoup de témoignages se ressemblent, ici... Beaucoup de monde se retrouve dans des situations similaires. Le forum ayant une certaine ancienneté, l'histoire n'en sera qu'une parmi d'autres. Pour toi elle est super reconnaissable, pour pleins de gens qui s'intéressent au sujet sans vous connaître, elle est familière.

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Discussion : [Rennes] Nouveau Café poly : poly-pop#1 (au bar Le Synthi). Février 2018.

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Siestacorta

le samedi 10 février 2018 à 13h06

Pense à créer et poster l'évènement sur FB, ou fais-le poster par des membres du groupe... Ca amène du monde.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Siestacorta

le samedi 10 février 2018 à 12h41

LeaBridou
beaucoup n'ont pas cette chance d'un adulte bienveillant et peuvent toute leur vie , se sentir assaillis par cette peur de ne plus être aimé, de ne plus être considéré comme quelqu'un de bien , quand ils sont confrontés à leurs erreurs. Du coup la culpabilité prend trop de place pour arriver à entrer en empathie avec leur victime. Parce que la souffrance prend toute la place.

Merci pour ça. Je devinais un peu ce genre de mécanisme dans pas mal de situations.
Après, il reste un chemin (qui je crois peut être gratifiant) pour se déculpabiliser sans se déresponsabiliser ou transférer trop de responsabilité sur les autres...

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Siestacorta

le samedi 10 février 2018 à 11h52

Acajou
Non, [le consentement d'une personne endormie] ça dépend du ressenti de chaque personne.

Non, parce qu'on ne peut évidemment pas exprimer un oui ou un non en dormant. Donc le consentement n'a pas lieu à ce moment là, mais avant. On peut en discuter après un évènement, mais en pratique, la personne éveillée doit avoir pas mal de clés avant de toucher la personne endormie.
Et dans l'histoire évoquée, le consentement n'a pas été donné, ça n'avait apparemment pas été discuté en amont, puis quand ça l'a été, c'était pour dire une souffrance et poser une limite.
Ca dépend pas de qui a posé la limité ou de ce qu'elle a ressenti, toute personne qui n'aurait pas dit d'avance "c'est ok, et ça le reste là tant que je ne dis pas l'inverse" ne nous offre pas de consentement.
Avoir pensé d'avance "oué mais y en a qui veulent bien" n'est clairement pas un sauf-conduit : la question mérite d'être posée, la limite mérite d'être prise en compte. C'est ce qui se passe après qu'on ait posé la question du consentement, qui varie selon les gens, pas le fait qu'il y ait une question.

Acajou
Sinon personnellement je vis le rejet comme une violence, ça me fait beaucoup plus souffrir que de me faire toucher le corps.
(...) et je pourrais reprocher à une personne qui me rejetterait de manquer d'empathie, et de ne pas se rendre compte de la chance qu'elle a de ne pas avoir vécu tout ça.

Tu pourrais ressentir un rejet comme une violence.
Je pense que c'est dit comme une généralité, et que l'idée devient encore plus sensible dans le rapport affectif ou sensuel entre toi et une femme. Et qu'avant même l'idée de "rejet", on parle d'un "non", tout court. Là, ce que je lis, c'est la continuité non=rejet=violence.

Donc, oui, tu peux ressentir ce que tu veux, en parler si ça t'aide à avancer, écouter si il y a une réponse (et accepter qu'il n'y ait pas de débat quand la personne ne le souhaite pas).

Mais " reprocher" cet échange à l'autre ? Croire que ça change quoi que ce soit à la validité du non ? Qu'exprimer ce "ça me fait mal que tu me dises non, arrête de me faire mal comme ça", ça amène plutôt un "oui" de quelqu'un d'empathique ?
La personne devrait penser que la violence que tu as ressentie avec un "non" compte plus que de se préserver de ce qu'elle ne souhaite pas vivre ?

Non.

(la suite du message appartient à une discussion plus globale que j'aimerais ne plus avoir, idéalement. Je répète ou reformule des choses déjà dites à Acajou, à l'écrit et un peu à l'oral. Je ne devrais pas, je vois là une énergie dépensée pour pas grand chose. Bon là j'en ai, exceptionnellement.)

J'entends bien la souffrance, je pense que tu dois la travailler, j'entends aussi qu'elle devient colère à un moment ; et visiblement ce process est déjà en place avant les rencontres et les échanges mal vécus : si ta blessure compte tant dans les relations, le soin et la prévention dépendront toujours plus de toi que des gens que tu fréquentes, surtout quand tu prends des initiatives. Tu peux en prendre, mais si tu sais d'emblée que lorsqu'elles ne te mènent pas où tu désires, tu vas reprocher un rejet et ta souffrance à l'autre, tu (vous) laisse pas assez d'options valables, et surtout très peu à la personne avec qui tu vas interagir.

Si les autres, et en l'occurrence c'est important, les femmes, en disant juste pas "oui" à un rapport avec toi commettent une faute que tu peux leur reprocher et deviennent dès lors des "agresseuses par défaut", c'est que les rencontres et échanges sont abordés d'emblée dans un déséquilibre dangereux.
Pour toi si tu le dis je le crois, pour elles j'en suis encore plus certain.

Tu sembles faire le choix d'assumer ce déséquilibre de départ... Mais tu aurais le choix d'un rétablissement et de chercher le moyen de mettre tes attentes et besoins d'attention au même niveau que ceux des autres ; tu ne les rendrais pas responsables de ce qu'ils ne t'offrent pas.

Brefffff. On peut discuter du consentement, explorer avec l'autre comment il a lieu avec lui - c'est fait pour.
Mais dire qu'il y a des situations où on peut le zapper ou pas trop s'en soucier même après coup, ça n'en fait pas quelque chose de vain, puisque ça ne dépend pas seulement de ce que pense une des personnes impliquées. Agir avec une idée d'un consentement tout relatif, ça réveille ou engendre des souffrances, et des rapports de force brutaux.
Et même certains rapports de force peuvent être consentis, c'est bien l'intérêt de connaitre ses besoins, ceux de l'autre, et de les exprimer. Le consentement, c'est poser des non pour créer les meilleures occasions de dire oui.
On. Y. Perd. Rien.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Siestacorta

le samedi 10 février 2018 à 00h23

bidibidibidi
Si tu relis son témoignage, à chaque refus explicite exprimé sur l'instant il arrête. Par contre, c'est irrespectueux, maladroit et insistant (ce dernier point est certainement le plus gênant).
(..)
On est dans une zone grise pour moi.

La part grise est dans le titre : il parle de la fatigue et il était pas vraiment "conscient". Et comme, si je comprend bien, on parle de quelque chose qui s'est arrêté avant d'aller jusqu'à une pénétration, on peut se dire que la conscience est pas loin.

Sur le fond ( pas seulement Greleon - qui s'auto-éduque ici à ne pas retomber dans le même travers, on ne peut que le féliciter - mais pour ce qui concerne ou a pu concerner tout amant dans cette situation) la répétition n'est pas seulement "insistante", parce qu'elle a lieu après que le soucis ait été verbalisé, autant sur le soucis de fond que sur les effets émotionnels.
Ce qu'il y avait de "gris" avant une conversation sur la perception de la situation avec la partenaire est un peu plus éclairé à chaque fois.

Après, on peut voir ça plutôt comme un processus de prise de conscience que comme un casus belli.
Ce serait intéressant, dans ce cas, de discuter de gestes à faire pas faire, d'une part ou de l'autre, pour "explorer" l'état d'esprit, conserver la possibilité d'exprimer un désir spontané sans risquer de l'imposer quand il ne rencontre pas celui de l'autre.
Mais si la partenaire souffre, le dit, et bloque là-dessus, ça n'est plus gris, pour nous qui pouvons nous dire "bon ben ça je le ferai pas ou plus".

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Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

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Siestacorta

le mardi 06 février 2018 à 20h46

Tu peux ajouter "newness" de Drake Doremus au purgatoire. Le film est sorti online en 2017, actuellement il est sur netflix.

Pas encore vu, les critiques sont mitigées.
Si j'ai compris, ça parle de l'amour au temps de Tinder. Mais les jeunes amoureux, plutôt que de faire le choix entre Tinder et leur relation, tentent d'ouvrir leur couple.
Je pense que c'est plus une non-exclusivité "sans attache aux tiers" dont il s'agit, plutôt que de tenter les relations plurielles ET investies, mais je crois que ça reste dans le sujet, parce que les deux personnages ont l'accord de continuer à rencontrer chacun de leur côté (c'est pas une partie de jambe en l'air imprévue qui se complique ni de l'infidélité), et de s'en parler...

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

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Siestacorta

le mardi 06 février 2018 à 10h12

bidibidibidi

Le fait que tu aies du désir pour ta compagne est normal. Le fait que, sous l'emprise du désir, tu la caresses est normal. Elle a le droit de le vivre mal, mais ça ne rend pas ton acte inacceptable. Déplacé, pas très respectueux (notamment du fait de la répétition alors qu'elle t'a dit ne pas aimer), mais pas inacceptable.

Heu... si il y a un refus explicite, ça n'est plus acceptable, pour la personne touchée déjà et, c'est compréhensible aussi, ça ne l'est plus non plus pour la personne agissante quand elle fait le point comme ici (et c'est vachement bien d'arriver à faire ce point - je pense par ailleurs, @Greleon, que même si dialoguer peut être complexe, tant que chacun le souhaite, c'est la meilleure chose à faire).

@bidibidibidi : si c'était acceptable pour elle, la personne caressée ne dirait pas "je ne veux pas de ça". Que d'autres "en général" l'acceptent, ya pas grand chose à en dire sans les connaître ; mais l'évidence du désir et l'évidence du respect "en général" sont aussi présents l'un que l'autre, et doivent être traités avec beaucoup d'attention ; d'autant que l'évidence du respect fait plus facilement défaut (dans la vie, pas spécifiquement chez G.) que l'évidence du désir.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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