Participation aux discussions
Discussion : Engagement, ouverture... peut-on les pratiquer avec un "ennemi"?
Siestacorta
le jeudi 19 mars 2009 à 11h59
En passant, sam :
"amour fissionnel", c'est assez utile pour le polyamour. C'est dire que l'amour est un état sentimental qui au lieu de nous faire nous replier nous pousse vers d'autres.
Comme l'écrit chaumier, on arrive à 1+1 = 3 (ou +)
La fission, c'est pas forcément en 2 morceaux, tout juste comme le polyamour.
Discussion : Présenter le PA aux non-PA
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h37
Dans la plupart des cas, mon explication du PA ne suscite pas de rejet. Mes proches connaissent mon personnage, mes difficultés à rentrer dans le rang.
Pas de rejet, mais un amusement un peu condescendant, parfois un soucis du genre "mais quand est-ce qu'il grandira".
Etant donné justement que ma maturité est très lente sur leur grille de lecture, j'ai du mal à parler de polyamour, d'autant que je me sens beaucoup en représentation sur le sujet. L'envie de provoquer un débat est, à mon sens, peu serviable dans la vulgarisation du concept... dommage, parce que si l'envie de s'affirmer était garante d'efficacité, tout le monde aurait compris, par chez moi :-)
Pourtant, quand je le fais, je me sens à l'aise de poser l'aspect moral, éthique. Disons que ça, ça n'est pas remis en cause.
Finalement, je ne sais pas si c'est le cas de tout le monde, expliquer que ce n'est pas une question de courrir le guilledou mais quelque chose de plus profond, ça entre assez bien...
Discussion : un tchat ?
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h21
Bon, je sais que c'est une idée communautaire un peu plus woknwoll, mais aura-t-on un tchat ou pourra t-on en linker un ?
Parce que... Ben... ce serait bien, non ?
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h03
Arg.
J'y arriverai pas, hein.
Mon idée shortbus n'est pas particulièrement un plan pour lutins. Pas un truc de rdv/rencontre un peu libertin, ni un "SOS love affair".
Ou alors si, mais parmi 1000 autres choses.
Je rêve vraiment d'un lieu d'extrême tolérance, où, dans la douceur, PA, bbw, gays, queers, goth, fêtards et autres outsiders se sentiraient bien.
Disons que c'est un fantasme de carrefour des undergrounds, même si rien que le nommer dilue un peu l'idée...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 20h09
Sur le vin, je suis pas encore bien fin.
Je sais à peu près distinguer le tout venant d'un cru un peu meilleur,je suis définitivement passé du côté de ceux que le fromage à l'eau rend mélancolique, mais je ne m'aventurerai pas plus loin de peur de dire des bêtises.
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 17h58
Clem : Sensualité dans la bouffe...
Ca me parle, même un peu trop.
Trop, et ça se voit à mon ventrounet. Qui n'est pas un signe sexuel primaire, pas plus que la rondeur de mon menton.
Trop, parce que c'est limite devenu un préjugé. J'entend par là que je suis autocritique là dessus. Mais c'est vrai que je peux pas m'empêcher de penser que "jouisseur mange de tout = bien" et "personne qui chipote avec ci ou ça dans la nourriture = mal".
Oui, c'est très con : il y a des bouffeurs complètement con et des végétaliens de bonne compagnie, évidemment.
Et après viennent les notions de goût, sur lesquels je serai bien malvenu de causer, vu que mon côté gourmet curieux "ah oui, des coquillages alpins ?" est très ouvert au triple cheese burger...
Mais bon, oui, quelqu'un qui mange bien, souvent, ça me met à l'aise.
Je peux même dire qu'une fille mange "beaucoup", ça me fait des choses.
L'appétit comme expression de la volonté sensuelle...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 15h52
Skusez, j'ai ma fille qui fait des cochonneries à côté de moi.
Je disais que je ne suis plus dans la position ni d'un néophyte, ni d'un monogame endurci... Au contraire.
Dans mon mode de vie, je suis ouvert à des rencontres, des expériences. Pourtant, je ne suis pas ouvert à complètement transformer mon attitude, je n'estime pas cela nécessaire pour moi.
Je ne veux pas dire que ma position est parfaite, mieux qu'une autre... C'est juste que je m'y sens bien !
Donc quand je me montre réticent à certaines moeurs plus libérées que les miennes, c'est pas pour dire qu'elles sont hors de propos, que jamais au grand jamais je ne ferai ça. Ca peut me prendre, ou pas. (la cuddle party, notemment, c'est une super chouette idée, mais ça n'étonnera personne que son côté "selectif" m'intéresse plus).
Par contre, là où je suis plus formel, c'est en disant que je ne sens pas ces moeurs comme nécessaires au polyamour. Je comprend que ces jeux, rencontres et expériences sont liées au PA, mais l'un n'engendre pas les autres, et, pour revenir à nos moutons, il n'y a rien de triste ou de négatif à ce qu'une rencontre informelle entre poly ne s'accompagnent pas forcément de ces activités.
A mon avis, ce serait même plus clair d'annoncer qu'on sera partant pour ça, de façon à ce que les participants sachent ce qu'ils pourront trouver.
Enfin, la nature.
J'ai lu une intervention de sorelle où un bain nudiste pourrait laisser une image de nature, un souvenir du paradis...
Murf. Je ne suis pas un idéaliste, parce que dans ma tête, je me dis qu'au Paradis, tout le monde me plait. Et avec certains de mes penchants misanthropes, il est clair que ce paradis n'est pas sur terre.
En fait, l'état de nature ne m'intéresse que modérément, c'est à dire que je ne le vois pas comme si positif, quand on parle de sensualité.
D'un côté, je l'admet, c'est un défaut de ma part. Il y a un rapport au désir chez moi qui est un peu trop complexe pour me rendre heureux souvent.
D'un autre... je trouve que le naturel, c'est trop souvent montré positif, quand en fait c'est très vague. La violence, c'est naturel. La peur est naturelle aussi.
Quand à l'état naturel de l'homme, pour paraphraser Voltaire contredisant Rousseau (avec une certaine mauvaise foi, qui a mon sens est utile au débat), je n'ai pas envie de voir mes contemporains se balader nu, à quatre pattes dans la boue et réduisant leur langage à quelques grognements de nécessité (faim, sexe, dodo).
La provoc n'est pas un argument, je sais, mais ça aide un peu à secouer les idées.
Pour faire plus constructif, en gros, c'est parce que nous somme très éduqués que le nudisme ou le free-hug ont un intérêt. A la fois pour nous secouer dans nos habitudes, à la fois pour nous permettre de sélectionner nos valeurs. Mais ce n'est pas un retour au naturel, c'est une organisation du naturel. C'est très différent, et je pense que le polyamour peut se vivre comme l'affirmation de s'organiser comme on le souhaite, et pas selon un plan de référence particulier.
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 14h58
Bien bien bien...
J'avais voulu publié une grosse entrée, et pouf, un mauvais geste, zap.
Alors, pour répondre à ta question, Sorelle : oui.
...
..
.
Je te taquine. Oui, j'avais saisi la nuance... Du coup, c'est parce que cette question là me semblait rhétorique que je ne la voyais pas. Donc comme je considérais ce passage pour acquis, je rebondissais sur un passage qui faisait écho. Je ne souhaitais pas tronquer les paroles. Et puis généralement elles sont accessibles en quelques clics, les déformer pour servir mon propos ne serait pas habile... Vraiment, je pense que mes réponses valaient pour l'ensemble de tes posts, même si je n'en cite qu'une partie.
Alors...
Ouverture, nature, hug, nudité.
Je suis un peu, hm, contrarié, de me sentir classé dans une masse "fermée" parce que mon ouverture est variable.
Pour prendre un exemple "extérieur", claude considère que la pratique du free hug lui a montré sa fermeture, et il réfléchit sur la problématique poly par rapport à son éducation traditionnelle.
Disons que je suis à une autre position dans le champ des possibles des relations affectives, qui m'a donné l'occasion de me tester et me comprendre sur quelques pratiques amoureuses. Je pense que mon ouverture est tout aussi réelle et solide ainsi : je n'ai plus
[interruption momentanée du programme...]
Discussion : Présenter le PA aux non-PA
Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 14h46
en même temps pour un poly la monogamie peut être un hiatus temporaire...
Le faux est un moment du vrai, et vice-versa.
Ah, tiens, c'est pas éclairant du tout.
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...
Siestacorta
le dimanche 15 mars 2009 à 18h05
Je suis en plein déménagement.
Je reviens avec mes grains de sel bientôt.
Discussion : [Lexique] Compersion - définition(s) - le contraire de la jalousie ?
Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 09h40
Ben ça c'est un mot que je suis bien content de connaître.
Il y a une etymo, qui me permette d'expliquer un peu en dehors du réseau poly ?
Discussion : Connaissez vous les partenaires de vos partenaires?
Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 09h19
J'ai eu une première réaction : "ah ben oui, mais moi je fais pas du lutinage, l'étiquette polyamour est quand même plus lisible".
Et je me suis dit "haaan, ça doit être là-dessus que françoise est intervenue lors de la soirée : elle utilise lutinage parce qu'elle nomme sa pratique à elle, et ne préfère pas revenir sur une démarche d'étiquetage, parce que la précision ne lui convenait pas"
Et voilà pourquoi je lis par-ci par là l'observation d'un manque de rigueur intellectuelle.... Certains livrent décriraient le polyamour ou le polyamowry, et on peut y chercher une référence pour décrire et éprouver nos pratiques.
C'est ça ?
Aaaaah ouiiiii d'aaaaaccoooooord... :-)
Bon
Ben je fais mon rebrousse-poils, mais quand il s'agit de sentiments humains, de comportements, ou de débat d'idées, les livres de référence... ne font que rendre compte d'un passé plus ou moins récent, et attendent la publication d'un prochain livre, dans lequel tel ou tel mot aura connu un changement de sens.
Exemple : le mot volonté ne signifie pas du tout la même chose chez Freud, Spinoza ou Nietzsche. Quand on discute, on met la définition du mot qu'on emploie en référence, mais cela n'implique pas que les autres emplois du mot soient faux.
C'est pour cela qu'ici, je passe beaucoup de temps à décrire ma pratique, et ce que je ne fais pas, pour que, malgré la relative jeunesse du mot polyamour en français, on sache d'où je parle.
Bien sûr, il ne me viendrait pas à l'idée de dire à quelqu'un "ça, ce n'est pas du polyamour" quand ses pratiques non-exclusives et transparentes sont affichées, même si elles ne s'appliquent pas de la même manière que moi !
Il n'y a pas de tables des commandements en polyamour, au contraire, il s'agit d'une émancipation par rapport aux carcans antérieurs. Ca ne nous empêche pas, évidemment, de prôner l'honnêteté, la sincérité et la profondeur dans nos actes et sentiments.
On parle de choix éthiques, moraux, de pratique sociales. Tout cela est au pluriel. Tant mieux...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h51
"Donc je répète ; D'où ma question posée sur le forum, à savoir si
c"était possible de.... "
Heu, je crois répondre sur les thèmes qui m'interpellent mais par soucis de précision, je peux revoir la formulation de la question évoquée dans ces lignes ?
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h44
"Si vous ne mettez pas le début du texte avec ce qui suis, vous en déformez le sens. "
Pas exactement. Le sens peut être déformé, mais si je ne cite qu'une partie, c'est que
- c'est plus lisible
- au pire, le texte complet est sur la même page.
Ma réponse, même en incluant ce qui vous semble indispensable, a le même sens.
Quand à "se balader tout nu", c'est effectivement moi qui en parle, comme reprise du thème de la baignade nue.
C'est sûr, j'irai pas à une plage nudiste pour y rester habillé... Peut-être risquerai-je le string, si il n'est pas interdit.
Par contre, sur une plage où il n'y a pas de règlement a priori, que tout le monde soit nu, ou en maillot 9 pièces, moi je fais comme je l'entend !
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)
Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h35
"Mais pour être franc je ne crois pas que le polyamour soit pour les peureux.
J'ai été franchement stupéfait de voir la discussion se casser la gueule dans l'escalier.
Bon c'est vrai les gens pas net ça existe mais il y a dans le polyamour un aspect
" Aventurier de l' arche perdue " qui est là pour pimenter la vie"
Je pense que c'est une attitude polyamoureuse parmi d'autres.
Je suis d'accord pour dire que le polyamour est une prise de risque, une région un peu sauvage de la carte du tendre.
Mais tout le monde ne vient pas dans la même recherche ! Certains s'y retrouvent sans trop savoir comment ils y sont arrivés et sont heureux de savoir que ce n'est pas un no man's land, d'autres arpentent le coin le pied assuré "mobilis in mobile", il y en a qui veulent cartographier, d'autres trouvent l'endroit très à leur convenance et se ménagent un foyer tranquille (ne pas déranger svp). Ou un peu tout ça, et on admire la vue...
La liberté que chacun exerce dans cette terra semi-cognita ! C'est ça qui est bon. Avec, bien sûr, le bon vieux principe de repère "ma liberté s'arrète là où commence celle des autres". Pas toujours tenable, mais c'est une bonne base.
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)
Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h12
"Bien évidemment que vous ne voyez pas une telle
condamnation puisque c'est vous qui condamnez.. "
Je me souviens bien avoir exercé mon sens critique, parfois avec vivacité. Mais je ne suis pas sûr de l'endroit où vous voyez une condamnation dans mes termes (ou d'autres). A quel moment à-t-il été écrit quelque chose qui signifie "ce que vous dites / pensez est nul ?"
Merci de me signaler les lignes condamnatoires.
(heureusement qu'il y a un correcteur, moi j'aurai dit condamnatrices, menfin...)
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)
Siestacorta
le jeudi 12 mars 2009 à 20h59
Boudiou ?
"Pour répondre à Claude, il semblerait que le temps des bûchers n'est visiblement pas révolu, c'est à la fois inquiétant mais ... tellement constant ! "
Je n'ai pas lu une telle condamnation... Ce que j'ai lu, moi, c'est une méfiance. Et qu'elle soit exprimée clairement, sincèrement, plutôt que "balancée", est plutôt un appel à l'échange.
Dans le cadres de dialogues et de questionnements sur l'amour, encore plus quand on explore des chemins de traverse ce n'est pas si méchant de dire qu'on se sent sceptique quand on estime que les choses vont un peu vite.
Tout le monde ne marche pas au même pas... tant mieux, non ?
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le jeudi 12 mars 2009 à 18h39
Claude : "Moi j'essaie juste de comprendre une réalité, qui, sans doute ne me convient pas puisque je me vois comme étant coincé dans mes notions (peur de toucher autrui inconnu, peur d'autrui aussi sans doute etc...)"
D'accord. Moi, par rapport à ça, je sais que je n'ai pas de peur. Je n'ai pas envie, c'est tout...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures
Siestacorta
le jeudi 12 mars 2009 à 18h12
"Mais j'affirme qu'il faut être tout simplement 'naturel' et 'ouvert" pour se baigner nue lorsque c'est possible. D'où ma question.
Vous arrivez à saisir la nuance ?"
Je sais que la question est posée à Noemi. Jerépond quand même : oui. Le point sur lequel j'insiste, c'est iquen peut être tout aussi ouvert et naturel quand on ne se balade pas nu et qu'on ne fait pas des câlins à tous même quand c'est permis ou attendu...
Pour moi, tout cela relève de l'intimité physique, et par définition, c'est moi qui décide quand je permet à l'autre d'y entrer. La différence entre moi et le mono lambda, ce n'est donc pas que je fais cela facilement, mais que je sais pourquoi, dans plusieurs moments, je le fais, et en quoi ça ne tient qu'à moi.
A moi, donc ni à un partenaire "exclusif", ni à environnement non-exclusif.
"En apparence, l'Amour Polyamory a une coloration New âge qui déplaît énormément au "particularisme" européen de certains parce que, ça
représente à leurs yeux quelque chose de "dépassionnés" et toujours
ses même personnes ont l'impression que ce n'est pas "de l'Amour vrai".
Mais il n'en est rien, s'ouvrir à une "non exclusivité" polyamoureuse à l'
américaine, c'est s'ouvrir à une non exclusivité tout court et non
"reproduire" une exclusité amoureuse ailleurs avec l'accord de ..."
Pour ma part, ce n'est pas une question d''Amouwr Vrai ou de passion... C'est bien la question de la décision de l'ouverture à la non-exclusivité, du moment de cette ouverture. Je le fais quand mes sentiments le décident. Si des pratiquants du polyamory ont le désir de se freehuguer, de freehuguer souvent, pourquoi pas. Ce sont leurs sentiments, respectés, voir apprécies, puisque j'aime voir que des gens décident de sortir de la norme.
Je vis le polyamour et ses câlins dans des sphères plus resserrées... Elles ne sont pas cloisonnées pour autant, ni imperméables.
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...
Siestacorta
le jeudi 12 mars 2009 à 07h49
J'ai participé à des multitudes de happening à Paris comme en
Amérique et il n'y a que la malveillante pour dire que :
"Qui a envie d'avoir l'air d'un coincé en pleine rue, en refusant un hug ? ?
Là aussi, petit moment de confusion entre l'envie d'avoir l'air cool et
la sensation de devoir le paraître".
=> Hé... C'est pas à moi que ça s'adressait, mais malveillante toi-même d'abord, nanananère bisque bisque rage.
Et comment pouvez vous avancer (à propos des hugs) que :
"Ca ne nous appartient pas.."
-ça NE vous appartient pas. Tous mes amies (is) suisses n'ont
aucun problème avec les "hugs". Et je suis française et j'ai énormément
d'amies (is) qui n'ont aucun problème avec les "hugs"
=> Comment peut-on affirmer que ça ne nous appartient pas ? On peut s'approprier cette proposition, mais au départ, le free hug, c'est une "importation", ou une expérience nouvelle. On peut l'accepter... ou pas.
Ce choix nous est possible par liberté affective.
Par ailleurs, le "nous" qui ne s'approprie pas le hug n'est pas forcèment européen ou français. Il peut s'agir uniquement de Claude, Clem, et moi, et les individus qui ne sont pas partie-prenante pour ça. Sans que ça nous empêche d'avoir une vie polyamoureuse.
On tient pas à s'entendre dire qu'on est pas "comme il faut" parce qu'on le fait pas, c'est tout.