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Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 18h27
Pour persuader efficacement, et avoir envie de persuader, il faut poser une image de soi qui tient la route (l'ethos, qui n'est pas un ennemi de Goldorak).
On pose sa propre légitimité dans le débat.
Mon actualité matérielle et mes difficultés d'évolution me cassent l'éthos, assez pour que je n'arrive pas vraiment à porter mes arguments où mes envies.
Je fais avec ce que j'ai, en attendant.
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 17h44
Oh, il aime probablement sa femme mais plus comme avant, et pas comme demain.
Là où je suis réellement, candidement étonné par les monogames, c'est qu'ils réagissent comme si c'était la première fois que ça arrivait à quelqu'un d'avoir des variations de sentiments.
Je veux dire, l'amour comme bouleversement négatif dans la vie.
La plupart du temps, c'est quand même bizarre.
Ah, et fait gaffe, à tout hasard, que ton obsession de lui faire passer le cap ne soit pas la plus grande partie de ton sentiment pour lui. Cerner et apprécier les autres ingrédients te permettra aussi de faire valoir ton "amitié".
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 17h39
Clementine
Ah, y'a un challenge? ^^
Pour moi, mais une bonne dose de mépris de moi me rend challenge-proof, hélas, hélas...
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.
Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 17h15
Tous ces sentiments qui nous lient (désir, amitié, amour, respect, empathie...) sont d'une effarante porosité.
C'est un peu pour ne plus me prendre la tête sur leur limite que j'ai choisi le polyamour.
Faire passer ce cap à quelqu'un d'autre, c'est une autre paire de manche.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 17h11
Clementine
Le bon sens pour moi, ne concerne pas autre chose qu'une faculté de ne pas entreprendre de trucs débiles quand le modèle théorique fonctionne, mais que la pratique montre des signes évidents que ça va se péter la gueule.
Donc débattre sur la notion de libre-arbitre face à une question de choix concrète, c'est ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 17h09
tttttt.
Je suis désolé... j'aurai pas beaucoup de répondant là dessus, même si tu pousses à fond la logique.
Je suis un garçon confiant, tu n'es pas assez à mon opposé pour que je me sente en challenge. :-)
C'est le recoupement avec des références à Mauss et son travail anthropologique sur des bases universelles de la morale (donner, recevoir, rendre) qui m'a fait penser que tu pourrait t'intéresser au truc, dans ton débat interne sur l'éthique.
Pour Hitler et Staline, bien sûr que c'est un apprentissage historique. Ca n'invalide pas l'exemple. Je n'ai pas besoin d'être de quelque époque que ce soit pour trouver néfaste quelqu'un dont on me dit qu'il a tuer ou fait tuer des gens par milliers.
"Bon sens" est une trad insuffisante de common decency., même si les deux sont liés. Apparemment la trad c'est "honnêteté élémentaire"...
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 16h10
Clem :
Oui, il s'agit d'une intuition.
Mais, si on suit la façon de Orwell a travaillé sur la question, ça revient à dire qu'on a pas besoin de faire des années de fac de philo pour savoir que Hitler, Staline ou Ted Bundy ne sont pas des gens aimables.
C'est la même idée qui fait qu'un pro-choix ne se dit pas "pro-avortement". Personne n'a envie de tuer un foetus.
Bien sûr, l'universalité de cette proto-morale est questionnable, voir carrément indémontrable.
Mais on travaille à la penser, et je trouve ça pas mal.
Tu peux trouver de l'info là, je crois que ça t'intéressera :
www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=7...
(dans l'extrait, après le premier tiers de la page. Non parce que le reste c'est Sollers, et bon, là je ne peux plus être de bonne foi)
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 15h07
Vrai, c'est pas binaire.
Mais ça existe assez pour être constaté, et pas trop lourdement rattaché au sexisme...
Il y a des différences entre hommes et femmes, c'est l'interprétation qu'on en a qui fait qu'on avance ou pas.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 14h43
Hm.
Je te suis.
Mais, en numéro complémentaire, je choisis quand même un certain pragmatisme. Et la common decency, qui a défaut d'être rationnelle, était promue par un emmerdeur de premier ordre, Orwell.
Donc, en l'occurrence, mon premier réflexe face à un site à la neutralité menteuse, ce sera de répondre avec mes arguments à moi, ouvertement partisans.
Fournir les outils critiques sur ce problème spécifique me semble urgent, quand fournir les base du libre arbitre me semble important... Donc ça vient, mais en deuxième position, une fois qu'on est sûr d'avoir informé la demoiselle en détresse sur son droit au choix.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 14h32
Hyo
lol
Le cliché du mec qui s'endort après l'amour.
Ben c'est pas seulement un cliché, c'est une programmation chimique...
Notre cerveau nous balance (entre autres petites hormones relaxantes), de la prolactine après l'orgasme, et son effet est de nous faire nous sentir fatigués.
On peut y résister.... mais ce n'est pas grave de pas résister, si notre partenaire nous comprend.
De temps en temps, ce sera notre tour de veiller pour accompagner son lâcher d'ocytocine, qui a un effet excitant.
La nature est mal faite.
Discussion : Café-Poly - Paris - Samedi 6 février 2010
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 11h27
A priori français, le "numéro vert", c'est un truc spécifique à Notre Grande Patrie, je crois.
Et non, je peux pas jurer cracher que je suis neutre.
Seulement qu'il y a des questions auxquelles je n'esquiverai pas les réponses que j'ai, même si c'est anti-productif...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 10h55
J'aime beaucoup ce lien.
C'est du très bon contre-feu, qui tient une ligne édito ferme et efficace.
Bonne trouvaille.
Discussion : Café-Poly - Paris - Samedi 6 février 2010
Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

Siestacorta
le lundi 08 février 2010 à 00h09
Clementine
Jeg kommer fra Norge, ette er en hest. Hvad hedder han regnbuen har mange farver!
Hvor? Kvar? Hvorfor? Kvifor? Hvordan? Jeg gik ind gjennem skogen, jeg begyndte å røres til tårer og var henrykt, jeg sa hele tiden: Gud i himlen at jeg skulde komme hit igjen… ^^
Non, je met des noix dans ma lessiveuse.
C'est économique. Mais ça marche pas avec la laine.
Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

Siestacorta
le dimanche 07 février 2010 à 23h26
amorgen
Me dis pas qu't'es rôliste ?
Diantre ! je n'ai plus joué depuis une mémorable partie de "Hurlements" en 1991...
Sisi.
Même encore pratiquant.
Enfin pas trop en 2009, mais je pense reprendre.
Comme je suis Meujeu, ça dépend que de moi.
Discussion : De la mauvaise presse du lubrifiant sexuel
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Siestacorta
le samedi 06 février 2010 à 19h15
L'amour est une drogue, mais un bon usage des messages amoureux à distance peut servir de produit de substitution.:-)
J'avoue que mon point de vue perso sur l'amour influence beaucoup mon rapport à l'absence.
Pour moi, le sentiment amoureux n'est pas la personne dont je suis amoureux. C'est ma construction mentale.
On peut être très amoureux de quelqu'un qu'on a pas beaucoup vu, et même amoureux de quelqu'un qui ne veut pas de notre amour. On peut donc continuer à aimer quelqu'un qui s'est absenté...
Bref, mon sentiment est là même si la personne n'y est pas. Et mon sentiment, il est en moi, je peux le vivre bien si je le décide...
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Siestacorta
le samedi 06 février 2010 à 16h43
Clementine
Bettelheim, "Le cœur conscient", qui connaît?
Ha ben non, je connais pas. Je le note, et je m'en félicite.
C'est lisible (pas trop de gros mots qui pèsent sur les paupières ) ?
Ca parle majoritairement du renforcement de soi ?