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Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 11h56
Tigre, je suis désolé pour toi.
La seule alternative viable à la rupture, c'est de prendre le cap du polyamoureux, expliquer clairement ton désir, ne pas céder. Dans cette optique, tu peux dire ton attachement à ta femme, que tu n'a jamais envisagé de partir pour une autre, mais que tu souhaites trouver une solution avec elle.
C'est sûr que maintenant, elle va pas prendre la discussion de la même manière, mais pour qu'il y ait une chance que ça finisse bien, c'est une ligne que tu dois tenir, avoir en tête.
Tant que ça n'est pas affirmé comme demande vers Cécile, tu restes dans les rails classiques de la rupture pour adultère, une rupture motivée autant par la possessivité de l'autre que par le mensonge qu'on lui a fait et qui a brisé sa confiance en nous.
Le seul moyen pour qu'une confiance demeure, c'est de dire ce que tu veux, et de t'y tenir. Faire en cachette est toujours précaire, ou mortifère quand ça dure.
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 09h04
Titaneinv
Le sexe entre les deux oreilles!!? ? Wow ... Je me doutais bien que je devais être un martien! !
Keskiya de transgressif entre les deux oreilles ?
Il y a le même objet qui sert à savoir qu'on ne doit pas aller chez ta dentiste à poil, qui sert aussi à rêver que tu ferais bien un cuni à la même dentiste posée dans son fauteuil bizarre.
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le dimanche 18 juillet 2010 à 14h58
(Désolé Lulutine, on est HS, mais je sais pas si le sujet aurait un développement propre... )
Je pensais à une session de "déprogrammation amoureuse" .
Les exercices tourneraient autour des actes identifiés comme amoureux, mais si on va contre la notion du couple, ça se ferait avec des inconnus...
Jeux de séduction, cuddle parties, expression tactile, temps de paroles...
Déjà, le faire dans un cadre organisé, c'est artificiel, l'enjeu sentimental se réduit.
Alors se proposer en animateur d'un truc comme ça... Tu offres ça gratuitement, tu es un peu dans la position d'un prédateur-gourou. Chers amis, venez faire des câlins et découvrons ensemble un sens à la vie... On me la ferait, j'accepterais pas.
En payant, il y a à peine moins cette possibilité. Et s'ajoute tout le côté "développement personnel" de stages où tu raques pour faire quelques jours quelque chose que tu feras pas le reste de l'année. cA renforce l'artificiel du cadre... Puis ça rendrait les exercices accessibles qu'à ceux qui peuvent se les payer.
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le dimanche 18 juillet 2010 à 11h34
titane
Pédagogie ? Aide au "débutants" ? Devrait-on écrire un manuel "le polyamour pour les nuls" ?
Il en faudrait... Et il y en a, dans un certain sens.
Moi je vais jusqu'à penser qu'il faudrait même des exercices pratiques de désapprentissage de la programmation sentimentale acquise...
Le problème c'est que proposer ça, en gratuit ça serait flippant et déresponsabilisant pour les organisateurs, et en payant ce serait contre-productif.
Gnurf.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Ma future femme me demande une autorisation pour me tromper
Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le jeudi 15 juillet 2010 à 23h01
Désolé que ça se passe mal.
J'aimerai pouvoir te dire qu'elle a tort et toi raison, mais je ne peux que te dire que tu survivras à tout ça.
Maintenant, il faut que tu aies l'esprit clair pour que ça se passe au moins mal par la suite... As-tu peur de perdre Cécile ? Ou de perdre la vie que tu avais avant ?
Discussion : N'avez vous pas peur d'attraper des maladies...

Siestacorta
le jeudi 15 juillet 2010 à 15h32
Jules
Les risques du "métier "? !
Ouais. Quand on agit pas, on prend pas de risques.
Quand au "métier", il peut aussi se définir par se mettre avec un homme pour des raisons matérielles.
Discussion : Ma future femme me demande une autorisation pour me tromper

Siestacorta
le jeudi 15 juillet 2010 à 12h55
Liluane : il grimace pour une inscription au cours de danse... Ben ya du boulot, quand même. C'est peut-être en commençant sur cette manifestation-là de jalousie que tu pourras comprendre, débattre, faire reconnaitre ton fonctionnement à terme.
(putain, jaloux pour une inscription à un loisir... t'es pas la première à parler de trucs comme ça. Je suis toujours halluciné qu'il y ait cette masse de gens "sentimentalement archaïques", mais de façon invisible. Ca me fait plus flipper que des réacs affichés, ça...)
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le mardi 13 juillet 2010 à 19h53
Zajj
'étiquette asexuelle n'en est pas plus une que l'étiquette polyamoureuse, je ne vois pas pourquoi les asexuels n'aurait pas le droit de se décrire comment ils l'entendent.
(...)
Tu es sûr que l'étiquette poly ne t'empêche pas de rencontrer ton âme soeur ?
C'est vrai que le raisonnement peut mener là...
Je ne nie pas le droit à l'étiquette, j'affirme la nécessité de la penser, de la relativiser...
Pour être honnête, oui, je crains que croire à mon étiquette poly puisse me faire passer à côté de quelqu'un. Justement, c'est pour ça que j'essayais de le souligner : je crains, en situation, de préférer répéter un choix ancien que d'en faire un nouveau dont je ne verrais pas toute la valeur sur le moment.
Je m'en tiens à ce dont je suis responsable, je ne parle donc même pas du choix par habitude de mon éventuelle âme sœur !
Zajj
D'ailleurs on est plus vraiment sur la question des *relations* sans sexe.
Pour clarifier, je comprend très bien qu'on puisse ne jamais ressentir de désir, et qu'on puisse se définir comme asexuel. Il y a nécessairement des gens qui ne sont pas constitués pour ressentir le désir, parce que la nature a tendance à tout essayer...
Disons que des relations sans sexe quand on est pas asexuel, à un moment, c'est quand on oublie le désir, volontairement ou non. Et je comprend qu'on affirme sa relation au désir (mettons en parlant de virginité, d'une abstinence), mais le désir est là quand même.
Dans ce cas de "choix", ne pas mettre de sexe dans une relation, c'est un rapport au désir. Que ce choix soit durable, ça prend de la place...
Et à mon avis, trop : faire le choix de ne pas satisfaire une fonction physiologique, même si elle n'est pas aussi vitale que la faim, ça met notre corps, et les émotions qui en proviennent, dans un état qu'il éviterait sans doute si on lui demandait son avis.
Bon, je vais pas réinventer toute la théorie sur l'inhibition et la libido, hein.
Dans le cadre poly, c'est peut-être un peu différent. On peut avoir une vie sexuelle dans une relation qui fait qu'on peut vivre des émotions qui ne "manquent" pas trop de la satisfaction du désir...
Mais la personne avec qui on vit cette relation sans sexe aurait intérêt soit à être réellement asexuelle, soit à avoir elle-même plein d'occasions d'être satisfaite ailleurs, sans pour autant engendrer une jalousie basée sur "tu fais des trucs en plus avec l'autre".
Voilà.
Maintenant je suis en retard...
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 12 juillet 2010 à 17h19
Et puis c'est mélangé, de toute façon ! Quand tu manges une glace tu as pas le froid d'un côté et le parfum de l'autre, tu ressens les deux...
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 12 juillet 2010 à 16h58
Moi c'est récemment que j'ai pris pour moi le lien entre plaisir sexuel et transgression.
La transgression , ou la part de violence, la discontinuité entre nous et notre acte.... c'est pas ce qui motive le désir et le plaisir, mais je crois que c'est quelque chose de profond, qui est là la plupart du temps, même si on le regarde peu au point de ne pas le voir.
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le lundi 12 juillet 2010 à 15h58
Zajj
Siesta : développe ?
L'absence de sexe prendrait une trop grande place ? Même entre deux personnes que ça n'intéresserait ni l'une ni l'autre ?
Je sais que ce n'est pas évident...
L'asexualité m'est trop étrangère pour que ce que ça m'évoque soit bien construit. Je tâte le terrain en écrivant ce qui suit...
En fait, je crois qu'une (première) distinction s'impose : l'asexualité, pas de sexe et pas de désir anyway, et l'absence de sexe... qui a plusieurs autres explications.
Ces autres explications sont nombreuses, et ont plusieurs occasions de mener deux personnes en relation amoureuse à ne pas faire l'amour.
Mettons, la rencontre entre quelqu'un de peu expérimenté, qui ne sait pas trop ce qu'il manque, comment demander, et quelqu'un qui a temporairement la libido en berne. La situation peut s'installer, l'absence de sexe faire partie de la relation. Et cette absence se nourrit de deux non-dits différents mais complémentaire... Ces passés affectifs sont, même en dehors de la question du désir, des fondations invisibles de la relation. Et si une de ces fondations devait être remuée, la stabilité de ce qui a été construit est mise en jeu. Le désir n'a pas de bouton off... On peut décider de ne pas agir, mais décider de ses envies, c'est autre chose. On en revient à si on décide d'être mono, poly, homo... Ou de vivre comme tel.
Par ailleurs, une fois admis qu'il y a des gens qui n'ont pas ou très peu de désirs, en se disant asexuel, on peut être en train de se mettre une étiquette au lieu de faire un descriptif personnel, dynamique, susceptible de varier.
En se décrivant sur une chose aussi mouvante que le désir, on prend le risque de transformer un constat en choix (comme par exemple, à d'autres moment, quelqu'un peu affirmer "je suis mono" jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que sa vie a changé).
Dans ce cas-là encore, c'est un déterminisme, un moment où l'absence de sexe prend trop de place : l'habitude rend l'aspect "décidé il y a longtemps" invisible à nos propres yeux.
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le lundi 12 juillet 2010 à 13h51
Cela dit... je reste assez sceptique sur l'asexualité. Je crois que si le coït peut occuper une place moins centrale, son absence complète en occuperait souvent trop.
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le lundi 12 juillet 2010 à 12h30
Pour le coup, je suis super intéressé par cette "dimension tactile incognita".
Sans sexe, sans toucher, j'admet intellectuellement, mais rien en moi ne fait écho à ça.
Mais si on restreint à "sans coït", la, c'est tout un territoire vierge dont on parle peu.
Je croyais que ce serait un fondamental, en polyamour, ça. Que plein de gens le revendiqueraient, l'exploreraient. Pour moi, c'est une des frontières artificielles que notre choix amoureux devrait abattre.
Et pis en fait, pas souvent, hein ?
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Siestacorta
le lundi 12 juillet 2010 à 04h58
LuLutine
"Quand on leur explique que l'on a de l'intimité sans sexualité, ils [les gens] sont perplexes."
Indeed.
Discussion : Solitude

Siestacorta
le samedi 10 juillet 2010 à 11h35
Eric_49
Le polyamour ne consiste pas à être seul mais à être plusieurs !
Réponse culinaire : si un ingrédient n'est pas de bonne qualité séparément, ya pas de raison de le mélanger avec d'autres, pour une recette, il deviendra pas bon. Au mieux on se rendra pas compte qu'il est là, la qualité des uns fera oublier la médiocrité des autres.
Mais ça restera meilleur quand chaque produit, individuellement, était déjà bon au départ.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le samedi 10 juillet 2010 à 03h04
Non, je crois pas que ça ressemble à une accoutumance à l'adultère, puisque tu commences à communiquer avec ta femme.
Mais... Est-ce qu'en plus de ne plus avoir peur d'une séparation, tu continues à aimer assez Cécile pour ne pas vouloir que Anne ? Est-ce que tu souhaites le polyamour, ou finalement est-ce que c'était pas une pensée là juste pour se raconter une sortie plus souhaitable que la situation antérieure ?
Discussion : Forum polyamour & média

Siestacorta
le vendredi 09 juillet 2010 à 01h54
Tssss.
Non.
Ca se dit sans détour, ça.
.
(hum. Désolé. J'ai occasionnellement un humour de merde. Le reste du temps, j'en ai pas.)
Discussion : Est-ce possible qu'un polyamoureux soit jaloux

Siestacorta
le vendredi 09 juillet 2010 à 01h38
Tiens, pas mal la distinction jalousie / possessivité...
La première est un sentiment, qu'on peut éprouver quelle que soit la situation réelle, la seconde est notre façon d'agir sur la situation.
On peut être possessif à cause de notre difficulté à gérer la jalousie, mais on peut aussi ne pas l'être, et essayer de l'être de moins en moins...
Et quand on l'est au point d'interdire ceci-celà à quelqu'un, ou de menacer, oui, c'est un problème sérieux, pas une façon de montrer qu'on aime.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Forum polyamour & média

Siestacorta
le vendredi 09 juillet 2010 à 00h50
>kerdekel : don't hate the media, become the media, hein ?