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Siestacorta

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Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...

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Siestacorta

le vendredi 08 avril 2011 à 12h46

Arg...
*cache sa bosse et s'enfuit*

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Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...

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Siestacorta

le vendredi 08 avril 2011 à 06h17

En réponse à Deville, donc, dans son post "d'arrivée" sur le fil du café du 2/4/11.

Deville
Dommage que j'ai raté la discussion transhumanisme, c'est un des sujets qui me fait partir au quart de tour (comme Reich, Ayn Rand, Osho entre autres).

Ayn Rand, le transhumanisme, Osho et Reich... En bon fan des pensées polémiques, je comprend et suis intéressé, mais dis : tu aimes le souffre, un peu, non ?

Les mystiques, dans le coin c'est pas moi le plus gêné par le thème, je classe ça dans les sentiments et instincts.
J'ai pas une nature de croyant, mais pas athée à tout crin non plus... Disons que si les athées on tort, tant mieux, mais en attendant c'est ceux qui cherchent le moins à imposer leur point de vue aux autres... Ils ont personne à "sauver" ou "préparer pour le monde meilleur", ça aide.

Mais en même temps, on croit parce qu'on peut le faire, qu'importe si on a raison ou tort, c'est une faculté. J'aime l'idée qu'elle serve à quelque chose. Mais qu'on vienne pas me dire trop précisément à quoi, ça m'empêche de suspendre mon incrédulité.

Ayn Rand, par contre, je bloque vraiment presque à chaque coup...
Disons que le côté absolu "ma pensée est logique donc sa critique est irrationnelle", ça fait bien flipper.
Surtout quand il s'agit de dire que l'usage de l'exercice de la puissance par un individu est toujours légitime PARCE qu'il est exercé par des gens "forts"...
Il y a un bon bouquin de SF qui la met un peu en boîte, c'est "Un requin sous la Lune", de Matt Ruff. C'est écrit partiellement "contre" Atlas Shrugged... (dont je ne connais que des synthèses. 1000 pages, heu, pour une pensée qui m'attire pas au départ., je suis super de bonne volonté, mais quand même.)

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

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Siestacorta

le vendredi 08 avril 2011 à 06h14

Arf, je te croyais lost in translation !
Content que tu te sois senti bien accueilli.

Non, non, tu t'es pas furieusement lâché, ma perception est garantie 80 % déformante.

Reich, Osho, transhumanisme, Rand.... Ils méritent leurs freds, mais je crains qu'on finisse loiiiin dans l'HS.

Tiens, je vais mettre ma réaction dans la section HS.
Suivre ce lien pour parler des idées excentriques.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...

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Siestacorta

le vendredi 08 avril 2011 à 06h11

Le polyamour est un choix encore minoritaire.
Il a un petit héritage de "contre-culture", et même au sein d'idées progressistes, il est encore à contre-courant.
"contre tout, tous et tout le temps, jamais dans le bon camp", comme résumait un de mes auteurs fétiches.

Bref...
J'ai retrouvé chez quelques polyamoureux ce penchant pour l'esprit de contradiction. Le désir d'indépendance intellectuelle étant peut-être même antérieur au désir poly.
On l'est pas juste pour choquer le bourgeois... Mais l'habitude peut avoir aidé à ce qu'on y vienne.

Là je vais parler de quelques idées précises, mais tout ce qui vous semble relever du goût pour le contre-pied aurait sa place dans ce sujet à thème HS....

(HS PRIDE !)

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Polyamoureuse ou maitresse?

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Siestacorta

le jeudi 07 avril 2011 à 10h11

Well... Comme ils disaient aux U.S entre deux manifs anti-vietnam, "aujourd'hui est le premier jour de ta nouvelle vie".

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Discussion : Suis tombé amoureux d'une monogame

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Siestacorta

le jeudi 07 avril 2011 à 10h10

Vrai...
Mais c'est un goût plus ou moins prononcé, hein.
Je revendique le droit d'être poly ET moule de canapé.

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Discussion : Des mots pour le dire...

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Siestacorta

le mercredi 06 avril 2011 à 21h09

"l'acceptation d'un mode de vie poly par un mono passe aussi par ce changement de perception des valeurs de certains mots..."

Oui, mais ce changement de perception ne peut pas naître seulement d'un processus intellectuel.
Tu décris ta compagne comme quelqu'un au sang chaud autant que comme quelqu'un d'intelligent. Puisque l'intelligence n'est pas en cause, ou disons qu'elle a déjà été appelée à agir dans des discussions et lectures, c'est un comportement affectif qui pourrait potentiellement changer la donne.
Un comportement ou il ya urait un calme intellectuel mais pas une affection rassurante, pas l'empathie de ton intention aimante (avec un regard confiant, un toucher doux....), ne pourra pas changer une perception du mot "amant".
La perception, c'est le sens et les sens, et le mot "amant"ça se raisonne, :mais il résonne dans ta voix.

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Discussion : Des mots pour le dire...

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Siestacorta

le mercredi 06 avril 2011 à 17h35

Colvert
les significations dans la même langue et la même culture ont "approximativement" le même sens.

"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."

Ce qui fait que parler deux langues différentes permet peut-être parfois plus de compréhension, c'est qu'on est obligés de s'expliquer, de vérifier qu'un message passe. En parlant une même lanque, on a trop l'illusion que le message peut passer, pas assez d'attention, non pas au sens variables, mais aux interprétations possiblement déformées de notre message.

Maintenant, un peu d'empathie émotionnelle aide à ne pas transformer tous nos échanges d'idées en explication de texte permanente...

Comment garantir l'empathie... Je sais pas ! Sans doute en partant avec un a priori bienveillant, on désamorce beaucoup...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Pfiou...chui pas sortie de l'auberge...

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Siestacorta

le mercredi 06 avril 2011 à 17h25

Hm, c'est une option, mais le plan trioliste, c'est pas sûr que ça ouvre sur le PA.

D'abord tu décris ton amant comme peu expérimenté... Donc à moins qu'il demande lui-même, l'amener sur des plans "coquins", c'est délicat. Ca dépend forcément des caractères, mais s'il considère que ton corps peut être souillé par une expérience sexuelle, il peut aussi répugner à explorer des plans d'érotisme "altenatif".

Ensuite, ça peut être une étape un plan à 3, mais ça ne pousse pas forcément au pas intellectuel à franchir ici : il s'agit de lui faire profiter du droit d'avoir une deuxième vie amoureuse, sans toi, pour qu'il puisse comprendre le plaisir que tu y prends..
Le triolisme pourrait avoir le même défaut que certaines autres pratiques libertines contemporaines : renforcer finalement le fait que l'autre doit obligatoirement être là, empêcher l'existence d'une vie amoureuse et sexuelle qu'on aurait pour soi et pas avec l'autre.
De l'amour "en liberté surveillée", comme si on était des criminels envers une supposée"loi amoureuse".
Justement ce dont je ne veux pas entendre parler...

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Discussion : Moyens éprouvés ou à tester pour rencontrer d'autres polyamoureux

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Siestacorta

le mercredi 06 avril 2011 à 11h09

Je poulpe.
Je suis retombé sur la figure (8E que j'oublie tout le temps, je voulais juste la refaire pour pratiquer.

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Discussion : Pfiou...chui pas sortie de l'auberge...

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Siestacorta

le mardi 05 avril 2011 à 18h55

Kadah : J'en profite pour ressortir des archives un post qui pourrait peut-être te donner un bon argument.
Celui des deux copines....

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Discussion : Moyens éprouvés ou à tester pour rencontrer d'autres polyamoureux

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Siestacorta

le mardi 05 avril 2011 à 14h10

Ca n'a rien à voir...
(8E

voilà, je repars.

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

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Siestacorta

le lundi 04 avril 2011 à 11h29

J'ai un peu réédité mon mini récit, pour parler un peu plus des interlocuteurs et mieux les representer, mieux rendre compte de l'ambiance, pas laisser l'impression que je n'ai vécu tout ça que comme une grande apnée du timide qui a les commandes de ma cervelle...
(mais si, le bureau de commandement, dans Il était une fois la Vie, vous voyez l'image ?)

Merci Zina et amantparisien d'avoir dit que que la description vous donne envie de venir.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

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Siestacorta

le dimanche 03 avril 2011 à 21h30

Nous étions une petite douzaine.
La configuration du bar est effectivement idéale, 3 banquettes profondes et couvertes de coussin, auquel il est facile d'ajouter quelques places supplémentaires.
Point de vue sono, finalement, le volume était plutôt tolérable, on s'entendait quand même parler. Disons en se rapprochant un peu, mais sans avoir besoin de hurler...
Et la cour des petites écuries est très agréable, pour les beaux jours, on peut sortir papoter et s'éloigner sans être sur un trottoir passant ou dans une rue... Il y a d'autres bars à côté, ça rend le coin super chaleureux.
Et il y a la brasserie "Chez Flo", pas loin, référence des brasseries parisienne...
Bref, très bon,lieu.

J'ai passé une excellente soirée, en fait, Conversations informelles, confidences, retrouvailles et découvertes. Toujours anxieux face aux nouvelles têtes, ou même à celles que je connais peu, mais content de les voir toutes !

Aurel, je crois que je veux son piège tabou qui fait cracboumhue. C'est un séducteur doux et discret. Il y avait ce soir là dans l'assemblée cinq filles que je trouvais plutôt à mon goût certaines apparemment disponibles, d'autres non.., Ben pour quatre des cinq auxquelles je pense , je l'ai vu de mes yeux vu montrer une vraie tendresse, comme du flirt mais sans la partie "drague envahissante". Ouvertement... Une tendresse avec un petit goût de revenez-y. Et ça se passait bien, pas de gêne ni d'envie de l'accaparer, ni de gestes "trop lourds"....Tout ça discrètement , simplement, sans recherche d'en faire trop, juste le plaisir de se croiser polyment dans un bar normal..
Un minute non-exclusive idéale. Je sais pas combien d'netre nous sauraient vraiment faire ça.
Moi je veux son Mojo. Groovy baby.

L'homme à la chemise rouge (je ne donne pas le nom parce que je connais pas son rapport à la publicité). Un personnage rabelaisien, un genre de fusion San-Antonio/Béru, Un peu théâtral, mais aussi chaleureux, plein d'énergie et de vécu... Nous avons devisé longuement, de philo, du Brésil du Sud, de Willheim Reich.... constatant tous deux qu'une fois lancés, que nous avions souvent des difficultés à laisser nos interlocuteurs en placer une.

Par exemple, la brunette à lunettes et à cheveux courts en fit les frais... 3ème fois qu'elle passait à un Café-Poly, il était peut-être temps que j'arrive à lui dire autre chose que "bonjour". Gagné, avec u gros sourire et des gestes parfois un peu émus, elle m'a parlé de ses études sociales, elle savait écouter... Mais elle a du se tanker mon déluge verbal, du coup... Si elle revient à un café-poly, je pense que ça dénotera beaucoup de courage de sa part.

L'ingénieure américaine : charmante amie d'Aurelien (who else...), elle encaissait courageusement son jetlag jusqu'à ce que je me mette en tête de lui parler en pidgin camembert de la Ritaline, de l'anxiété sociale, du transhumanisme et de freakosophie. En début de soirée, elle avait le visage tranquille des anglo-saxons qui t'accueillent dans leur quartier avec des paniers de bienvenue. Mais après que je l'ai entretenue... ce mélange de lassitude et de désespoir dans le regard, on ne peut le retrouver que chez le baigneur du Sahara, à qui on vient de dire que la fin de la plage est à quelque jours de marche encore.

Lulutine est arrivée tard. Luttant toujours avec son agenda de ministre...Toujours ce regard très concentré...

Thomas, comme moi dinosaure de l'époque où les café poly se faisaient chez le Camarade Guilanovitch. Il m'a appris le sens exact du mot "Zone", dans Paris. Je savais que je vivais dedans, maintenant je sais ce que ça veut dire historiquement. Avant, je disais que j'étais parisien, mais presque. Bon, zonard, alors.
Lui avait une bonne bouille de timide, dont le sourire devenait large comme une pastèque facilement.

Gens que je n'ai pas vraiment abordé : Paul-Eaglottt. Salaud affreux pas beau qui ignore superbement mes complexes et ne me fais pas l’aumône d'un regard. Il nous tourne le dos toute la soirée...
Il s'entretenait avec Ln95 et une jeune fille brune en marinière...
Pas non plus vraiment parlé avec Zaji ni avec deux jeunettes aux cheveux très courts, Trop occupé à torturer la visiteuse américaine avec mon anglais laborieux.

Mais même quand on ne peut pas parler à tout le monde, il y a ce sentiment d'être entouré de gens à qui on peut avoir quelque chose à dire. Pouvoir aborder chacun d'eux avec son histoire, la notre "hé, toi, t'es poly comment ?", ça met déjà plein de bonnes ondes !

Je ne sais pas ce que ça a donné pour les autres, mais j'ai hâte de revenir.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

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Siestacorta

le dimanche 03 avril 2011 à 11h47

Bon, je ferai un piti laïus sur les impressions de ce samedi soir plus tard, mais, dès maintenant : Benjamin, je t'ai recommandé aux démons du 1er Cercle de l'enfer, parce que je venais aussi beaucoup pour te revoir, et que j'ai laissé pour cela mon amante seule face aux souffrance de la grippuculose en plaques.... Pour finalement pas te voir, et rester amer et incompris des Hommes une soirée de plus.

(ceux qui étaient là, vouis témoignerez que je pleurais silencieusement sur vos pantalons, jupes, cocktails... Et que je vous ai pris la tête avec le transhumanisme et Whileim Reich, par dépit).

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

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Siestacorta

le samedi 02 avril 2011 à 16h51

last bump

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Discussion : Pfiou...chui pas sortie de l'auberge...

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Siestacorta

le vendredi 01 avril 2011 à 19h00

Oué, désolé par rapport au post de départ...
Pour pas envahir plus et défavoriser des réponses plus dans le sujet, j'ai mis la suite de mes réflexions sur la transparence, les concessions et l'intimité dans un vieux fil.

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Discussion : Est-ce une atteinte à ma liberté ou une concession?

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Siestacorta

le vendredi 01 avril 2011 à 18h53

Je ne sais pas où en sont, plus d'un an après, les faits posés par Simplity, mais le titre du fil et une partie du contenu correspondent bien à ce que j'ai écrit mais qui était encore plus déplacé sur un autre fil...
JE ne répond donc probablement pas à la situation où était Simplity à cette époque, mais bien au type de questions qu'elle pose.

simplity

Où commence et où s'arrête la liberté individuelle ? Par indépendance de corps et d'esprit, devons-nous renoncer et faire des concessions ? Ou cela est il renoncer à se battre pour une idée, à laquelle je crois dur comme fer, même si, choisir de devenir polyamoureuse est certainement la plus dure des décisions que je n'ai jamais eu à prendre...

Voici une réflexion sur les concessions et la porosité des vies de polyamoureux...

Le rapport d'honnêteté et de vérité du poly, il est valable que si mon consentement à être là l'est aussi. Si on ne m'impose pas la présence d'amis et d'amants.
Je respecte l'univers de mes proches, ils ont toute liberté de m'y faire entrer quand ça les arrange ou de pas m'y faire entrer, mais ils ne devraient pas trop me tirer par la manche quand ils vont où je n'ai pas envie d'aller. Si je dis que j'ai pas envie de ça, c'est pas un oui déguisé. Si j'ai pas envie de savoir ce qu'ils font quand je ne suis pas là, on ne me le dit pas et on ne me le montre pas.

On cerne un espace /fonctionnement qu'on peut partager ; on ne peut généralement pas modeler quelqu'un pour qu'il prenne la place qu'on veut qu'il prenne. Ce ne serait pas aimer l'autre tel qu'il est, mais tel qu'on le veut - vouloir à la place de quelqu'un qu'on est supposer aimer tel qu'il est.
On impose pas une vie à ceux qu'on aime, on leur propose quelque chose. Donner de soi, c'est pas obliger à prendre !

Ainsi, une amante ne devrait pas me raconter ses autres amants actuels si je lui demande de pas le faire, parce que j'ai aucune envie d'être avec ces derniers. Je suis avec elle sur le moment, et c'est cet espace /fonctionnement qui me convient.
Qu'elle fasse omission des autres, je trouve ça respectueux de sa part.

Enfin, dernière conséquence, montrer tout et dire tout à tout crin, c'est parfois une facilité : pour pas faire l'effort d'organiser les choses, de donner à chacun des proches une attention personnelle, on dit "oh, me complique pas la vie, viens à la maison".
Ben moi je ne suis pas l'autre, je ne ressens pas tout comme luii, alors si ça lui complique la vie, il doit ressentir sa vie comme très compliquée... Et je finirai par me fatiguer qu'il n'y ait que moi qui doive faciliter les choses.
Donc, oui, un peu d'omission de sa part peut me faire beaucoup de bien.

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Discussion : Pfiou...chui pas sortie de l'auberge...

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Siestacorta

le vendredi 01 avril 2011 à 18h23

Adonis > Essaie de voir le verre à moitié plein, quand même. Elle demande un mensonge par omission, c'est déjà très différent de "moi seulement ou rien". C'est même bien mieux !

Je comprend que tu veuilles vivre ton truc à ta façon, mais vous pouvez peut-être commencer par dialoguer sur la portée de l'omission. Si ça se trouve il y a de la marge de manoeuvre pour chacun, et surtout, vous pouvez partir d'un type d'arrangement et avec le temps avoir beaucoup plus de liberté que ce qui était programmé... Principe de réalité.

Je ne suis pas un monogame qui cherche à me cacher la vie amoureuse de mes amantes, mais je suis quelqu'un qui demande une certaine dose d'intimité dans mes relations affectives.
Ainsi, je me sens pas obligé d'être copain avec les compagne ou compagnons de mes amis.
Et ça m'emmbête beaucoup quand je ne peux plus voir la personne avec qui j'ai des affinités sans voir presque systématiquement leur chériiiiii(e).

Je ressentirais dans ce cas un déséquilibre des intimités : être obligé de voir une personne proche avec son amant(e), ce serait ne pouvoir vivre mon rapport à mon ami uniquement dans un cadre qui en grande partie ne me concerne pas... Parfois je le fais spontanément - ouiouioui, c'est fou je vais voir mes amis dans leur environnement habituel - mais quand on m'oblige à ne pouvoir avoir d'échanges QUE comme ça, c'est invasif.
L'univers de mon ami peut inclure une personne avec qui je n'accroche pas ou pas tout le temps, je peux simplement avoir besoin de partager des temps qu'on se "réserve" l'un pour l'autre... (c'est comme quand je demande aux copains de pas checker leur portable tout le temps... ).

Donc il s'agit d'un équilibre à garder entre un lien affectif, intime, et le reste de la vie qui continue à tourner autour. On doit trouver le moyen de se respecter en se partageant. Quadrature du cercle, mais aussi garantie que chacun donne son affection de la manière qu'il préfère.
"Jouir et faire jouir, sans faire de mal à personne", Chamfort il est fort.

EDIT : la suite, je la coupecolle pour aller nourrir un autre fil, désolé pour la gène occasionnée...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Amour, déclic, nucléaire et bonobo

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Siestacorta

le vendredi 01 avril 2011 à 12h25

Je reformule ma question : est-ce qu'elle peut comprendre que TOI, l'homme qu'elle a vu vivre avec elle comme homme curieux, ouvert, partageur, tu es cohérent avec ta propre personnalité en parlant d'autres envies amoureuses ?
Ou est-ce qu'elle refuse de voir ta cohérence personnelle là ?

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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