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Siestacorta

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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Siestacorta

le lundi 18 février 2013 à 16h42

C'est une comparaison optimiste. Je regarde pas le loft, ça doit aider.

Et à la relecture, je suis plus très sûr de ce que je voulais dire par là...
Par là non-plus...

Hmmm... Sans doute qu'un groupe poly a, comme dans le loft, la "contrainte" de la présence des autres. On s'est engagé à les accepter dans notre environnement.
Le loft est basé sur le fait que cette contrainte conduit les gens à s'engueuler.
En poly, moins, on fait un apprentissage d'une intimité où la place du tiers n'est pas vouée à devenir un problème.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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Siestacorta

le lundi 18 février 2013 à 15h40

Quand je vois la difficulté que les journalistes semblent avoir à nous caster pour leurs reportages, je pense bien que la démarche poly porte autant sur l'intimité que sur les sentiments...

Le poly, ça peut tendre vers "le loft" sans les engueulades-spectacles.

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Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

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Siestacorta

le lundi 18 février 2013 à 14h18

Apsophos
On dit "contre-nature" et "anti-culturel" ? Et pas "anti-nature" et "contre-culturel" ?

Qui c'est, ce "on" d'abord ?
Bon, sinon, contre-culturel, ça doit pas se dire des masses, je l'ai même peut-être sorti de mon chapeau.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

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Siestacorta

le lundi 18 février 2013 à 12h11

Beh c'est aussi que "d'origines culturelles", c'est flou, donc "anti-culturel" aussi. Je suis pas certain que ça fonctionne, pour lire le débat.

Le genre serait une construction culturelle plutôt que le produit automatique d'une culture. L'hétéro-norme d'un couple aurait une part plus forte dans la construction de la perception du genre chez l'enfant que dans d'autres situations.

Par ailleurs, la culture n'est pas un bloc (pas plus que la nature, mais c'est une autre histoire) qui puisse constituer une origine unique pour ce qu'on en fait. C'est quelque chose de mouvant, de riche, on en trouve des bouts contradictoires dans sa famille et dans les autres sphères sociales qu'on rencontrera ensuite. A moins d'interdire le contact avec l'extérieur, ou de prôner la nocivité de l'extérieur, je ne vois pas d'éducations "anti-culturelles" ?

En revanche, une éducation contre-culturelle, ça peut se concevoir. Même si tout ce qui est contre-culturel n'est pas intéressant (au même titre que tout ce qui se revendique "culturel"), ça s'applique bien à un choix "hors clichés". L'idée est moins de mouler l'identité que de rendre des ingrédients disponibles, que les échanges avec une culture dominante soient pensés.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

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Siestacorta

le dimanche 17 février 2013 à 20h22

hmmmmm (mmm). Oui wolfram creuse le HS, et ses remarques seraient "mieux malvenues" dans un autre fil, mais en même temps, on est beaucoup à avoir pris le virage du sujet. Allez, tout le monde range sa chambre, c'est valable pour les filles les garçons et les gens qui se considèrent pas non plus dans ces tiroirs restrictifs.

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Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

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Siestacorta

le dimanche 17 février 2013 à 19h21

Evavita
Sinon, comment fait-on pour faire part de notre décision à la principale intéressée ?

Beh là, elle se débrouille, hein...
Faut juste qu'elle se pointe pas avec armes et bagages en disant "beh javé prevnu"

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Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

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Siestacorta

le dimanche 17 février 2013 à 19h15

mékelkonkanmem : donc j'étais tout à l'heure au bar.
.
.
.
Oui; je sais.

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Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

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Siestacorta

le dimanche 17 février 2013 à 18h19

(et bien que ce soit périphérique au sujet, je suis super content que les gens se soient engueulés sans essayer de se bannir mutuellement.
Ca tiendrait probablement pas debout si on avait pas un minimum de bonnes volontés dans le coin ; mais que justement, on puisse se le permettre me parait une bonne chose. Qu'on décide de pas se parler me parait vachement plus mûr que de demander à ce que l'autre existe pas.
Je vous embête pas plus avec mes chinoiseries...)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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Siestacorta

le samedi 16 février 2013 à 20h54

Nanan, cendre, c'est pas juste toi. J'étais à l'écoute de plusieurs situations, et c'est les voir ensemble qui m'a fait travailler du chapeau.
Et une partie de ma conversation avec eve69 !
Ca vise personne, c'est un recoupement, et j'ai aussi utilisé mes propres vécus dans ma réflexion.

Sinon, même si la suite n'est pas simplissime, cette confiance que j'évoquais ne me parait pas fantasmatique. C'est un signe qu'on fait un truc de la manière qui nous plait, qu'on est accepté, tout en commettant une transgression douce, si ce n'est par rapport à nous-même, au moins par rapport aux normes morales.
Tout ne va pas bien parce qu'on a vécu ça, mais cette expérience positive peut nous soutenir dans nos choix.

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Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

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Siestacorta

le vendredi 15 février 2013 à 10h51

Sinon on fait une filière, on appelle des polyaméricains qui vont visiter paris, et on leur commande par dizaine, et on se les revend...
D'acc c'est pas sympa pour les monolingues, mais à la guerre comme à la guerre.

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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Siestacorta

le jeudi 14 février 2013 à 14h55

bouquetfleuri

Je pense que les "percées visibles de franchise" ne sont possibles qu'en présence physique des autres, parce que l'information est forcément plus complète et complétée, parce que l'engagement est plus dangereux :

Vrai. Il y a un côté mal assumé et incomplet avec l'écran...

Mais c'est là (et les nouveaux arrivants en sont la preuve) que ça commence aussi, on trouve les mots des possibles, de la construction pour le courage.

Les moments de présence physique sont donc certainement plus significatifs, mais puisque certains parmi nous ont fait un certain chemin déjà, je sais pas, je suis étonné, malgré les limites respectables qu'on a décrites, qu'autre chose n'affleure pas à l'écran.

C'est peut-être une question de personnes, d'état d'esprit. Je l'ai exprimé dans un autre fil, il y a un côté très soft du forum sur le sexe et l'érotisme. Sans doute parce que nous veillons à faire comprendre que ces questions ne sont pas les seules que le polyamour pose, sans doute pour pas avoir à gérer trop souvent des affamés, sans doute pour que des gens qui sont seulement au début de leur vie poly se sentent pas trop effrayés.

Pour des raisons similaires, nous sommes assez sages dans l'organisation des café polys.

Je ne sais pas... J'ai cette admiration (peut-être naïve) pour des personnages rockn'r'oll qui sont capables, sans scandale superflu, d'assumer des côtés saillants, d'à la fois ne pas polir leur attitude et en même temps garder générosité et soucis des autres.
Vivant, mais ni en mode bonsaï, ni en mode jungle, avec de la diversité, de la passion, et de l'équilibre.

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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Siestacorta

le jeudi 14 février 2013 à 13h05

Content de voir que je n'étais pas le seul à avoir remarqué la chose...
Mais c'est pas le phénomène en lui-même qui m'interroge vraiment. Cest humain, il y a des explications, je fais à peu près pareil.

Sans pour autant voir le polyamour comme le summum, je crois qu'il demande souvent un surplus d'efforts dans les rapports avec les autres... Parce qu'il ya un plus grand nombre d'autres ! Mais pour les pratiquants et habitués, ce sont des efforts invisibles à l'intérieur même du forum et des café/soirées poly.

En soit, c'est même peut-être un bien : le fait d'être discret, c'est peut-être une avancée par rapport à une société où tout le monde s'étale, balance, fait des scandales numériques. Bon, à force de pratiquer la présence des gens dans nos écrans, on apprend sans doute peu à peu à redéfinir nos intimités, les protéger, protéger celle des autres. D'accord, de ce point de vue, ça peut être du positif "humble".

Mais dans l'autre sens, je m'attendrais à ce que nos pratiques soient constructives, nous enrichissent le caractère au point d'arriver plus souvent à des percées visibles de franchise, d' "empowerment"., qui rendraient les échanges de la communaité pas particulièrement meilleurs qu'ailleurs, mais particuliers, un peu accrocheurs.

Vous savez, ce moment où on est super bien publiquement avec plusieurs personnes auxquels on est lié / a été lié amoureusement ? Cette confiance à horizons larges ?
Le tout dans une banalisation et du bien-être, et de nos capacités à bien réagir.

Je parviens pas à être plus précis, c'est aussi pour ça que j'ai lancé le sujet, pour voir ce que ça évoque chez vous.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Trouver la 3éme personne

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Siestacorta

le mercredi 13 février 2013 à 13h31

Dit autrement( j'espère sans que ce soit mal ressenti) même si on peut rencontrer un coloc' par petite annonce, rencontrer un amoureux de la même manière, pour que quelqu'un soit les deux il n'y a pas plus de méthode que pour des rencontres classique, parce que pas plus de personne idéale qu'ailleurs. On construit avec la personnalité des gens qu'on rencontre, en tenant compte de ses projets à elle !
Et si habiter à 3 est désiré et possible, ça se fera pas dès le début, on va pas dire "viens habiter chez moi et tu m'aimeras ensuite".

Sinon, pour rencontrer des polys d'une manière générale, je connais pas de méthode miracle. On espère que peu à peu une communauté se construire, avec les sites, les cafés, les amis d'amis, et que dans ce cadre ce soit plus simple, mais je vous souhaite de pas avoir à attendre ces résultats-là.

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Discussion : Les lundis poly - 11 mars - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le mercredi 13 février 2013 à 12h33

yavait pas des restes de lundi dernier ? Ca se gâte pas, ça...

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Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

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Siestacorta

le mercredi 13 février 2013 à 11h49

Ok pour cette condition "immersion" !

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Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

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Siestacorta

le mardi 12 février 2013 à 20h44

Fait !

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Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

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Siestacorta

le mardi 12 février 2013 à 20h20

Sinon, pour ce jour-là, on a affiché sur FB ?

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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Siestacorta

le mardi 12 février 2013 à 18h11

Hier, au café poly, en écoutant les détails des histoires des unes et des autres, je me suis dit qu'il y avait un angle mort dans nos confidences ici.

En fait, pour les poly ou polycurieux dont un/les partenaire(s) connaissent le forum, il y a une part d'autocensure. Que le partenaire soit poly ou mono.
Quand la vie de poly se passe bien, on en parle pas dix mille fois, et quand elle rame, on ne va pas laver son linge en public, encore moins si un lecteur du forum peut y reconnaître ses propres sous-vêtements.

C'est logique, une part d'intimité normale, et notre transparence "dans la relation" n'est pas un dû envers le reste du monde. On a déjà pas mal de fils sur le thème "à qui en parler, à qui le cacher", déjà...

Ca engendre un léger déséquilibre : une grosse partie des vies racontées ici sont celles de personnes qui sont monos et cherche à s'adapter à un poly, ou de polycurieux qui cherchent à trouver les mots et les billes pour un (des...) mono(s).
Il y a moins de récits au présent des poly "en activité".

On peut raconter des expériences passées, une fois les gens et les coeurs apaisés. Mais, justement, on ne va parler que d'un passé "classé", que chacun supporte de voir raconté - et même cette seconde condition est très restrictive.

Du coup, on ne peut pas écrire aussi "passionnellement" que beaucoup de nouveaux arrivants.

Mettons que j'aie un soucis avec une amoureuse, alors qu'ici serait l'endroit où ce serait le plus logique de me confier, où chercher compréhension et conseils, je vais sans doute pas le raconter, parce que
- je suis susceptible de comprendre, en écrivant, des choses que je n'ai pas encore dites en direct à la personne concernée, et ce serait cavalier
- la personne concernée a son mot à dire, sur le sens d'un évènement et sur le fait même de le décrire
- nous constituons, avec les années, un milieu où nous nous connaissons un peu entre nous. Il y a probablement des ex ici. Même si le choix poly nous apprend une certaine retenue, et si la jalousie d'ex sera aussi circonscrite que la jalousie "au présent", on va pas pour autant tenter le diable en étalant les vies privées.

Il y a plusieurs conséquences sur nous comme "participants", vous ne croyez pas ?
Je ne les imagine pas toutes.

Je ne cherche pas à vous faire déballer, mais je crois qu'on devrait en être conscient, et j'aimerai bien savoir comment vous voyez cet aspect des choses.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Goûter poly un dimanche à Paris

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Siestacorta

le mardi 12 février 2013 à 17h45

Bon, sur le fil "préparation" pour ce rendez-vous, il y a une journaliste qui a demandé à venir.
Je sais pas où elle en sera de son travail, et si elle vient avec un carnet de note ou une caméra.

Perso, je préfèrerais plutôt pas, mais si yen a qui pensent qu'il faudrait s'afficher plus...

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Discussion : Le polyamour serait il pour les intellectuels/philosophes, et l'adultère pour ceux ne l'étant pas ou moins...?

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Siestacorta

le mardi 12 février 2013 à 13h04

rarement. Le forum correspond par ailleurs à mon esprit d'escalier...

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