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Siestacorta

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Siestacorta

le lundi 16 décembre 2013 à 09h27

juby
Au Canada, je sais pas. Faut savoir qu'au Québec, quand on parle du "Canada", c'est l'autre Canada.

T'avais indiqué Canada et la ville où tu habites, sur ton profil, mais j'étais pas sûr de la région exacte.
Donc, toi, tu vis dans la partie francophone ?
Je suis étonné que les québécois soient pas actifs sur le domaine, ça m'aurait semblé bien intégré avec la culture de "'révolution tranquille"... Bon.

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Discussion : La mesure du temps des amours... et pour soi!

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Siestacorta

le lundi 16 décembre 2013 à 07h49

A chaque occasion, je ramène ce lien.
Audren, je crois que ça te répond très directement, même si c'est qu'une approche.

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 22h35

JulienPoly
Pour que quelqu'un veuille d'humilier, il faut que ton comportement provoque ce désir de t'humilier. Il faut que tu provoques ce rapport de force. Il faut que tu ailles chercher en elle et faire vibrer cette cette corde sensible qui fait qu'elle va prendre un pied pas possible à finalement t'humiler par un face sitting. Il faut que tu lui retournes les méninges et les émotions pour qu'elle te retourne le corps.

Ouais. On fait ça comment, en fait ? Parce si elle-même utilise pas cette corde sensible spontanément, essayer de la tendre, c'est un peu par la manipulation, non ?
Selon les jours, ça me paraît soit un peu compliqué, soit pas éthique, soit pas tout à fait ce que j'aimerais...

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Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 21h37

coquelicot

qu il me dise qu il a besoin d espace ok mais le repassage pour un mec desolée mais c est un peu fort !

Bobonne, le retour ? :-D

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 21h33

HS : tiens, juby, tant que je t'ai à l'écran, il y en a, des cercles poly, au canada ?

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 21h31

Hm, l'aspect "mid-tempo" de mes relations amoureuses (c'est ça que tu appelles amitiés ? Ou tu parles d'asexalité ?) c'est aussi un blocage pour moi dans la proposition et pour les autres dans l'intérêt ;mais j'avoue être plus à l'aise, car j'ai eu assez de relations pour comprendre qu'il y a plusieurs cadres où ma disponibilité peut être acceptée, et que les compromis à trouver, mes partenaires l'ont cherché avec moi.

Donc si on parle de la même chose, là, pour le coup, je te rassure, ça se trouve.
A moins que tu aies une attirance pour un trait de caractère qui est souvent en contradiction avec le compromis à chercher. Je sais pas, tu te sens poly, mais t'es attirée par des machos jaloux, par exemple.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Organisons ensemble la prochaine rencontre polyamoureuse Rennaise

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 21h22

(je peux même vous conseiller d'en pré-organiser trois sur un un long terme, à cycle régulier (tous les tel jour du mois) le temps que les gens prennent conscience qu'il s'agit d'un truc structuré, et qu'ils choisissent une des dates au lieu de vous dire en dernière minute "SI il y a une prochaine fois, peut-être". )

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 21h05

hm, d'accord, le consensus comme limite, j'ai compris, et tu as sans doute saisi un nœud du problème - pas le mien, merci, je, hé.

L'altérité, je suis un peu moins, dans le sens où c'est forcément parce qu'il y a altérité qu'il ya recherche de consensus, mais que ça veut pas dire qu'on le "doit" à tous. Le polyamour tel que je le pratique favorise l'hétérophilie mais n'en fait pas une but, je crois - en tout cas je ne vais pas jusqu'à penser via le polyamour que le consensus est toujours possible, et que je peux potentiellement me jeter dans tous les bras : je ne peux absolument pas.

Sinon, je pense que les gens se protègent très bien eux-mêmes, justement en écartant de leur expérience ce pour quoi il n'ont pas d'envie. Donc, bon, là, c'est l'érotisme tel que je l'ai évoqué, pour d'autres ce sera certaines positions, d'autres encore ce sera dormir dans le même lit... Les gens savent très bien poser leurs demandes et refus.
Et de fait, c'est bien ce constat qui fait que je pars perdant, puisque je pense que mon érotisme n'est pas désiré/désirable, et que je voudrais ne plus le vivre par "charité sensuelle", mais parce que l'autre trouve que c'est un minimum bon pour elle. Je ne vois pas ce désir dans l’œil de l'autre, ça rend mon propre plaisir plus solitaire parce qu'il est concédé, pas goûté.

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Siestacorta

le dimanche 15 décembre 2013 à 01h47

Ho, ensorcellement, c'est poignant, quand même. J'en parle comme ça, pour marquer l'aspect dématérialisé du pouvoir exercé.
Mais quand tu penses à Circé et au cochons, à la sorcière qui gave les gamins de pâtisseries pour les manger après, si c'est féérique, c'est pas que l'ensorcellement est une métaphore bisounours, c'est que les mythes et les contes de fées ont un fond assez violent.

Je sais pas, si tu veux dire que ce sentiment peut être ressenti dans un mode bisounours, j'ai l'impression, pour moi, le fond serait sans doute pas assez revendiqué pour que ça me corresponde. Je me trompe peut-être.
Sinon, si tu veux dire que c'est une sensualité qui te parait accessible dans un cadre classique, je suis sceptique : ce "tour de force soft", j'ai vu très peu de gens le réaliser, donc je crois pas que ce soit soft pour eux, au moins...

Mais ça, c'est mon impression depuis le côté où je vis pas bien ce manque, donc, bon, c'est pas forcément plus vrai.

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Siestacorta

le samedi 14 décembre 2013 à 00h34

Hm, non, je suis pas vraiment un bisounours. Plutôt un chieur, à certains moments, comme tu as pu le constater. Et aussi un côté un peu distant/froid, je crois, au premier abord, et un côté très confus dans un deuxième temps.

J'ai pensé tout à l'heure à une partie du truc : c'est aussi moi comme soumis qui aie l'impression de ne pas pouvoir exciter.
Mon attente est attente, je demande à être assez passif, à pouvoir être une victime en état d'adoration.
Et pour ce que j'en sais, un regard de ce type là, qui adore son objet et aime se sentir victime d'une force et d'un ensorcellement, c'est anti-érotique, pour beaucoup de femmes
- trop ridiculement exigeant, ou au contraire, trop peu ouvert à la participation, je sais pas, mais ça peut casser le désir.
- il n'y a pas de jalons donnés par la douleur, l'utilisation d'outils, l'épreuve... CE n'est pas vraiment du fétichisme, c'est une vision du rapport ; un rapport infériorisation domination qui est affirmé d'emblée sans coup férir, en reflet inversé de la caricature du mec dominateur "vanille" traditionnel, qui pense que si lui est content, tout le monde est content. Ce qui est érotisé, c'est un jeu sur l'égocentrisme, le narcissisme, pas des actions avec les pinces, les liens, qui sont des accessoires, pas le rôle.
- c'est possible que me "jouer" comme victime trop consentante et comme "inférieur" casse l'émulation des désirs, encore plus si au départ la partenaire n'est pas intéressée par les jeux D/s. Comment désirer qui se propose comme "à mépriser" ? Je pense que, dans beaucoup de cas, on peut se sentir "érotique" d'être aimé par quelqu'un qui s'aime lui-même. Si je joue sur mon infériorisation, je crois que je casse cet effet miroir, et que pour beaucoup de partenaires, ça "désublime" trop.

Peut-être que c'est une histoire au négatif de princesse charmante. Enfin... Dans la demande de qualités multiples, pas dans le côté "il n'y a que toi depuis la nuit des temps", hein.

Je ne sais pas si j'arrive à faire comprendre en quoi, pour moi, le problème est que cet érotisme n'est pas compartimenté par rapport aux autres sentiments et désirs qui me traversent, pourquoi ce souci est "piqué" dans mes séductions, mes attentes poly...
(en dehors de ce fil ça n'a pas une importance permanente, hein, c'est un élément du puzzle, sans lequel l'image est incomplète, pas le seul de ma vie affective... J'ai un peu peur que passer beaucoup de temps à explorer ceci tende à le faire voir comme ma seule préoccupation dans ma vie affective. )

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Siestacorta

le vendredi 13 décembre 2013 à 15h50

JulienPoly

Es-tu sûr que c'est une partie de sa personnalité que tu recherches. Que c'est son être ?

Est-ce que ce ne sont pas plutôt des réactions et des comportements que tu recherches ?

Je crois que c'est lié, que les pratiques qui m'intéressent correspondent à certains ressentis émotionnels et érotiques.
Pas forcément des trucs que tu peux deviner en buvant un verre avec la personne, ni qui s'expriment tant que ça dans la vie sociale et la vie de couple par ailleurs, mais quand même, oui, je crois qu'il faut une sensibilité particulière- sachant que pour désirer comme je désire il y en a une.

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Siestacorta

le vendredi 13 décembre 2013 à 14h56

JulienPoly

Effectivement, ça commence à faire beaucoup d'exigence autour de ce jeu.

Oui, mais pour être précis, c'est que ce jeu est un moment symbolique qui s'inscrit dans une sensualité globable où je préfère être pris que prendre, un ensemble plus large de "power exchange", où la femme prend des attitudes dominantes, directivistes, abusives en utilisant un jeu de rôle sur les rapports de force et sur des émotions plus rattachées à un mec dominant, narcissique, en mode humiliation "bully".
C'est un peu subtil (si, si :-) ), parce que là on parle pas de la quincaillerie avec les pinces, les liens, les talons, les gode-ceinture... Tous gadgets qui me sont vraiment pas nécessaires, c'est l'attitude qui fait le sel du truc.

Ma position fétiche elle-même (FS) est un élément favori d'un ensemble, mais il entre dans l'attente d'un type de sensualité de la part de la partenaire, d'un goût pour ma sensualité spécifique. J'veux être aimé comme ça, voilà.
Ce qui est, je crois, trop demander, c'est pas jouer avec une figure chorégraphique, c'est attendre de l'autre une façon d'éprouver sa sensualité qui soit complémentaire de la mienne. Je me retrouve non pas en train de jouer avec un petit truc, mais à vouloir un caractère, une facette de personnalité. Personne ne doit être "comme ça" pour moi, je ne veux pas dire à quelqu'un "aie cette personnalité". Et comme je ne la rencontre pas "naturellement", je désire de moins en moins chercher de rencontres.

(Et tu dis que l'autre prend plaisir au FS... Hm, j'avoue trouver que c'est une "non-étreinte puissante", la partenaire utilise son poids et une partie passive de son corps. J'aimerais qu'elle ait du plaisir pour des raisons personnelles, symboliques, et déjà c'est pas gagné, mais pour ce qui est du physique je crois qu'on est pas dans un rapport dynamique, excitant pour elle)

JulienPoly

Mais bon, ça fait pas de toi un détraqué.

Nan mais je me sens triste que cette attente sur la sensualité soit si excluante. Si à l'inverse des bases de l'éducation sentimentale traditionnelle.
Mettons que si c'était la pratique cunnilingus qui étaient si importante, ce serait sans doute bien mieux compris qu'une façon de désirer aussi pré-structurée, et aussi tenace.

Même si je ne pense pas qu'à ça en aimant une partenaire, et qu'évidemment j'adore partager plein d'autres moments sexuels et relationnels, être à peu près sûr qu'elle ne prend pas tellement de plaisir avec ce rapport de power-exchange et cette pratique symbolique, qu'en général pour la plupart des femmes que j'ai pu entendre ou lire c'est complètement étranger à leur ressenti, "cette fois c'est moi la personne forte qui impose brutalement sa sensualité et son égoïsme", c'est pas perçu comme érotique.
Chez le plus kinky, tu trouves le rapport sado-maso basé sur la douleur, le teasing, mais rarement ce côté égoïste-humilant brut. C'est plus sur la sophistication dans l'humiliation ou le rapport douleur/plaisir qu'il semble y avoir du plaisir, mais pas vraiment dans la jouissance d'une force sensuelle qui domine un partenaire "incapable" de lutter.

Je crois que mes partenaires ne ressentaient pas ça, je lis pas de femmes qui semblent avoir senti cela, et l'attendre me semble, soit desespéré, soit égoïste, on peut le faire mais c'est pour mon plaisir, alors que justement, c'est avec celui de l'autre que j'aimerai qu'il se passe quelque chose, si c'est pour moi, c'est que j'utilise l'autre... l'inverse exact, c'est probablement pas innocent, de ce qui me toucherait.

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 22h46

Pour reprendre la remarque qu'on ma faite en MP, j'ai déjà mis un filtre dans ma vie affective en ne pouvant vraiment être content qu'avec des polyamoureuses ou polyacceptantes, et avec ça j'ai des critères encore plus restrictifs.
On a tous quelques critères, mais je crois que je cherche, là, un peu.

Sinon je pense que "n'importe qui pourvu qu'elle soit poly" est aussi une idéalisation / réification (une confiance exagérée dans un effet miroir) - mais bref, ça nous fait une belle jambe.
Pas assez forte au niveau de la cuisse, en plus, souvent.

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 22h30

GMO
Pourtant, si c'est agréable, c'est aussi parce que ça peau est douce et m'enchante, parce que mon gland est sensible au contact de ses entrailles. Si elle avait du poil aux pattes et la chatte sèche, ce serait clairement moins bien. La réifie-je pour autant ?

Oui (mais c'est pas grave et plus ou moins équitable).
Les vieux font l'amour, se donnent du plaisir, malgré les difficultés, parce qu'ils participent à leur relation. Sensuellement, visuellement, c'est clairement pas pareil, mais ils veulent ce plaisir quand même.
On peut aimer faire l'amour malgré et avec les défauts, c'est pas juste parce que l'autre est séduisant que ça arrive.

Les besoins sont là aussi, mais il s'agit de vivre un plaisir dans l'intimité (l'ocytocine, peut-être, menfin je suppose qu'il se passe plein de choses complexes aussi importantes).
Quand, en fait, les besoins sont beaucoup plus importants que le réel du partenaire et de la relation, ça réifie sec.
Dans le cadre érotique, c'est pas si grave que ça, puisque l'équivalence peut avoir lieu, puisqu'il y a une dynamique de la relation qui profite du plaisir. Des égoïsmes gagnant-gagnant.
Mais je crois sincèrement que mon égoïsme ici demande trop sans pouvoir donner grand chose en échange.
Je suis un amant juste moyen, je suis peu endurant et je repars rarement pour un tour.
Donc, le plaisir érotique, il faut qu'il puisse être vécu à deux in-situ, pas "dans une perspective de chacun son tour tout à l'heure".

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 22h19

Shamal

Est-ce que tu penses de cette manière parce que tu as déjà essayé et que le résultat a été négatif ?

Pas négatif, mais pas dynamique, ni pour moi, ni pour la relation.
J'ai vécu ce que j'aime, c'est un érotisme que je connais bien. J'ai adoré ça, et personne ne s'est senti dégoûté, ou n'a fait ça en vivant le martyr, que je sache. Donc, sur "vivre mon truc" tel quel, non, je pars pas perdant.
C'est sur le fait que c'est important pour moi, un peu une corvée pour l'autre, que ça me chafouine au point de me dissuader d'en parler, et de m'investir dans une recherche de relation où cette corde sensible de mes affects serait laissée, de nouveau, trop de côté.
Mes partenaires passées m'ont "fait plaisir", mais au fond, j'étais resté seul avec mon érotisme, et j'ai pas eu beaucoup le plaisir confiant d'un truc partagé.
Ce qui est déprimant, c'est qu'en étant excité, je me suis si souvent senti peu excitant dans ce jeu qui me fait tant d'effet. Je crois, à l'expérience, qu'une partenaire sera trop probablement moins excitée par ça que par des trucs nettement plus classiques, et que donc ce plaisir fort a trop peu de chances de correspondre à un plaisir reçu par l'autre.
Avec cette façon personnelle de vivre le plaisir, j'en ai pas donné... enfin, si, j'ai donné, mais classique, pas avec ça, ni avec quelque chose qui pour l'autre corresponde à ça.
Du coup, cet espace érotique, alors que pour moi il est lié au fonctionnement global de ma libido, je ne l'ai vécu que dans un cadre où l'autre est pas très concerné, il fait plaisir sans que ce plaisir participe à la relation autrement que par défaut. On va donner une glace au gosse pour qu'il arrête de chouiner.
C'est pas... épanouissant. Donc je cherche plus trop ça, et je crois que mieux, je peux pas compter dessus.

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 22h10

Green-Man-Outside

Je crois que tu es simplement face aux limites d'une certaine forme d'idéalisme présent dans l'idéologie polyamoureuse et dans la recherche intime de certains membres du forum. L'idée d'un consensus, d'une ultra-altérité.

Ja pô compris...
Oui ça joue avec l'idéalisme, c'est du fantasme.
Mais c'est pas la limite du polyamour, que je touche ?
C'est à dire, pour moi, le polyamour me permet d'explorer certaines choses parce que je veux les explorer.
Je ne cherche pas le même consensus avec toutes mes partenaires... enfin je vois pas bien ce que tu veux me montrer. Refais; si tu peux.

Green-Man-Outside
Si c'est pour remplacer la culpabilité envers la pluralité des partenaires par une culpabilité envers le non-consensus ou l'inévitable exclusivité de certaines dimensions/moments, c'est un peu contre-productif.

Là, peut-être.
Mais c'est pas tellement la culpabilité qui me soucie.
Je crois que l'autre a peu de chances d'y trouver son compte. Je me sens pas coupable de prendre un plaisir, mais comme je sais que j'ai ce plaisir, je veux trouver une relation où il sera bien accueilli. C'est plus que le consensus ou le consentement : une érotique mutuelle (quitte à ce qu'elle soit pas symétrique, qu'elle ait son équilibre).

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 17h46

JulienPoly
Donc si tu en trouves autour de toi des beaux corps, j'ai pas bien compris ce qui te bloques plus.

Ben je connecte en partie un type de silhouette , même plus imprécis que les illustrations, et une pratique hyperspécifique mais néanmoins forte dans mes désirs.
C'est deux critères inter-dépendants... donc les partenaires qui rentrent à la fois dans les deux sont encore moins nombreux, et ça me laisse encore plus l'impression d'être un maniaque.

Et non, c'est pas les exigences de l'autre que je veux éviter, c'est de les exposer aux miennes qui soit, le plus souvent, ne leur conviendront de toute façon pas, soit, au mieux, serait tolérées mais pas appréciées, ou mises dans le cadre d'un marchandage entre les attentes, très peu probablement dans la combinaison des attentes.
Je crois que les jeux sur le bondage par exemple sont plus faciles à partager des deux côtés, que le plaisir de chacun est plus compréhensible, alors que la connaissance que je peux avoir en bdsm tend à prouver que peu de partenaires prennent leur pied avec le rôle qui me ferait prendre le mien.

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 17h29

Merde, fin de la réponse précédente :

Je connais fetlife.
Et bon, ça fait partie du pfffffff, les femmes dominantes sont une minorité, faut croire que le lien entre l'érotisme et les rapports de domination de genre sont très intégrés.
Ya aussi le biais probable qu'affirmer clairement vouloir un érotisme codifié est plus facile pour un mec : on trouve normal de réïfier une partie de notre érotisme.
Donc je suppose que pour une femme, ça fait double travail :
- ressentir qu'on peut jouer avec la réïfication sans que le désir codifié soit un résumé de la psyché (un peu comme on entend encore souvent "je fais l'amour qu'avec quelqu'un dont je suis amoureuse" = souvent pas de grammaire des affects assez intégrée pour apprécier la discontinuité entre eux),
- transgresser le désir moins en fonçant dans la caricature de la norme que dans son renversement

Et comme en plus j'imagine une façon de ressentir le rapport D/s qui soit plus actif qu'agressif, donc j'écarte aussi les partenaires qui seraient dans la performance asexuelle. Oué, pagagnéquoi.

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 17h05

C'est vrai que l'illustration alimente ma machinerie fantasmatique mais je radicalise beaucoup mon regard pour le décrire.
C'est effectivement plus pour illustrer, mon désir esrt sur ce plan bien moins perfectionniste que mon imaginaire.
J'ai schématisé, parce qu'on parle d'érotisme, de fantasme, mais c'est pas parce que les courbes du bas comptent que je ne m'intéresse qu'à des mensurations fantasmées, hein.
Et non, vraiment, la taille en hauteur, ça peut bien me plaire mais c'est pas là-dessus que je suis le plus réactif, malgré mon m82.

Ca me rend tout chose quand j'en vois, j'admet que ce qui se rapproche trop des canons de magazine me laisse froid, mais des corps que je trouve beau, j'ai pas besoin de passer des frontières pour en trouver.

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Siestacorta

le jeudi 12 décembre 2013 à 16h03

On s'est déjà croisé, mais j'ai fait le lien qu'après entre le visage et le "mec que j'ai dû lourder avec mon intransigeance sur le forum"

Je comprend pas bien le lien entre ma corpulence (effective) et "ce que je n'ai pas" ? Si c'est ce que je n'ai pas que je désirais, j'aurais tendance à chercher une fille fluette, non ?
Ou tu veux dire que ça m'oblige à aussi dépasser ma propre corpulence ?
Enfin bref, c'est pas tellement un question de mesure absolue que d'accentuation et de constrastes.
Si tu regardes certains dessins de Stanton, tu as des femmes moins "maternelles", plus barbie, mais avec aussi des hanches très développées. Tu as aussi les dessins qui illustrent les couv' des bouquins "osez tout savoir sur le SM" des éditions la musardine.
Ou la madame dans le dessin animé Les Indestructibles.

Bon, bref, même si ça me fait plaisir de parler de mes estampes japonaises, c'était plus pour montrer la pratique sous un jour esthétisant que pour restreindre (encore plus) à un type de corps...
Mais rien qu'être aussi précis et abrupt en parlant de tout ça, ça me déprime.
Au delà de sentir que mon érotisme serait conditionné par des soupesages d'épicier, je me sens encore plus irréaliste.
Je sais que les gens ont le plus souvent des critères aussi assez précis (les "hommes grands, cheveux cours, pas poilus", "les mecs bien musclés" "les blondes à grosses poitrine") et que c'est pas plus pas moins glorieux, menfin, bon.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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