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Discussion : Les jalousies du poly solitaire

Siestacorta
le samedi 11 janvier 2014 à 15h32
Bien qu'on puisse parfois le croire en lisant les idées développées sur le forum, peu de polyamoureux sont exempts de jalousie.
Il y a quelques personnes qui ne ressentent JAMAIS ce sentiment. J'en ai entendu et lu ici.
Mais la jalousie, c'est pas une invention, un simple réflexe conditionné dont on pourrait se purifier.
Je voudrais raconter une petite anecdote, en partie par envie de me confier, en partie pour redire que sur ce domaine affectif, on est pas en opposition frontale avec la monogamie ; on est les mêmes personnes humaines, avec des réactions et des évolutions différentes. On vit des rutpures amoureuses, on a des tristesses, des craintes et des mélancolies. Sisi, je vous jure, nous ne sommes pas des petits farfadets sautillant sur des tapis de nuages, dansant et jouant du flûtiau alors que quelqu'un qui compte pour nous s'éloigne.
Une ex a retrouvé quelqu'un, depuis quelques temps.
Je suis jaloux, un peu.
Content pour elle, qu'elle vive bien, confiant qu'on continuera à se voir, s'apprécier, s'estimer, et plus ou moins, d'éprouver des sentiments aimants.
Mais comme poly, je la vois retrouver un cadre mono avec peine, jalousie.
Après une rupture, après le temps qu'il faut pour que les sentiments d'injustices (stafaute nanlatienne) s'apaisent, il y a un temps où on se retrouve à deux personnes avec de la disponibilité, des besoins affectifs, et en face, quelqu'un qui nous connait bien et nous apprécie. Un temps d'intimité, fragile mais riche.
Idéalement, j'aimerai avoir plein d'ex avec qui on aurait digéré notre passif, et avec qui nous aurions conservé une disponibilité intime.
Bon, c'est rarement aussi simple, même si on rencontre souvent cette partie de la réalité.
Je me retrouve dans ce cas jaloux parce que cette disponibilité, utilisée ou non, se ferme en grande partie chez l'autre. A partir de ce moment, je me dis que je ne compterai plus dans ce cadre là. Je deviens un pote, et tout une gamme de sentiments intimes, d'une certaine continuité d'attention à l'attirance sexuelle en passant par la tendresse, deviennent finalement non souhaités.
Je ne souhaite pas déterminer si c'est parce que la grande méchante norme m'empêche de vivre ce que je ressens, ou si c'est moi qui ai des attentes irréalistes avec des gens avec qui on a forcément vécu des choses assez douloureuses pour se quitter.
Simplement, à ce moment là, j'envie le nouveau partenaire, je me compare, et à mon empathie pour cette fille à qui je tiens, que j'adore voir heureuse, se mêlent des amertumes, des peurs, la crainte de me retrouver tout seul avec mes conneries.
Voilà, ça existe. Ca m'empêchera jamais de chercher un épanouissement qui dépasse ça, d'être moi-même disponible comme j'aimerai qu'on le soit pour moi, de considérer que pour autant chacun est libre et peut-être justifié de vivre sans cette disponibilité-là.
La jalousie fait partie de ce que j'éprouve, même comme poly, et quand j'en parle ici, quand je la regarde, c'est pas comme une abstraction, quelque chose que j'ai complètement laissé derrière moi. C'est en comprenant que nos cœurs battent pas comme il battent parce qu'on a une idée de quel rythme serait parfait pour eux.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le samedi 11 janvier 2014 à 12h40
Merci pour cette synthèse, Evavita !
J'ajoute qu'un comparse volontaire, qui de temps en temps prend la gestion de la parole en main, ou qui soutient le facilitateur principal, soit en relançant certaines questions, soit en désignant des gens que le premier ne voit pas pendant les réponses spontanées, ça aiderait bien.
Sinon, je crois qu'insister sur deux trois mécaniques d'échange en début de café est important : on parle pas à une seule personne on s'adresse au "centre" de la salle (pour éviter les ping-pongs), on coupe JAMAIS la parole... Bref, ce qui garantit un sentiment de respect mutuel.
On pourra peut-être faire avec un bâton de parole, je l'ai vu utiliser une ou deux fois, même si je me souviens plus bien les principes ça marche bien.
Je crois déjà que c'est pas un gourdin que j'utiliserai si j'aime pas ce que j'entends... C'est tentant mais je crois qu'à court terme, ça soit contre-productif.
Discussion : Ateliers de pratique de la CNV

Siestacorta
le jeudi 09 janvier 2014 à 23h12
Ben en tout cas, moi, je serai super partant pour lancer quelques ateliers centrés sur "comment utiliser la CNV pour arrondir un peu les angles en cas de merdoiements poly, poly-mono, couplesenouverture progrrrrressive...
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le jeudi 09 janvier 2014 à 23h09
Merci dominik et les gens qui ont apprécié.
Je me suis focalisé sur les trucs à résoudre, mais quand même, ben on eu 70 personnes, je pense qu'on a pas souvent fait autant, et rien que ça, c'est géniatrobien pourvu que ça continue à bien marcher.
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 23h59
Mais ceux en qui t'avais pas confiance qui t'ont fait virer mono, c'est ceux avec qui tu restais ou que tu quittais ? t'abandonnais parce qu'il n'y avait finalement pas besoin d'une deuxième mauvaise relation, ou parce qu'une première te faisait douter au point de pas pouvoir en mener plusieurs de front ? Tu abandonnais pas en fonction d'un mono ?
(nan parce que le jetage d'éponge, si j'ai bien suivi, c'est décrit en fonction d'un mono plutôt que par défaut de relations tenables avec plusieurs)
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 23h36
Déjà un simple passeur de tour on recrute pas toujours facilement, alors des secrétaires :-)
Dans l'absolu, si on passe au micro, on peut enregistrer, mais bon.
Tant qu'on est dans un truc de volontariat doigte-toi-même, ce qu'on peut faire dépend beaucoup des compétences et de l'investissement des volontaires. Pour le site, bowhaz a fait un gros boulot, il a pris sur lui. Pour la grange, Eric en met un grand coup. Pour les café poly, bon, ben on fait comme on peut, ça marchotte plutôt bien.
Le côté amateur a ses charmes, un truc plus blindé serait peut-être plus accrocheur mais mettrait moins à l'aise, je sais pas.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 23h19
aimerplusieurshommes
A 70, impossible à tous de s'exprimer, impossible de répondre à une question si le tour de parole fait qu'on ne peut parler que trois ou quatre tours après la question, entretemps d'autres sujets auront été a
Ben c'est peut-être de la gourmandise, mais 70, je suis content qu'on puisse rassembler un bon nombre, j'ai un peu de mal à me dire faudrait filtrer, même si c'est peut-être le plus pragmatique à faire.
Et même si son agencement n'est pas le plus pratique pour nous, je crois que la qualité du lieu est pour quelque chose dans l'affluence (ça et les ouatmille contacts personnels d'Aurelien).
Mais bon, oui, faut quand même trouver du confort.
Sur FB, j'ai eu d'autres propositions :
- un micro. Le bar nous l'a proposé, c'est sûr qu'on entendrait tous mieux, et le bruit de fond serait moins gênant. Pour ma part je suis réservé, faire circuler le micro est bien moins simple qu'on ne le croit : faut que les timides le prennent, que les plus impliqués acceptent de le rendre, et quand quelqu'un qui pour une raison ou une autre se débrouille mal dans le débat tient le crachoir, c'est plus pénible à écouter. Donc voir si l'avantage technique l'emporte sur les difficultés possibles (que j'invente pas, hein, j'ai plus d'AG que si j'avais mille ans ou quelque chose comme ça...)
- un tour de parole un peu différent. Au lieu de faire un par un, on prend une interv, on se donne 10-15 minutes après pour répondre en spontané, avec une limite au nombre d'interventions consécutives par personne (deux je dirais) et une discrimination positive en faveur de ceux qui n'ont pas encore parlé et des nouvelles têtes. Et ensuite, de nouveau une prise de parole faite par inscription, pour lancer un autre témoignage, sujet.
Le désavantage, pour ça, c'est que si ya micro, je pense qu'il va circuler encore moins facilement dans ce cadre, c'est celui qui le choppe qui parle ; et qu'avec des temps spontanés / plus de 30 personnes, ça va ramer pour ramener les gens à la prise de parole "contrainte" quand le temps aura duré, ou même à faire laisser la parole dans le feu de l'action quand une personne de bonne volonté qu'a bien compris les limites, dans un jet spontané de réponses, se laisse prendre par le débat et finit par répondre 4 fois sur 6 répliques (et souvent en duo avec un interlocuteur), il y a un risque que des gens assertifs bloquent, sans s'en rendre compte ou au moins sans le vouloir, la parole de personnes plus introverties.
Toutefois, une partie des soucis sera à mon avis évitée en insistant un peu plus au début de la rencontre puis à une ou deux autres occasions sur l'intérêt des règles de fonctionnement.
Et puis, là on a vu deux-trois étincelles, j'ai pas été à la hauteur pour tout-tout, mais je crois que globalement le contenu était toujours aussi intéressant que d'habitude, rassurant pour certain, prenant pour d'autres... On se concentre ici sur des problèmes bien réels d'organisation et sur leurs solutions possibles, mais j'ai l'impression qu'on fait quelque chose de pas mal quand même.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 22h46
Aloes
Tu vois SiestaCorta, je n'ai pensé à personne d'autre que moi-même en écoutant et redisant cette critique, et je l'ai même trouvé bienveillante car elle ne visait personne, elle invite celui qui s'y reconnait à éventuellement faire le point avec ça.
Donc le "vieux loup" que tu cites parlait de jeunes poly pressés de s'afficher anti-conformistes qui n'étaient pas dans la pièce ?
Je resitue mal ce passage (pas facile de suivre et le fond et l'organisation de l'échange), mais si tu dis que sur le moment et dans ton récit, ce n'est dirigé contre personne, je peux bien te croire. De là à dire que c'est bienveillant, je sais pas, il y a une comparaison de la validité d'amours "artificiels" ou d'un "amour véritable" qui me semble pas si compréhensive, mais bon, je me sens un peu pris à revers, j'ai donc peut-être une lecture biaisée.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 21h30
Pour les grimaces, j'en fais parfois moins, et je peux y ajouter parfois plus de marques d'écoute, c'est sûr.
Mais elles étaient moins ciblées que tu ne sembles le croire, beaucoup ici m'ont vue des physionomies expressives, et mêmes des gens avec qui j'ai beaucoup d'affinités m'ont vu lever un sourcil caricaturalement sceptique pour marquer une réaction tout en laissant parler.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 21h24
(mon message semble s'être perdu dans l'outre espace, mais pas celui que je signalais comme un doublon... Bon, reprenons).
Aloes
Je me trompe ou le meneur n'arrêtait pas de froncer les sourcils et faire des grimaces quand certaines personnes partageaient leur point de vue ?
Si je ne me trompe pas, ne faudrait-il pas laisser cette place centrale à quelqu'un de plus ouvert d'esprit ?
Pas d'erreur, non. J'ai eu quelques réactions faciales.
Je reconnais que j'étais pas à mon plus affable, et que c'est dommage pour l'animation.
J'espère que c'était pas aussi grave que ça, mais si c'est le cas, je peux comprendre.
J'étais d'une humeur incertaine, et, par ailleurs, ça faisait un certain temps que je n'avais plus animé d'assemblée publique, donc moins à l'aise avec les gens que ce que je peux être autrement.
Maintenant, je souhaite souligner que je crois que toute personne qui voulait parler a pu le faire, que les débats contradictoires ont eu lieu sans que ça soit un scandale, que je crois avoir été plutôt souple avec les gens qui estiment que le fonctionnement de la parole concernait les autres, en tout cas assez pour que le débat puisse continuer d'une façon audible, et que, quand j'ai voulu la parole, j'ai fait comme tout le monde, j'ai pris mon tour... et c'était certainement pas pour disqualifier l'expérience personnelle d'un intervenant, ni son approche du polyamour. Je crois que mes "critiques" étaient simplement des participations ; je me souviens avoir exprimé des idées opposées, y avoir mis ma subjectivité, mais pas avoir répondu par des critiques "à chaque fois que ça dérange" ?
Sur la qualité de mon animation, les critiques sont partiellement justifiées sur hier soir, je me suis ouvert de ma propre insatisfaction auprès de quelques personnes.
J'aurai d'ailleurs apprécié d'entendre ces observations personnelles dans le temps qui a suivi le débat ; la recevoir ici, ça me dérange pas sur son contenu, mais sur l'intention constructive, j'avoue être moins convaincu.
D'autant que je suis pas le seul à me prendre une critique personnelle : des intervenants qui ont "créé artificiellement un poli-amour". Je sais pas de quelle expertise sur eux et du "véritable amour" tu te revendiques pour parler ainsi, mais la bienveillance ne manque pas qu'à moi... Il est pas assez grand pour nous ton amour universel ?
Bref. Pour l'ouverture d'esprit dont je suis censé manquer, je veux bien que je ne l'ai pas affiché tant que ça. Jugeons pas un livre sur sa couverture.
Pour ce qui est de me remplacer, je crois que l'expérience mérite de ne pas être interrompue si promptement. Maintenant, si cette demande fait consensus, je vais certainement pas m'imposer...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 7 janvier

Siestacorta
le mercredi 08 janvier 2014 à 01h48
Je copicolle mon message sur FB
Merci à tous ceux qui sont venus.
J'ai beaucoup aimé vous écouter, et vous revoir.
J'aurais voulu parler plus perso à tout plein de monde, et quitte à être frustré de ça, je suis content d'en avoir eu souvent envie.
J'ai parfois été un peu débordé dans l'animation et le tourdeparolage du tour de parole, et parfois été plus sec que je ne l'aurais souhaité. Excusez-moi si c'est mal passé. Sans doute qu'avec l'expérience je serai un peu plus urbain. On pourra aussi affiner un peu le fonctionnement.
Merci à Aurélien pour le lançage des anecdotes positives, qui ont mis de la bonne chaleur dans les paroles échangées.
A bientôt !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

Siestacorta
le mardi 07 janvier 2014 à 10h57
Littlejohn : C'est bien une variation sur la motivation, mais que le choix soit fait en fonction de l'équilibre perso ou en fonction de l'équilibre d'une relation, le jetage d'éponge peut être également motivé ! Et il peut y avoir une part de dépit dans les deux cas.
Que l'analyse critique sur notre mode de vie vienne surtout de nous ou qu'elle soit partagée avec un partenaire, si on en vient à penser "d'accord, je ferais mieux de passer à autre chose", on peut aussi bien être inquiet sur la pertinence passée et actuelle.
Bref, même si par réflexe, conditionné par l'approche du forum, je vois aussi le sujet du fil comme "le moment où un poly fait la concession pour le bien de la relation", l'idée "le moment où vous avez voulu changer de mode de vie", indépendamment de l'attitude du partenaire, ça marche aussi.
gcd68 Pour la métaphore pugilistique, même si je suis émotionnellement très rétif aux questions de compétitions et de rivalités, on peut rappeler que les partenaires d'un combat sportif ne sont généralement pas des gens à vaincre définitivement ou à blesser.
Ce sont des gens avec qui on joue/travaille/ s'éxerce / progresse. Même si moi j'ai beaucoup de mal avec ça, il y a un côté très sain dans la compète, où si on perd à un moment, la blessure narcissique est moins importante que le plaisir d'avancer avec l'autre.
Le partenaire qui nous a mis au tapis, on lui dit "bravo, je trouve que tes aptitudes sont super bonnes, je vais m'en inspirer et monter mon niveau pour que la prochaine fois, ce soit moi qui te dépasse, et que toi tu aies l'occasion d'apprendre". "sparing partners", dit-on dans les sports de combat.
Et on aime l'autre en dehors des combats comme dans le combat, parce qu'on veut entretenir avec lui l'énergie qu'on développe ensemble, qu'on veut pas lui casser les jambes, ni qu'il jette l'éponge, mais qu'il ait comme nous envie de revenir la semaine prochaine. Ca demande la cordialité et la confiance qu'on a dans d'autres rapports humains, la conscience de ce qui en nous est fort et de ce qui est violent, et nous aide à faire la différence entre les deux aussi chez l'autre.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

Siestacorta
le lundi 06 janvier 2014 à 16h47
hm, la question pour lui est bien celle du jetage d'éponge, peut-il encore être heureux avec l'une ou l'autre seulement ?
Sans doute que non, sinon ce serait pas si difficile.
Sera-t-il durablement malheureux avec l'une ou l'autre seulement ?
L'une ou l'autre peut-elle être heureuse sans lui ?
A voir...
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

Siestacorta
le lundi 06 janvier 2014 à 16h28
Ca a tendance à prouver que donner l'exclusivité n'est toujours qu'un équilibre momentané. Forcément, dès que l'un abandonne l'exclusivité ou la relation, l'autre se retrouve à donner de l'exclusivité dans le vide, et se sent lésé.
Du coup, quelqu'un qui donne la non-exclusivité, il a peut-être intérêt à pas y renoncer par symétrie, histoire que les histoires de "plus tard peut-être" et autres aléas soient moins des discontinuités que des variations.
Si l'autre est inconstant dans son désir pour nous, adopter les mêmes contraintes que lui n'augmente que le potentiel d'insatisfaction sans garantir plus de durabilité...
Tfaçon ces monos on peut pas leur faire confiance ! ;-)
Blague à part, je crois que mon raisonnement est un poil cynique, mais je crois que focaliser sur les engagements monos ou polys, c'est zapper que amour-désamour dépend de tellement d'autres facteurs qu'on doit pas renoncer à notre façon de ressentir juste pour qu'il convienne à l'autre. On doit réfléchir en fonction de notre bien-être, du sien ; le jetage d'éponge ça peut être une décision raisonnable pour un bon avenir commun, mais pas une question de principe.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Au secours : polyamoureuse ? Il me propose le mariage… monogame
Discussion : Au secours : polyamoureuse ? Il me propose le mariage… monogame

Siestacorta
le lundi 06 janvier 2014 à 12h36
Bonjour F, bonne année à toi aussi.
Qu'as tu envie de dire ?
(attention, Fred comme lilou, dialoguer "par la bande", par post interposés, ça demande une capacité de dialogue entre vous déjà très établie : si vous avez besoin tous deux de la confidence ici, établissez d'emblée un cadre, non pas de censure, mais de "si je dis un truc on peut en reparler au calme, et si tu ne réponds pas tout en continuant à lire, je peux te demander d'en reparler " (vos dialogues ici ne peuvent pas rester neutres pour vos rapports en dehors, c'est une limite, mais elle peut s'intégrer si vous y êtes prêts).
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

Siestacorta
le lundi 06 janvier 2014 à 07h53
un "rebound-guy", c'est un peu comme l'homme pansement et le garagiste ?
Discussion : Deux partenaires, chacun pensant que l'autre est mauvais pour moi.

Siestacorta
le dimanche 05 janvier 2014 à 19h08
Il peut y avoir aussi une question de "postures".
Une façon de se valoriser, c'est pas seulement dire que le tiers est mauvais, mais aussi de se poser en "sauveteur", dans le triangle dramatique où ya une victime, un bourreau, un sauveteur. Si on désigne un bourreau (réel ou projeté), on désigne aussi une victime, consciente ou non, et on se donne un beau rôle de sauveteur.
Il peut y avoir plusieurs façons d'arriver à cette situation, de s'y mettre soi-même, parce que c'est facile de faire le lien entre "quelque chose ne va pas bien" / il y a une victime.
La personne qui se met en sauveteur veut faire un truc bien, mais en plus d'apporter une aide, elle donne un rôle à l'autre.
La personne qui parle d'une peine a raison d'exposer sa situation, mais si elle ne détemine pas elle-même le rôle qu'elle va prendre et celui de l'autre, elle risque de se bloquer dans le rôle de victime. Aussi parce que se mettre dans cette position, c'est donner à quelqu'un l'occasion de nous montrer son attention, en nous plaignant, en nous sountenant. En soi, c'est pas mal de vouloir bénéficier de l'empathie de l'autre ; la difficulté, c'est comment faire pour être accompagné, pour ne pas se faire ou se laisser porter.
Discussion : Le Langage de l'amour : modifions notre langue !

Siestacorta
le dimanche 05 janvier 2014 à 00h38
ca n'apportera peut-être pas grand chose au débat, mais bon, je dis quand même.
Je suis pas sûr qu'inventer des mots se fasse facilement, en français. Notre langue est pas très souple (non, pas la votre. Celle qu'on partage. Crétins.). Les préfixes et les suffixes, ils s'emboîtent pas (zut.) au pif, les étymologies mal pointées font parfois plus de difficulté ("amour" dans polyamour ne facile pas la vie dans plusieurs situations).
Et pis ya plein de risques : la ringardisation accélérée, la confusion si on utilise des termes qui ont un sens premier trop fort pour les autres, le jargon spécialisé.
On verra, hein, si ça trouve "lutin" passera et polyamour fera le même effet que "gouvernante", on verra à quoi ça se rapporte mais la vie aura changé.
Bref, histoire de pas plaquer un truc mal adapté, il faut que l'usage soit simple, presque instinctif, et que la réalité concrète soit très sensible. Que quelqu'un qui ne connait pas le mot et fasse l'expérience trouve que le mot soit sans conteste bien plus adapté que ceux qu'il aurait employé lui-même.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le vendredi 03 janvier 2014 à 21h39
aviatha
la quantité de relations déterminent la qualité de celles-ci.
Lulutine
Je ne partage pas cet avis-là, par contre.
Je crois que "qualité" ici ne signifie pas "bonne qualité". Du point de vue d'Aviatha, la relation a une qualité autre en étant unique - meilleure pour elle, mais pas dans l'absolu.
Pour ma part, je crois que cette qualité est moins dans la relation que dans le ressenti de celui qui la vit.
On parle du fond affectif, hein, pas du mode de vie pratique.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.