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Siestacorta

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 14h43

Hm, à part ça, merci pour cet échange sur la dépendance parce que j'ai dû réfléchir sur moi en cours de route.
Comme je suis content de cet échange, que je veux qu'il puisse y en avoir d'autres comme ça, je prend la responsabilité de faire des efforts pour que le forum et les cafés continuent à tourner, et pour que des gens comme toi puissent s'y exprimer. Même quand ce serait plus facile de venir que quand je suis d'humeur...

(tu la sens, là, l'argumentation qui vient ?)

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Discussion : Café polybertin Dijonnais - découverte en club sauna libertin

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 14h26

Lili-Lutine


La prochaine fois je ferai une capture d’écran avant que tout disparaisse et je pourrais les dénoncer individuellement et publiquement au groupe FB hahaha les vilains :-D

Hm, on diffuserait pas, parce que ça peut construire des conflits... mais si tu fais ces captures, envoie les aux modos, qu'on sache à quoi s'en tenir avec un profil et qu'on puisse filtrer. Ca aura le mérite de pas laisser les gens prendre de risque d'être inopportunément alpagués à cause de leur inscription au groupe.

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 14h21

gcd68
Toutes les relations seraient dispensables en elle-même, je crois. Personne n'est irremplaçable.

Ou tous ceux qu'on aime le sont...
Je peux vivre sans eux, mais ça pourrait me faire très mal. Peut-être pas me détruire, mais vivre bien plus malheureux qu'avec eux.
J'y survis, je peux vivre comme ça.
Je vis comme ça : pas dans la même maison que ma fille, et mes relations amoureuses ne se sont jamais transformées en foyer.
Je n'ai pas fait ça, pourtant, je désire tisser des liens amoureux forts, et j'en dépend, même si en pratique je fais tout pour que ce soit le plus minimum possible, j'en dépend fortement.

Je ne peux pas faire que ressentir ces liens, ils participent à ce que je deviens. En échange, je participe à ce que deviennent les personnes à l'autre bout. Je tisse et protège le lien, que ce soit en faisant gaffe à ce que je fais comme en répondant, dans la mesure de mes moyens, à ce qu'on me demande.

Si je ne faisais que laisser les liens se tisser et se détacher, si je ne prenais pas en charge l'importance qu'ils ont pour moi, je la laisserai sur les épaules des autres et ne ferait que prendre aux autres, prendre leur propre besoin de lien et ce qu'ils me donnent pour le maintenir.

Je crois que dans ta vie, tu ne fais pas que prendre, gcd... et tu peux appeler ça affectivité, c'est quelque chose que tu construits aussi avec ceux avec qui tu es en relation. Tu le fais parce que tu le veux, mais aussi parce que c'est indispensable. Parce qu'avec ces personnes avec qui il y a de l'amour, tu ne souhaites ni quitter, ni être quittée. Alors tu ne fais pas que ressentir, tu fais avec, tu prends la responsabilité (héoui) de tenir compte du lien que ceux qui t'aiment tissent avec toi.

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Discussion : Il tombe amoureux... j'ai peur.

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 13h49

avelia


Mais là où je bute c'est que si durant ces décalages, on comble le vide, celui là même qui engendre le manque et le retour du désir,

Le désir et le manque sont liés, mais pas nécessairement joints.
Tu peux désirer quelque chose qui ne dure pas (une satisfaction), sans en manquer.
On ne désire pas manger du chocolat parce qu'il nous manque, mais parce que le chocolat, c'est bon.

Par ailleurs, pendant qu'on "manque", on peut repousser la satisfaction en éprouvant du plaisir : la jouissance.
Bon, là je te sors un bout copié-collé de mon propre travail en thérapie, mais il a beaucoup de sens je crois.

Imagine un chien. Il a un nonos. La satisfaction, ce serait de le ronger, croquer, à fond. Mais non, il l'enterre. Des fois ce serait super de croquer le nonos (satisfaction), mais il le garde sous terre, il sait qu'il est là, sous sa patte droite. Et il est content sans le déterrer. Il pourrait même oublier qu'il peut le déterrer et le ronger. Il peut se balader, partir en vacances avec la famille, jouer avec les petits, il jouit de savoir que son nonos est là, que c'est son nonos et qu'il peut, quand il veut, venir le croquer (jouissance).

Des fois, on est content parce que dans 3 semaines, on va faire un truc bien. Partir en vacances, aller au ciné, prendre deux trois jour pour être seul, manger ce super bon truc... On est pas encore en train de le faire, mais rien qu'attendre fait partie du plaisir.
Pendant une attente, il n' y a pas de vide, il y a toi et ton rapport au désir. Ca peut être du manque, c'est possible, mais ça peut être aussi juste toi qui connait ta satisfaction à venir.

Un des trucs qu'on travaille et développe pour poursuivre les relations moins classiques et prévisibles liés au polyamour, c'est la confiance en soi et en l'avenir. On en a un peu au départ, mais faut pas croire qu'on en a forcément plus que les autres - on a juste décidé que c'est pas à un partenaire exclusif de nous la fournir.

J'en sais rien si ta relation se termine ou pas, et je suppose que c'est de ça dont tu voudrais parler à tout le monde, et surtout à H. Mais je pense que si tu trouves la confiance que tu as dans la profondeur de votre relation, tu craindras moins qu'une absence soit un abandon.
Et du coup, tu profites mieux quand il est là, et tu peux écouter autre chose que l'absence, tu peux être toi présente, avec ou sans ton attente, avec tes autres plaisirs (ceux qui font que tu as été capable, au départ, de lui parler de polyamour).

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 02h13

gcd68
Inutile donc que j'exprime ma conception de la dépendance et des attentes relationnelles en dehors du couple.

Arf, dommage, car ce sont pourtant des sujets extrêmement intéressants !

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 02h08

Alors, Julie...

Relation primaire, relation secondaire.
Peu de poly se reconnaissent spontanément dans cette terminologie, mais beaucoup vivent ce à quoi elle correspond.

- une relation qui se confond avec la structure de notre vie et de l'avenir (l'époux, parent des enfants, celui qui est là depuis longtemps et avec qui on a des projets, celui qu'on suivrait s'il déménageait loin),
- et une (ou plus) qui fait que cette même vie ne serait pas intéressante sans elle.

Beaucoup de poly ont du mal à dire "secondaire", parce que ça leur sonne comme si ils disaient "dispensable". Alors que, si on est poly, c'est bien que cette relation et la (les) personne que ça concerne est essentielle.

Selon les situations, très variées, il peut y avoir des différences sur ce qu'on partage en pratique avec telle relation et pas telle autre, ou sur ce qu'on ressent, mais c'est généralement des nuances difficiles à décrire.
Tout le monde préfèrera dire "je l'aime" - peut-être histoire de pas trop regarder sous les jupes des sentiments, pas trop détailler comment c'est fait de peur d'y perdre de la magie.

Quand je me retrouve dans cette situation, bien que dire à quelqu'un "tu es une partenaire secondaire" me ferait mal à la bouche, je pense qu'il est honnête de lui dire que sa place n'est pas / a peu de chance de devenir la même que celle de l'autre partenaire. Ca fait partie de l'honnêteté que j'essaie de pratiquer...

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Discussion : Café polybertin Dijonnais - découverte en club sauna libertin

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Siestacorta

le dimanche 27 avril 2014 à 01h41

Lili-Lutine

PS => mon profil Facebook est public, le lien entre la Lili d’ici et celle de Facebook est facile à faire, j’ai dénoncé à Facebook deux hommes qui ont cherché à me contacter pour participer à cette soirée avec moi, leurs propos n’étaient pas vulgaires en soi, mais c’est le principe que je dénonce ici de cette drague facile qui personnellement me met toujours autant en colère !

T'as écrit à Facebook-facebook ou à un modo du groupe poly sur FB ? Parce que s'il y en a qui bavouillent sur des polyamoureux qui leur ont rien demandé sur le groupe FB, on préfèrerait être au courant...

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Discussion : Passage tacite de Mono à Poly

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 18h18

Juliejonquille


Désolée pour mon manque de maturité et de lucidité, je me pose beaucoup de questions depuis que j'ai franchi le pas sans vraiment arriver à dénouer les fils. J'ai toujours cru que ce genre de choses n'arrivaient qu'aux autres ! (sic)

Ya pas à être désolée... On est content d'être là pour te donner des échos différents que ceux que tu rencontrerais généralement ailleurs.
Et ce qui t'arrive, c'est pas un problème, c'est ta vie affective. Ca, ça arrive à tout le monde... et tout le monde ne se donne pas la possibilité de penser à ses choix.
Donc, bravo de te les poser, ces questions.

Tu es allée voir l'article que j'ai mis en lien ? T'en pense quoi, par rapport à ta situation ?

juliejonquille
Tes questions me font réaliser que non, ma relation avec ces amants n'est pas aussi forte qu'avec mon mari.

Et tu n'attends probablement pas ça.
Mais ce n'est pas pour autant tout ou rien, les relations sexuelles et affectives. Dire que ce n'est pas comme avec ton mari, ça n'empêche pas de dire qu'il y a du sentiment, c'est sans doute en ça que tu peux te retrouver dans le polyamour.
Ce que je t'engage à faire, c'est à le décrire, à le penser, pour pouvoir savoir si tu te sens d'en parler avec ton mari, ou avec d'autres personnes par la suite.

Que trouves-tu dans ces relations, à part la part de sexualité qui te manquait ?

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Discussion : Passage tacite de Mono à Poly

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 17h18

Juliejonquille
Oui, mes pauvres amants passent après mon couple et ma petite fille de trois ans... Ils sont sur mon temps libre... ^^
Je n'ai pas non plus de compte-joint avec eux, ni de projets de vacances...

Nan mais ça c'est pas un problème, et ils peuvent très bien s'y retrouver. Mais à un moment, ya plein de situations du quotidien (dire où on sort, passer plus d'une soirée, qui c'est au téléphone, oh-tiens-on-se-croise, je dis quoi à ma famille) où on sent que ni rien dire ni dire "j'ai une autre relation aussi forte qu'avec mon époux" ne convient
A toi de voir ce que tu veux dire à la place, où ne pas dire du tout, et si ça convient aussi à tes amants.

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Discussion : Passage tacite de Mono à Poly

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 16h58

Juliejonquille

Je lui avais demandé une fois : "est-ce que tu voudrais savoir ?" et il m'avait dit non...

.

Oui, mais selon ce qu'il y a à savoir, c'est pas la même question.
Dans beaucoup de cas, répondre "je ne veux rien savoir", c'est limiter le contenu caché à quelque chose qui n'est pas difficile à cacher, ou pas assez important pour être dit.
Mais est-ce que ces bouts de ta vie vont être ainsi ?
Tu n'en sais rien, mais il ne peut pas en décider à ta place non plus, en voulant "faire comme si c'était pas important".

Par contre, même si tu as des sentiments pour d'éventuels amants, si tu penses qu'ils sont là pour compenser et pas parce que ce sont des rencontres, alors effectivement, ça peut rester dans le non-dit, puisque ça n'est pas essentiel pour toi personnellement, seulement dépendant de comment se déroule ton mariage.

Ce que je veux dire, c'est qu'une des différences entre polyamour et adultère, c'est que dans le premier cas, on tient compte de plusieurs personne, tandis que l'amant caché du second cas n'a pas de légitimité à être pris en compte.
Et je ne dis vraiment pas que l'adultère c'est mal : il y a des gens pour qui ce rapport est satisfaisant et bénéfique (clique sur le lien !).

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 16h02

Lili-Lutine

C’est juste dommage de nier ou de refuser l’existence des nuances et des complexités à l’intérieur et à l’extérieur de chaque mot de notre langage, ou pire encore d’enfermer les mots dans une seule définition, c’est rétrécir notre langage à bien peu d’émotions …

Mais j'adhwore les nuances, la complexité, les synonymes... Je m'en sers souvent (je crois), de cette richesse de la langue, et je ne réduis pas les mots à une seule définition.
Je me trompe peut-être, mais les fois où gcd écrit "je n'aime pas parler de responsabilité", c'est plutôt là que je sens que beaucoup du sens du mots sont écartées, en faveur d'une définition personnelle.
Ce qui me pose plus de problèmes, c'est ni l'invention de mots, ni le fait de tendre vers un de leur sens réel, c'est de dire "moi je donne ce sens-là que vous autres ne donnez pas"... C'est là où j'ai l'impression qu'on rate une partie de l'intérêt de la complexité et du spécifique, où il y a comme un différenciation qui assume pas à fond : "je parle avec votre langage, mais moi c'est différent". Si c'est différent, autant le dire bien ! Je sais que gcd écrit, lit beaucoup. Je pense vraiment que plutôt que de dire "pour moi ce mot a ce sens particulier même si c'est pas comme ça qu'on l'emploie en général", il serait intéressant de trouver les mots qui parlent mieux et plus directement de son particulier.

Au lieu de dire "je ne suis pas dans la responsabilité parce que je définis pas responsabilité comme ça", on peut dire "ma façon d'agir est sans doute responsable selon vous [et gcd l'est], mais je parle aussi d'un ressenti et d'autre valeurs qui me sont aussi chères". Ca empêche pas le mot responsabilité d'avoir le sens que les autres lui donnent, et ça parle bien de la situation réelle.

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Discussion : Passage tacite de Mono à Poly

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 15h52

Content que ça t'aide !

Mais fais gaffe sur le "tacite" donné dans le titre.
Selon les gens, il peut ne pas y avoir de gêne pour un type de non-exclusivité et y en avoir pour un autre, que ce soit sur la plan sexuel ou sur le plan sentimental.

Donc si tu vas vers des relations plus impliquées avec d'autres personnes, c'est important que ton époux sache la valeur que ça prend pour toi, que vous ne découvriez pas par accident que ce que vous pensiez tacite est un malentendu sur ce que vous vous autorisez...

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 14h42

gcd68
Ce que l'on dit est TOUJOURS notre reflet et ne PEUT PAS être celui du voisin.

Beh oui. Je te parle du sens des mots qui ne change pas selon le locuteur, pas du sens de tes propos qui est celui que tu donnes toi.
Nos propos n'engagent que nous, évidemment, les mots ne changent pas de sens en fonction des propos, aussi : ce ne sont pas nos mots, ce sont ceux du langage qu'on a en commun.

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Discussion : Histoire avec un ex

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Siestacorta

le samedi 26 avril 2014 à 00h23

lakpom
Est-ce qu'un adultère ce n'est pas un peu un poly qui ne s'assume pas ? Pas forcément "polyamoureux" remarque, mais qui sait qu'au moins il peut avoir envie d'avoir d'autres expériences à côté, que ce n'est pas un crime...

Ce n'est pas un crime d'aimer plusieurs personnes, mais si il n'y avait pas de vrai problème, pourquoi mentir ?

Aimer plusieurs personnes semble être un point commun entre adultère et polyamour, mais les intentions d'une personne qui fait l'un ou l'autre sont probablement différentes (quelle suite peut-on envisager en mentant et sans mentir), et les conséquences encore plus.
Ne serait-ce que parce que son mensonge à un "légitime" peut te pousser toi à agir différemment de ce que tu ferais avec un amant qui n'entretient pas de mensonge.
Tu peux accepter ça, il ne s'agit pas de morale ; mais à la différence d'une histoire poly, un adultère, c'est un tiroir dont les limites ne dépendent que d'une personne. Si tu veux continuer, tu peux. Mais demander autre chose, c'est à se demander pourquoi il a menti s'il est possible de ne plus mentir, soit demander qu'il rompe en mode mono en série.

lakpom
si on faisait des statistiques, j'ai un à priori sur le fait qu'il y aurait un pourcentage plus élevé d'hommes poly que de femmes poly

Ce serait peut-être vrai en terme de gens qui fantasment sur l'idée (sans passer à l'acte parce qu'avoir plusieurs amants youpi, mais laisser l'autre faire pareil, harg), mais en terme de gens qui tentent une première fois et de pratiquants de plus longue date, c'est plutôt faux.

Dans les café poly, la proportion hommes-femmes est approximativement équivalente, et la participation des femmes sur ce forum est assez forte (en proportion de témoignages, en proportion de message c'est autchose).

A mon idée, les hommes ont plus d'intérêts à être adultère que poly, parce que c'est une situation presque acceptable socialement pour eux et qu'ils peuvent y cumuler plus de pouvoir sur les évènements.
L'image vertueuse de la bonne épouse, de Lafâme, pousserait plus vers le polyamour les femmes qui ressentent plusieurs attirances : elle gagnent quelque chose en image sociale à faire une démarche d'honnêteté plutôt que de tromper ou de se frustrer : le "droit" d'avoir plusieurs amours leur demande cela en plus, même si, au départ, "ce n'est pas un crime".

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le vendredi 25 avril 2014 à 22h33

Grosso modo...
Je trouverais plus logique de dire "je ne prends pas mes responsabilités de la même manière que toi" plutôt que "la responsabilité c'est pas important, moi les gens qui m'aiment et qui ont besoin de moi je les soutiens comme je peux mais j'appelle pas ça me comporter avec responsabilité".
Non ?

Alors chacun est bien libre de dire ce qu'il veut, de penser à sa manière. Mais si on veut échanger nos pensées, autant que ce soit pas chacun dans sa langue - contentons nous d'être précis sur ce qu'on décrit.

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le vendredi 25 avril 2014 à 22h05

Inventer un vocabulaire pour décrire quelque chose qui existe, mais dont personne ne parle, je comprend... Mais se choisir le sens de mot déjà existants, c'est manquer l'occasion de nommer exactement les choses, passer à côté du spécifique.
Je dis pas que tu ne ressens rien qui te soit spécifique... je dis que pour décrire ce que tu ressens, et parler ce que d'autres ressentent, c'est mieux de pas avoir un sens qui va pour moi, un sens qui va pour toi, qui change selon de qui on parle.

Si je te dis j'aime bien tes chaussures mais j'aime pas les miennes, alors que c'est le même modèle de chaussures ça va apporter de la confusion. Autant dire "j'ai les mêmes chaussures mais elle me font mal".
Ben c'est pareil avec responsabilité ou liberté, si je dis "être responsable dans cette situation c'est faire ça pour toi, et pour moi, dans la même situation, ce sera faire totalement l'inverse", ça peut aussi prêter à confusion.

Pour la liberté... ma liberté individuelle et la tienne se manifesteront bien sûr pas de la même manière. Mais dans les deux cas, il s'agit de pouvoir faire des choix, indépendamment des options qu'on a chacun.
Si je te dis que ma liberté individuelle c'est de taper sur mes amoureux, et que s'il y a une contrainte à ne pas le faire, c'est que le lien est à mettre en cause : est-ce que c'est parce que c'est pas le bon sens de liberté, ou est-ce qu'il y a des contraintes dans la vie en société qui ont quelque chose de bon pour la plupart des gens ? Est-ce que le sens de "liberté individuelle" va changer selon les gens, ou est-ce nos situations personnelles qui sont différentes et restent à décrire avec des termes précis ?

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Discussion : Dire à l'"autre" à quel moment on voit une autre personne ?

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Siestacorta

le vendredi 25 avril 2014 à 21h02

gcd68
et ma liberté individuelle consiste en effet à respecter l'intimité d'un lien.

D'acc, et pour moi, la liberté consiste à écouter mes envies avant de respecter l'intimité des liens de l'autre.
Voilà.
Hop.
Comme c'est de la liberté individuelle, c'est bien, et la responsabilité c'est la contrainte, donc c'est à moi de voir si j'en veux bien.

Je sais que c'est pas ce que tu dis... Mais cet emploi des mots, ça peut aussi dire ça, surtout si on te lit pas depuis longtemps ou si on te connait pas.
C'est pour ça que c'est utile de pas avoir chacun sa définition d'un mot...

(sorry pour le décadrage)

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Discussion : Il tombe amoureux... j'ai peur.

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Siestacorta

le mardi 22 avril 2014 à 13h40

Plume_Anatahan
De mon côté, je suis une passionnée, donc je n'ai aucun mal à ressentir de la passion. Je ne cherche donc pas à l'entretenir mais à la canaliser. Et j'ai arrêter de la demander en retour et depuis je m'en porte mieux. :)

Perso je suis "modérément passionné" :-) quand j'aime, mais une partie des mes amantes l'étaient beaucoup plus... Ca peut donner de très bons moments, me porter à plus d'intensité, mais c'est effectivement avec celles qui n'attendaient pas une passion symétrique, qui vivaient leurs émotions s'en m'en rendre "comptable" que les relations ont pu le mieux s'épanouir.

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Discussion : Besoin de conseils...

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Siestacorta

le mardi 22 avril 2014 à 00h52

KittyN
@siesta
quoi ? hihihi, juste une touche d'humour ~~
bon c'est vrai que certains god sont encore pires que le vrai jouet de ces messieurs =.=

Oui. Et à mon sens, on peut plaisanter sur ce qu'on veut, vraiment, mais pas sans avoir un peu précisé le cadre :

- l'humour, ça se base sur la connivence. En gros, tu peux dire un truc très violent à quelqu'un qui sait qui tu es, qui te parle en sachant que si certaines choses sont dites, elles ne sont pas à comprendre au premier degré. Là, comment elle sait que tes questions sont pas sérieuses ? Qu'est-ce que tu lui as montré de sérieux pour qu'elle puisse savoir où est la distance à prendre ?

- au départ, le souci de kallista, c'est un truc sur l'amour. Elle ne considère pas le vaginisme comme quelque chose sur quoi on peut l'aider, elle en parle comme une facette de sa situation. Or, la première réponse qu'elle reçoit est sur le sexe et rien d'autre ! Je dis pas que ça vaut pas la peine d'en parler, mais que ce soit humour ou écoute, ça demande de l'attention. Là, je pense que tu n'en as pas donné assez. Si on ne lui avait pas donné plus de grain à moudre, tu imagines qu'elle aurait pu se retrouver encore plus seule avec ses questions. Si on peut éviter...

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Discussion : Besoin de conseils...

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Siestacorta

le mardi 22 avril 2014 à 00h41

Kallista
Retrouver une vie sociale aussi (laissée à l'abandon depuis quelques temps...).

C'est hyper super fort important. J'ai entendu plusieurs récits de ce genre avec un passage au polyamour sans passer par la case re-socialisation, et si on pouvait, il faudrait faire autrement.
D'abord parce que du coup, il se joue trop de choses dans la rencontre d'un tiers. Le fait d'avoir une vie affective et une vie amoureuse se confondent, alors que ce ne sont pas (nécessairement) les mêmes besoins. Mais si on en a manqué, on se jette sur un tiers.
Et du point de vue de l'amoureux premier, qui lui aussi vivait sans beaucoup de vie sociale jusqu'alors, il y a alors une "double aysmétrie" : il n'a pas encore retrouvé de vie sociale, et il n'a pas d'amant. Il est donc plus durement esseulé, et peut encore plus facilement confondre cela avec un abandon.

Donc, oui, une vie sociale un peu entretenue, et si possible même deux vies sociales, ça peut être un facteur qui aide beaucoup.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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